N'oublies tu pas celui-ci ?Geoffrey Carter a écrit :J'ai vu le remake personnellement, et il reste très agréable, mais peut-être moins bon que le Hawks car il manque cette étincelle dans la mise en scène.Supfiction a écrit :Le remake d'Edmund GOULDING avec Errol Flynn a été fait seulement huit ans après, comme quoi les "reboot" c'est pas nouveau (tout comme le fait d'exploiter des filons, ici le film d'aviation après le succès de Wings (de Wellman, Oscar du meilleur film en 1928) et le fameux Hell's Angels d'Howard Hugues ...
Hawks réalisa 5 ou 6 films sur le milieu de l'aviation, il avait été pilote (mais vous le savez) tout comme Wellman et Fleming.
Hawks réalisa cinq films se déroulant dans le milieu de l'aviation pour être exact : The Air Circus, The Dawn Patrol, Ceiling Zero, Only Angels Have Wings et Air Force.
Howard Hawks - Rétrospective personnelle
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Re: Howard Hawks - Rétrospective personnelle
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Re: Howard Hawks - Rétrospective personnelle
Ah oui tiens, j'avais complètement zappé celui-ci (il faudra d'ailleurs le revoir car je ne l'ai pas vu depuis un moment).
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Re: Howard Hawks - Rétrospective personnelle
Petit retour en arrière avec Fazil (L'Insoumise) Page 2
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Re: Howard Hawks - Rétrospective personnelle
Je te rejoins sur ce film totalement anecdotique et oubliable de Hawks. Faut vraiment faire preuve d'une bonne volonté XXL pour en ressortir un ou deux points vaguement intéressants. J'ai juste trouvé un certain charme à Greta Nissen... et pensé que ça ne dut pas être facile pour une actrice scandinave de tenter de se faire une place à Hollywood en conservant son prénom de Greta. Mais la pauvre n'en aura pas eu le temps, blackboulée à l'arrivée du parlant.Geoffrey Carter a écrit :Petit retour en arrière avec Fazil (L'Insoumise) Page 2
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Le Code criminel
Le Code criminel (The Criminal Code) 1931
Scénario : Seton I. Miller et Fred Niblo Jr. (nommés aux Oscars) d'après la pièce homonyme de Martin Flavin ; Images : James Wong Howe, L. W. O'Connell ; Montage : Edward Curtis ; Son : Glenn Rominger ; Décors : Edward Jewell ; Durée : 97 minutes pour une production Columbia (Production Harry Cohn).
Interprétation : Walter Huston (Brady), Phillips Holmes (Robert Graham), Constance Cummings (Mary Brady), Mary Doran (Gertrude Williams), Boris Karloff (Galloway).
The Dawn Patrol reçoit un accueil critique positif et un succès public considérable. Le considérant désormais comme un bon réalisateur, les patrons des autres studios souhaitent
« emprunter » Hawks à la First National Warner Bros. Suite à l'intervention de Victor Fleming, c'est Harry Cohn de la Columbia qui obtient ce prêt pour la réalisation de The Criminal Code, une pièce homonyme de Martin Flavin se déroulant dans un pénitencier. Au début des années 1930, les histoires de forçats sont à la mode et Flavin recevra d'ailleurs l'Oscar du meilleur scénario (avec Frances Marion et John Farman) pour une histoire analogue, Big House (1930). L'écrivain américain (1883-1967), auteur de nombreuses pièces de théâtres et quelques essais, reste plus connu pour son roman Journey in the Dark, lauréat du prix Pulitzer du Roman en 1944. Hawks fait écrire l'adaptation par Seton I. Miller, son scénariste attitré, et Fred Niblo Jr. Il accepte de transformer le troisième acte de la pièce pour inclure un happy-end.
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Ce film permet à Hawks de travailler avec un acteur qu’il admirait depuis de nombreuses années : Walter Huston. Œuvre essentiellement expérimentale, The Criminal Code surprend par sa mise en scène totalement gratuite mais virtuose, avec une composition magnifique de chaque plan, de longs et lents mouvements de caméra parfaitement maîtrisés et une mise en valeur subtile des décors du pénitencier qui forcent le respect. Rappelons que c’est seulement son dixième film, et son deuxième parlant. Plus impressionnante encore est sa manière de mêler à la fiction une part de documentaire (emploi de véritables forçats comme figurants). Cela contribue à produire un réalisme détourné, qu’on pourrait appeler naturalisme, néanmoins enrayé par une lourdeur issue d'un scénario empli de scories. Cependant, lorsque la mise en scène s’harmonise avec le comportement des personnages, il apparaît des moments de bravoures au cours desquels le style personnel d’Hawks s’impose : témoins la séquence où Brady est rasé par un coupeur de gorges qu’il a fait condamné, ou celle où il descend dans la cour grouillante de forçats belliqueux. Même s'il n'apparaît que quelques minutes à l'écran, la caractérisation la plus réussie est certainement celle du tueur Galloway, barbare raffiné, habile à mettre en scène le peuple du pénitencier pour exercer une justice vengeresse. Cette créature dispose son espace au sein de la clôture et agit méthodiquement, comme un vrai metteur en scène. Hawks confie ce rôle, pas forcément évident, à un acteur de second plan en devenir, Boris Karloff. Ses capacités de mime et son visage osseux accentuent une apparence de machine humaine, de robot justicier, lui donnant ainsi une fonction de figure chorégraphique et abstraite, propre à subvertir quelques moments de cette fiction humaniste en représentation mystérieuse.
Bien que possédant de nombreuses qualités et regroupant quelques thèmes chers à Hawks (groupe d’hommes cantonnés à l’intérieur d’une clôture, rapport entre un personnage jeune et son aîné, mise en scène organisée par divers personnages), The Criminal Code demeure un film assez fade, à l’image du personnage de Graham, présenté pourtant comme téméraire et suicidaire. Même s’il permet au cinéaste d’approfondir les possibilités du langage cinématographique, il semble tout de même assez éloigné de ses préoccupations et n’est donc pas une œuvre essentielle. Le film fut tourné en version espagnole, El Codigo Penal de David Stelman, et en version française, Le Criminel signé Jack Forrester. En 1938, John Brahm tournera un remake : Penitenciary (Prison centrale). En 1950, Henry Levin en fera un second : Convicted (La Loi des bagnards).
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Le film est disponible dans un coffret TCM regroupant deux autres films avec Boris Karloff : The Guilty Generation et Behind the Mask (dans lesquels il tient d'ailleurs un rôle mineur, comme dans The Criminal Code).
Dernière modification par Geoffrey Carter le 21 août 14, 13:34, modifié 1 fois.
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Re: Howard Hawks - Rétrospective personnelle
Le coffret dispose t-il de STF (ou STA), est-il lisible sur un lecteur Zone 2 ?
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Re: Howard Hawks - Rétrospective personnelle
Pas de ST.
Et il me semble qu'il est zoné. A vérifier.
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Re: Howard Hawks - Rétrospective personnelle
Pas de sous-titres effectivement. Concernant le zonage, j'aurais du mal à te dire étant donné que je possède un lecteur dézoné.Hitchcock a écrit :Le coffret dispose t-il de STF (ou STA), est-il lisible sur un lecteur Zone 2 ?
Sinon, la copie est de bonne qualité, le coffret reste donc recommandable pour les anglophiles.
Le test de DVD Beaver
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Re: Howard Hawks - Rétrospective personnelle
OK merci.
Et les autres films, selon vous,sont dignes d'intérêt ?
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Re: Howard Hawks - Rétrospective personnelle
Je viens de vérifier, les DVDs sont bien zonés 1.
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Re: Howard Hawks - Rétrospective personnelle
D'accord, merci d'avoir vérifié en tout cas.
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Re: Howard Hawks - Rétrospective personnelle
Même pour les inconditionnels de Boris Karloff, le coffret n'est pas indispensable puisque l'acteur tient un second rôle dans les trois films.Hitchcock a écrit : Et les autres films, selon vous,sont dignes d'intérêt ?
The Guilty Generation est un petit film de gangster sans trop de prétention, une sorte de variation sur le thème de Romeo et Juliette pendant la Prohibition. Rien d'extraordinaire, mais intéressant néanmoins (pas plus que le Hawks disons).
Quant à Behind the Mask, c'est un film d'horreur qui tente de surfer sur le succès de Frankenstein. C'est filmé platement et sans génie, le tout avec un scénario parfois assez laborieux et fantaisiste. Je n'avais pas accroché à l'époque, mais je ne vais pas te le déconseiller non plus si tu aimes ce genre de films.
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Re: Howard Hawks - Rétrospective personnelle
Merci, je vais essayer de trouver un moyen de dézoner mes lecteurs car les films m'intéressent
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Re: Howard Hawks - Rétrospective personnelle
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Re: Howard Hawks - Rétrospective personnelle
Je me suis abonné à la formule hebdomadaire et serais donc au rendez-vousGeoffrey Carter a écrit :Sinon, j'annonce la prochaine chronique pour demain.
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