Je connais ça mais le vrai cauchemar c'est surtout quand -après tergiversation- le film est mauvaisAlexandre Angel a écrit :C'est bien vrai, ça. Des fois, ça tourne au cauchemar : trouver le film qui correspond à l'humeur du moment.Jeremy Fox a écrit :parfois on perd plus de temps à se décider du choix du film à voir qu'à le regarder
Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1967
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
Exact : double perte de tempskiemavel a écrit :Je connais ça mais le vrai cauchemar c'est surtout quand -après tergiversation- le film est mauvaisAlexandre Angel a écrit :
C'est bien vrai, ça. Des fois, ça tourne au cauchemar : trouver le film qui correspond à l'humeur du moment.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
Pas forcément, car, parfois, l'humeur du moment réclame de la daube (que celui qui n'en a pas, sciemment, chez lui me jette la première pierre) mais là, on rentre tout doucement mais sûrement dans l'aire des p'tites perversions : No trespassingkiemavel a écrit : Je connais ça mais le vrai cauchemar c'est surtout quand -après tergiversation- le film est mauvais
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
Entre en avoir et avoir envie d'en regarder, il y a quand même un gouffre. Ca ne me vient jamais à l'esprit de vouloir regarder un mauvais film. Enfin pour moi il ne sera pas mauvais si j'y prends du plaisir.Alexandre Angel a écrit :Pas forcément, car, parfois, l'humeur du moment réclame de la daube (que celui qui n'en a pas, sciemment, chez lui me jette la première pierre) mais là, on rentre tout doucement mais sûrement dans l'aire des p'tites perversions : No trespassingkiemavel a écrit : Je connais ça mais le vrai cauchemar c'est surtout quand -après tergiversation- le film est mauvais
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
Ah moi j'aime regarder des mauvais films en y prenant du plaisir tout en sachant qu'ils sont mauvais
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
Rockatansky a écrit :Ah moi j'aime regarder des mauvais films en y prenant du plaisir tout en sachant qu'ils sont mauvais
Encore une fois, à voir ce que l'on entend par mauvais films ; c'est comme chef-d’œuvre ça ; ça varie en fonction de chacun
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
Absolument!Jeremy Fox a écrit :Enfin pour moi il ne sera pas mauvais si j'y prends du plaisir.
C'est toute la différence entre la merde et la daube : la daube, ça se mange (j'ai bien dit "petite perversion" )
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
Alexandre Angel a écrit :Absolument!Jeremy Fox a écrit :Enfin pour moi il ne sera pas mauvais si j'y prends du plaisir.
C'est toute la différence entre la merde et la daube : la daube, ça se mange (j'ai bien dit "petite perversion" )
Ah oui d'accord ; encore fallait-il saisir la nuance
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C'est ce que je pensais. Dommage.Jeremy Fox a écrit :
Les Compagnons de la gloire (The Glory Guys - 1965) de Arnold Laven
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... Les deux acteurs principaux sont assez peu connus du grand public et encore moins par les aficionados du western puisqu’ils ne tournèrent pas beaucoup dans le genre...
Argl ! re-dommage.... Si leurs coupes de cheveux pourront prêter à sourire, leur talent n’est pas à remettre en cause même si la rencontre des deux personnages est l’occasion d’une des séquences les plus pénibles du film, un combat à poings nues assez puéril, pas mieux monté que filmé...
Alors, il faut donner sa chance au produit ?... une seconde partie bien plus sèche qui permet dans le même temps d’apprécier la virtuosité des équipes techniques et du budget alloué pour la figuration. Mais c’est avant tout l’occasion d’une démonstration du talent du chef-opérateur James Wong Howe à propos duquel Bertrand Tavernier n’arrête pas de tarir d’éloges dans sa présentation du film. Ses éclairages des intérieurs étaient déjà très beau mais le petit photographe d’origine chinoise (surnommé le chinois d’Hollywood) se surpasse en extérieurs, certains cadrages et plans d’ensemble n’ayant pour certains presque rien à envier aux plus beaux de ceux que l’on trouve dans les westerns de John Ford. On notera aussi l’efficacité redoutable des travellings, l’ampleur des mouvements de caméra et l'impressionnante gestion des figurants dans l’espace ; au niveau du placement des protagonistes sur le champ de bataille avant que le conflit ne se déclenche, on pense parfois au Spartacus de Stanley Kubrick, ce qui n’est pas peu dire ! Un segment mouvementé parfaitement maîtrisé et dont les plans sur les charniers de l’après bataille possèdent une sacrée puissance...
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
Je pense que oui. Et en quoi est-ce dommage que les acteurs principaux ne soient pas très connus ?
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
En cinéma américain, je suis "très" basique (surtout pour les westerns). Il me faut de la grosse vedette ! Quand je tombe sur des misters / mrs Somebody, je n'accroche pas.Jeremy Fox a écrit :... Et en quoi est-ce dommage que les acteurs principaux ne soient pas très connus ?
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
J'allais ajouter -- mais tu le sais déjà -- que John Payne ou Audie Murphy sont de parfaits misters Somebody pour moi (tellement "somebody" que j'ai dû faire une recherche sur Amazon et fouiller dans la collec Calysta pour retrouver le nom d'Audie Murphy).Jeremy Fox a écrit :Ah OK. Oublie alors
C'est un truc qui remonte à l'enfance, au temps où j'avais ma ceinture de cow-boy (et ma tente d'Indien ) ; au temps où la télé passait souvent des westerns le dimanche après-midi. Je n'ai accroché qu'à certains physiques et certains formats d'image.
Même des gars comme Joel McCrea ou Rory Calhoun me sont complètement étrangers.
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The Great Sioux Massacre
Le Massacre des Sioux (The Great Sioux Massacre - 1965) de Sidney Salkow
COLUMBIA
Avec Joseph Cotten, Darren McGavin, Philip Carey, Julie Sommars
Scénario : Marvin A. Gluck & Sidney Salkow
Musique : Emil Newman & Edward B. Powell
Photographie : Irving Lippman (Pathécolor 2.35)
Un film produit par Leon Fromkess pour la Columbia
Sortie USA : 01 septembre 1965
Après la bataille sanglante s’étant déroulée à Little Big Horn, deux officiers de l’US Army, le Major Reno (Joseph Cotten) et le Capitaine Benton (Darren McGavin), passent tous deux devant la cour martiale de Washington pour tenter d’expliquer le pourquoi de cette défaite du 7ème de cavalerie commandé par le Général George Armstrong Custer (Philip Carey). C’est Benton qui va se charger de raconter tout ce qui a précédé ce tragique combat, ses relations tendues avec Reno dont il était amoureux de la fille (Julie Sommars), le changement total qui s’est opéré chez Custer –au départ se battant contre le gouvernement à propos des mauvais traitements infligés aux indiens- après que de vils politiciens lui aient fait miroiter la présidence de la République à condition de remporter de glorieuses victoires sur les champs de batailles…
Passer derrière le splendide They Died with their Boots on (La Charge fantastique) de Raoul Walsh pour évoquer le personnage très controversé de George Armstrong Custer et la tristement célèbre bataille de Little Big Horn n’était déjà pas gagné d'avance mais, avec l’aide d’un auteur talentueux et d’un réalisateur efficace, ça aurait très bien pu aboutir à un film intéressant d’autant qu’il était encore plus facile en 1965 qu’en 1941 de défaire les légendes, surtout depuis que le western était entré dans son époque ‘contemporaine’ avec l’arrivée des Sam Peckinpah et autres Sergio Leone. Ce n’est malheureusement pas le cas ici, le réalisateur Sidney Salkow et le scénariste Marvin A. Gluck rivalisant d’incompétence, entrainant même dans leur sillage les comédiens parmi lesquels seul Philip Carey arrive à s’en sortir avec les honneurs. Les amateurs de Joseph Cotten devraient d’ailleurs s’abstenir de voir ce western, l’alcoolisme dont il était victime le rendant ici mauvais comme cochon. Concernant le jeu d’acteurs pitoyable, il en va de même pour Darren McGavin, Julie Sommars et quelques seconds rôles sans que ça ne nous attriste autant, moins attachés à leurs carrières. Salkow fut un prolifique réalisateur, sa filmographie ne comptant pas moins d’une cinquantaine de films dont l’intéressant Sitting Bull qui malgré de nombreuses maladresses se rattrapait grâce à sa sincérité et à l’humanisme de son propos, ce qui ne fonctionne même pas concernant Le Massacre des Sioux faute à un trop grand nombre d’approximations et de grossières erreurs historiques ainsi qu’à des évolutions de personnages déconcertantes de brusqueries et du coup évidemment pas du tout crédibles.
Alors que Custer se battait becs et ongles contre la corruption politique en hauts lieux, l’accusant de tous les maux -et avant tout d’avoir laissé les réserves indiennes aux mains d’hommes ignobles n’ayant aucun égards à l’encontre des 'Natives' parqués dans ces lieux misérables dont ils ont la charge-, après qu’un sénateur véreux lui ait laissé entrevoir la possibilité d’accéder à la présidence du pays, il se transforme du jour au lendemain en homme assoiffé de sang, massacrant non seulement les indiens mais n’hésitant pas non plus à tirer dans le dos des déserteurs. A contrario, l’éclaireur Dakota (John Matthews, aussi peu convaincant que les autres comédiens, leurs personnages mal écrits n’aidant certes pas à pouvoir être meilleurs), concevant une haine absolument détestable envers les indiens, guère éloignée de celle des futurs nazis -il dit en substance à un moment du film qu’il n’y aurait qu’à parquer tous les indiens au même endroit et y mettre le feu !- devient subitement en pleine rageuse bataille le sauveteur de quelques enfants Sioux (sic!) Le changement de personnalité qui s’opère chez Reno est tout aussi incroyablement grotesque sans qu’il soit nécessaire d’y revenir plus longuement, Joseph Cotten semblant tout autant imbibé alors même que son personnage est devenu sobre à l'écran. Un script qui souffre donc de schizophrénie galopante à tel point que le scénariste dont c’était le premier travail –et qui avait pris un pseudonyme au générique- n’écrira par la suite plus jamais rien pour le cinéma. On comprend pourquoi tellement le film se révèle en partie catastrophique par sa faute.
Sidney Salkow –qui fit cependant encore bien pire avec le moribond The Iron Sherif- n’est pas en reste, réutilisant à outrances et sans aucune harmonie des séquences d’action de son précédent Sitting Bull en guise de stock-shots. Mais, alors que ce dernier était filmé dans des paysages arborés, Le Massacre des Sioux a été au contraire tourné dans les déserts de l’Arizona : le montage alternant sans cesse des séquences tournées à 10 ans d’intervalle dans des lieux totalement différents, avec deux granulations de pellicule et des colorimétries divergentes, on ne s’étonne pas que l’ensemble ressemble au plus grand des cafouillages, rendant les scènes d’action rédhibitoires d’autant plus que les cascadeurs et figurants de 1965 paraissent -à l’instar des comédiens confirmés- non dirigés ! Entre les évolutions psychologiques éclairs de personnages totalement inconsistants et les scènes mouvementées tout aussi incohérentes par un montage calamiteux, il n’y a pas grand-chose à sauver que ce soit sur le fond ou sur la forme malgré une mise en place prometteuse nous mettant sous les yeux un Custer différent de ce que nous avions pu voir jusqu’à présent mais en fin de compte totalement fantaisiste, tout comme l’idée d’avoir fait de Reno un ex-officier confédéré et de faire tomber Benton amoureux de la fille de son ennemi ; ce qui dans les faits est totalement erroné, la romance s’avérant de toute manière toute aussi inintéressante et inutile que le reste.
Un western qui peut à la rigueur se suivre avec un certain plaisir pour la beauté des paysages et de certains plans (comme celui d’une poursuite en clair-obscur sur le haut d’une colline) ainsi que pour l’interprétation de Philip Carey durant la première heure, mais qui sinon s’avère mauvais et paresseux à tous les niveaux, qui plus est sans aucun rythme ni panache ni dynamisme. Seuls quelques amateurs du western de cavalerie devraient pouvoir y trouver leur compte !
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- Assistant(e) machine à café
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
Quels sont les westerns qui ont un humour réussi ?
Il y a Rio Bravo, El Dorado.
Il y a Rio Bravo, El Dorado.