Jean Devaivre (1912-2004)
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Jean Devaivre (1912-2004)
Jean Devaivre, ceux qui ne connaissent pas ses réalisations et notamment ces deux réussites singulières que sont La dame d'onze heures (1948) et La ferme des sept péchés (1949), ont au moins entendu parler de lui puisqu'il est le personnage central du passionnant film de Bertrand Tavernier, Laissez passer (2002), narrant les péripéties du jeune assistant réalisateur de Richard Pottier, Maurice Tourneur ("La main du diable") et André Cayatte ("Au bonheur des dames").
On apprend dans ce film de Tavernier, essentiellement adapté de l'autobiographie de Devaivre (Action !, éditée en 2002), qu'il fût également l'auteur de faits d'armes courageux au sein de la résistance française, alors même qu'il était employé par la Continental films, société de production française à capitaux allemands.
Mais Devaivre avait commencé sa carrière dans le cinéma dés 1934, après des études d'architecture, qui l'amenèrent tout naturellement à la décoration.
Il se signale en tant que responsable du remontage définitif (celui qu'on connait aujourd'hui) de Boudu sauvé des eaux de Jean Renoir.
Sa carrière jusqu'à la seconde guerre mondiale est jalonnée d'un certain nombre de courts métrages, sans doute perdus aujourd'hui.
Dés 1945, il signe donc son premier long métrage, Le roi des resquilleurs, remake d'un succès de Pierre Colombier (1930).
Mais il faut attendre 1948 pour découvrir son premier travail entièrement personnel en tant que réalisateur, avec La dame d'onze heures, film aux inspirations multiples, tenant tout à la fois du baroque Wellesien (traduisant un goût bien personnel pour les montages alambiqués et sophistiqués pour le cinéma français de l'époque) ainsi qu'une lointaine parenté avec l'univers onirique des surréalistes.
Le choix des interprètes est judicieux, qui ajoute au caractère quasi fantastique de ce film, puisque outre Paul Meurisse, encore sobre à cette époque, on retrouve Jean Tissier et Pierre Renoir, contribuant chacun par leur tempérament flegmatique à conférer une part de mystère supplémentaire au déroulement de l'intrigue policière.
L'année suivante Jean Devaivre réalisera Vendetta en Camargue avec Brigitte Auber et encore une fois Jean Tissier, film apparemment tombé dans l'oubli.
Puis c'est La ferme aux sept péchés, biographie originale de Paul-Louis Courier, pamphlétaire libéral et anticlérical du début du XIXème siècle, incarné avec talent par Jacques Dusmenil.
Par la suite, Devaivre se distinguera encore avec deux séquelles de Caroline chérie, Un caprice de..(1953). et Le fils de...(1955).
J'avoue ignorer Ma femme, ma vache et moi(1952), ainsi que Alerte au sud(1953) qui a ses défenseurs.
Sa carrière se termine en 1957 avec L'inspecteur aime la bagarre, film policier avec Roland Toutain et Paul Meurisse sur fond de gémelléité.
La redécouverte de La dame d'onze heures provient d'un enregistrement vhs sur Arte, datant il me semble, du début de l'année 1997, soirée exceptionnelle s'il en fut, car composée de la diffusion de ce film puis de La ferme des sept péchés, avec en guise d'entracte, une interview de Jean Devaivre par Bertrand Tavernier.
Ces deux films avaient été restaurés par Lobster films.
Ils n'ont, hélas, jamais été édités en dvd depuis, et les vhs se vendent à prix d'or sur internet.
On apprend dans ce film de Tavernier, essentiellement adapté de l'autobiographie de Devaivre (Action !, éditée en 2002), qu'il fût également l'auteur de faits d'armes courageux au sein de la résistance française, alors même qu'il était employé par la Continental films, société de production française à capitaux allemands.
Mais Devaivre avait commencé sa carrière dans le cinéma dés 1934, après des études d'architecture, qui l'amenèrent tout naturellement à la décoration.
Il se signale en tant que responsable du remontage définitif (celui qu'on connait aujourd'hui) de Boudu sauvé des eaux de Jean Renoir.
Sa carrière jusqu'à la seconde guerre mondiale est jalonnée d'un certain nombre de courts métrages, sans doute perdus aujourd'hui.
Dés 1945, il signe donc son premier long métrage, Le roi des resquilleurs, remake d'un succès de Pierre Colombier (1930).
Mais il faut attendre 1948 pour découvrir son premier travail entièrement personnel en tant que réalisateur, avec La dame d'onze heures, film aux inspirations multiples, tenant tout à la fois du baroque Wellesien (traduisant un goût bien personnel pour les montages alambiqués et sophistiqués pour le cinéma français de l'époque) ainsi qu'une lointaine parenté avec l'univers onirique des surréalistes.
Le choix des interprètes est judicieux, qui ajoute au caractère quasi fantastique de ce film, puisque outre Paul Meurisse, encore sobre à cette époque, on retrouve Jean Tissier et Pierre Renoir, contribuant chacun par leur tempérament flegmatique à conférer une part de mystère supplémentaire au déroulement de l'intrigue policière.
L'année suivante Jean Devaivre réalisera Vendetta en Camargue avec Brigitte Auber et encore une fois Jean Tissier, film apparemment tombé dans l'oubli.
Puis c'est La ferme aux sept péchés, biographie originale de Paul-Louis Courier, pamphlétaire libéral et anticlérical du début du XIXème siècle, incarné avec talent par Jacques Dusmenil.
Par la suite, Devaivre se distinguera encore avec deux séquelles de Caroline chérie, Un caprice de..(1953). et Le fils de...(1955).
J'avoue ignorer Ma femme, ma vache et moi(1952), ainsi que Alerte au sud(1953) qui a ses défenseurs.
Sa carrière se termine en 1957 avec L'inspecteur aime la bagarre, film policier avec Roland Toutain et Paul Meurisse sur fond de gémelléité.
La redécouverte de La dame d'onze heures provient d'un enregistrement vhs sur Arte, datant il me semble, du début de l'année 1997, soirée exceptionnelle s'il en fut, car composée de la diffusion de ce film puis de La ferme des sept péchés, avec en guise d'entracte, une interview de Jean Devaivre par Bertrand Tavernier.
Ces deux films avaient été restaurés par Lobster films.
Ils n'ont, hélas, jamais été édités en dvd depuis, et les vhs se vendent à prix d'or sur internet.
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Re: Jean Devaivre (1912-2004)
Bel hommage, son autobiographie est hautement recommandable.
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Re: Jean Devaivre (1912-2004)
Découverte de la tout à fait remarquable Dame d'onze heures ce soir.
Un film d'une originalité folle qui prend le contre-pied de toute la production française de l'époque (et du cinéma mondial en général ?) avec ce générique qui se présente quasiment sous la forme d'une bande annonce, alléchant ainsi le spectateur. Le reste est du même acabit. Un montage ultra rapide, une enquête passionnante, une musique entêtante, des acteurs parfaits (Paul Meurisse tient probablement là l'un de ses meilleurs rôles pré-Diaboliques et Jean Tisser est succulent à souhait)...bref, de l'excellent cinéma, populaire et audacieux, passionnant et divertissant.
Il aurait pu faire un excellent film du mois sans Leone et Visconti.
Un grand merci à mon bienfaiteur
Un film d'une originalité folle qui prend le contre-pied de toute la production française de l'époque (et du cinéma mondial en général ?) avec ce générique qui se présente quasiment sous la forme d'une bande annonce, alléchant ainsi le spectateur. Le reste est du même acabit. Un montage ultra rapide, une enquête passionnante, une musique entêtante, des acteurs parfaits (Paul Meurisse tient probablement là l'un de ses meilleurs rôles pré-Diaboliques et Jean Tisser est succulent à souhait)...bref, de l'excellent cinéma, populaire et audacieux, passionnant et divertissant.
Il aurait pu faire un excellent film du mois sans Leone et Visconti.
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Re: Jean Devaivre (1912-2004)
Bienvenue au club des admirateurs de La dame d'onze heures ! Géniale série B frenchy entre film noir et fantastique, vraiment pas loin de ce que fit Jacques Tourneur (je pousse sans doute un peu mais certains passages me font penser à l'ambiance de La main du diable et de Night of the demon). Le générique avec ses figurines des personnages principaux est un des plus flippants que je connaisse. Et question coller les boules, Meurisse et sa tête en olive, Tissier et son sourire mielleux - ajouté à leurs voix si particulières - c'est pas piqué des cafards.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
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Re: Jean Devaivre (1912-2004)
Voilà qui fait plaisir !Père Jules a écrit :Découverte de la tout à fait remarquable Dame d'onze heures ce soir.
Un film d'une originalité folle qui prend le contre-pied de toute la production française de l'époque (et du cinéma mondial en général ?) avec ce générique qui se présente quasiment sous la forme d'une bande annonce, alléchant ainsi le spectateur. Le reste est du même acabit. Un montage ultra rapide, une enquête passionnante, une musique entêtante, des acteurs parfaits (Paul Meurisse tient probablement là l'un de ses meilleurs rôles pré-Diaboliques et Jean Tisser est succulent à souhait)...bref, de l'excellent cinéma, populaire et audacieux, passionnant et divertissant.
Il aurait pu faire un excellent film du mois sans Leone et Visconti.
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Re: Jean Devaivre (1912-2004)
LA FERME DES SEPT PECHES : Jean Devaivre (1949)
C'est peu dire que cette oeuvre aux accents baroques mérite d'être découverte puis redécouverte tant elle fourmille de détails, est construite, comme La dame d'onze heures, d'une ribambelle de plans alambiqués et assez rares je pense, dans le cinéma français de cette époque, comme cette transition entre deux plans vue à travers les yeux d'un hibou où l'image prend progressivement la forme de lunettes, avant un fondu.
On retrouve, et c'est peut être le seul élément qui trahit l'age du film, ce même goût du réalisateur pour un accompagnement musical envahissant (la musique de Joseph Kosma recouvre parfois les voix, je pense que c'est volontaire, la copie restaurée convenablement par Lobster, ne révèle aucun autre souci de bande son), avec des thèmes souvent tourmentés pour illustrer les moments de tension dramatique.
Hormis cette disgrâce un peu encombrante pour peu qu'on y soit sensible, le cinéma de Devaivre, réalisateur affranchi jusqu'au boutiste des carcans de la mise en scène conventionnelle, vaut précisément pour sa singularité.
Il n'y a rien ou presque dans les intrigues de ces deux films (*), néanmoins, comme chez Powell, une poésie souterraine enveloppe insidieusement l'imaginaire, peut être parce qu'elle côtoie sans crier gare des scènes d'une banalité déconcertante. (La comparaison s'arrête là évidemment, mais dans un registre proche, fait de poésie et de fantastique, il suffit de comparer l'oeuvre de Jean Devaivre à celle d'un Serge de Poligny pour mesurer la supériorité de ces deux films sur Le baron fantôme ou La fiancée des ténèbres par exemple)
Les acteurs, tous bons, accordent leur jeu à la tonalité originale du metteur en scène et ne semblent jouer comme nulle part ailleurs, avec une mention particulière pour la performance habitée de Jacques Dufilho dans le rôle du simple d'esprit.
Une belle curiosité.
(*)On suit l'enquête de deux policiers sur l'assassinat de Paul-Louis Courier, pamphlétaire républicain du début du XIXème siècle.
Les témoignages de ses proches et domestiques sont le prétexte à d'innombrables flash-backs.
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Re: Jean Devaivre (1912-2004)
Il y avait donc un topic sur lui !
Pendant l'été, je me suis refait Laissez-passer... Devaivre y est dépeint de façon très positive, Gamblin le rend très sympathique. Or, j'ai été surpris de voir qu'il (Devaivre, le vrai) n'avait pas été content du résultat et qu'il avait fait tout un pataquès devant les tribunaux. Pas cool !
Pendant l'été, je me suis refait Laissez-passer... Devaivre y est dépeint de façon très positive, Gamblin le rend très sympathique. Or, j'ai été surpris de voir qu'il (Devaivre, le vrai) n'avait pas été content du résultat et qu'il avait fait tout un pataquès devant les tribunaux. Pas cool !
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
- Tommy Udo
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Re: Jean Devaivre (1912-2004)
Je me joins au club très fermé des admirateurs de LA DAME D'ONZE HEURES.
Découvert hier soir et fortement impressionné par un film dont je n'attendais, à vrai dire, pas grand chose.
Ce que j'en pense, l'ami PJ l'a super bien résumé :
Découvert hier soir et fortement impressionné par un film dont je n'attendais, à vrai dire, pas grand chose.
Ce que j'en pense, l'ami PJ l'a super bien résumé :
Et je profite de ce premier message "2015" pour vous souhaiter à tous une excellente année, riche en découvertes et en chefs-d'œuvrePère Jules a écrit :[...] Une enquête passionnante, une musique entêtante, des acteurs parfaits (Paul Meurisse tient probablement là l'un de ses meilleurs rôles pré-Diaboliques et Jean Tisser est succulent à souhait)...bref, de l'excellent cinéma, populaire et audacieux, passionnant et divertissant [...].
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Re: Jean Devaivre (1912-2004)
Bravo, vous m'avez convaincue. Ça me donne très envie de le découvrir à mon tour.Tommy Udo a écrit :Je me joins au club très fermé des admirateurs de LA DAME D'ONZE HEURES.
Découvert hier soir et fortement impressionné par un film dont je n'attendais, à vrai dire, pas grand chose.
Ce que j'en pense, l'ami PJ l'a super bien résumé :
Et je profite de ce premier message "2015" pour vous souhaiter à tous une excellente année, riche en découvertes et en chefs-d'œuvrePère Jules a écrit :[...] Une enquête passionnante, une musique entêtante, des acteurs parfaits (Paul Meurisse tient probablement là l'un de ses meilleurs rôles pré-Diaboliques et Jean Tisser est succulent à souhait)...bref, de l'excellent cinéma, populaire et audacieux, passionnant et divertissant [...].
Vous l'avez vu comment ? Visiblement il n'existe qu'en VHS à un prix défiant toute concurrence.
Bonne année à tous également.
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
Mes films du mois :
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
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Re: Jean Devaivre (1912-2004)
Je souscris pleinement. Un film épatant, qui ferait passer l'oeuvre de Raoul Walsh pour du cinéma contemplatif mis en scène par un réalisateur neurasthénique. Quelle énergie, quel rythme, un film bourré d'idées et de plans remarquables, qui emporte littéralement. Ca c'est du cinéma, ambitieux et divertissant !Père Jules a écrit :Découverte de la tout à fait remarquable Dame d'onze heures ce soir.
Un film d'une originalité folle qui prend le contre-pied de toute la production française de l'époque (et du cinéma mondial en général ?) avec ce générique qui se présente quasiment sous la forme d'une bande annonce, alléchant ainsi le spectateur. Le reste est du même acabit. Un montage ultra rapide, une enquête passionnante, une musique entêtante, des acteurs parfaits (Paul Meurisse tient probablement là l'un de ses meilleurs rôles pré-Diaboliques et Jean Tisser est succulent à souhait)...bref, de l'excellent cinéma, populaire et audacieux, passionnant et divertissant.
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Re: Jean Devaivre (1912-2004)
Rick Blaine a écrit :Un film épatant, qui ferait passer l'oeuvre de Raoul Walsh pour du cinéma contemplatif mis en scène par un réalisateur neurasthénique.
Tu sais donner envie !
- Rick Blaine
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Re: Jean Devaivre (1912-2004)
J'ai rarement vu ça, il se passe vraiment tout le temps quelque chose qui fait évoluer l'intrigue, et Devaivre parvient à faire que ce soit toujours clair et compréhensible. Impressionnant.
- John Holden
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Re: Jean Devaivre (1912-2004)
Un nouveau convertiRick Blaine a écrit :Je souscris pleinement. Un film épatant, qui ferait passer l'oeuvre de Raoul Walsh pour du cinéma contemplatif mis en scène par un réalisateur neurasthénique. Quelle énergie, quel rythme, un film bourré d'idées et de plans remarquables, qui emporte littéralement. Ca c'est du cinéma, ambitieux et divertissant !Père Jules a écrit :Découverte de la tout à fait remarquable Dame d'onze heures ce soir.
Un film d'une originalité folle qui prend le contre-pied de toute la production française de l'époque (et du cinéma mondial en général ?) avec ce générique qui se présente quasiment sous la forme d'une bande annonce, alléchant ainsi le spectateur. Le reste est du même acabit. Un montage ultra rapide, une enquête passionnante, une musique entêtante, des acteurs parfaits (Paul Meurisse tient probablement là l'un de ses meilleurs rôles pré-Diaboliques et Jean Tisser est succulent à souhait)...bref, de l'excellent cinéma, populaire et audacieux, passionnant et divertissant.
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Re: Jean Devaivre (1912-2004)
Je me disais que vu que des forumeurs de bon goût - dont toi - en disaient du bien ce serait certainement une sympathique découverte, mais je ne m'attendais pas à ça !John Holden a écrit : Un nouveau converti
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Re: Jean Devaivre (1912-2004)
Alors ça c'est tout à fait insondable : j'ai découvert hier L'île mystérieuse de Cy Endfield.Rick Blaine a écrit :Je me disais que vu que des forumeurs de bon goût - dont toi - en disaient du bien ce serait certainement une sympathique découverte, mais je ne m'attendais pas à ça !John Holden a écrit : Un nouveau converti
Alors certes on est loin de l'âpreté et de la rigueur de The Sound of Fury/ Try and Get Me ou Hell drivers et, établir des comparaisons entre ces oeuvres seraient incongru, néanmoins pour un film fantastique, de pure aventures, il vaut mieux que le 2/10 que lui a infligé Jeremy ! Oui j'aime bien balancer pendant l'été, ça se remarque moins.
HS terminé.