Le cinéma français des années 50

[Commissaire Juve]

Pour beaucoup, les années 50 sont celles de la jeunesse (... du Commissaire).

Hein ? T'es ouf ! Je suis né à l'époque des yéyés !

[kiemavel]

Pour beaucoup, les années 50 sont celles de la jeunesse (... du Commissaire).

Hein ? T'es ouf ! Je suis né à l'époque des yéyés !

Ah Tiens … Je te voyais plutôt de la génération du baby Boom
Il te vieillit, ce misérable … qui -par ailleurs- pose sur le forum des questions que je lui pose au dehors
Bref, la représentation de la jeunesse des années 50 et 60 à l'écran est un sujet qui m'intéresse moi aussi depuis quelques temps. Du coup, je note ces films que je ne connais pas :

Les Carottes sont cuites (qu'à priori, j'aurais repoussé pour cause de Jacques Besnard ou Raoul André look-alike)
Les coeurs verts
Croquemitoufle
Le nouveau monde


Un mot sur Après le déluge (1954), un des Cayatte regardable de cette époque là (1). Mais bon, c'est plus un film sur les parents, et même le procès des parents, plus qu' une photographie de la jeunesse de l'époque. Même si une jeunesse passée durant la guerre et une adolescence au temps du péril nucléaire a du forcément peser sur les têtes, je ne sais pas si ce film là reflète l'état d'esprit d'une génération. Attention … enfonçage de portes ouvertes : c'est un fait divers porté à l'écran par un avocat exalté … Aspect de l'œuvre de Cayatte qui a d'ailleurs à priori toute ma sympathie (s'il n'y avait toutefois tous ses excès). D'ailleurs, en ce qui concerne cette même génération et ce même milieu bourgeois, Becker a montré tout autre chose dans RDV de juillet, par exemple … ou avec des personnages voisins revus en quelque sorte quelques années plus tard, après le mariage : Edouard et Caroline ...et même chez les jeunes prolos de Antoine et Antoinette.


(1) Malgré quelques excès, comme souvent avec lui, j'ai plutôt bien aimé, tandis que j'ai failli casser la TV en revoyant Le glaive et la balance, par exemple, que j'ai littéralement haï lorsque je l'ai revu en B-R il y a un an ou deux.

Ce que je recherche plus particulièrement, ce sont des films plus légers, esprit Yéyé justement ... Quand même en moins crétin que les chansons de l'époque
Pour l'instant, je reste sur Saint-Tropez Blues, visuellement splendide (B-R Gaumont) mais très emm … On retrouve des jeunes gens de ce même milieu bourgeois en vacances mais tout est soit ennuyeux, soit sonne faux : le peintre bohême bidon, la quadra oisive et désabusée (Stephane Audran)
ça existe, une version française de American Graffiti ?

[Karras]

Il est sortie en 95 mais Le nouveau monde d'Alain Corneau aborde assez bien le sujet.

Ah oui merci, Le nouveau monde est effectivement très bon dans sa reconstitution de l’ambiance d’après guerre dans les zones (j’allais dire d’occupation) de bases militaires américaines.

Dans les films réalisés après les années 50 mais qui situent leur action dans cette période on peut citer :
Diabolo Menthe ( plutôt début 60 )
Mes petites amoureuses ( autobiographie de Jean Eustache dont l'adolescence se passe début 50 ).
A nous les petites anglaises ( action située pendant l'été 59 ).

[Karras]

Ce que je recherche plus particulièrement, ce sont des films plus légers, esprit Yéyé justement

Le film à sketchs les Parisiennes (1962) avec Eddy et Johnny

[Supfiction]

Bon, il y a aussi L'eau à la bouche (1960), une sorte de Règle du jeu version années 50-60 avec Bernadette Lafont en soubrette pourchassée par Galabru et plus haut dans les étages des jeux de séduction plus subtiles entre jeunes de la haute dont Alexandra Stewart.

Et puis Ce soir ou jamais (1961)!

[Commissaire Juve]

Ouvert contre x... (Richard Pottier, 1952).

L'anecdote follement passionnante de la journée : je me le suis refait il y a deux jours.
Et j'ai eu très vite l'idée de compter le nombre de fois où un personnage allumait une clope !

Résultat ? (sauf oubli) 19 clopes allumées en 100 minutes.
A un moment, j'ai même vu un employé du 36 (quai des Orfèvres) passer
en traînant derrière lui un nuage de fumée (ça pourrait faire 20 clopes en 100 minutes ).

Mais je crois que c'est rien à côté de Le Petit Soldat (Godard).