Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méconnus

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Chip
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Chip »

Right ! Chip c'est pour " Gunsmoke in Tucson", petite série B sur un sujet pas très original. Bien plus original est " Gun fever" qui encore plus fauché que ses 2 polars fourmille de détails curieux, de décors sordides et l'atmosphère est proche du film noir , j'ai dû en parler sur westernmovies. Oui, j'aime bien Stevens et si j'ai pu contribuer à le faire connaître, tant mieux, mais j'apprécie , bien sûr, beaucoup d'autres acteurs et actrices( voir liste sur westernmovies).Ah, oui ! bravo pour cette rubrique sur le film noir, genre que j'aime tout autant que le western.
kiemavel
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par kiemavel »

Chip a écrit :Right ! Chip c'est pour " Gunsmoke in Tucson", petite série B sur un sujet pas très original. Bien plus original est " Gun fever" qui encore plus fauché que ses 2 polars fourmille de détails curieux, de décors sordides et l'atmosphère est proche du film noir , j'ai dû en parler sur westernmovies. Oui, j'aime bien Stevens et si j'ai pu contribuer à le faire connaître, tant mieux, mais j'apprécie , bien sûr, beaucoup d'autres acteurs et actrices( voir liste sur westernmovies).Ah, oui ! bravo pour cette rubrique sur le film noir, genre que j'aime tout autant que le western.
J'ai revu Cry Vengeance hier soir. C'est encore meilleur que ma première impression, souvenir d'une vision pas si ancienne ! Je vais y revenir rapidement.
kiemavel
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

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INVESTIGATIONS CRIMINELLES (Vice Squad). Arnold Laven. 1953

Avec Edward G. Robinson (Le capt. Barnaby), Paulette Goddard (Mona Ross), Porter Hall (Jack Hartrampf), Adam Williams (Martin), Edward Binns (Al Barkis), Lee van Cleef (Pete Monty) et Barry Kelley (l'avocat Foreman)

A Los Angeles, Jack Hartrampf sort de chez sa maitresse et assiste à l'assassinat d'un policier qui tentait d'interpeler deux voleurs de voiture. Sur les conseils de son avocat, le vieil homme refuse de témoigner par crainte de voir sa liaison révélée. Le commissaire de police Barnaby tout en ne lâchant pas sa prise mène en parallèle des investigations pour vérifier des informations reçues au sujet de la préparation d'un important hold-up. Il commence donc son enquête sans savoir que les deux affaires sont liés...

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Un film policier en apparence banal mais très intéressant. Il est souvent qualifié de "semi-documentaire" et c'est une connerie. Ce n'est pas parce que le film nous montre la journée d'un commissaire de police et le fonctionnement du service qu'il dirige, celui des moeurs, que l'on est dans le réalisme et le documentaire. Si éléments réalistes il y a, ils sont constamment détournés, traités avec humour, totalement réinventées avec un style et une personnalité qu'on aura bien du mal a retrouver dans les autres films de Laven même si ce film appartient au genre dans lequel selon moi il s'est le mieux débrouillé, le polar. Toute l'action de celui ci est censé se passer sur une journée, or si çà c'était la journée d'un commissariat de police de Los Angeles dans les années 50…C'est que c'était un sacré bordel !

Il est dominé, écrabouillé par la personnalité d'un acteur au sommet, Edward G. Robinson qui est à la fois l'organisateur attentif de la vie de son commissariat, un flic humain qui se soucie de son équipe mais qui est aussi un homme à poigne, dur et manipulateur. Un de ses hommes a été abattu alors il ne ménage pas les criminels de diverses importances qui défilent devant lui, considérant que puisque son devoir est de protéger les citoyens, il est en droit d'attendre que tous les citoyens accomplissent leur propre devoir au nom de la justice. Ainsi, il ne supporte pas ce qui peut faire obstacle aux enquêtes qu'ils mènent : Les raisons mesquines d'un témoin muet, les manoeuvres et obstructions des avocats, les tracasseries administratives, les injonctions des politiques, les délits mineurs qui occupent les services, en somme toutes ces tracasseries quotidiennes qui viennent perturber le travail des policiers et les empêchent de se consacrer à ce qui devrait être l'essentiel de leur travail : Les "vrais" affaires. Barnaby en à 2 sur les bras et pour lui tous les moyens seront bons pour les résoudre....et des moyens il en a beaucoup.

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Barnaby se montrera roublard et manipulateur quand l'entrepreneur de pompes funèbres Jack Hartrampt (l'excellent Porter Hall) refusera de témoigner et d'identifier les tueurs du policier pour protéger sa liaison avec une jeune femme. Il gardera le silence sur les conseils de Foreman, un avocat interprété par Barry Kelley qui joua plusieurs fois des rôles similaires d'avocat du milieu. Il est d'ailleurs presque aussi roublard que Robinson alors l'affrontement sera sérieux entre les 2 hommes. Sérieux tout au moins en apparence car les différents motifs inventés par Barnaby pour retenir, pour arrêter à nouveau à plusieurs reprises le vieil homme à chaque fois que son avocat aura réussit à faire libérer son client sont toutes plus loufoques les unes que les autres. Les coups montés pour maintenir la pression sur le témoin malgré les finasseries de l'expérimenté avocat sont hilarantes. L'humour réside aussi dans le décalage entre les certitudes de l'avocat qui assure son client qu'il n'aura plus d'ennui et la réalité de ses arrestations successives et abusives pour des motifs de plus en plus délirants. Laven (et son interprète) montrent ainsi à plusieurs reprises ce qui est sans doute une réalité du métier de policier, toutes les petites combines plus ou moins illégales, tous ces arrangements avec la loi ou les moyens moralement déloyaux qu'un policier est contraint d'employer pour parvenir à obtenir des résultats…mais bien souvent c'est fait avec humour. Un humour qui est ici dans le traitement des scènes mais parfois, c'est Barnaby lui-même qui en use pour séduire ou pour amadouer ceux qu'il croise pour les besoins de l'enquête.

Il en use quand il peux se le permettre avec son interlocuteur lorsque celui ci semble prêt à se mettre de son coté et parait capable de composer entre ses propres intérêts et ceux de la police. C'est tout le jeu subtil des relations entre le flic et l'indic qui donne ici de grands dialogues, souvent bourrés d'humour entre Robinson et la mère maquerelle Mona Ross, incarnée par Paulette Goddard et à un degré moindre entre Robinson et un petit truand qui permettra de faire le rapprochement décisif entre les 2 grandes affaires du moment. Barnaby parsèment ses répliques de bons mots, de sarcasmes, de provocations, manipulant son monde en partie par jeu (cf une scène drôle ou il fait arrêter Paulette Goddart par ses hommes alors qu'il est au téléphone avec elle. Une plaisanterie totalement gratuite)

Entre deux scènes importantes, celles liées aux 2 enquêtes menées en parallèle, Laven et son scénariste montrent aussi -comme je le disais en introduction- toutes ces mini affaires sans importance qui polluent le travail des enquêteurs mais sur ce point aussi cette réalité, ce quotidien est montrée avec humour. Sous le regard parfois très sérieux et très attentif de Barnaby -en total décalage avec la relative loufoquerie des situations- toute une série de personnages pittoresques défilent devant lui :

Une fille très prude vient dénoncer les agissements d'un présumé gigolo, un soi-disant comte italien qui a séduit sa mère et qui suspecte une escroquerie au mariage ( C'est du propre, s'il n'y a plus que les jeunes qui peuvent s'amuser). Cette mini affaire reviendra à plusieurs reprises et on finira par voir ce noble italien dialoguer avec un inspecteur…d'origine italienne. On croise aussi un fétichiste. Un parano. On ramasse des prostituées, les filles de Mona Ross, qui connaissent les policiers par leurs prénoms. Un petit voleur informateur…et évidemment l'entrepreneur de pompes funèbres qui sera confronté à plusieurs reprises à sa maitresse dans des scènes amusantes en raison de leurs dialogues et du coté hautement improbable de ce couple formé par le petit vieux Porter Hall et sa jeune, blonde, sexy et sotte maitresse.

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Cela dit, si c'est aspect comique existe bien, ce n'est qu'un assaisonnement car on est tout de même dans un film policier aussi sérieux, grave et solide que les autres. Ce film n'est pas dépourvu d'actions. On assiste à un hold-up sanglant, une prise d'otage...poursuite...siège mais c'est presque anecdotique tant l'intérêt de ce film me parait être ailleurs. Dans le gang impliqué dans la préparation du hold-up, on retrouve des habitués : Adam Williams, qui est le membre du gang que l'on verra le plus. Il était déjà dans le premier film réalisé par Arnold Laven qui était déjà un polar, Le sadique ( Without Warning ! ) dans lequel il occupait le premier rôle, celui d'un jardinier tueur en série. On retrouve aussi Edward Binns qui était lui aussi dans le premier film du metteur en scène et Lee Van Cleef, à l'époque presque toujours cantonné au rôle de porte flingue zigouillé avant la fin du 1er quart d'heure...mais là, non...Maintenant, toutes les scènes les impliquant sont beaucoup plus banales. Le coup du conflit à l'intérieur de l'équipe de braqueurs et du maillon faible, on l'a vu 50 fois...

Arnold Laven a réalisé d'autres polars en dehors de Without Warning ! cité plus haut. L'assassin parmi eux (Down Three Dark Street) avec Broderick Crawford et Ruth Roman et Meurtres sur la 10ème avenue (Slaughter on tenth avenue) avec un casting long comme le bras : Richard Egan, Jan Sterling, Dan Duryea, Julie Adams, Walter Matthau, Charles McGraw, Sam Levene et Mickey Shaughnessy (je ne cite pas les seconds rôles :mrgreen: ). Enfin, en dehors du polar, il a aussi réalisé l'intéressant The Rack qui réunissait aussi une belle équipe : Paul Newman, Lee Marvin, Wendell Corey, Edmond O'Brien et Walter Pidgeon ! A coté de ces films là, ces 4 ou 5 westerns sont presque tous facultatifs.

2 ou 3 films de Laven à suivre dans les prochains jours. Pour celui ci : 6,5/10
Dave Bannion
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Dave Bannion »

kiemavel a écrit :Image

INVESTIGATIONS CRIMINELLES (Vice Squad). Arnold Laven. 1953

Avec Edward G. Robinson (Le capt. Barnaby), Paulette Goddard (Mona Ross), Porter Hall (Jack Hartrampf), Adam Williams (Martin), Edward Binns (Al Barkis), Lee van Cleef (Pete Monty) et Barry Kelley (l'avocat Foreman)

A Los Angeles, Jack Hartrampf sort de chez sa maitresse et assiste à l'assassinat d'un policier qui tentait d'interpeler deux voleurs de voiture. Sur les conseils de son avocat, le vieil homme refuse de témoigner par crainte de voir sa liaison révélée. Le commissaire de police Barnaby tout en ne lâchant pas sa prise mène en parallèle des investigations pour vérifier des informations reçues au sujet de la préparation d'un important hold-up. Il commence donc son enquête sans savoir que les deux affaires sont liés...

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Un film policier en apparence banal mais très intéressant. Il est souvent qualifié de "semi-documentaire" et c'est une connerie. Ce n'est pas parce que le film nous montre la journée d'un commissaire de police et le fonctionnement du service qu'il dirige, celui des moeurs, que l'on est dans le réalisme et le documentaire. Si éléments réalistes il y a, ils sont constamment détournés, traités avec humour, totalement réinventées avec un style et une personnalité qu'on aura bien du mal a retrouver dans les autres films de Laven même si ce film appartient au genre dans lequel selon moi il s'est le mieux débrouillé, le polar. Toute l'action de celui ci est censé se passer sur une journée, or si çà c'était la journée d'un commissariat de police de Los Angeles dans les années 50…C'est que c'était un sacré bordel !

Il est dominé, écrabouillé par la personnalité d'un acteur au sommet, Edward G. Robinson qui est à la fois l'organisateur attentif de la vie de son commissariat, un flic humain qui se soucie de son équipe mais qui est aussi un homme à poigne, dur et manipulateur. Un de ses hommes a été abattu alors il ne ménage pas les criminels de diverses importances qui défilent devant lui, considérant que puisque son devoir est de protéger les citoyens, il est en droit d'attendre que tous les citoyens accomplissent leur propre devoir au nom de la justice. Ainsi, il ne supporte pas ce qui peut faire obstacle aux enquêtes qu'ils mènent : Les raisons mesquines d'un témoin muet, les manoeuvres et obstructions des avocats, les tracasseries administratives, les injonctions des politiques, les délits mineurs qui occupent les services, en somme toutes ces tracasseries quotidiennes qui viennent perturber le travail des policiers et les empêchent de se consacrer à ce qui devrait être l'essentiel de leur travail : Les "vrais" affaires. Barnaby en à 2 sur les bras et pour lui tous les moyens seront bons pour les résoudre....et des moyens il en a beaucoup.

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Barnaby se montrera roublard et manipulateur quand l'entrepreneur de pompes funèbres Jack Hartrampt (l'excellent Porter Hall) refusera de témoigner et d'identifier les tueurs du policier pour protéger sa liaison avec une jeune femme. Il gardera le silence sur les conseils de Foreman, un avocat interprété par Barry Kelley qui joua plusieurs fois des rôles similaires d'avocat du milieu. Il est d'ailleurs presque aussi roublard que Robinson alors l'affrontement sera sérieux entre les 2 hommes. Sérieux tout au moins en apparence car les différents motifs inventés par Barnaby pour retenir, pour arrêter à nouveau à plusieurs reprises le vieil homme à chaque fois que son avocat aura réussit à faire libérer son client sont toutes plus loufoques les unes que les autres. Les coups montés pour maintenir la pression sur le témoin malgré les finasseries de l'expérimenté avocat sont hilarantes. L'humour réside aussi dans le décalage entre les certitudes de l'avocat qui assure son client qu'il n'aura plus d'ennui et la réalité de ses arrestations successives et abusives pour des motifs de plus en plus délirants. Laven (et son interprète) montrent ainsi à plusieurs reprises ce qui est sans doute une réalité du métier de policier, toutes les petites combines plus ou moins illégales, tous ces arrangements avec la loi ou les moyens moralement déloyaux qu'un policier est contraint d'employer pour parvenir à obtenir des résultats…mais bien souvent c'est fait avec humour. Un humour qui est ici dans le traitement des scènes mais parfois, c'est Barnaby lui-même qui en use pour séduire ou pour amadouer ceux qu'il croise pour les besoins de l'enquête.

Il en use quand il peux se le permettre avec son interlocuteur lorsque celui ci semble prêt à se mettre de son coté et parait capable de composer entre ses propres intérêts et ceux de la police. C'est tout le jeu subtil des relations entre le flic et l'indic qui donne ici de grands dialogues, souvent bourrés d'humour entre Robinson et la mère maquerelle Mona Ross, incarnée par Paulette Goddard et à un degré moindre entre Robinson et un petit truand qui permettra de faire le rapprochement décisif entre les 2 grandes affaires du moment. Barnaby parsèment ses répliques de bons mots, de sarcasmes, de provocations, manipulant son monde en partie par jeu (cf une scène drôle ou il fait arrêter Paulette Goddart par ses hommes alors qu'il est au téléphone avec elle. Une plaisanterie totalement gratuite)

Entre deux scènes importantes, celles liées aux 2 enquêtes menées en parallèle, Laven et son scénariste montrent aussi -comme je le disais en introduction- toutes ces mini affaires sans importance qui polluent le travail des enquêteurs mais sur ce point aussi cette réalité, ce quotidien est montrée avec humour. Sous le regard parfois très sérieux et très attentif de Barnaby -en total décalage avec la relative loufoquerie des situations- toute une série de personnages pittoresques défilent devant lui :

Une fille très prude vient dénoncer les agissements d'un présumé gigolo, un soi-disant comte italien qui a séduit sa mère et qui suspecte une escroquerie au mariage ( C'est du propre, s'il n'y a plus que les jeunes qui peuvent s'amuser). Cette mini affaire reviendra à plusieurs reprises et on finira par voir ce noble italien dialoguer avec un inspecteur…d'origine italienne. On croise aussi un fétichiste. Un parano. On ramasse des prostituées, les filles de Mona Ross, qui connaissent les policiers par leurs prénoms. Un petit voleur informateur…et évidemment l'entrepreneur de pompes funèbres qui sera confronté à plusieurs reprises à sa maitresse dans des scènes amusantes en raison de leurs dialogues et du coté hautement improbable de ce couple formé par le petit vieux Porter Hall et sa jeune, blonde, sexy et sotte maitresse.

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Cela dit, si c'est aspect comique existe bien, ce n'est qu'un assaisonnement car on est tout de même dans un film policier aussi sérieux, grave et solide que les autres. Ce film n'est pas dépourvu d'actions. On assiste à un hold-up sanglant, une prise d'otage...poursuite...siège mais c'est presque anecdotique tant l'intérêt de ce film me parait être ailleurs. Dans le gang impliqué dans la préparation du hold-up, on retrouve des habitués : Adam Williams, qui est le membre du gang que l'on verra le plus. Il était déjà dans le premier film réalisé par Arnold Laven qui était déjà un polar, Le sadique ( Without Warning ! ) dans lequel il occupait le premier rôle, celui d'un jardinier tueur en série. On retrouve aussi Edward Binns qui était lui aussi dans le premier film du metteur en scène et Lee Van Cleef, à l'époque presque toujours cantonné au rôle de porte flingue zigouillé avant la fin du 1er quart d'heure...mais là, non...Maintenant, toutes les scènes les impliquant sont beaucoup plus banales. Le coup du conflit à l'intérieur de l'équipe de braqueurs et du maillon faible, on l'a vu 50 fois...

Arnold Laven a réalisé d'autres polars en dehors de Without Warning ! cité plus haut. L'assassin parmi eux (Down Three Dark Street) avec Broderick Crawford et Ruth Roman et Meurtres sur la 10ème avenue (Slaughter on tenth avenue) avec un casting long comme le bras : Richard Egan, Jan Sterling, Dan Duryea, Julie Adams, Walter Matthau, Charles McGraw, Sam Levene et Mickey Shaughnessy (je ne cite pas les seconds rôles :mrgreen: ). Enfin, en dehors du polar, il a aussi réalisé l'intéressant The Rack qui réunissait aussi une belle équipe : Paul Newman, Lee Marvin, Wendell Corey, Edmond O'Brien et Walter Pidgeon ! A coté de ces films là, ces 4 ou 5 westerns sont presque tous facultatifs.

2 ou 3 films de Laven à suivre dans les prochains jours. Pour celui ci : 6,5/10

Investigations criminelles est une série B comme je les aime.
Meurtres sur la 10 ème avenue est du même tonneau (même si le sujet n'a rien à voir) : rythmé et sans fioriture avec W Matthau ds un de ses premiers rôles.
Je ne connais pas l'assassin parmi eux : j'attends ta chronique
Sur ses westerns, tu y vas un peu fort :
Géronimo est plutôt pas mal.
Les compagnons de la gloire est un cran au dessus : je n'ai pas bien compris, lors de sa sortie chez Sidonis, la méfiance dont il a fait les frais sur le forum (si je me souviens bien, il est sorti ds la même fournée que L'aventurier du Rio Grande, ce qui explique peut être...) : c'est un bon western (malgré qq scènes mélos pas très bienvenues) avec des scènes de batailles réalistes. Une revisite de Custer et Little big Horn scénarisé par Peckinpah himself.
Bref un film bien meilleur que les autres sorties Sidonis de l'époque (le Parrish excepté bien sûr).
Je ne connais pas les autres.
Dave Bannion
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Dave Bannion »

kiemavel a écrit :
Chip a écrit :Right ! Chip c'est pour " Gunsmoke in Tucson", petite série B sur un sujet pas très original. Bien plus original est " Gun fever" qui encore plus fauché que ses 2 polars fourmille de détails curieux, de décors sordides et l'atmosphère est proche du film noir , j'ai dû en parler sur westernmovies. Oui, j'aime bien Stevens et si j'ai pu contribuer à le faire connaître, tant mieux, mais j'apprécie , bien sûr, beaucoup d'autres acteurs et actrices( voir liste sur westernmovies).Ah, oui ! bravo pour cette rubrique sur le film noir, genre que j'aime tout autant que le western.
J'ai revu Cry Vengeance hier soir. C'est encore meilleur que ma première impression, souvenir d'une vision pas si ancienne ! Je vais y revenir rapidement.
Une vraie perle de noir
Chip
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Chip »

Oui ! et " Timetable "(1956) produit, réalisé et joué par le même, est tout aussi bien. On souhaite pour ce titre, un dvd de qualité égale à " Cry vengeance".
Federico
Producteur
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Federico »

Je ne sais pas si je peux parler ici d'un court-métrage mais comme je viens de le découvrir (en bonus du DVD Z1 de Ziegfeld Follies)...
The luckiest guy in the world (1947 Joseph M. Newman)

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Il s'agit d'un "two-reel program" appartenant à la série au titre édifiant A Crime Does Not Pay.

Charlie (Barry Nelson* et sa bouille de gros bébé nourri aux corn flakes) est un joueur invétéré, convaincu d'avoir la chance avec lui (il peut aligner des séries de 7 aux dés). Mais son addiction lui fait dilapider l'argent du ménage et piquer dans la caisse. Lors d'une banale dispute conjugale, il tue accidentellement son épouse puis gagne miraculeusement une forte somme mais s'embringue dans un méli-mélo qui lui fera commettre un second crime (prémédité, cette fois) avant de finir stupidement, victime d'une balle perdue...

Le principal (?) intérêt de cette oeuvrette de commande, c'est de confier un rôle négatif à un acteur à qui on donnerait les clés de son Oldsmobile et le droit d'emmener danser sa bobby soxer de fifille. Le but étant évidemment que le spectateur lambda s'y identifie et retienne la leçon. Le problème, c'est que Nelson a l'air si sympathique que ça fonctionne moyen (sauf dans la séquence nocturne où il "recrute" sa victime au coin d'une ruelle).
Pas renversant, donc, mais on sent la maitrise d'un solide artisan qui fait avec les (faibles) moyens du bord, en l’occurrence celle de Joseph M. Newman qui alors travaillait beaucoup sur ce type de compléments de programme (de fiction ou documentaires) et n'avait à son actif qu'un long-métrage, le western Northwest Rangers (1942).
Ce court fut nominé aux Oscars.
Détail amusant dans une histoire qui ne l'est pas franchement : juste avant de commettre son second crime, la future victime qui conduit Charlie écoute à la radio en se marrant comme un bossu... le sketch de Red Skelton tiré de Ziegfeld Follies !

Par la suite, Newman deviendra un petit maître de la série B et des films de genre avec des titres tels que 711 Ocean Drive (1950), un Noir à qui il manque juste le petit éclat supplémentaire pour devenir un diamant, La dernière flèche (Pony Soldier, 1952), un western avec Tyrone Power et ce petit bijou de SF philosophique que sont Les naufragés de l'infini (This island Earth, 1955). Citons aussi Tonnerre apache (A thunder of drums, 1961) avec Richard Boone et deux westerns avec Joel McCrea (Fort Massacre et Le shérif aux mains rouges).

(*) Cet archétype du "all-american (good) guy" a pratiquement fait toute sa longue carrière pour la télévision. Peu connu sous nos latitudes (même si on a tous au moins une fois croisé sa tête de gendre idéal à la Kennedy dans des séries vintage), il fut un des comédiens les plus adorés des téléspectateurs américains avec la sitcom des 50's My favorite husband. Il sera aussi du nanar aéroporté Airport (1970), une des principales inspirations du bidonnant Y a-t-il un pilote dans l'avion ?.
Sur le tard, on le reverra en manager de l'hôtel du Shining de Kubrick.

Nelson aura par ailleurs été le premier acteur à endosser le costard de l'agent 007 de Ian Fleming, sept ans avant Sean Connery avec l'adaptation de Casino Royale en live pour la CBS en 1954 (avec Peter Lorre dans le rôle du Chiffre et la sculpturale Linda Christian - Mme Tyrone Power - en 1ère Bond girl de l'écran).

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The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par kiemavel »

Retour très provisoire apres pepin de sante, convalescence + vacances (Je suis encore en vacances en Espagne et sans connection internet, mais j'ai l'eau courante et un rechaud en etat de marche) so...Cyber cafe, PC neandertalien et clavier ricain
Federico a écrit : Je ne sais pas si je peux parler ici d'un court-métrage mais comme je viens de le découvrir (en bonus du DVD Z1 de Ziegfeld Follies)...
Tout ce que tu veux du moment que çà ressemble à du Noir, ce qui est le cas. J'ai d'ailleurs failli pouvoir regarder ce court car j'ai eu ce DVD zone 1...et je croyais toujours l'avoir et pis finalement non. Pretes et jamais revenus comme trop de DVDs. Je viens de m'apercevoir qu'il me manque aussi 2 Preston Sturges...En tout cas, je n'avais pas prete attention a ce bonus.
Federico a écrit :Par la suite, Newman deviendra un petit maître de la série B et des films de genre avec des titres tels que 711 Ocean Drive (1950), un Noir à qui il manque juste le petit éclat supplémentaire pour devenir un diamant, La dernière flèche (Pony Soldier, 1952), un western avec Tyrone Power et ce petit bijou de SF philosophique que sont Les naufragés de l'infini (This island Earth, 1955). Citons aussi Tonnerre apache (A thunder of drums, 1961) avec Richard Boone et deux westerns avec Joel McCrea (Fort Massacre et Le shérif aux mains rouges).
A propos de Newman, il a effectivement réalisé beaucoup de polars et de westerns. Parmi les premiers, j'aime modérément 711 Ocean Drive que tu as deja evoque a plusieurs reprises. Je viens justement de trouver le DVD en Espagne (evidemment VO mais copie superbe). Je ne l'ai pas encore revu mais apres le 1er visionnage, malgré le gros Edmond (O'Brien) un acteur majeur du genre, le film ne m'avait guere emballe. Les embrouilles de l'expert en télécoms ne sont guère passionnantes et donnent dans la 1ere partie du film des scenes sans interets (bon alors faut raccorder le fil bleu...), une partie du film dans laquelle il devra son ascension a ses apports technologiques dans l'organisation des paris...et a la seduction qu'il excerce sur les femmes, les manipulations de ces dernieres...ou les 2, un aspect guere plus passionant que le precedant malgre la presence de Dorothy Patrick et surtout de Joanne Dru. La femme du boss qui fait de l'oeil au petit nouveau et ce dernier qui se sert de ses charmes pour eventuellement atteindre le patron, on l'a deja vu mais c`est parfois moins bavard ...et de surcrois mieux dialogue. La suite est cependant un peu meilleure. L'ascension d'O'Brien est au depart presque accidentelle puisque son 1er patron se fait dessouder sous ses yeux sans qu'il y soit pour rien mais forcemment l'ambition arrivant avec l'avancement...Bref, c'est selon moi pas mal mais c'est un des roles les moins important d'O'Brien dans un genre qu'il a maintes fois mieux servi. Reste le final au Hoover Dam qui est tres reussi . Cela dit, j'aurais peut-etre du attendre un nouveau visionnage avant d'oser un commentaire :uhuh:

Dans le genre, il a aussi donne :

Abandoned. Un film court, tendu, assez fauche ...et assez moyen mais original dans lequel Dennis O'Keffe et Gale Storm mene une enquete pour tenter de denoncer les responsables d'un traffic d'enfants. On y retrouve Raymond Burr (epoque Ray the big destroyer), Marjorie Rambeau, Mike Mazurki et Jeff Chandler en inspecteur de police pour epauler le couple O'Keffe, Gale Storm.

Dangerous crossing (Meurtre a bord) est un thriller sans grand interet, qui aurait mieux tenu le coup avec une interprete principale mieux inspiree. Le scenario cousu de fils blancs et qui utilise toutes les ficelles possibles pour orienter vers de fausses pistes est assez maladroit. Le film est rachete par ses sequences finales qui doivent surprendre. Decevant mais c'est un film qui peut faire illusion et qu'on a le droit d'aimer (manquerait plus que ca)

Quant a The Human Jungle (Dans les bas-fonds de Chicago), je l'ai deja evoque en page 6 de ce topic, epoque Jurieux donc mise en page :roll: . C'est un assez bon policier semi-documentaire.

Sur les westerns de Newman, je m'abstiens. Depuis que Dave m'a gronde, je n'ose plus la ramener sur le sujet :wink:
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par kiemavel »

Dave Bannion a écrit :
Investigations criminelles est une série B comme je les aime.
Meurtres sur la 10 ème avenue est du même tonneau (même si le sujet n'a rien à voir) : rythmé et sans fioriture avec W Matthau ds un de ses premiers rôles.
Je ne connais pas l'assassin parmi eux : j'attends ta chronique
Sur ses westerns, tu y vas un peu fort :
Géronimo est plutôt pas mal.
Les compagnons de la gloire est un cran au dessus : je n'ai pas bien compris, lors de sa sortie chez Sidonis, la méfiance dont il a fait les frais sur le forum (si je me souviens bien, il est sorti ds la même fournée que L'aventurier du Rio Grande, ce qui explique peut être...) : c'est un bon western (malgré qq scènes mélos pas très bienvenues) avec des scènes de batailles réalistes. Une revisite de Custer et Little big Horn scénarisé par Peckinpah himself.
Bref un film bien meilleur que les autres sorties Sidonis de l'époque (le Parrish excepté bien sûr).
Je ne connais pas les autres.
" Meurtres sur la 10ème avenue " est au moins aussi bien que Vice Squad et Without Warning ! et tout ceux là sont un cran au dessus de "l'assassin..." que je viens de découvrir .

Sur les westerns de Laven, je n'ai pas été trop vache, j'avais écrit " presque tous sont facultatifs " :mrgreen: Mais il est vrai que je suis à priori plus sévère et exigent pour les W que pour les polars ou d'autres genres. Après avoir vu pas mal de films du genre, je deviens forcément exigent et en tout cas, il ne faut pas compter sur moi pour mettre systématiquement 9/10 à tout ce qui est antérieur à 1960...comme on le voit assez souvent, pas trop sur ce forum mais plutôt sur un autre forum d'amateurs pourtant lui aussi très bien fréquenté. Meme chose au sujet des Filñs noirs d'ailleurs. Quand pour The Web, j'écris "très bien"...7/10. cà peut surprendre mais c'est juste que c'est très bon dans certaines limites mais que ce n'est pas encore Assurance sur la mort ou La griffe du passé. Voilà qui relativise certaines allusions aux autres genres lorsque j'évoque la filmo de certains metteurs en scène.

Pour revenir aux westerns de Laven, j'en ai vu 4 mais aucun au cours des dernières années. Celui que j'avais préféré, c'est Glory Guys mais je n'en connais qu'une copie assez moyenne. Geronimo m'avait paru assez moyen malgre des scenes de batailles pas mal mise en scene mais Ross Martin en indien m'avait marque mais pas en bien....et surtout le film me parait assez nettement en dessous du film de W. Hill (pas revu non plus depuis sa sortie ciné dans les annees 90) et même en dessous d'un telefilm du même nom dont je dois posseder un enreg. sur vhs (Oui, j'en ai encore)...cela dit tout ca serait a revoir. Deja je m'etonne moi meme d'affirmer qu'un telefilm serait meilleur qu'un semi classique de l'age d'or du cine US. Quelquefois je me fais peur et je me dis que je ne suis pas a l'abris de dire de grosses conneries :wink:

Quant à Sam Whiskey le DUR...Il l'etait d'autant plus qu'on y voyait une Angie Dickinson plus sexy que jamais. C'est moi qui l'ai reve ou elle était à oualpe la dedans. Faut demander à Federico. Il doit savoir :mrgreen: (tiens, c'est la 2eme couche...)
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Federico »

kiemavel a écrit :Quant à Sam Whiskey le DUR...Il l'etait d'autant plus qu'on y voyait une Angie Dickinson plus sexy que jamais. C'est moi qui l'ai reve ou elle était à oualpe la dedans. Faut demander à Federico. Il doit savoir :mrgreen: (tiens, c'est la 2eme couche...)
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Pourquoi ça tombe sur moi, ce genre de question ?... :mrgreen:
C'est malin, je n'avais jamais entendu parler de ce western et il va falloir que je m'y attarde (à titre purement sociologico-cinéphilo-truc chose, bien entendu).
Les commentaires lus sur IMDB, où Angie a droit successivement aux qualificatifs de amazing, busty, enticing, gorgeous confirment que tu n'as pas rêvé... ce qui risque de brouiller mon analyse sociologico-cinéphilo etc... :fiou:
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par kiemavel »

Federico a écrit : Pourquoi ça tombe sur moi, ce genre de question ?... :mrgreen:
C'est malin, je n'avais jamais entendu parler de ce western et il va falloir que je m'y attarde (à titre purement sociologico-cinéphilo-truc chose, bien entendu).
Les commentaires lus sur IMDB, où Angie a droit successivement aux qualificatifs de amazing, busty, enticing, gorgeous confirment que tu n'as pas rêvé... ce qui risque de brouiller mon analyse sociologico-cinéphilo etc... :fiou:[/spoiler]
C'est la gloire, Federico. Tu le dois a une reputation d'erotomane que tu entretiens ou alors ne postes pas ( heu, si, tu peux continuer :mrgreen: ) de photo de Tina Louise comme celle postee ces jours ci sur le forum :roll: .

J'ai trouve presque les memes avec Angie !
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Cet amecon devrait me ramener du monde (J'sais plus comment faire :D )
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Federico »

Bon, va vite falloir que je dégotte un p'tit Noir avec Lawrence Tierney, Ted de Corsia ou William Tallman pour faire oublier tout ça et recentrer le sujet... :fiou:
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Supfiction »

Is it safe ?

Mince.. y a plein de bons petits films ici :D
Je suis passé à côté de ce topic durant tout ce temps..
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par kiemavel »

Federico a écrit :Bon, va vite falloir que je dégotte un p'tit Noir avec Lawrence Tierney, Ted de Corsia ou William Tallman pour faire oublier tout ça et recentrer le sujet... :fiou:
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Ah evidemment si tu convoques du vrai velu. Fais gaffe quand meme, va pas poster une photo de Raymond Burr alonge au bord du grand bassin :idea:
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Federico »

kiemavel a écrit :
Federico a écrit :Bon, va vite falloir que je dégotte un p'tit Noir avec Lawrence Tierney, Ted de Corsia ou William Tallman pour faire oublier tout ça et recentrer le sujet... :fiou:
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Ah evidemment si tu convoques du vrai velu. Fais gaffe quand meme, va pas poster une photo de Raymond Burr alonge au bord du grand bassin :idea:
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Kwaaa ?

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