Vos découvertes naphtalinés de 2011 (et vos déceptions)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Jack Carter
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Vos découvertes naphtalinés de 2011 (et vos déceptions)

Message par Jack Carter »

Voila le Topic Bilan des films naphtalinés que vous avez (re)decouvert en 2011 en dvd, blu-ray, tv, salles, etc... faites-nous partager vos coups de coeur soit par un classement (libre à vous de limiter votre classement à 10, 20, 30 voire 50, de toute façon, aucun recensement ne sera fait), soit par la mise en lumiere de quelques films par des commentaires. Il reste un mois avant d'etablir un bilan definitif, donc prenez votre temps, rien ne presse (là, c'est Feb qui m'a mis la pression pour que j'ouvre le topic :mrgreen: :oops: :arrow: ).
Par contre, precisez quel est votre film de l'année (pas d'ex-aequo, merci) :wink:

Année limite pour le naphta : 1985

topic 2010 : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... =2&t=31983
topic 2009 : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... =2&t=30859
topic 2008 (naphtas et non-naphtas) : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... =3&t=29453

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bilan non definitif : j'ai prevu beaucoup de bonnes choses en decembre (du moins je l'espere)

(re)decouvertes

Film de l'année : les Perles de la couronne (Sacha Guitry & Christian-Jaque)

puis, par ordre de preference

2. Confidences pour confidences (Pascal Thomas)
3.Le Depart (Jerzy Skolimowski)
4.On acheve bien les chevaux (Sydney Pollack)
5.Antoine et Antoinette (Jacques Becker)
6.None shall escape (Andre de Toth)
7.Les Forçats de la gloire (William Wellman)
8.Quand les tambours s'arreteront (Hugo Fregonese)
9.Le Livre noir (Anthony Mann)
10.Manon des sources/Ugolin (Marcel Pagnol)



puis par ordre alphabetique, 20 autres titres marquants

Les Ailes (William Wellman)
La Ballade de Bruno (Werner Herzog)
Le Cambrioleur (Paul Wendkos)
Deep end (Jerzy Skolimowski)
Dragon gate inn (King Hu)
La Fille du puisatier (Marcel Pagnol)
La Fin du jour (Julien Duvivier)
Le Journal d'une femme de chambre (Jean Renoir)
Liebelei (Max Ophuls)
Made in Britain (Alan Clarke)
Le Messager (Joseph Losey)
Les Onze Fioretti de François d'Assise (Roberto Rossellini)
The Plague dogs (Martin Rosen)
Police contre syndicat du crime (Kinji Fukasaku)
Pour que les autres vivent (Richard Sale)
Sans lendemain (Max Ophuls)
La Soif de la jeunesse (Delmer Daves)
Le Soleil brille pour tout le monde (John Ford)
La Vengeance aux deux visages (Marlon Brando)
Vivre sa vie (Jean-Luc Godard)



deux reevaluations majeures :

L'Etrange incident (William Wellman)
Le Portrait de Jennie (William Dieterle)


des deceptions (par rapport à ce que j'en attendais)

Taking off (Milos Forman)
Portrait d'une enfant dechue (Jerry Schatzberg)

des revoyures decevantes

Husbands (John Cassavetes)
La Lettre du Kremlin (John Huston)
Dernière modification par Jack Carter le 25 déc. 11, 16:30, modifié 18 fois.
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Jeremy Fox
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Re: Vos decouvertes naphtalinés de 2011

Message par Jeremy Fox »

Un top 20 découvertes naphtas pour moi :


FILM DE L'ANNEE

* La Porte du Diable (Devil's Doorway) : Anthony Mann 1950


PUIS par ordre de préférence


* La Vérité : Henri-George Clouzot 1960
* Tomahawk : George Sherman 1951
* Nightfall : Jacques Tourneur 1956
* Aguirre, la colère de Dieu : Werner Herzog 1972
* Quand les Tambours s'arrêteront : Hugo fregonese 1951
* Les Inconnus dans la ville : Richard Fleischer 1955
* L'arbre aux sabots : Ermano Omi 1978
* L'Emploi (Il Posto) : Ermano Olmi 1961
* Le Corbeau : Henri-Georges Clouzot 1943
* Taking Off : Milos Forman 1971
* None Shall Escape : Andre DeToth 1943
* Les Furies (The Furies) : Anthony Mann 1950
* Un homme et une femme : Claude Lelouch 1966
* Fort Osage : Lesley Selander 1952
* L'Adversaire (Pratidwandi) : Satyajit Ray 1972
* L'Aigle et le Vautour (The Eagle and the Hawk) : Lewis R. Foster 1950
* La Fille des Prairies (Sam Bass and Calamity Jane) : George Sherman 1949
* La Femme qui Faillit être Lynchée (Woman who almost Lynched) : Allan Dwan 1953
* Deep-end : Jerzy Skolimowski 1970
* Meurtre à l'italienne (Un maledetto imbroglio) : Pietro Germi 1959
* Ces messieurs-dames (Signore e signori) : Pietro Germi 1965


auxquels je rajoute trois réévaluations majeures :

Victime du destin (The Lawless Breed) : Raoul Walsh 1953
Le Traître du Texas (Horizons West) : Budd Boetticher 1952
La Mission du Commandant Lex (Springfield Rifle) : André De Toth 1952
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cinephage
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Re: Vos decouvertes naphtalinés de 2011

Message par cinephage »

Profitons-en pour poser quelques statistiques... Depuis le 1er janvier, j'ai vu 182 films antérieurs à 1980... Dont 64 sont notés au dessus de 8 (bon, je reconnais que je suis bon public, mais il faut dire aussi que ce sont plutôt les films réputés qui sont les plus disponibles en dvd, les films quelconques ayant tendance à être oubliés).

Mais... Passons aux choses sérieuses :

Hors-Compétition : The Movie Orgy, de Joe Dante (1968)
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Hors-compétition, parce que ce film de collage inclassable acolle plusieurs films dont on suit le déroulement, poncté de diverses publicités, séquences de feuilleton, ou de séquences d'autres films encore. A la fois illustrant le génie de Joe Dante pour trouver la juste citation, pour établir des correspondances entre les images directes (plans de réactions ou de fuites de plusieurs films pour renforcer les effets) ou indirectes (un documentaire sur le dressage des chiens est suivi d'une pub pour l'armée), mais aussi discours sur une époque révolue, The movie Orgy parvient à reprendre un discours, une idéologie visible dans ses extrêmes (notamment une publicité d'un télé-évangéliste du sud proprement incroyable, qui vend une photo "avec un ami noir" pour montrer son ouverture d'esprit sans avoir à en fréquenter un pour de vrai, au risque qu'il "tente de violer ta soeur" ou de "te taper du fric"), tout en la dénonçant par la distanciation que son montage parvient à établir. On comprend le succès que ce film a pu connaître sur les campus, et on sort de ces 4 heures 30 de film à la fois lessivé, hilare, et heureux...
1 L'heure suprême, de Frank Borzage (1927) 10/10
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Mon film préféré de l’année, un chef-d’oeuvre de douceur, de poésie et de foi dans le caractère sacré de l’amour. Certes, on peut lui reprocher quelques références chrétiennes, mais ce serait fermer les yeux sur un appel à une spiritualité, quelle que soit sa nature, dans laquelle l’amour se révèle (le Septième ciel, précisément). A mon sens un des meilleurs films de Frank Borzage, qui trouve ici en Janet Gaynor l’incarnation idéal de la femme aimante.
2 The ox-bow incident, de William A. Wellman (1942) 10/10
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Une foule en colère, qui hurle du “plus jamais ça !”, qui hurle face à la lenteur judiciaire et décide de prendre les choses en main. Evidemment, The ox-bow incident ne manque pas d’actualité, et démontre avec brio l’indéniable nécessité du recul dans l’exercice de la justice. Sec, efficace, carré, le découpage du film laisse chacun s’exprimer, et le déroulement du récit, implacable et pourtant ô combien prévisible, prend des allures de tragédie, quand bien même « chacun a ses raisons ».
3 Contes cruels du Bushido, de Tadashi Imai (1963) 9,5/10
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J’ignorais tout de Tadashi Imai, et j’avoue que cette autocritique du systême japonais est d’une force redoutable. On observe avec distance, puis l’on s’émeut des excès de la fidélité au seigneur, pour finir sur un constat redoutable, mais d’une certaine pertinence. La mise en scène est constamment inventive, son économie sachant préserver les moments intenses tout en maintenant l’intérêt pour un fil directeur pourtant ténu. A voir absolument !
4 Vincent, François, Paul, et les autres, de Claude Sautet (1974) 9,5/10
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Portrait d’un homme, d’un groupe de copains, d’une époque et d’une mentalité, ce beau film raconte surtout la fragilité d’un homme qui ne peut, ou ne sait pas, s’appuyer sur les autres, coincé qu’il est par son image d’homme fort, de leader brillant, toujours malin et débrouillard.
5 Portrait of Jennie, de William Dieterle (1948) 9/10
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Film romantique en diable, qui nous parle d’un amour impossible, à travers l’espace et le temps, mais aussi de la quête d’un artiste, de son cheminement pour aboutir à un chef d’œuvre. A la fois brillant sur le plan formel et poignant, ce film me confirme que Dieterle reste un de mes cinéastes préférés, et l’une de mes découvertes majeures de ces dernières années. Ca tombe bien, il me reste encore beaucoup de ses films à voir…
6 Goyokin, de Hideo Gosha (1969) 9/10
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Film sombre, violent, mortifère, récit d’un samouraï mort-vivant, hanté par un crime passé, et qui trouve l’occasion d’effacer ce dernier, dans un cadre où la neige vient symboliser cette aspiration à une nouvelle pureté. Cadré avec une remarquable précision, dans une image toujours composée à l’extrême, Goyokin est aussi l’occasion pour moi de m’émerveiller une nouvelle fois du talent de l’incroyable Tatsuya Nakadai.
7 Panique, de Julien Duvivier (1947) 9/10
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Excellente adaptation de Simenon, Panique est l’occasion pour Julien Duvivier de laisser libre cours à son pessimisme. Le film est d’une dureté qui surprend, remarquablement bien joué, et offre, en écho à the ox-bow incident le lamentable spectacle de la justice populaire. Peut-être aussi, d’une certaine façon, un règlement de compte de Duvivier avec la France d’après l’occupation…
8 Kanal, d'Andrzej Wajda (1957) 9/10
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C’est la guerre… Un groupuscule de résistants, encerclé par l’ennemi, se sait condamné. Seule issue, un passage par les égouts qui pourrait les mener à bon port. Entre film fantastique, film de guerre, drame psychologique et huis clos, le Kanal de Wajda est avant tout un cauchemar, celui d’une guerre à laquelle on n’échappe pas…
9 Bunny Lake is missing, d'Otto Preminger (1965) 9/10
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Autre film à la limite du fantastique, filmé par une camera balladeuse aux amples mouvements flottants, Bunny Lake is missing retrace le terrifiant parcours d’une mère, à l’équilibre fragile, à la recherche de son enfant disparu, dans un pays dont elle ignore tout.
10 The Lineup, de Don Siegel (1958) 9/10
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Un film noir implacable, un duo loufoque de tueurs, l’un psychopathe, l’autre qui joue les coaches et fait collection de dernière paroles, une police qui suit les cadavres, un final spectaculaire et tout plein de seconds rôles typés et fabuleux. The Lineup est une petite merveille de film de gangster, noir et ludique…
11 Association criminelle, de Joseph H. Lewis (1955) 9/10
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Tout aussi noir, mais en plus réaliste, Association criminelle est un classique du film noir. La police doit ruser pour coincer un caïd, et ce dernier, lorsqu’il est acculé, se révèle encore plus dangereux qu’auparavant. Richard Conte est un des grands acteurs du noir, que je découvre enfin à sa juste valeur cette année (j’ai également vu et apprécié The Rico brothers, et la proie, dans lesquels Conte s’illustre avec brio).
12 Underworld, de Joseph von Sternberg (1927) 9/10
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Ayant toujours apprécié l’image toujours léchée des films de Joseph von Sternberg, je découvre dans ses films muets un sens de la mise en scène et de la caractérisation particulièrement marquée. Underworld, à la fois histoire d’amour et film policier, est aussi poignant que spectaculaire, notamment dans son flamboyant final.
13 Murder by contract, d'Irving Lerner (1958) 9/10
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A la fois épuré et ludique, Murder by contract tire parti de la faiblesse de ses moyens pour batir un dispositif bien huilé, et livre un récit aussi prenant qu’ironique, la nonchalance du tueut contrastant avec la fébrilité de ses complices, puis son savoir-faire se heurtant à une malchance aussi troublante que propre à entretenir la tension du film. Une petite perle du noir.
14 Elle, de Blake Edwards (1979) 9/10
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Avec ce film phare de la « midlife crisis », Blake Edwards n’est pas tendre avec son sexe. Pris par son envie d’ailleurs, le héros poursuit de ses ardeurs la très très belle Bo Derek, pour finir par constater que c’est moins elle qui l’attire que sa jeunesse, son appartenance à un état qui n’est plus le sien. Triste constat dans un film plus souvent grinçant et amer que réellement drôle, mais d’une pertinence remarquable.
15 Yoyo, de Pierre Etaix (1965) 9/10
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Avec cette fable, Pierre Etaix livre un bel hommage au burlesque muet, à Fellini, et au comique en général, tout en ménageant une reflexion sur le comédien à l’ère des média. Actuel, nostalgique, beau, drôle, Yoyo est un film aussi atypique qu’émouvant, une vraie grande réussite qui consacre Pierre Etaix parmi les grands réalisateurs comiques de la période.
16 Capitaines courageux, de Victor Fleming (1937) 9/10
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Capitaine courageux est avant tout un film d’aventures maritimes, qui décrit un mode de vie, celui des pêcheurs. Mais il s’agit aussi d’un récit initiatique, dans lequel un jeune garçon à la vie facile doit réévaluer ses priorités, et devient un homme par la découverte d’autrui. Un très beau rôle pour Spencer Tracy, des images en extérieur souvent saisissantes, et un film auquel on songe longtemps après l’avoir vu.
17 The unknown, de Tod Browing (1927) 9/10
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L’association Tod Browning – Lon Chaney trouve ici un de ses sommets, dans ce film morbide et cruel, qui donne à l’homme aux mille visages l’occasion de jouer avec ses pieds. Dans sa vertigineuse descente dans le crime et l’infâmie, le personnage de Chaney parvient malgré tout à émouvoir, et reste tragique quand bien même ses crimes ont pu horrifier le spectateur (Pour tout dire, on est encore plus horrifié par l’imagination du réalisateur et de ses scénaristes)
18 Les perles de la couronne, de Sacha Guitry (1937) 9/10
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Quand Guitry joue à Tintin, et son secret de la Licorne devient celui des perles d’une couronne royale, dont les pièces se sont disséminées au fil de l’histoire. Mais cette histoire est comme toujours plaisamment explorée par la verve d’un grand écrivain, qui révèle en outre ici de grands talents de metteur en scène.
19 The last command, de Joseph von Sternberg (1928) 9/10
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Deuxième film de Sternberg dans mon top 25; The last command m’a ému de bout en bout, par son rythme, la force de son allégorie, l’efficacité de sa description de la Russie des tsars comme du Hollywood des années 20. Sternberg, dans sa période muette, restera une de mes très grandes découvertes de l’année.
20 La complainte du sentier, de Satyajit Ray (1955) 9/10
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Nouvelle prise de contact pour moi avec Satyajit Ray, la complainte du sentier frappe par son réalisme tout autant que par son lyrisme. Ray parvient à construire pour nous un monde compréhensible, dans son apreté comme dans sa beauté, en nous faisant découvrir ce monde par les yeux d’un enfant. J’avoue avoir été moins convaincu par le film suivant, où l’on sent que Ray, doté de moyens, cherche la belle image de façon parfois trop appuyée.
21 Echec à Borgia, de Henry King (1949) 8,5/10
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King, avec Dieterle, reste un des cineastes dont la découverte récente n’en finit pas de me combler. Film d’aventure dans l’Italie de la renaissance, Echec à Borgia donne à Orson Welles un de ces personnages machiavéliques que l’on n’oublie pas. Mais le film frappe avant tout par la beauté de ses images, un trait récurrent dans le cinéma de Henry King.
22 El, de Luis Bunuel (1953) 8,5/10
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Récit d’une jalousie particulière, ce film de Bunuel ne saurait se limiter à un portrait psychologique. De fait, c’est tout le contraire. Un récit à la fois cruel et ironique, drole et amer, qui passionne de bout en bout, avec, Bunuel oblige, quelques pieds et quelques insectes…
23 Sanjuro, d'Akira Kurosawa (1962) 8,5/10
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Bien que grand amateur de Kurosawa, je vois les derniers titres de sa filmo qui me manquent au compte-goutte, histoire de retarder le jour où “j’aurais tout vu de lui”. Il n’empèche qu’à chaque fois, le cinéaste parvient à m’épater. Chambarra et film d’aventure à la fois, drole et tendu, Sanjuro est un film fort distrayant, mais dont la poésie discrète reste longtemps en tête après le visionnage. Peut-être un bon film pour commencer avec Kurosawa.

24 City Girl, de F.W.Murnau (1930) 8,5/10
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Encore un film muet à mon palmarès. Décidément, l’édition dvd 2011 m’aura surtout permis de convoquer chez moi des films difficiles à découvrir autrement. City Girl, c’est la force des Moissons du Ciel, la pesante voix off en moins. Sans oublier quelques très jolies séquences urbaines, et une interprétation très réussie…
25 Pépé le Moko, de Julien Duvivier (1937) 8,5/10
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Julien Duvivier une seconde fois dans mon top, c’est la suite de la découverte d’une filmographie bourrée de pépites. Ici, on découvre une Alger interlope, où les malfrats sont inexpugnables, où se cotoient toutes sortes de gens, et Gabin, dans ce cloaque, souffre du mal du pays. Un film policier aux dialogues succulents, joué remarquablement et qui campe un décor marquant (a rebrousse-temps, j’ai pensé à Mos Eisley)
Sinon, en vrac, puisque Jack nous autorise à dépasser les 25 :twisted: ...

26 Lazybones, de Frank Borzage (1925) 8,5/10
27 La fille à la valise, de Valerio Zurlini (1961) 8,5/10
28 Les 3 samourais hors-la-loi, de Hideo Gosha (1964) 8,5/10
29 Dernier amour, de Dino Risi (1982) 8,5/10
30 Les sentiers de la gloire, de Sidney Kubrick (1957) 8,5/10
31 The Razor's Edge, d'Edmung Goulding (1946) 8,5/10
32 Le soupirant, de Pierre Etaix (1963) 8,5/10
33 Destry rides again, de George Marshall (1939) 8,5/10
34 Catch 22, de Mike Nichols (1970) 8,5/10
35 The Rico brothers, de Phil Karlson (1957) 8,5/10
36 La vérité sur Bébé Donge, de Henri Decoin (1952) 8/10
37 Le locataire, de Roman Polanski (1976) 8/10
38 Pigs and Battleships, de Shohei Imamura (1961) 8/10
39 Jezebel, de William Wyler (1938) 8/10
40 Désir profond des dieux, de Shohei Imamura (1968) 8/10
41 Smith le taciturne, de Leslie Fenton (1948) 8/10
42 Foolish wives, d'Erich von Stroheim (1922) 8/10
43 Speedy, de Ted Wilde (1928) 8/10
44 Jeux interdits, de René Clément (1952) 8/10
45 La femme aux maléfices, de Nicholas Ray (1950) 8/10
46 La lance brisée, d'Edward Dmytryk (1954) 8/10
47 Le criminel, d'Orson Welles (1946) 8/10
48 La charge de la brigade légère, de Michael Curtiz (1936) 8/10
49 L'engrenage fatal (Railroaded) d'Anthony Mann (1947) 8/10
50 Peur sur la ville, de Henri Verneuil (1975) 8/10
51 Police python 357, d'Alain Corneau (1976) 8/10
52 Le barbare et la geisha, de John Huston (1958) 8/10
53 Thirty day Princess, de Marion Gering (1934) 8/10
54 Marked Woman, de Lloyd Bacon (1937) 8/10
55 Les belles de nuit, de René Clair (1952) 8/10
56 Pushover, de Richard Quine (1954) 8/10
57 Black Christmas, de Bob Clark (1974) 8/10
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Jack Carter
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Re: Vos decouvertes naphtalinés de 2011

Message par Jack Carter »

cinephage a écrit :Ha, ce n'est plus un Top 25 ?? Bien, bien, bien... On va pouvoir en mettre plus.

Beaucoup plus... :twisted:

A éditer d'ici peu.
j'ai pensé à toi, pourquoi se limiter :lol:

laisse-toi aller, mais pas trop quand meme (pas de top 100 !!! :o :mrgreen: )
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Vos decouvertes naphtalinés de 2011

Message par someone1600 »

tiens tiens ... bon je ferai ce classement plus tard en cours de decembre
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Père Jules
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Vos decouvertes naphtalinés de 2011

Message par Père Jules »

Film de l'année:

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Julien Duvivier - La fin du jour (1939)

Un chef-d'œuvre porté par le pessimisme d'un Duvivier au sommet de son art. Le trio d'acteurs (Michel Simon, Louis Jouvet, Victor Francen) est absolument extraordinaire. Je n'en avais pas fait mon film du mois à l'époque, mais il ne cesse depuis de me revenir en mémoire. L'un des trois ou quatre plus beaux films des années 30, c'est peu dire...


20 sublimes, superbes, belles et agréables découvertes:

Gregory La Cava - My Man Godfrey (Mon homme Godfrey) (1936)
Milos Forman - Horí, má panenko (Au feu les pompiers !) (1967)
Jacques Tourneur - Stars in My Crown (1950)
John Berry - Tension (1949)
Albert Lewin - Pandora and the Flying Dutchman (Pandora) (1951)
Billy Wilder - Ace in the Hole (Le gouffre aux chimères) (1951)
Julien Duvivier - La belle équipe (1936)
Maurice Pialat - L'enfance nue (1968)
Saul Bass - Phase IV (1974)
Georges Lacombe - Le dernier des six (1941)
Julien Duvivier - La fin du jour (1939)
Carlo Rim - L'armoire volante (1948)
Fred Zinnemann - Act of Violence (1948)
René Clair - It Happened Tomorrow (C'est arrivé demain) (1944)
Buster Keaton - Sherlock Jr. (1924)
Jacques Becker - Antoine et Antoinette (1947)
Alain Cavalier - Le plein de super (1976)
Peter Greenaway - The Draughtsman's Contract (Meurtre dans un jardin anglais) (1982)
Vojtech Jasny - Az prijde kocour (Un jour un chat) (1963)
Jean-Jacques Annaud - Coup de tête (1979)


Pire film de l'année:

Alejandro Jodorowsky - The Holy Mountain (La montagne sacrée) (1973)

Un film dégueulasse dans tous les sens du terme. Abject, faussement iconoclaste, piètrement provocateur. Une orgie d'images infectes.
J'ai arrêté avant la fin... A vomir.
Dernière modification par Père Jules le 1 déc. 11, 01:12, modifié 3 fois.
feb
I want to be alone with Garbo
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Re: Vos decouvertes naphtalinés de 2011

Message par feb »

Jack Carter a écrit :...(là, c'est Feb qui m'a mis la pression pour que j'ouvre le topic :mrgreen: :oops: :arrow: ).
:mrgreen: Merci M. Carter
-----
2011, c'est avant tout 4 films à mettre en haut du panier, 4 styles, 4 réalisateurs...mais un seul gagnant (quel crève-coeur de choisir parmi tous ces films :shock: )...
White Heat
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The Ox-Bow incident
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They were expendables et Scaramouche
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...un muet de Garbo... who else ? :mrgreen:
Love
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...un parlant de Crawford...
A woman's face
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...du Pré-Code...
3 on a match - Jewel Robbery - Female
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...2 films made by Busby Berkeley...
Footlight Parade - Gold Diggers of 1937
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...et beaucoup, beaucoup de très bonnes choses...

L'homme tranquille (The Quiet man) - John Ford (1952)
3H10 pour Yuma - Delmer Daves (1957)
Sept hommes à abattre (Seven Men from Now) - Budd Boetticher (1956)
L'Homme de l'Arizona (The Tall T) - Budd Boetticher (1957)
La Cible humaine (The Gunfighter) - Henry King (1950)
La nuit du chasseur (The Night of the hunter) - Charles Laughton (1955)
Boule de feu (Ball of fire) - Howard Hawks (1941)
Sadie McKee - Clarence Brown (1935)
Strange cargo - Frank Borzage (1940)
Possessed - Clarence Brown (1931)
The long gray line - John Ford (1955)
Baby Face - Alfred E. Green (1933)
Flamingo Road - Michael Curtiz (1949)
La Gloire et la Peur (Pork Chop Hill) - Lewis Milestone (1959)
La belle de Saïgon (Red Dust) - Victor Fleming
La malle de Singapour (China Seas) - Tay Garnett (1935)
Tonight or never - Mervyn LeRoy (1931)
Les Anges aux figures sales (Angels with Dirty Faces) - Michael Curtiz (1938)
Ville conquise (City for Conquest) - Anatole Litvak (1940)
G Men - William Keighley (1935)
Le Roi et quatre Reines (The King and 4 Queens) - Raoul Walsh (1956)
Theodora goes wild - Richard Boleslawski (1936)
Au-delà du Missouri (Across the Wide Missouri) - William A. Wellman (1951)
La Chasse du comte Zaroff (The Most Dangerous Game) - Ernest B. Schoedsack & Irving Pichel (1932)
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Flavia
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Re: Vos decouvertes naphtalinés de 2011

Message par Flavia »

Le grand gagnant - La vie est belle - Frank Capra
La tragédie optimiste

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Sur le podium deux magnifiques films d'amour


Waterloo Bridge - Mervyn Le Roy
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Peter Ibbetson - Henry Hathaway
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C'est toujours très dur de faire une sélection - Petite liste des films qui m'ont émue, fait rire, pleurer.... :arrow:

Scaramouche - George Sidney (1952)

Au-delà du Missouri (Across the Wide Missouri) - William A.Wellman (1951)

Convoi de femmes (Westward the Women) - William A.Wellman (1951)
Ce n'est qu'un au revoir (The Searchers) - John Ford (1955)
Chantons sous la pluie (Singin' in the Rain) - Stanley Donen et Gene Kelly (1952)

Le Narcisse Noir (Black Narcissus) _ M.Powell et E. Pressburger (1947)
La prisonnière du désert (The Searchers) - John Ford (1956)
Les Contrebandiers de Monfleet - Fritz Lang (1955)
Le charlatan (Nightmare Alley) - Edmund Goulding (1947)

Le roman de Marguerite Gautier (Camille) - George Cukor (1936)
New-York Miami (It Happened One Night) - Frank Capra (1934)
La Vie facile (Easy Living) - Mitchell Leisen (1937)
L'Homme des vallées perdues (Shane) - George Stevens (1953)
L'insoumise (Jezebel) - William Wyler (1938)
La lettre (The letter) - William Wyler (1940)
Uniformes et jupons courts (The Major and the Minor) - Billy Wilder (1942)
L'aventure de madame Muir (The Ghost and Mrs. Muir) - Joseph L.Mankiewicz (1947)
L'affaire Cicéron (Five Fingers) - Joseph L. Mankiewicz (1952)
Le ciel peut attendre (Heaven Can Wait) - Ernst Lubitsch (1943)
Les enchainés (Notorious) - Alfred Hitchcock (1946)

La mort aux trousses (North By Northwest) - Alfred Hitchcock (1959)
L'homme en gris (The Man in Grey) - Leslie Arliss (1943)
L'aurore (Sunrise) - F.W. Murnau (1927)


Mon homme Godfrey - Grégory La Cava (1936)

Trois Camarades (Three Comrades) - Frank Borzage (1938)

Breezy - Clint Eastwood (1973)
Husbands - John Cassavetes (1970)
Le Guépard (Il Gattopardo) - Luchino Visconti (1963)
Meurtre mystérieux à Manhattan - W.Allen (1993)
Mean Streets - Martin Scorsese (1973)
Prime Cut - Michael Ritchie (1972)
Dernière modification par Flavia le 7 déc. 11, 15:01, modifié 5 fois.
daniel gregg
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Re: Vos decouvertes naphtalinés de 2011

Message par daniel gregg »

Hop !
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Sybille
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Re: Vos decouvertes naphtalinés de 2011

Message par Sybille »

2011

1. Opening night - John Cassavetes (1977)
2. Objective Burma ! - Raoul Walsh (1945)
3. Marius - Alexander Korda (1931)
4. Panique - Julien Duvivier (1946)
5. Quai des orfèvres - Henri-Georges Clouzot (1947)
6. L'armée des ombres - Jean-Pierre Melville (1969)
7. Goupi mains rouges - Jacques Becker (1943)
8. Darling - John Schlesinger (1965)
9. Peter Ibbetson - Henry Hathaway (1935)
10. The ox-bow incident - William Wellman (1942)

Déception
* La charrette fantôme - Victor Sjöström (1921)
Dernière modification par Sybille le 1 déc. 11, 14:10, modifié 3 fois.
Lord Henry
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Re: Vos decouvertes naphtalinés de 2011

Message par Lord Henry »

Film de l'année:
Venus in Furs - Jess Franco (1968)

Puis, sans ordre particulier:
Le Testament du Docteur Mabuse - Fritz Lang (1933)
L' invraisemblable Vérité (Beyond a Reasonable Doubt) - (Fritz Lang) (1956)
La Griffe du Passé (Out of the Past) - Jacques Tourneur (1947)
Not of this Earth - Roger Corman (1957)
Le Traître du Texas (Horizons West) - Budd Boetticher (1952)
The Ballad of Tam Lin (Roddy McDowall) (1970)
Touche Pas à Mon Gazon (Fun with Dick and Jane) - Ted Kotcheff (1977)
Companeros - Sergio Corbucci (1970)
Le Cavalier de la Mort (Man in the Saddle) - André De Toth (1951)
Grand Hôtel (Grand Hotel) - Edmund Goulding (1932)
Le Chat à Neuf Queues - Dario Argento (1971)
Suspiria - Dario Argento (1977)
Le Tueur à l’Orchidée - Umberto Lenzi (1972)
L'inquiétante Dame en Noir(The Notorious Landlady ) - Richard Quine (1962)
Le Trésor de Pancho Villa (The Treasure of Pancho Villa) - George Sherman (1955)
Mon Homme Godfrey (My Man Godfrey) - Gregory La Cava (1936)
Dernière modification par Lord Henry le 1 déc. 11, 10:59, modifié 1 fois.
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Beule
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Re: Vos decouvertes naphtalinés de 2011

Message par Beule »

Est-il possible d'y inclure des redécouvertes majeures ?
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Re: Vos decouvertes naphtalinés de 2011

Message par Best »

Top 25 Naphta 2011

Josey Wales, hors-la-loi (Clint Eastwood)
Huit heures de sursis (Carol Reed)
Metello (Mauro Bolognini)
Le troisième homme (Carol Reed)
L'assassin habite au 21 (Henri-Georges Clouzot)
Quand les tambours s'arrêteront (Hugo Fregonese)
La vengeance aux deux visages (Marlon Brando)
La femme à abattre (Bretaigne Windust, Raoul Walsh)
Le rôdeur (Joseph Losey)
La plus belle soirée de ma vie (Ettore Scola)
Le dernier des six (Georges Lacombe)
Persona (Ingmar Bergman)
Les démons de la liberté (Jules Dassin)
Jeune et innocent (Alfred Hitchcock)
Fleur pâle (Masahiro Shinoda)
Les grands magasins (Mario Camerini)
Fantômes à Rome (Antonio Pietrangeli)
Il était un père (Yasujirô Ozu)
Liliom (Frank Borzage)
La poison (Sacha Guitry)
Baby boy Frankie (Allen Baron)
Le dragon du lac de feu (Matthew Robbins)
L'introuvable (W.S. Van Dyke)
La cinquième victime (Fritz Lang)
Casanova, un adolescent à Venise (Luigi Comencini)
julien
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Re: Vos decouvertes naphtalinés de 2011

Message par julien »

La chanson du garde forrestier de Jiri Brdecka et Frantisek Braun.
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"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Jeremy Fox
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Re: Vos decouvertes naphtalinés de 2011

Message par Jeremy Fox »

Lord Henry a écrit : Le Traître du Texas (Horizons West) - Budd Boetticher (1952)
Tiens, toi aussi :)
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