Robert Enrico (1931-2001)
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Robert Enrico (1931-2001)
EDIT DE LA MODERATION:
Vous pouvez consulter les topics dédiés aux films de Robert Enrico sur le forum:
Les grandes gueules (1966)
Le vieux fusil (1975)
Pile ou Face (1980)
Au nom de tous les miens (1983)
La révolution française (1989)
Fait d'hiver (1999)
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Le Secret (Robert Enrico, 1974)
Très intéressant giallo à la française porté par deux acteurs masculins comme tout le temps génialissimes et une Marlène Jobert moins tête à baffes qu'à l'habitude. Le rapport qui uni ces deux hommes est aussi fascinant que pervers et le mystère qui entoure l'intrigue est aussi pertinent que frustrant. Reste que Robert Enrico est un tantinet timide derrière la caméra (sauf pour les séquences de flash back) et que le scénario se prend parfois les pieds dans la complexité qu'elle a elle-même cherché.
Et merde, y'a l'un des plus beaux scores d'Ennio Morricone !
Vous pouvez consulter les topics dédiés aux films de Robert Enrico sur le forum:
Les grandes gueules (1966)
Le vieux fusil (1975)
Pile ou Face (1980)
Au nom de tous les miens (1983)
La révolution française (1989)
Fait d'hiver (1999)
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Le Secret (Robert Enrico, 1974)
Très intéressant giallo à la française porté par deux acteurs masculins comme tout le temps génialissimes et une Marlène Jobert moins tête à baffes qu'à l'habitude. Le rapport qui uni ces deux hommes est aussi fascinant que pervers et le mystère qui entoure l'intrigue est aussi pertinent que frustrant. Reste que Robert Enrico est un tantinet timide derrière la caméra (sauf pour les séquences de flash back) et que le scénario se prend parfois les pieds dans la complexité qu'elle a elle-même cherché.
Et merde, y'a l'un des plus beaux scores d'Ennio Morricone !
Dernière modification par Kevin95 le 18 juil. 08, 15:35, modifié 1 fois.
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Re: Notez les films naphtas - Avril 2009
Les aventuriers
Robert Enrico (1967) :
"Les aventuriers", c'est justement un film d'aventure, mais en partie seulement, car il s'agit avant tout d'une belle histoire d'amitié entre deux hommes d'âges différents, mais de caractères semblables, réunis ensemble par l'amour de la liberté, la recherche des défis, et possiblement du danger. Lino Ventura et Alain Delon sont au diapason l'un de l'autre, le premier en homme mûr et donc forcément plus posé que le second, plus jeune et fougueux, bien que tous deux soient prêts à faire montre du même esprit batailleur, ou à l'inverse de la même sagesse. Le film débute paisiblement, et pour moi qui ne savait trop à quoi m'attendre en regardant ce film, tout en appréciant ce que je voyais, j'ai commencé par me dire qu'il ne s'y passait pas grand chose. Le contraste s'effectue lorsque l'histoire se déplace de la grisaille de la région parisienne à l'ensoleillement des côtes africaines. Quoique pas tout à fait, quelques minutes s'écoulant encore à assister aux rires et aux jeux de ces deux copains, qu'à entre temps rejoint une jeune femme fantasque au tempérament d'artiste. La violence qui imprègne soudainement le film claque ainsi de façon d'autant plus abrupte qu'on ne s'y attendait absolument pas. Un changement de ton réussi, qui impressionne par sa radicalité brute, en même temps que pour l'émotion qu'il parvient à procurer au spectateur, qui se retrouve tout à la fois choqué et étonné. Le retour en France qui s'ensuit se fait automatiquement plus amer, désabusé, les hommes se retrouvent désoeuvrés et leurs illusions sont parties. La fin, agitée, secouante, rocambolesque, achève le film dans l'incertitude, mais confirme avec une simplicité poignante la force des sentiments. 7/10
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Re: Notez les films naphtas - Avril 2009
J'adore le début du film. Sur un plan dramatique il ne s'y passe pas grand chose mais c'est à ce moment là que les rapports entre les personnages se construisent. La séquence où Delon est dans l'avion avec les deux autres qui le suivent en voiture, accompagné par la musique espiègle de De Roubaix... Le ton du film est donné.Sybille a écrit :Le film débute paisiblement, et pour moi qui ne savait trop à quoi m'attendre en regardant ce film, tout en appréciant ce que je voyais, j'ai commencé par me dire qu'il ne s'y passait pas grand chose.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Robert Enrico (1931-2001)
Pourtant un entretien avec - la trop rare - Joanna Shimkus ça devrait valoir son pesant d'or non ?Un seul module, d’un peu moins de 6 minutes, extrait des émissions Dim Dam Dom (10 Mars 1968) et Chronique Cinéma (27 Septembre 1968), offre des entretiens, en cours de tournage, avec Jean-Paul Belmondo, Joanna Shimkus et Robert Enrico. Ce dernier reconstitue le cadre du tournage de la séquence du magasin de cravates, ce qui constitue l’intérêt majeur de ces images d’archives. Très maigre.
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Re: Robert Enrico (1931-2001)
j'avais posté ça en mars 2007
LES AVENTURIERS de Robert Enrico (Arte)
J'aurais très bien pu parler du film dans le topic concernant Lino Ventura, mais j'ai choisi celui de Delon, moins fourni.
Quoiqu'il en soit c'est une très bonne soirée que je viens de passer, une belle redécouverte que je viens de faire.
Une mélange de bande-dessinée façon TINTIN saupoudré d'une très belle évocation d'amitié. C'est, en gros, le résumé qu'on peut faire du film. C'est un univers plein de charme qui nous est proposé. Les personnages sortent du quotidien, vivent de sensations fortes, sont friands d'inconnu et d'aventures.
C'est d'abord un couple, ou plutôt d'un duo. Delon et Ventura forment une équipe, vraie, soudée, dont l'amitié est vitale. Cette relation, rarement montrée aussi justement au cinéma (je trouve mais si c'est simplifié), est le ciment du film. Elle justifie tout l'univers décrit et les développements du scénario, peut-être pas assez crédibles pour les plus obtus. Car il faut garder une âme d'enfant, l'esprit du jeu. Ce film est ludique avant tout.
Quand débarque Laetitia, c'est une équipe qui s'agrandit. On ne se pose pas de questions, elle est parmi eux, participe à leurs aventures. Là encore l'amitié prime. On ne parle pas d'amour, il n'y a pas d'intrigue basée sur la jalousie. Le scénario évacue habilement toutes ces possibilité, mais sans toutefois se voiler la face. Une jolie fille qui partage (en tout bien tout honneur) la vie de deux hommes, ça ne peut pas durer longtemps. On dévoile à peine l'opportunité d'une préférence amoureuse que le coup de théatre survient. Laetitia meurt et le trio devient instable. On ressent très fort le manque de la fille et le chagrin des deux autres. Le film ne se cherche pas mais il y a vraiment comme un vide.
Et comme les sentiments sont ce qu'il y a de plus importants, les deux hommes seront loyaux jusqu'au bout et chercheront à léguer la part du trésor. L'anecdote de la révélation amoureuse à Ventura servira de conclusion à une très belle scène qui renforce encore plus l'union de ces hommes. Cette fin, abrupte, est aussi très pessimiste et dénote par rapport au début très léger et joyeux. Une fin qui ne laisse pas indifférent.
Il faut aussi reparler de TINTIN. Si je garde un souvenir moyen du film de De Broca, je trouve qu'ici le mélange de sentiments et d'aventures fonctionne extrêmement bien car on y retrouve les ingrédients de la bande-dessinée. Il n'y a pas de psychologie compliquée et tarabiscotée. Tout est simple et pur, pourrait-on dire. La chasse au trésor est un clin d'oeil évident aux albums d'Hergé, mais on pourrait ajouter tout ce qui touche à l'adrénaline (automobiles, avions...). Les rebondissements à suspense (les attaques et les fusillades) sont utilisées savamment, sans en faire trop et paraitre opportunistes. Le personnage de Reggiani, pourtant présenté sous un jour suspicieux, s'avèrera être le quasi quatrième larron du groupe. Là aussi il mourra loyalement sans dénoncer ses partenaires de chasse au trésor.
Une bonne surprise, servie par un casting de choix. Delon barbu est sexy en diable et le duo qu'il forme avec Ventura est indiscutablement touchant. La jeune Joanna Shimkus ne manque pas de charme également. Et le petit garçon (comme beaucoup de très petits rôles dans le film) sont très justes et plein de charmes.
J'allais oublier de parler du superbe score de François de Roubaix qui lorgne amoureusement du côté de Morricone.
Le dvd remasterisé sort le 9 mai, chez M6.
En parlant de De Broca je faisais essentiellement allusion à L'HOMME DE RIO (1 point pour le Lord ), que je n'ai pas encore apprécié plus que ça. Je m'y remettrai probablement à la prochaine occasion, par curiosité...
Salutations à Laetitia, Mr Boudu
Pour le masque des Picaros, je craignais une erreur de chronologie. Dommage, ça aurait parfaitement collé...
LES AVENTURIERS de Robert Enrico (Arte)
J'aurais très bien pu parler du film dans le topic concernant Lino Ventura, mais j'ai choisi celui de Delon, moins fourni.
Quoiqu'il en soit c'est une très bonne soirée que je viens de passer, une belle redécouverte que je viens de faire.
Une mélange de bande-dessinée façon TINTIN saupoudré d'une très belle évocation d'amitié. C'est, en gros, le résumé qu'on peut faire du film. C'est un univers plein de charme qui nous est proposé. Les personnages sortent du quotidien, vivent de sensations fortes, sont friands d'inconnu et d'aventures.
C'est d'abord un couple, ou plutôt d'un duo. Delon et Ventura forment une équipe, vraie, soudée, dont l'amitié est vitale. Cette relation, rarement montrée aussi justement au cinéma (je trouve mais si c'est simplifié), est le ciment du film. Elle justifie tout l'univers décrit et les développements du scénario, peut-être pas assez crédibles pour les plus obtus. Car il faut garder une âme d'enfant, l'esprit du jeu. Ce film est ludique avant tout.
Quand débarque Laetitia, c'est une équipe qui s'agrandit. On ne se pose pas de questions, elle est parmi eux, participe à leurs aventures. Là encore l'amitié prime. On ne parle pas d'amour, il n'y a pas d'intrigue basée sur la jalousie. Le scénario évacue habilement toutes ces possibilité, mais sans toutefois se voiler la face. Une jolie fille qui partage (en tout bien tout honneur) la vie de deux hommes, ça ne peut pas durer longtemps. On dévoile à peine l'opportunité d'une préférence amoureuse que le coup de théatre survient. Laetitia meurt et le trio devient instable. On ressent très fort le manque de la fille et le chagrin des deux autres. Le film ne se cherche pas mais il y a vraiment comme un vide.
Et comme les sentiments sont ce qu'il y a de plus importants, les deux hommes seront loyaux jusqu'au bout et chercheront à léguer la part du trésor. L'anecdote de la révélation amoureuse à Ventura servira de conclusion à une très belle scène qui renforce encore plus l'union de ces hommes. Cette fin, abrupte, est aussi très pessimiste et dénote par rapport au début très léger et joyeux. Une fin qui ne laisse pas indifférent.
Il faut aussi reparler de TINTIN. Si je garde un souvenir moyen du film de De Broca, je trouve qu'ici le mélange de sentiments et d'aventures fonctionne extrêmement bien car on y retrouve les ingrédients de la bande-dessinée. Il n'y a pas de psychologie compliquée et tarabiscotée. Tout est simple et pur, pourrait-on dire. La chasse au trésor est un clin d'oeil évident aux albums d'Hergé, mais on pourrait ajouter tout ce qui touche à l'adrénaline (automobiles, avions...). Les rebondissements à suspense (les attaques et les fusillades) sont utilisées savamment, sans en faire trop et paraitre opportunistes. Le personnage de Reggiani, pourtant présenté sous un jour suspicieux, s'avèrera être le quasi quatrième larron du groupe. Là aussi il mourra loyalement sans dénoncer ses partenaires de chasse au trésor.
Une bonne surprise, servie par un casting de choix. Delon barbu est sexy en diable et le duo qu'il forme avec Ventura est indiscutablement touchant. La jeune Joanna Shimkus ne manque pas de charme également. Et le petit garçon (comme beaucoup de très petits rôles dans le film) sont très justes et plein de charmes.
J'allais oublier de parler du superbe score de François de Roubaix qui lorgne amoureusement du côté de Morricone.
Le dvd remasterisé sort le 9 mai, chez M6.
Major Dundee a écrit :Je suis un grand fan des "Aventuriers". C'est à cause de ce film que j'ai appelé ma fille Laetitia en 1970.
Par contre j'ai du louper quelque chose car je ne vois pas pourquoi tu parles de De Broca ???
julien a écrit :Je pense qu'il veut parler du film Les Tribulations d'un chinois en Chine de De Broca qui comme Les Aventuriers s'inspire de l'univers d'Hergé.
Lord Henry a écrit :A moins qu'il ne s'agisse de l'Homme de Rio.
Major Dundee a écrit :Ah OK. Mais moi, contrairement au Enrico, je n'aime pas trop le De Brocajulien a écrit :Je pense qu'il veut parler du film Les Tribulations d'un chinois en Chine de De Broca qui comme Les Aventuriers s'inspire de l'univers d'Hergé.
Alligator a écrit :Hum... Tintin et les Aventuriers? A part la chasse au trésor... c'est d'ailleurs ce qui fait le charme de ce film, les changements de ton, la justesse avec laquelle Enrico passe du film léger d'amitié, d'aventures, de l'insouciance à la tragédie. De plus, le film n'a pas le rythme trépidant de L'homme de Rio ou des Tribulations et donc de l'univers tintinesque. Au contraire, on glisse avec les Aventuriers sur une vague, douce, enjouée certes, mais calme. Tout le sel vient de l'évolution tout en délicatesse de la connexion entre les trois personnages. L'amitié qui se transforme lentement en amour, mal déployé, problématique. Bref, on est plutôt loin du monde de Tintin.
Je dis cela mais j'aime bien les Aventuriers, j'aime beaucoup Tintin et j'adule De Broca. Aucune animosité, juste un tic d'étonnement à lire Tintin dans ce film-là.
julien a écrit :Il y a aussi la séquence marrante avec le scaphandre; (lorsque Ventura ne peut plus respirer) qui fait directement référence à un épisode du Trésor de Rackham le Rouge. C'est vrai que sur ce film, les clins d'oeil à Hergé sont moins présents que dans les deux films de De Broca.
Je persiste et signe à propos de Tintin . Non qu'il soit référencé sur le film entier, mais certaines séquences sont très proches de cet univers je trouve. La plus évidente est celle de la chasse au trésor, mais à part le scaphandre on peut y trouver, par exemple, ces méchants qui surgissent de nulle part, qui repartent aussi vite qu'ils sont arrivés, une montée en suspense peu justifiée mais logique et qui fait très bd je trouve (pour le peu que j'en connaisse, c'est vrai). Le masque que porte Ventura quand il fait ses essais de dragster me fait penser à TINTIN ET LES PICAROS par exemple. Plein de trucs comme ça. Mais, comme je le dis dans mon petit post, l'idée majeure du film c'est la forte amitié du duo (puis du trio).Commissaire Juve a écrit :C'est tout à fait ça... Et Lino dans le rôle du capitaine Haddock ! Ça pourrait aussi être un Spirou et Fantasio de Franquin... avec Joanna Shimkus dans le rôle de Sécotine.
En parlant de De Broca je faisais essentiellement allusion à L'HOMME DE RIO (1 point pour le Lord ), que je n'ai pas encore apprécié plus que ça. Je m'y remettrai probablement à la prochaine occasion, par curiosité...
Salutations à Laetitia, Mr Boudu
Alligator a écrit :tout ce que tu dis est frappé du coin du bon sens. J'avais pas percuté sur le scaphandre, ni sur le masque de course... c'est pas faux...
Passé l'étonnement et le tic, force est de constater que Tintin n'est pas loin, effectivemet. Ce serait intéressant de savoir si ces images sont volontaires ou non.
Grimmy a écrit :Je suis assez d'accord moi aussi avec l'esprit Tintin. Cependant pour le masque précisement ça ne colle pas puisque Tintin et les Picaros date de 1976.
Commissaire Juve a écrit :C'est pour moi que tu écris ça ? Si oui, tu te méprends sur mon message. Je pense même avoir fait le rapprochement avec Tintin sur le site avant que tu ne le fasses (mais je ne sais plus où).Nestor Almendros a écrit :Je persiste et signe à propos de Tintin ...
Je suis tout à fait d'accord. Mais j'ajoute que ça pourrait être Spirou & Fantasio époque Franquin aussi. Cela dit, Lino en capitaine Haddock, ça le fait parfaitement !
Je ne visais personne et certainement pas notre illustre commissaireGé a écrit :Exactement, Enrico s'est inpiré pour ce masque de l'équipement d'un pilote de course de la première partie du 20e siècle.Grimmy a écrit :Je suis assez d'accord moi aussi avec l'esprit Tintin. Cependant pour le masque précisement ça ne colle pas puisque Tintin et les Picaros date de 1976.
Pour la petite histoire, Ventura ne voulait pas porter ce masque qu'il trouvait ridicule et inutile à l'histoire. Enrico l'a persuadé en lui montrant différentes photos du pilote en question.
Pour le masque des Picaros, je craignais une erreur de chronologie. Dommage, ça aurait parfaitement collé...
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Re: Robert Enrico (1931-2001)
C'est très bref, et ce qu'elle dit n'est pas spécialement extraordinaire - donc je me contenterai d'un pesant de cacahouètes, ce qui n'est déjà pas si maljulien a écrit :Pourtant un entretien avec - la trop rare - Joanna Shimkus ça devrait valoir son pesant d'or non ?Un seul module, d’un peu moins de 6 minutes, extrait des émissions Dim Dam Dom (10 Mars 1968) et Chronique Cinéma (27 Septembre 1968), offre des entretiens, en cours de tournage, avec Jean-Paul Belmondo, Joanna Shimkus et Robert Enrico. Ce dernier reconstitue le cadre du tournage de la séquence du magasin de cravates, ce qui constitue l’intérêt majeur de ces images d’archives. Très maigre.
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Re: Robert Enrico (1931-2001)
Concernant Ho !
le test technique... la vache ! on n'a pas vu le même dvd... ou alors, pas avec le même matériel.
le test technique... la vache ! on n'a pas vu le même dvd... ou alors, pas avec le même matériel.
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Re: Robert Enrico (1931-2001)
Elle a droit à une interview récente dans le dvd de Les aventuriers.julien a écrit :Pourtant un entretien avec - la trop rare - Joanna Shimkus ça devrait valoir son pesant d'or non ?Un seul module, d’un peu moins de 6 minutes, extrait des émissions Dim Dam Dom (10 Mars 1968) et Chronique Cinéma (27 Septembre 1968), offre des entretiens, en cours de tournage, avec Jean-Paul Belmondo, Joanna Shimkus et Robert Enrico. Ce dernier reconstitue le cadre du tournage de la séquence du magasin de cravates, ce qui constitue l’intérêt majeur de ces images d’archives. Très maigre.
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Re: Robert Enrico (1931-2001)
Surtout pas avec le même regard, je croisCommissaire Juve a écrit :Concernant Ho !
le test technique... la vache ! on n'a pas vu le même dvd... ou alors, pas avec le même matériel.
Je ne suis pas spécialement à l'affût, chronomètre à l'appui, des mouvances, des griffures ou des points, mais j'attache une certaine importance à la luminosité, aux contrastes et aux nuances chromatiques de l'image, et j'ai trouvé celle du DVD de Ho ! , pour résumer, un peu marronnasse et dans l'ensemble trop sombre (ce qui ressort, je trouve, sur les captures accompagnant la chronique). Je ne crie pas à la catastrophe, mais j'ai vu pas mal de films de la même époque largement aussi bien traités ces derniers temps.
Et concernant le matériel, pour info, j'ai visionné une première fois le film à partir d'un lecteur DVD Samsung HT-Q20 relié à un vidéoprojecteur Sanyo Z4...
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Re: Robert Enrico (1931-2001)
Moi, c'est le "tirant sur le médiocre" qui me choque ... A titre perso, je pense qu'on a bel et bien une image restaurée. La palette chromatique nous fait effectivement explorer toute la gamme des marrons (je l'ai écrit au commissariat) , mais j'y vois plutôt un choix de photographie. Une unité de "ton" quoi...ed a écrit :Surtout pas avec le même regard, je croisCommissaire Juve a écrit :Concernant Ho !
le test technique... la vache ! on n'a pas vu le même dvd... ou alors, pas avec le même matériel.
Je ne suis pas spécialement à l'affût, chronomètre à l'appui, des mouvances, des griffures ou des points, mais j'attache une certaine importance à la luminosité, aux contrastes et aux nuances chromatiques de l'image, et j'ai trouvé celle du DVD de Ho ! , pour résumer, un peu marronnasse et dans l'ensemble trop sombre (ce qui ressort, je trouve, sur les captures accompagnant la chronique). Je ne crie pas à la catastrophe, mais j'ai vu pas mal de films de la même époque largement aussi bien traités ces derniers temps.
Et concernant le matériel, pour info, j'ai visionné une première fois le film à partir d'un lecteur DVD Samsung HT-Q20 relié à un vidéoprojecteur Sanyo Z4...
Si tous les dvd "médiocres" pouvaient être comme ça, ouah, je me ferais moins de cheveux gris. Pour un film de 1968, je trouve le transfert plutôt "très bon" (même s'il y a "très bon" et "très bon" ).
PS : bien vu pour le "Oh !" je n'avais pas remarqué...
Dernière modification par Commissaire Juve le 6 mai 09, 19:56, modifié 1 fois.
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Re: Robert Enrico (1931-2001)
La tournure a été modifiée, mais elle n'est pas beaucoup plus indulgenteCommissaire Juve a écrit :Moi, c'est le "tirant sur le médiocre" qui me choque ... A titre perso, je pense qu'on a bel et bien une image restaurée. La palette chromatique nous fait effectivement explorer toute la gamme des marrons (je l'ai écrit au commissariat) , mais j'y vois plutôt un choix de photographie. Une unité de style quoi...
Si tous les dvd "médiocres" pouvaient être comme ça, ouah, je me ferais moins de cheveux gris. Pour un film de 1968, je trouve le transfert plutôt "très bon" (même s'il y a "très bon" et "très bon" ).
Pour le reste, comme je l'ai dit je ne me prétends pas un expert, j'ai juste exprimé une perception, et je maintiens une réelle déception. Je suis allé voir au commissariat, j'ai lu le test et il ne me vient pas à l'idée de m'exclamer "la vache, on n'a pas vu le même dvd" - la vérité, si elle existe, se situe probablement entre ton enthousiasme et ma sévérité...
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Re: Robert Enrico (1931-2001)
Je me relis... je ne vois pas d'"enthousiasme"... Je dis que c'est propre, bien défini, globalement très stable... contrat rempli. Mais je ne dis pas : "Ouaaaaaah ! génialissime ! fantabilissime !"ed a écrit :... la vérité, si elle existe, se situe probablement entre ton enthousiasme et ma sévérité...
Dernière modification par Commissaire Juve le 6 mai 09, 20:09, modifié 2 fois.
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Re: Robert Enrico (1931-2001)
Je parlais surtout de ça :
Sinon, pour ce qui est du recadrage latéral dont je parle, j'illustre
Pour le reste, je ne nie pas la stabilité, peut-être un peu plus la netteté... mais bon, je crois que ça n'a pas d'intérêt d'aller beaucoup plus loin...Si tous les dvd "médiocres" pouvaient être comme ça, ouah, je me ferais moins de cheveux gris. Pour un film de 1968, je trouve le transfert plutôt "très bon"
Sinon, pour ce qui est du recadrage latéral dont je parle, j'illustre
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Re: Robert Enrico (1931-2001)
Je vais voir ça... cela dit, l'image des génériques est souvent moins bonne (tu l'as sans doute constaté toi-même).ed a écrit : Sinon, pour ce qui est du recadrage latéral dont je parle, j'illustre
EDIT :
Ah oui... c'est carrément louche . Perso, je l'ai vu sur un écran à tube cathodique qui fait de l'overscan. J'ai donc pensé que ça venait du téléviseur et pas du transfert.
En mesurant, j'ai trouvé un format 1.62 (il manque 4 centièmes pour faire du 1.66, je ne pense pas que cela puisse faire la différence). L'image a sans doute été légèrement zoomée.
Bien vu ! Je vais éditer ma fiche en te citant...
Sinon, j'en reviens au "marron"... je pense que c'est un choix de photographie. J'ai en tête des films récents de la Columbia où l'on a ce même genre d'unité de ton. Là, comme ça, je pense notamment à Step mother / Ma meilleure ennemie (désolé, je n'ai pas mieux sous la main ). On y joue pas mal sur les couleurs automnales et le marron (jusque dans la couleur de cheveux des deux comédiennes principales). Je veux dire : même s'il y a des couleurs variées, quand le film se termine, on a le sentiment d'avoir vu un film "en marron"... ou "en bleu" (Cameron)... ou... ?
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