J'ai vécu 2 fois (Man in the Dark) 1953
Réalisation : Lew Landers (Columbia)
Production : Wallace MacDonald
Scénario : George Bricker et Jack Leonard. Adaptation : William Sackheim
d'après une histoire de Tom Van Dycke et Henry Artimus
Image : Floyd Crosby
(1)
Avec :
Edmond O'Brien (Steve Rawley)
Audrey Totter (Peg Benedict)
Ted de Corsia (Lefty)
Horace McMahon (Arnie)
Nick Dennis (Cookie)
Steve Rawley, condamné à 10 ans de prison pour avoir participé au vol de la paye des employés d'une usine dont le butin de 130 000 $ n'avait jamais été retrouvé, accepte de subir une opération expérimentale du cerveau destinée à éliminer ses tendances criminelles (mais non, ne partez pas tout de suite
). A la suite de l'opération, les tests qu'il subit montrent qu'elle a semble t'il réussi mais qu'elle a également totalement effacé sa mémoire. Les médecins en profitent alors pour lui donner une véritable chance de réhabilitation en ne lui révélant rien de son passé et lui attribuant même une nouvelle identité. C'est donc sous le nom de James Blake qu'il devient le jardinier de la clinique. Mais son passé le rattrape néanmoins. C'est d'abord l'enquêteur de la compagnie d'assurance représentant la partie lésée, envoyé pour tenter de récupérer l'argent volé qui réclamera en vain de pouvoir l'interroger, puis, très vite Il est enlevé par ses 3 ex complices dans le parc de la clinique dans laquelle il passait sa convalescence. Aucun ne croit à son amnésie et ils font pression sur lui pour mettre la main sur le magot disparu. A la planque de la bande, Rawley/Blake retrouve aussi Peg, sa petite amie…
Malgré un début qui l'apparente un peu au cinéma fantastique, Man in the Dark est bien un pur film noir. C'est le remake de
L'homme qui vécut deux fois (The Man Who Lived Twice) réalisé en 1936 par Harry Lachman et c'est le premier film en 3-D sorti par un grand studio mais de très peu devant
L'homme au masque de cire (House of Wax) produit par Warner qui n'est sorti que 48 h après le produit Columbia. (Pour la 3-D des années 50, voir plus bas
(2)). Cette histoire de rédemption est construite en trois parties bien distinctes : la première se déroule dans la clinique, la seconde (et la plus longue) dans l'appartement partagé par les 3 complices et la petite amie de Rawley et la dernière -absolument formidable- dans un parc d'attraction. Ce film est assez déroutant. Si on avait eu accès au synopsis et pu obtenir quelques tuyaux sur les têtes d'affiche envisagées, on se serait dit "possible chef d'oeuvre". La lecture du scénario nous aurait déjà refroidit un peu…et après l'intervention de Lew Landers, on finit par avoir presque autant mal à la tête à la fin du film qu'Edmond O'Brien au début. L'amnésie a été utilisée à plusieurs reprises au cours du cycle noir. Parfois elle n'est qu'une manifestation d'un trouble mental plus grave. Ainsi dans (
Hangover Square), Laird Cregar souffrait surtout d'un dédoublement de personnalité…un trouble qui est de toute façon présent mais de manière moins directe dans nombre de films noirs dans lesquels les personnages soufrant d'amnésie finissaient pas retrouver la mémoire et se découvraient une autre identité/personnalité qu'ils ne soupçonnaient pas. La vraie ? Cette quête - et donc l'amnésie- est ainsi au coeur de plusieurs films du cycle noir et l'élément moteur de fables cauchemardesques souvent passionnantes contant les mésaventures de criminels hantés par leur passé. Ces films s'interrogeaient sur les possibilités de seconde chance pour ceux qui ont mal démarrés dans la vie et par conséquent sur leurs réhabilitations plus ou moins illusoires. Parmi les films concernés, parfois l'amnésie avait une origine accidentelle. C'était le cas dans
Street of Chance (1942), le premier film noir a s'être servi des troubles de la mémoire du héros, en l'occurrence ceux dont souffre le personnage incarné par Burgess Meredith, puis bien plus tard, en 1954 dans
Nettoyage par le vide. Parfois la thématique de la réhabilitation s'enrichissait ou prenait pour prétexte et contexte la difficile réadaptation à la vie civile d'anciens soldats de la seconde guerre mondiale démobilisés. Cela a donné plusieurs bons films : (
Quelque part dans la nuit,
Le mur des ténèbres ou
Le passé se venge dans lesquels l'amnésie n'était qu'une des séquelles de la guerre. Dans le même moule, mais comportant une variante, on peut ajouter
Singapour, film dans lequel c'est le soldat incarné par Fred MacMurray qui retrouvait à son retour de la guerre un proche devenu amnésique. Dans le film de Lew Landers, si l'on digère bien le postulat de départ assez débile, le thème est assez bien illustré…
Dans Man in the Dark, ce n'est donc pas à la suite d'un traumatisme subi mais tout à fait volontairement que le "criminel" est rendu amnésique même si ce n'est qu'un effet secondaire de l'opération chirurgicale subie par Rawley contre la promesse d'une libération conditionnelle en cas de réussite…et de survie, comme c'était déjà le cas pour les cobayes du film
Experiment Alcatraz que j'ai évoqué récemment. Les génies de la médecine du film de Landers avaient trouvés une manière radicale de soigner les individus déviants, on leur enlevait la partie du cerveau malade et les "Kill ! Kill ! Rape !!!" devenaient doux comme des agneaux (Heureusement pour lui le personnage incarné par O'Brien n'était pas un violeur, le film de toute façon n'aurait obtenu le visa de censure). C'est à l'évidence une allusion aux lobotomies abondamment pratiquées plus particulièrement aux États-Unis jusqu'à l'époque du tournage, avant que l'usage des premiers neuroleptiques remplacent peu à peu cette pratique barbare
(3). Après l'opération, l'amnésie de Rawley sans retour en arrière possible (quoique ?) semble permettre un véritable redémarrage à zéro. Il a l'air de s'être totalement assagi. On le retrouve avec une cisaille à la main, content de faire le jardinier dans le parc de la clinique ! (…ces dégats que peuvent entrainer la fréquentation des médecins ). En gros, c'est un neuneu mais un neuneu heureux ! La réapparition de ses anciens complices et de sa petite amie va tout bouleverser. Rawley est absolument stupéfait de découvrir son passé criminel d'abord de la bouche de ses anciens complices puis encore davantage quand il apprend par la radio la liste de ses anciens méfaits. A partir de là, harcelé par Lefty et sa bande, complètement perdu entre une identité sommaire, et même élémentaire, mais dont il se satisfaisait et la véritable qu'il découvre progressivement, il va perdre pied et d'abord penser qu'on cherche à le rendre fou. On va alors découvrir pour la première fois un homme vulnérable au bord de l'effondrement psychologique et qui va être saisi par des moments de panique terrible ( O'Brien retrouvait là un rôle qui s'apparente, au moins dans cette partie, à celui qu'il tenait dans
Mort à l'arrivée (D.O.A). Rawley/Blake/O'Brien va cependant reprendre progressivement le contrôle de lui-même en forant sa mémoire pour y retrouver des bribes de son passé. Cela dit, ses efforts sont surtout stimulés par les pressions exercées par ses anciens complices et accessoirement par celle de son ex petite amie !
C'est ce que l'on voit dans une partie centrale potentiellement passionnante mais trop longue et rendue très inégale par le manque d'imagination des scénaristes. Ainsi, on ne sort que 3 fois de l'appartement ce qui donne d'ailleurs au moins deux bonnes scènes. La première est un flashback montrant le cambriolage et une course poursuite sur les toits de la ville habilement mise en scène par Landers multipliant les effets spectaculaires pour se servir au mieux de la 3-D ; puis, pour une longue séquence de cauchemar encore meilleure. Le problème c'est que le sentiment d'oppression ressenti par Rawley est atténué par la personnalité un peu guignolesque des anciens complices. Arnie (Horace McMahon), Cookie (Nick Dennis) et leur chef Lefty (Ted de Corsia) forment en effet l'un des mini gangs les plus carabinés (sans jeu de mots) que j'ai vu dans un film noir mais le langage 100 % gangster qu'ils emploient ainsi que certains traits de caractère font que l'on a un peu de mal à prendre cette partie totalement au sérieux. Peu au fait des avancées médicales -comme tous les tarés- ils ne croient pas Rawley lorsque celui ci prétend ne pas les connaitre et ne rien savoir de ce magot qu'il est censé avoir caché, ce qui peut s'avérer dangereux lorsque le gang est dirigé par un pacifiste comme Lefty, lequel fait tout de même preuve de beaucoup de psychologie pour amadouer Rawley. La méthode douce à la mode de Corsa, concrètement ça donne à peu près ceci : " Where is that dough ? Quoi, mais quel argent ? " ... Et PAF !.. " Et comme ça, la mémoire te revient !! I WANT my 130 grand right now ! Are you crazy ? I'm broke (J'ai même pas de quoi me payer un paquet de cigarettes
) "...Re PAF !!! Puis il tente la persuasion avec de petites attentions, des petits cadeaux. Il offre à Rawley un cigare…allumé. A l'oeil…ou plutôt dans l'oeil le cigare mais Lefty est arrêté par l'ex petite amie du peu bavard Rawley. En raison de son silence, on passe des tabassages aux tortures…pour arriver tranquillement jusqu'à l'ultimatum : "Si tu ne parles pas, dans une heure tu est mort". Entre deux "séances", les 3 surdoués s'occupent et se détendent en jouant aux cartes. Quand les deux autres s'aperçoivent que Cookie triche, sa sale réputation d'arnaqueur multirécidiviste lui vaut de devoir avaler son sandwich avec entre les tranches de pain, l'as qu'il avait dissimulé dessous durant la partie. Bref, on s'amuse un peu mais çà vient tout de même un peu "casser l'ambiance". Si Horace McMahon est assez sobre, Il faut voir la dégaine de Nick " Va Va Voum" Dennis avec son costume rayé très élégant remonté jusqu'aux aisselles, son noeud pap qui s'accordent moyennement avec ses yeux ahuris, sa chevelure en broussaille et son accent italien incroyable. Ted de Corsia est comme d'habitude excellent avec ses tenues impeccables et son fume cigarettes, son allure raffinée contrastant "méchamment" avec ses regards mauvais et les mornifles qu'il balance.
A la planque des surdoués, Rawley retrouve aussi Peg, son ex ? petite amie. Le personnage interprété par Audrey Totter fait un bon bout de chemin au cours du film, un peu trop même à mon gout mais ça reste un personnage intéressant. Lorsqu'on la découvre, elle se pend immédiatement au cou d'un Rawley stupéfait. Si elle fut sa petite amie avant son incarcération, il est tout aussi évident par les pics qu'ils s'envoyent que Peg est depuis devenu la maitresse de Lefty. Malgré tout, assez conciliant ou finalement uniquement intéressé par l'argent, ce dernier laisse les deux ex amants tout seul dans une chambre : " Bon, là , on les laisse un petit quart d'heure (Ben oui mais faut pas oublier qu'Edmond sort de prison) et quand il aura terminé sa cigarette, il finira bien par se confier à Peg "…Ben non, dis donc ! Du coup, re PAF !!! Les membres du gang ne sont d'ailleurs pas les seuls a n'en vouloir qu'à l'argent disparu puisqu'on découvre Audrey Totter en femme fatale dure et vénale ne croyant absolument pas à l'amnésie de Rawley et pensant que celui ci essaie de berner ses ex-complices. Quand il persiste à nier -et pour cause- savoir ou est dissimulé l'argent, pensant qu'il cherche à se débarrasser d'elle, elle l'abandonne aux interrogatoires et aux tortures du trio puis réapparait, bizarrement compréhensive, semblant se demander elle-même si elle ne préfère finalement pas Rawley tel qu'il est devenu…Le chemin qu'elle fait permettra t'il à un Rawley commençant à recouvrer sa mémoire de ne pas redevenir totalement l'homme qu'il était ?
Je termine par le meilleur...D'abord par le final absolument formidable qui débute par les cauchemars étranges que commencent à faire Rawley. L'un d'eux semble concerner le vol et bien qu'il soit en grande partie incompréhensible, il semble bien que des réminiscences de son passé commencent à lui revenir. C'est le genre de séquence tarabiscotée, poudre aux yeux et poético-bizarre que j'adore, bien que percevant parfaitement toutes les ficelles employées, je me laisse balader. Le cauchemar de Rawley se déroule en partie dans un parc d'attraction bondé. Dans cette longue séquence dans laquelle Rawley est poursuivi par la police, passant d'une attraction à une autre, il finit par monter à bord de la cabine d'une attraction s'apparentant à un manège d'autos tamponneuses. Sa cabine se met à tournoyer en tout sens, les flics montés à bord des autres cabines lui tournant autour en lui tirant dessus ! Puis il parvient à s'échapper, passant plusieurs fois devant la devanture d'une maison hantée dont la facade est ornée d'un automate riant de manière moqueuse et inquiétante…Cette scène connaitra un prolongement encore largement supérieur.
Même si c'est dans cette partie finale que les effets 3-D sont les plus nombreux et évidents, l'autre attraction du film, ce sont ces effets de relief. Le plus souvent la 3-D est utilisée comme un gadget (l'araignée qui pendouille dans la maison hantée du parc d'attraction ; un oiseau qu'on se prend en pleine poire et d'une manière générale toutes ces choses qui sont projetées vers le spectateur). D'autres séquences pas trop "compliquées" non plus font tout de même leur effet : les coups de poing ou de feu vers le spectateur, un cigare allumé destinée à l'œil d' O'Brien ou l'opération du cerveau avec l'ensemble des chirurgiens groupés sous le projecteur et le scalpel semblant attaquer le spectateur. Un scalpel dans votre crâne ! Une balle en pleine tête ! Un cigare dans l'œil ! aurait pu dire la publicité. On a ensuite les effets encore un peu plus réussis : O'Brien sautant à pied joint sur le spectateur au cours de la poursuite sur les toits ou plus encore toute la partie finale à nouveau dans le parc d'attraction, notamment toutes la partie formidable se déroulant sur les Montagnes Russes, d'abord sur le manège puis dans l'échafaudage en bois qui le supporte
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Dernier point : Les dialogues…souvent excellents. Quelques exemples. Je n'ai pratiquement pas évoqué le personnage de l'enquêteur de l'assurance qui occupe pourtant un rôle secondaire non négligeable et qui a plusieurs One Line intéressantes. Ainsi, quand il cherche à avoir des nouvelles de Rawley tout juste opéré et que le chirurgien lui apprend qu'il a subit une sérieuse opération et qu'il tout oublié de son passé. il répond : "Oui, j'imagine que l'opération devait être sérieuse. Pour rendre ce type honnête, vous avez du être obligé de lui couper la tête". Puis, plus tard, quand le chirurgien recherchant lui aussi son ex patient viendra retrouver l'assureur en l'assurant qu'il est impossible que Rawley ai menti pour l'argent disparu, l'assureur lui répondra qu'il "a sans doute réussi à vider une partie de son cerveau mais qu'il ne lui a pas vidé les poches ". Rawley/O'Brien a lui aussi quelques bonnes lignes. Soumis aux coups de sa bande et complètement perdu, il dira à Peg : " Non, ces ecchymoses ne sont rien. Elles font mal sur le dessus mais pas à l'intérieur. Et tu sais pourquoi ? Parce qu'il n'y a rien à l'intérieur à qui faire du mal. Je suis mort. Tes amis doivent être arrêtés pour avoir battu un cadavre ". Enfin, pour humilier Lefty/de Corsia après la réapparition de Rawley, Peg, allongé à coté de son amant, dira à Lefty ayant ouvert sans frapper la porte de la chambre dans laquelle ils s'étaient réfugiés, une façon d'afficher sa jalousie sans le dire : "Tu es un incapable (l'équivalent dans un tel contexte de "tu ferais mieux de regarder comment il fait" ) et elle ajoute : " In any Race, You'd Run last ".
Confier la réalisation d'un tel scénario avec un tel casting à Lew Landers, c'est un peu comme confier la conduite d'une Rolls à la cadette des Grimaldi (oui, ça date mais ça redevient d'actualité à ce qu'il parait). Du milieu des années 30 au début des années 50, il fut l'un des réalisateurs de série B à Z les plus prolifiques. Il lui arrivait de tourner plus de 10 films par an dans les années 40 et il a donné dans tout en dehors de la SF fauchée. Son film le plus célèbre est surement
Le corbeau (The Raven) (1935) et dans la même famille, je peux signaler aussi
Le masque de Dijon avec Erich von Stroheim (Tout deux édités en zone 2). De la famille polar/thriller, je ne connais qu'un autre film, un "noir" d'une heure,
Inner Sanctum qui n'est pas mal fichu malgré un budget sans doute dérisoire. Il avait surtout réalisé de nombreux films d'aventure et pas mal de westerns dont le poussif
Les flèches de feu (Captain John Smith and Pocahontas) (DVD zone 1 avec vost) avec Anthony Dexter, un 12ème couteau qu'il employa plusieurs fois. Ses autres têtes d'affiche ordinaires s'appelait Richard Dix, Chester Morris, John Hall, John Agar ou Tim Holt dans le western. Dans cette multitude, quelques films visibles :
Jean Lafitte, dernier des corsaires avec Paul Henreid et d'autres qu'on "aimerait bien voir à l'occasion" :
Le sillage de la mort (Torpedo Alley) avec un casting 5 étoiles pour Landers (ou plutôt 2) : Mark Stevens et Dorothy Malone ou
Californie en flammes (California Conquest avec Cornel Wilde et Teresa Wright..mais ce n'est quand même pas une urgence absolue…A noter aussi que dans le coffret zone 1 "The Samuel Fuller Collection" édité il y a quelques années, on retrouve un film réalisé par Landers sur un scénario de Fuller :
Power of the Press, un film qui malgré sa petite réputation semble pourtant prometteur, mais il fait parti de ces films à voir et qui figurent assez loin sur la liste d'attente. Malgré quelques sérieuses réserves, Man in the Dark reste un film à voir par les amateurs de noir…vu en vost anglais.
(1) Le directeur de la photographie Floyd Crosby était le père de David Crosby, des Byrds puis CSN&Y.
(2) Le premier long métrage en relief tout court était sorti l'année précédente, c'était
Bwana Devil produit et réalisé par Arch Oboler et distribué par United Artists. Le film connu un immense succès ce qui incita les grands studios a lancer leurs propres projets. Parmi la cinquantaine de films produits à l'époque pour attirer le public scotché de plus en plus à sa télévision vers les salles de cinéma, il y eu surtout de la SF, de l'horreur et du cinéma d'aventures plus quelques westerns. Mais le procédé a aussi été employé dans quelques films noirs :
The Glass Web de Jack Arnold ;
I, The Jury de Harry Essex et
Second Chance de Rudolph Maté et dans quelques thrillers :
Inferno et
Dangerous Mission, tous les deux évoqués dans ce topic…et évidemment dans le plus célèbre des films "historiques" en 3-D (celui dans lequel le méchant se retrouve avec une paire de ciseaux fichée entre les omoplates)
(3) A ce sujet, Il faut lire les récits qui content les périgrinations à travers les USA dans les années 40 et 50 du neuropsychiatre américain Walter Freeman qui pratiquait des lobotomies à la chaine avec son instrument favori qu'il avait baptisé lui-même le pic à glace, utilisé non pas bien sur pour ôter des parties de cerveaux "malades" mais pour couper les connections entre différentes parties du cerveau.
(4) Les parcs d'attractions ont fournis des lieux insolites pour de grands finals de thrillers et films noirs. C'est le cas dans :
Dans l'ombre de San Francisco (Woman on the Run) (qui se termine lui aussi en partie sur des Montagnes Russes)