King Hu (1931-1997)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Machino
- Messages : 1105
- Inscription : 17 févr. 08, 20:27
- Localisation : Toujours jamais là
Re: King Hu (1931–1997)
King Hu a son style propre, on aime ou on n'aime pas, je ne regarde pas ses films pour les scènes d'action, mais pour l'ensemble, en particulier la photo, le cadre, les plans superbes par moment.
Je me répète, mais les scènes d'action des films taïwanais, comparées à leurs équivalents HK fin des 60's, début des 70's sont moins dynamiques et moins chorégraphiées, plus traditionnelles en gros.
Je rejoins shubby, si vous voulez du câble à gogo, plein d'action, avec parfois des intrigues qui tiennent sur un confetti, prenez les films des années 90, Bride with White Hair, The Blade, Swordsman 2, Dragon Gate Inn, Green Snake, Butterfly and Sword, Succession par l'épée (Handsome Siblings), Wing Chun pour n'en citer que quelques uns.
Je me répète, mais les scènes d'action des films taïwanais, comparées à leurs équivalents HK fin des 60's, début des 70's sont moins dynamiques et moins chorégraphiées, plus traditionnelles en gros.
Je rejoins shubby, si vous voulez du câble à gogo, plein d'action, avec parfois des intrigues qui tiennent sur un confetti, prenez les films des années 90, Bride with White Hair, The Blade, Swordsman 2, Dragon Gate Inn, Green Snake, Butterfly and Sword, Succession par l'épée (Handsome Siblings), Wing Chun pour n'en citer que quelques uns.
- shubby
- Assistant opérateur
- Messages : 2716
- Inscription : 27 avr. 08, 20:55
Re: King Hu (1931–1997)
C'est tellement ça !! Les quelques extraits qui nous parvenaient à l'époque - et après, ce fut longtemps de la péloche rare tout ça ! - nous flinguaient la rétinek-chan a écrit :Non seulement la scène est sublime, mais c'était aussi du jamais vu à l'époque.Demi-Lune a écrit :le grand moment de bravoure (un combat dans une forêt de bambous) se résume en fait à un tronc tranché et à deux vols planés. Wouhou.
Je ne dirais peut-être pas "brouillon". C'était plus rugueux, sale, aggressif. J'ai envie de dire que Chang Cheh était à King Hu ce que Sergio Corbucci était à Sollima même si je crois que le delta reste moindre.k-chan a écrit : (...) à la même époque, Chang Cheh était beaucoup plus brouillon.
Ce qui me donne envie d'en revoir illico presto ! Ou comment faire du vieux avec du vieux ; mais ça me va tant je ne vois rien venir de neuf dans ma longue-vue.Tutut a écrit :Je rejoins shubby, si vous voulez du câble à gogo, plein d'action, avec parfois des intrigues qui tiennent sur un confetti, prenez les films des années 90, Bride with White Hair, The Blade, Swordsman 2, Dragon Gate Inn, Green Snake, Butterfly and Sword, Succession par l'épée (Handsome Siblings), Wing Chun pour n'en citer que quelques uns.
<vieuxconoff>... et j'espère qu'un jeune génie me donnera tort au plus vite </vieuxconoff>
-
- Machino
- Messages : 1105
- Inscription : 17 févr. 08, 20:27
- Localisation : Toujours jamais là
Re: King Hu (1931–1997)
La comparaison est osée.shubby a écrit :J'ai envie de dire que Chang Cheh était à King Hu ce que Sergio Corbucci était à Sollima même si je crois que le delta reste moindre.
J'aime bien la série des Rurouni Kenshin, bon, ce n'est pas chinois ...Ce qui me donne envie d'en revoir illico presto ! Ou comment faire du vieux avec du vieux ; mais ça me va tant je ne vois rien venir de neuf dans ma longue-vue.
<vieuxconoff>... et j'espère qu'un jeune génie me donnera tort au plus vite </vieuxconoff>
- shubby
- Assistant opérateur
- Messages : 2716
- Inscription : 27 avr. 08, 20:55
Re: King Hu (1931–1997)
'achement gonflé, je saisshubby a écrit :La comparaison est osée.Tutut a écrit :
La scène clef de ATOZ est à mon sens celle du rire fou du lettré après la bataille.
Là, on sent qu'il suffit d'un rien pour que lui même devienne un monstre, ce qui rejoint à mort Le dernier face à face de Sollima - son chef d'oeuvre.
-
- Machino
- Messages : 1123
- Inscription : 22 janv. 10, 23:23
Re: King Hu (1931–1997)
Scène clef oui, car elle résume parfaitement la propension du réalisateur à étirer à l'extrême des moments qui n'en demandaient pas tant. Pas besoin d'avoir 10 plans sur Gu en train de s'esclaffer (et puis ce rire sonne si faux…)shubby a écrit : La scène clef de ATOZ est à mon sens celle du rire fou du lettré après la bataille.
La référence à Bioman doit vous sembler facile, mais j'ai trouvé vraiment répétitifs, visuellement sans intérêt et un peu ridicules ces contre-plongées serrées sur les mecs en train de faire des sauts périlleux (on a l'impression qu'il font du surplace). J'ai quand même précisé que j'avais trouvé les combats au sabre sympas. Et il y a des passages "trampoline" qui sont plus réussis et gracieux (notamment lors du premier combat entre Mlle Yang et Ouyang où les sauts sont filmés larges et on voit bien les persos évoluer dans le décor).
Sinon, j'ai jamais dit que je réclamais un film bourré d'action. Là il y a limite trop d'action d'ailleurs, avec ces combats qui n'en finissent plus de finir (l'assaut nocturne sur la forteresse, l'affrontement contre le commandant en chef dans la bambouseraie). Mais pour un film de 3h, si t'as pas une intrigue prenante et des persos fouillés, tu le sens passer…
(Et je comprends pas cette phrase : "L'ennui frustre un peu mais s'avère nécessaire pour apporter de la pensée - on n'est pas dans un bouquin, la narration ne s'arrête jamais - et une morale." C'est chiant mais c'est fait exprès ?)
(Comme je suis un mec sympa, je suis à tout fait disposé à retenter le coup : après-demain, ressort Dragon Inn. Verdict bientôt )
"On est juste une bande de glands qui n'a rien trouvé de mieux à faire de sa vie." (Colqhoun)
- shubby
- Assistant opérateur
- Messages : 2716
- Inscription : 27 avr. 08, 20:55
Re: King Hu (1931–1997)
C'est très théâtral, surtout. J'imagine que cet excès vient du cirque de Pékin.Duke Red a écrit :Scène clef, oui, car elle résume parfaitement la propension du réalisateur à étirer à l'extrême des moments qui n'en demandaient pas tant. Pas besoin d'avoir 10 plans sur Gu en train de s'esclaffer (et puis ce rire sonne si faux…)shubby a écrit : La scène clef de ATOZ est à mon sens celle du rire fou du lettré après la bataille.
Cette longue scène a servi à me rendre potentiellement ce brave type antipathique. Plus courte, je ne sais pas si l'impact aurait été le même. Cette étape était importante à cet endroit dans ce film. Ailleurs c'eût été un climax final, pas ici. On ne nous autorise pas à voir un simple défouloir, je trouve ça gonflé.
C'est chiant mais c'est fait exprès ?Duke Red a écrit :Et je comprends pas cette phrase : "L'ennui frustre un peu mais s'avère nécessaire pour apporter de la pensée - on n'est pas dans un bouquin, la narration ne s'arrête jamais - et une morale."
C'est venu avec l'âge en ce qui me concerne. Avec l'ennui de certains passages longs, par delà le ressenti je m'évade un peu, je pense etc. J'aime de plus en plus. Et puis l'impact d'une scène d'action est plus violent quand une lenteur a précédé. La source de Bergman m'a fait cet effet. Un film comme Ghost in the Shell dispose aussi des mêmes attributs.
Il dure moins de 2h ! Pas mieux ; je ne l'ai jamais vuDuke Red a écrit :(Comme je suis un mec sympa, je suis à tout fait disposé à retenter le coup : après-demain, ressort Dragon Inn. Verdict bientôt )
-
- Machino
- Messages : 1123
- Inscription : 22 janv. 10, 23:23
Re: King Hu (1931–1997)
Faux fan !shubby a écrit :Je ne l'ai jamais vuDuke Red a écrit :(Comme je suis un mec sympa, je suis à tout fait disposé à retenter le coup : après-demain, ressort Dragon Inn. Verdict bientôt )
"On est juste une bande de glands qui n'a rien trouvé de mieux à faire de sa vie." (Colqhoun)
- shubby
- Assistant opérateur
- Messages : 2716
- Inscription : 27 avr. 08, 20:55
Re: King Hu (1931–1997)
Question d'accessibilité, quand même.Duke Red a écrit :Faux fan !shubby a écrit :
Je ne l'ai jamais vu
Et de deux je connais le "Tsui Hark" (Raymond Lee mais bon...) par coeur ; celui-là va être franchement compliqué à appréhender.
-
- Machino
- Messages : 1105
- Inscription : 17 févr. 08, 20:27
- Localisation : Toujours jamais là
Re: King Hu (1931–1997)
En Letter Box et sans restauration, avec (mauvais) STA, bien que ce ne soit pas précisé :
http://dvd.jsdvd.com/product_info.php?p ... anguage=us
À une époque on ne trouvait rien en VOSTA, à part des bootlegs.
Film plus dynamique que Raining in the Mountain ou Touch of Zen, comme The Valiant Ones d'ailleurs, Tsui Hark s'en est inspiré plus qu'il n'en a fait un remake, c'est un peu comme comparer Chinese Ghost Story et Enchanting Shadow de Li Han Hsiang.
http://dvd.jsdvd.com/product_info.php?p ... anguage=us
À une époque on ne trouvait rien en VOSTA, à part des bootlegs.
Film plus dynamique que Raining in the Mountain ou Touch of Zen, comme The Valiant Ones d'ailleurs, Tsui Hark s'en est inspiré plus qu'il n'en a fait un remake, c'est un peu comme comparer Chinese Ghost Story et Enchanting Shadow de Li Han Hsiang.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99636
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: King Hu (1931–1997)
Carlotta poursuit la redécouverte estivale des classiques de King Hu et après A Touch of Zen en juillet, voici que débarque dans les salles ce mercredi Dragon Inn.
La news ainsi que la chronique par Justin Kwedi.
La news ainsi que la chronique par Justin Kwedi.
-
- Accessoiriste
- Messages : 1717
- Inscription : 24 oct. 14, 09:28
Re: King Hu (1931–1997)
Découverte de A Touch of Zen après la mise en avant effectué par le site.
Fait rare (il en sera pourtant de même le lendemain avec Rocco et ses frères): bien que je me sois un peu ennuyé pendant le film, je l'ai tout de même trouvé bien.
J'ai vu la version restaurée par Carlotta de 180 minutes (il semble exister une version de 200 minutes, en 2 épisodes si j'ai bien compris).
A titre préliminaire, je précise que j'ai nettement préféré la première partie (qui je pense se conclut avec l'assaut du fort abandonné) à la seconde.
Certes, la première partie présente de nombreux plans faisant peu avancer la narration mais ces images contemplatives sont superbement filmées. De plus, elles permettent de souligner l'un des personnages principaux du film: la nature. Cette dernière est omniprésente dans le film. Elle se révèle même un puissant allié au cours de certains combats. A ce titre, on perçoit l'impact qu'à du avoir ce film sur le Wu xia pian car Zhang Yimou, par exemple, reprendra la scène du combat dans les bambous dans Le secret des poignards volants (pas vu).
Le début de cette première partie est intéressante dans sa description de la vie d'un petit village médiéval chinois et ses premières esquisses de combats: personnellement, cela n'a pas été sans m'évoquer Per un pugno di dollari de Sergio Leone.
Malgré des longueurs, mon intérêt pour le métrage a été maintenu par le charisme de trois des acteurs principaux: Tien Peng (si je ne me trompe pas, le personnage se faisant croquer au début du film), Hsu Feng et Shih Jun.
King Hu, tel un habile joueur de go, pose tous les éléments de son intrigue (ses pierres) pas à pas de manière à mener à l'inéluctable combat final de cette première partie.
L'histoire est intéressante car ses rouages sont nombreux: l'action se mêle intelligemment avec une intrigue politique. Avec un fond si dense, King Hu n'hésite pas à briser sa narration sur la forme en utilisant un flashback ainsi qu'un bref split screen.
Sa réalisation est très graphique avec de belles compositions de plan (végétation en premier plan...).
Le combat final, comme les autres, est excellemment chorégraphié même si, aux premiers abords, on regrette qu'il soit filmé dans une trop grande obscurité. Néanmoins, cette volonté de ne pas trop exposer les combats est manifestement une volonté du réalisateur. En effet, ce dernier, dans la scène suivante se déroulant le lendemain au petit jour, expose, de manière assez insistante et lourde les rouages du plan diabolique orchestré par Ku Shen-chai (joué par Shih Jun), sans doute afin de montrer l'importance de ce non-guerrier.
Le film aurait pu (du ?) s'arrêter ici mais cela n'est pas le cas. Ku Shen-chai cherche à retrouver sa bien-aimée Yang Hui-ching (interprétée par Hsu Feng) qui a décidé de fuir.
Pourquoi pas ? S'ensuivent des plans axés sur la nature. Pensant que King Hu voulait faire écho au début du film, la fin était proche. Non.
Ku Shen-chai "retrouve" Yang Hui-ching, rentrée dans un monastère, leur confie leur enfant. L'image Ku Shen-chai rentrant chez lui avec la descendance tant espérée par sa mère aurait procuré une fin assez déchirante et poignante.
Mais attendez ce n'est pas fini !
Et là, cette seconde partie vire dans l'action, à un point qu'elle en devient lassante, et dans le mystique, ce qui est étrange puisque dans la première partie King Hu s'est démené à ancrer son récit de manière réaliste.
Après un premier affrontement, on pense que Hui Yuan (joué par Roy Chiao) à réussi à convaincre Hsu (Han Ying Chieh) et que c'est la fin. Mais non, ce dernier est un vrai roublard: tout ceci n'était qu'une ruse. Le coquin !
Donc, round 2. Et c'est reparti pour un combat moins bien chorégraphié et filmé dans un endroit peu intéressant.
Tout n'est pas à jeter pour autant au cours de cet affrontement final: on retiendra surtout une utilisation audacieuse du négatif de la pellicule procurant ainsi un effet psychédélique au film (on s'attend presque à entendre Pink Floyd). Cet effet sert, je pense, à bien faire comprendre que Hui Yuan, personnage saignant d'or, n'est autre que Bouddha (le plan final le montrant assis en tailleur dans le soleil couchant ne laisse que peu de place au doute).
La fin est vraiment longue à venir et est à rallonge ce qui traduit une production chaotique ce qui est dommage.
Néanmoins, pour conclure, j'ai bien aimé le film car il se propose d'offrir une vision et une certaine idée du cinéma qui permet de passer outre les moment d'ennui.
Note: 13,5/20 (Bien)
Fait rare (il en sera pourtant de même le lendemain avec Rocco et ses frères): bien que je me sois un peu ennuyé pendant le film, je l'ai tout de même trouvé bien.
J'ai vu la version restaurée par Carlotta de 180 minutes (il semble exister une version de 200 minutes, en 2 épisodes si j'ai bien compris).
A titre préliminaire, je précise que j'ai nettement préféré la première partie (qui je pense se conclut avec l'assaut du fort abandonné) à la seconde.
Certes, la première partie présente de nombreux plans faisant peu avancer la narration mais ces images contemplatives sont superbement filmées. De plus, elles permettent de souligner l'un des personnages principaux du film: la nature. Cette dernière est omniprésente dans le film. Elle se révèle même un puissant allié au cours de certains combats. A ce titre, on perçoit l'impact qu'à du avoir ce film sur le Wu xia pian car Zhang Yimou, par exemple, reprendra la scène du combat dans les bambous dans Le secret des poignards volants (pas vu).
Le début de cette première partie est intéressante dans sa description de la vie d'un petit village médiéval chinois et ses premières esquisses de combats: personnellement, cela n'a pas été sans m'évoquer Per un pugno di dollari de Sergio Leone.
Malgré des longueurs, mon intérêt pour le métrage a été maintenu par le charisme de trois des acteurs principaux: Tien Peng (si je ne me trompe pas, le personnage se faisant croquer au début du film), Hsu Feng et Shih Jun.
King Hu, tel un habile joueur de go, pose tous les éléments de son intrigue (ses pierres) pas à pas de manière à mener à l'inéluctable combat final de cette première partie.
L'histoire est intéressante car ses rouages sont nombreux: l'action se mêle intelligemment avec une intrigue politique. Avec un fond si dense, King Hu n'hésite pas à briser sa narration sur la forme en utilisant un flashback ainsi qu'un bref split screen.
Sa réalisation est très graphique avec de belles compositions de plan (végétation en premier plan...).
Le combat final, comme les autres, est excellemment chorégraphié même si, aux premiers abords, on regrette qu'il soit filmé dans une trop grande obscurité. Néanmoins, cette volonté de ne pas trop exposer les combats est manifestement une volonté du réalisateur. En effet, ce dernier, dans la scène suivante se déroulant le lendemain au petit jour, expose, de manière assez insistante et lourde les rouages du plan diabolique orchestré par Ku Shen-chai (joué par Shih Jun), sans doute afin de montrer l'importance de ce non-guerrier.
Le film aurait pu (du ?) s'arrêter ici mais cela n'est pas le cas. Ku Shen-chai cherche à retrouver sa bien-aimée Yang Hui-ching (interprétée par Hsu Feng) qui a décidé de fuir.
Pourquoi pas ? S'ensuivent des plans axés sur la nature. Pensant que King Hu voulait faire écho au début du film, la fin était proche. Non.
Ku Shen-chai "retrouve" Yang Hui-ching, rentrée dans un monastère, leur confie leur enfant. L'image Ku Shen-chai rentrant chez lui avec la descendance tant espérée par sa mère aurait procuré une fin assez déchirante et poignante.
Mais attendez ce n'est pas fini !
Et là, cette seconde partie vire dans l'action, à un point qu'elle en devient lassante, et dans le mystique, ce qui est étrange puisque dans la première partie King Hu s'est démené à ancrer son récit de manière réaliste.
Après un premier affrontement, on pense que Hui Yuan (joué par Roy Chiao) à réussi à convaincre Hsu (Han Ying Chieh) et que c'est la fin. Mais non, ce dernier est un vrai roublard: tout ceci n'était qu'une ruse. Le coquin !
Donc, round 2. Et c'est reparti pour un combat moins bien chorégraphié et filmé dans un endroit peu intéressant.
Tout n'est pas à jeter pour autant au cours de cet affrontement final: on retiendra surtout une utilisation audacieuse du négatif de la pellicule procurant ainsi un effet psychédélique au film (on s'attend presque à entendre Pink Floyd). Cet effet sert, je pense, à bien faire comprendre que Hui Yuan, personnage saignant d'or, n'est autre que Bouddha (le plan final le montrant assis en tailleur dans le soleil couchant ne laisse que peu de place au doute).
La fin est vraiment longue à venir et est à rallonge ce qui traduit une production chaotique ce qui est dommage.
Néanmoins, pour conclure, j'ai bien aimé le film car il se propose d'offrir une vision et une certaine idée du cinéma qui permet de passer outre les moment d'ennui.
Note: 13,5/20 (Bien)
Dernière modification par Edouard le 17 août 15, 17:15, modifié 8 fois.
- Demi-Lune
- Bronco Boulet
- Messages : 14973
- Inscription : 20 août 09, 16:50
- Localisation : Retraité de DvdClassik.
Re: King Hu (1931–1997)
C'est dans Le secret des poignards volants.Edouard a écrit :A ce titre, on perçoit l'impact qu'à du avoir ce film sur le Wu xia pian car Zhang Yimou, par exemple, reprendra la scène du combat dans les bambous dans Hero (pas vu).
-
- Accessoiriste
- Messages : 1717
- Inscription : 24 oct. 14, 09:28
Re: King Hu (1931–1997)
Et merde !Demi-Lune a écrit :C'est dans Le secret des poignards volants.Edouard a écrit :A ce titre, on perçoit l'impact qu'à du avoir ce film sur le Wu xia pian car Zhang Yimou, par exemple, reprendra la scène du combat dans les bambous dans Hero (pas vu).
Pas vu non plus.
Je change. Merci
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
- Messages : 25424
- Inscription : 21 nov. 05, 00:41
Re: King Hu (1931–1997)
Et pourtant il a l'air vraiment long, ce film...Edouard a écrit :Malgré des longueurs, mon intérêt pour le métrage
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
-
- Accessoiriste
- Messages : 1717
- Inscription : 24 oct. 14, 09:28
Re: King Hu (1931–1997)
Et oui, c'est là tout le paradoxe ou être tiraillé entre deux sentiments. C'est surtout la seconde partie qui est longue. C'est sans doute ce que l'on appelle du cinéma exigeant.AtCloseRange a écrit :Et pourtant il a l'air vraiment long, ce film...Edouard a écrit :Malgré des longueurs, mon intérêt pour le métrage
C'est ce que je dis dès le début:
Edouard a écrit : Fait rare (il en sera pourtant de même le lendemain avec Rocco et ses frères): bien que je me sois un peu ennuyé pendant le film, je l'ai tout de même trouvé bien.