La Lettre du Kremlin (John Huston - 1970)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
La Lettre du Kremlin (John Huston - 1970)
Pour les amateurs de films d'espionnage - et accessoirement les amateurs de John Huston -, voici la chronique d'un film diversement apprécié depuis sa sortie.
L'analyse est signée par notre rédacteur hustonien de base ( ), et il s'agit du test de l'édition Opening sorti ce mois-ci.
La Lettre du Kremlin
L'analyse est signée par notre rédacteur hustonien de base ( ), et il s'agit du test de l'édition Opening sorti ce mois-ci.
La Lettre du Kremlin
-
- A mes délires
- Messages : 9466
- Inscription : 3 janv. 04, 01:49
- Localisation : 17 Paseo Verde
Re: La Lettre du Kremlin (John Huston - 1970)
Une précision, dont je conviens qu'elle est anecdotique au regard de la qualité de cette chronique, la série avec Robert Culp et Bill Cosby ne s'intitule pas The Spy, mais I Spy.
-
- Producteur
- Messages : 9462
- Inscription : 9 mai 09, 12:14
- Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac
Re: La Lettre du Kremlin (John Huston - 1970)
Belle analyse de F-O Lefevre pour un des Huston (ainsi qu'un des films d'espionnage) que je préfère. Une oeuvre cruelle, cinglante à l'image du toujours terrible Richard Boone et de sa séquence finale impitoyable. Huston montre que l'espionnage est un sale jeu pratiqué par des gens aussi perversement talentueux que peu recommendables. "Un monde où règne l’individualisme, les coups bas et, au final, une certaine forme de médiocrité."... autant dire qu'ils pourraient tous aisément se recycler dans la finance internationale, la grande criminalité, les divertissements télévisés ou la politique . Alors quand je lis que Huston qualifia certaines institutions dirigeantes d'omelette infecte composée d'ingrédients répugnants , impossible de ne pas penser à un sinistre personnage bien réel droit sorti du film de Huston : le maître-espion de l'ex-RDA, le si bien nommé Markus Wolf, qui se recycla après la chute du Mur en gentil papy-gâteau animateur-vedette d'une... émission culinaire pour la télé allemande ré-unifiée ! Un truc qui fait aussi froid dans le dos que si Jacques Foccard avait fini sa carrière comme animateur de "Tournez manège". On put également voir ce loup au regard d'acier converser aussi aimablement sur Arte avec son homologue de l'autre bord que George Sanders à son tricot. Entre souvenirs du "bon vieux temps" , sans doute échangèrent-ils hors-micro quelques... recettes et façons de cuisiner à petit feu.
Bref, Huston démontre bien qu'il n'y a aucun romantisme dans le métier d'agent de renseignement, de désinformation, de retournement, double, triple voire plus si affinités. Il faut d'ailleurs tout son talent pour rendre le film captivant de bout en bout car si j'en crois différents écrits, interviews et documents, la réalité du métier n'a rien de cinégénique. J'en suis même à me demander si un film comme L'espion qui venait du froid, que je trouve ennuyeux et morne, n'est pas le film d'espionnage le plus réaliste...
Huston s'interdit de rendre l'ensemble sexy comme la plupart des films appartenant au genre... à l'exception de la superbe séquence où la ravissante Barbara Parkins (dont le beau regard triste en dit plus qu'un long discours) déjoue la combinaison du coffre du bout des pieds.
Je ne suis pas surpris d'apprendre que La Lettre du Kremlin fut un échec à sa sortie. Alors si un film mérite une nouvelle chance, c'est bien celui-ci et maintenant !
Bref, Huston démontre bien qu'il n'y a aucun romantisme dans le métier d'agent de renseignement, de désinformation, de retournement, double, triple voire plus si affinités. Il faut d'ailleurs tout son talent pour rendre le film captivant de bout en bout car si j'en crois différents écrits, interviews et documents, la réalité du métier n'a rien de cinégénique. J'en suis même à me demander si un film comme L'espion qui venait du froid, que je trouve ennuyeux et morne, n'est pas le film d'espionnage le plus réaliste...
Huston s'interdit de rendre l'ensemble sexy comme la plupart des films appartenant au genre... à l'exception de la superbe séquence où la ravissante Barbara Parkins (dont le beau regard triste en dit plus qu'un long discours) déjoue la combinaison du coffre du bout des pieds.
Je ne suis pas surpris d'apprendre que La Lettre du Kremlin fut un échec à sa sortie. Alors si un film mérite une nouvelle chance, c'est bien celui-ci et maintenant !
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Joseph L. Mankiewicz
-
- Producteur
- Messages : 9462
- Inscription : 9 mai 09, 12:14
- Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac
Re: La Lettre du Kremlin (John Huston - 1970)
Pour les chanceux au jeu des chiffres (ce que je suis rarement), il y a ici un concours pour tenter de gagner un DVD du film de Huston :
http://www.culturopoing.com/Cinema/Conc ... agner-4300
http://www.culturopoing.com/Cinema/Conc ... agner-4300
Dernière modification par Federico le 18 sept. 11, 13:39, modifié 1 fois.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Joseph L. Mankiewicz
- odelay
- David O. Selznick
- Messages : 13160
- Inscription : 19 avr. 03, 09:21
- Localisation : A Fraggle Rock
Re: La Lettre du Kremlin (John Huston - 1970)
Heu, un DVD plutôt...Federico a écrit :Pour les chanceux au jeu des chiffres (ce que je suis rarement), il y a ici un concours pour tenter de gagner un BR du film de Huston :
http://www.culturopoing.com/Cinema/Conc ... agner-4300
-
- Producteur
- Messages : 9462
- Inscription : 9 mai 09, 12:14
- Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac
Re: La Lettre du Kremlin (John Huston - 1970)
C'est corrigé.odelay a écrit :Heu, un DVD plutôt...Federico a écrit :Pour les chanceux au jeu des chiffres (ce que je suis rarement), il y a ici un concours pour tenter de gagner un BR du film de Huston :
http://www.culturopoing.com/Cinema/Conc ... agner-4300
Pour me faire pardonner, un autre concours pour une galette du même type :
http://www.critikat.com/Jeu-concours-La ... emlin.html
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Joseph L. Mankiewicz
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17134
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: La Lettre du Kremlin (John Huston - 1970)
Jolie chronique, en effet. Cela m'a donné envie de revoir ce film de Huston que j'aime beaucoup. Oeuvre sérieusement menée, avec un casting très intéressant.
Mother, I miss you
-
- David O. Selznick
- Messages : 12066
- Inscription : 14 avr. 03, 11:32
- Localisation : Une poche pour la chocolatine ?
Re: La Lettre du Kremlin (John Huston - 1970)
Au temps pour moi !! Merci de la précision.Lord Henry a écrit :Une précision, dont je conviens qu'elle est anecdotique au regard de la qualité de cette chronique, la série avec Robert Culp et Bill Cosby ne s'intitule pas The Spy, mais I Spy.
Si notre metteur en ligne 'de base' peut corriger, je le remercie par avance
-
- Assistant opérateur
- Messages : 2285
- Inscription : 2 mai 05, 16:19
Re: La Lettre du Kremlin (John Huston - 1970)
Revue jeudi dernier à la cinémathèque après l'avoir découverte en dvd il y a un mois, La lettre du Kremlin est bien parti pour devenir l'une de mes grandes découvertes de cette année 2012.
Je ne conseillerais pourtant pas facilement l'ouverture de cette lettre là..
D'une part, le spectateur peut facilement rester sur le carreau en raison de son récit ultra-complexe, notamment en ce qui concerne les motivations des personnages. On sait que le film fut un bide à sa sortie; jeudi soir la salle Jean Epstein était remplie mais je n'ai pu que constater le départ de 2-3 spectateur (mais c'était aussi le cas pour La Taupe vu la veille) et un ronfleur devant moi.
Ceci dit les histoires d'agents doubles sont souvent compliquées, comme en atteste par exemple un film à priori bien plus commercial comme Le serpent de Verneuil.
Mais justement cette complexité fait que le film gagne à être revu plusieurs fois, comme un Jean-Pierre Melville admiratif le fit à l'époque, même s'il n'est pas sûr que les incertitudes soient levées lors des visions ultérieures. Et puis dans mon souvenir Le Faucon Maltais possédait également une intrigue très mystérieuse.
D'autre part, le film est également très sombre, éloigné de tout manichéisme, présentant des personnages tous pervertis et corrompus voire tarés. Le chantage est présent du début à la fin. Ici pas de 007 auquel se raccrocher,et l'expression de sentiments constitue un talon d'Achille, notamment pour le personnage principal.
En revanche, contrairement à de nombreux commentateurs, je trouve le film assez fascinant dans la forme. Non pas tant dans la manière de filmer mais dans la photographie, et d'une manière générale dans la création d'une ambiance qui est personnellement la qualité que je recherche le plus dans un film. Après avoir savouré la copie impeccable du dvd, je ne pensais pas prendre un tel plaisir en revoyant le film sur grand écran. On ne répètera jamais assez le plaisir de découvrir ou redécouvrir un film important dans une salle, et a fortiori si la copie est bonne. Surtout quand on a le bonheur d'habiter en région parisienne.
Sur le plan visuel, j'apprécie enfin un montage virtuose, qui rend par exemple la dernière image difficile à oublier.
L'autre grand plaisir est procuré par les acteurs: la fameuse prestation de George Sanders en travesti, un Richard Boone impressionnant, Orson Welles plus convaincant que dans ses autres caméos de la même époque , les bergmaniens Max Von Sydow et Bibi Andersson en amants maudits.
Je ne sais quoi penser de la présence de Patrick O'Neal, acteur de second rôle promu ici vedette, dont le nom n'apparaît d'ailleurs pas sur la jacquette du dvd. Sa relative transparence me semble servir le film: alors que tous les autres protagonistes s'avèrent haut en couleur, voici un vrai espion capable de se fondre dans la masse malgré des dons exceptionnels.
A la revoyure, l'humour m'a paru très présent: BA qui ouvre un coffre avec les pieds, Richard Boone- Ward qui fait la leçon au champion d'arts martiaux Patrick O'Neal- Rone.
Cette période du début des années 70 me paraît assez fascinante: elle vit éclore des films anti-commerciaux comme cette LETTRE, L'étrangleur de Rillington Place ou The Offence qui logiquement furent pour la majorité d'entre eux des échecs commerciaux.
Et puis The Kremlin Letter, demeure un film typiquement hustonien: bien sûr la thématique de l'échec est présente mais ce qui intéresse le cinéaste, c'est la cause de l'échec: des personnages qui dépensent leur énergie et leur concentration pour la quête de quelque chose de dérisoire. Ici c'est un document qu'on ne verra jamais, dans les autres Huston, c'est le Faucon Maltais, Le Kafiristan (dans L'homme qui voulut être roi). Or rarement ici les luttes sont incroyablement âpres pour un objet susceptible de déclencher une guerre mais qui apparaît incroyablement futile...
En 1973, Huston retournera au film d'espionnage en partant sur d'autres bases avec notamment une vedette à l'affiche, Paul Newman et une ambiance plus ludique que l'on retrouve dans son oeuvre (Plus fort que le diable) mais en gardant l'essentiel: un jeu de massacre presque tragique.
Je ne conseillerais pourtant pas facilement l'ouverture de cette lettre là..
D'une part, le spectateur peut facilement rester sur le carreau en raison de son récit ultra-complexe, notamment en ce qui concerne les motivations des personnages. On sait que le film fut un bide à sa sortie; jeudi soir la salle Jean Epstein était remplie mais je n'ai pu que constater le départ de 2-3 spectateur (mais c'était aussi le cas pour La Taupe vu la veille) et un ronfleur devant moi.
Ceci dit les histoires d'agents doubles sont souvent compliquées, comme en atteste par exemple un film à priori bien plus commercial comme Le serpent de Verneuil.
Mais justement cette complexité fait que le film gagne à être revu plusieurs fois, comme un Jean-Pierre Melville admiratif le fit à l'époque, même s'il n'est pas sûr que les incertitudes soient levées lors des visions ultérieures. Et puis dans mon souvenir Le Faucon Maltais possédait également une intrigue très mystérieuse.
D'autre part, le film est également très sombre, éloigné de tout manichéisme, présentant des personnages tous pervertis et corrompus voire tarés. Le chantage est présent du début à la fin. Ici pas de 007 auquel se raccrocher,et l'expression de sentiments constitue un talon d'Achille, notamment pour le personnage principal.
En revanche, contrairement à de nombreux commentateurs, je trouve le film assez fascinant dans la forme. Non pas tant dans la manière de filmer mais dans la photographie, et d'une manière générale dans la création d'une ambiance qui est personnellement la qualité que je recherche le plus dans un film. Après avoir savouré la copie impeccable du dvd, je ne pensais pas prendre un tel plaisir en revoyant le film sur grand écran. On ne répètera jamais assez le plaisir de découvrir ou redécouvrir un film important dans une salle, et a fortiori si la copie est bonne. Surtout quand on a le bonheur d'habiter en région parisienne.
Sur le plan visuel, j'apprécie enfin un montage virtuose, qui rend par exemple la dernière image difficile à oublier.
L'autre grand plaisir est procuré par les acteurs: la fameuse prestation de George Sanders en travesti, un Richard Boone impressionnant, Orson Welles plus convaincant que dans ses autres caméos de la même époque , les bergmaniens Max Von Sydow et Bibi Andersson en amants maudits.
Je ne sais quoi penser de la présence de Patrick O'Neal, acteur de second rôle promu ici vedette, dont le nom n'apparaît d'ailleurs pas sur la jacquette du dvd. Sa relative transparence me semble servir le film: alors que tous les autres protagonistes s'avèrent haut en couleur, voici un vrai espion capable de se fondre dans la masse malgré des dons exceptionnels.
A la revoyure, l'humour m'a paru très présent: BA qui ouvre un coffre avec les pieds, Richard Boone- Ward qui fait la leçon au champion d'arts martiaux Patrick O'Neal- Rone.
Cette période du début des années 70 me paraît assez fascinante: elle vit éclore des films anti-commerciaux comme cette LETTRE, L'étrangleur de Rillington Place ou The Offence qui logiquement furent pour la majorité d'entre eux des échecs commerciaux.
Et puis The Kremlin Letter, demeure un film typiquement hustonien: bien sûr la thématique de l'échec est présente mais ce qui intéresse le cinéaste, c'est la cause de l'échec: des personnages qui dépensent leur énergie et leur concentration pour la quête de quelque chose de dérisoire. Ici c'est un document qu'on ne verra jamais, dans les autres Huston, c'est le Faucon Maltais, Le Kafiristan (dans L'homme qui voulut être roi). Or rarement ici les luttes sont incroyablement âpres pour un objet susceptible de déclencher une guerre mais qui apparaît incroyablement futile...
En 1973, Huston retournera au film d'espionnage en partant sur d'autres bases avec notamment une vedette à l'affiche, Paul Newman et une ambiance plus ludique que l'on retrouve dans son oeuvre (Plus fort que le diable) mais en gardant l'essentiel: un jeu de massacre presque tragique.
- Rick Blaine
- Charles Foster Kane
- Messages : 24149
- Inscription : 4 août 10, 13:53
- Last.fm
- Localisation : Paris
Re: La Lettre du Kremlin (John Huston - 1970)
blaisdell a écrit :En revanche, contrairement à de nombreux commentateurs, je trouve le film assez fascinant dans la forme. Non pas tant dans la manière de filmer mais dans la photographie, et d'une manière générale dans la création d'une ambiance qui est personnellement la qualité que je recherche le plus dans un film. Après avoir savouré la copie impeccable du dvd, je ne pensais pas prendre un tel plaisir en revoyant le film sur grand écran. On ne répètera jamais assez le plaisir de découvrir ou redécouvrir un film important dans une salle, et a fortiori si la copie est bonne. Surtout quand on a le bonheur d'habiter en région parisienne.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Sur le plan visuel, j'apprécie enfin un montage virtuose, qui rend par exemple la dernière image difficile à oublier.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Comme d'autres, c'est également sur l'aspect formel que le film m'avait -un peu- déçu. Je n'y avais pas vu une grande réussite ni du point de vue plastique, ni du point vue de l'atmosphère.
Mais avec quelque mois de recul, je suis assez d'accord avec l'ensemble de tes arguments, j'en ai finalement gardé un souvenir agréable et assez net, ce qui le place au dessus du tout venant des films que je visionne. (même lorsque j'y prends beaucoup de plaisir sur le coup)
Et puis effectivement, ces histoire d'espionnage compliquées -que j'aime beaucoup- gagnent souvent à être revues. Je me le reprogrammerais peut-être bientôt, pour ce que j’espère être une réévaluation par une perception différente de l'atmosphère que crée Huston.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99664
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
-
- Mogul
- Messages : 11658
- Inscription : 21 sept. 04, 16:57
- Localisation : lost in time and lost in space
Re: La Lettre du Kremlin (John Huston - 1970)
Alors je lis ça dans le test technique
J'ai pu voir Commisaire X - Halte au LSD ( ) et c'était grandiose. Un doublage français hilarant, un tournage à Istanbul, une histoire qui part dans tous les sens, des péripéties improbables (quelle poursuite en moto à la fin !) et surtout le réalisateur qui se donne un second rôle d'amoureux des animaux pour des passages qui nous ont donnés un fou-rire à en avoir les larmes aux yeux.
Et de manière un peu hors sujet
Les versions allemandes ne manquent pas d'attrait aussi avec notamment les aventures du Commissaire X.Il n’oublie pas les vagues plus ou moins parodiques qui se multiplièrent dans les années 60 (via des succédanés transalpins visiblement très dispensables)
J'ai pu voir Commisaire X - Halte au LSD ( ) et c'était grandiose. Un doublage français hilarant, un tournage à Istanbul, une histoire qui part dans tous les sens, des péripéties improbables (quelle poursuite en moto à la fin !) et surtout le réalisateur qui se donne un second rôle d'amoureux des animaux pour des passages qui nous ont donnés un fou-rire à en avoir les larmes aux yeux.
Et de manière un peu hors sujet
- Spoiler (cliquez pour afficher)
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
-
- Producteur
- Messages : 9462
- Inscription : 9 mai 09, 12:14
- Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac
Re: La Lettre du Kremlin (John Huston - 1970)
bruce randylan a écrit : Et de manière un peu hors sujet
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Spoiler (cliquez pour afficher)
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Joseph L. Mankiewicz
-
- Mogul
- Messages : 11658
- Inscription : 21 sept. 04, 16:57
- Localisation : lost in time and lost in space
Re: La Lettre du Kremlin (John Huston - 1970)
Federico a écrit :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Spoiler (cliquez pour afficher)
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"