Walter Lang (1896-1972)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Jeremy Fox
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Walter Lang (1896-1972)

Message par Jeremy Fox »

Réalisateur américain né à la fin du 19ème siècle, il réalisera de 1925 à 1936 d'innombrables mélodrames et films policiers. Son entrée à la Fox en 1937 lui fera prendre un virage à 180° puisque durant son contrat de 25 ans avec le Major, il se spécialisera dans la comédie, musicale ou non. C'est lui qui, aux côtés d'Irving Cummings, Henry Koster, Archie Mayo et Bruce Humberstone mettra en scène une grande partie des 'Musicals' du studio ; il pu donc voir défiler devant sa caméra les stars de l'époque qui étaient Betty Grable, Alice Faye, Carmen Miranda, John Payne, Dan Dailey, Cesar Romero ou Don Ameche. Tous ses films aux titres exotiques possédaient un capital de sympathie certain mais n'en restaient pas moins très conventionnels et bien moins enthousiasmants que ceux de son collègue Irving Cummings (à propos de qui je ferais le même genre de topic un jour ou l'autre).

Il se spécialisa aussi avec plus de réussite dans les adaptations de grands succès de Broadway, ceux de Rodgers et Hammerstein (State Fair), Irving Berlin (Call Me Madam) et signa ainsi à cette époque des films bien plus réussis dans ce domaine que ceux réalisés par des cinéastes bien plus réputés (Fred Zinnemann, Henry King...)

Jamais de génie dans sa mise en scène mais un solide métier et souvent de gracieux et aériens mouvements de caméra lors des séquences musicales. Artisan consciencieux, homme à tout faire de la 20th Century Fox, il mérite un peu mieux que les seules habituelles boutades sur la comparaison de son talent d'avec celui de son prestigieux homonyme borgne.

J'attends avec impatience une promotion pour redécouvrir une comédie qui m'avait beaucoup plu vers l'âge de 10 ans lorsqu'elle était passée à la télé un mardi soir, Treize à la douzaine - Cheaper by Dozen avec jeanne Crain et j'aimerais avoir des avis sur une comédie qu'il a réalisé en fin de carrière avec le couple Tracy/Hepburn, Desk Set (Une femme de tête). Je sais aussi que la réputation de Can-Can est exécrable (mais n'ai jamais encore voulu vérifier) et il me manque à voir peut-être son film le plus connu : Le Roi et moi (l'oubli devrait être réparé dans le courant du mois)


Enfin, voici les rapides avis que j'avais écrit ici sur quelques-uns de ses films :


Moon Over Miami (1941)

Le couple formé par Betty Grable et Don Ameche pour Down Argentina Way ayant comblé le public, la Fox met à la disposition de Walter Lang un très gros budget pour leur deuxième apparition dans Moon Over Miami. C'est l'histoire de trois serveuses de drive-in qui, ayant gagné une petite somme et ne souhaitant plus continuer ce métier, décident de se rendre à Miami à "la chasse aux milliardaires". Betty Grable se fait passer pour une riche héritière accompagnée par sa secrétaire (Carole Landis) et sa servante (Charlotte Greenwood)... On prend les même canevas et on recommence ; marivaudage et quiproquos gentillets, le tout aussi inconsistant que plaisant. Les couleurs de la Fox sont toujours aussi 'flashys' et irréelles et les numéros musicaux sont assez nombreux, le spectacle étant assuré par deux fois par le duo de claquette Frank et Harry Condos dont la virtuosité est assez impressionnante à défaut d'être légère. Sinon, pour ce film, j'avoue préférer les chansons romantiques (les très bonnes 'You Started Something' et 'Loveliness and Love') aux grands numéros chorégraphiés tels l'assez décevant 'Kindergarten Conga' dansé par Betty Grable et Hermes Pan en personne. Niveau interprétation, Don Ameche me semble toujours aussi sympathique alors que Charlotte Greenwood et Jack Haley assurent plutôt correctement la partie comique. Un divertissement très plaisant à défaut d'être inoubliable. 5.5/10

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Week-End in Havana (1941)

Alors que That Night in Rio pouvait se targuer d'un scénario à quiproquos assez pétillant et que The Gang's all here bénéficiait de l'immense talent de Berkeley, ce week-end à Cuba, même si loin d'être désagréable, demeure assez quelconque faute à une histoire plutôt banale et à une mise en scène sans entrain d'un Walter Lang souvent plus inspiré, sa caméra étant ici le plus souvent assez statique. Sinon, c'est parfois drôle, les couleurs Fox sont toujours aussi saturées et irréalistes (pour le plus grand plaisir des amateurs de kitsch), et le duo John Payne / Alice Faye fonctionne assez bien même si l'un et l'autre ont déjà été bien plus convaincants dans d'autres 'Musicals' du studio. Cesar Romero a du mal à faire oublier Don Ameche et j'avoue commencer à apprécier Carmen Miranda et sa diction si particulière. A signaler pour les fans que le nombre de ses numéros et de séquences non chantées dans ce film sont peut-être plus nombreuses que dans n'importe quel autre de ses films (au moins dans ceux que j'ai pu voir) et que sa scène de 'séduction' avec John Payne est inénarrable. Niveau musical, rien de vraiment mémorable dans les mélodies d'Harry Warren et Mack Gordon mais rien de mauvais non plus et la voix chaude d'Alice Faye fait toujours son petit effet surtout dans la chanson 'Tropical Magic' 4.5/10

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Greenwich Village (1944)

Un compositeur arrive à Greenwich Village pensant pouvoir percer dans le domaine de la musique classique. En attendant de pouvoir rencontrer un chef d'orchestre réputé pouvant le conseiller et l'aider, il tombe amoureux d'une chanteuse de cabaret. In fine, après s'être fait roulé par un escroc lui ayant fait croire à son talent de concertiste, sa composition sera utilisée pour une revue musicale ; il récoltera le succès et la vedette du spectacle. Comme on peut le constater, rien de bien nouveau, l'éternel confrontation entre la musique 'dite' sérieuse et la musique de spectacle. Rien de bien excitant niveau mise en scène ou niveau scénario mais un divertissement néanmoins agréable grâce aux acteurs, le couple Don Ameche / Vivian Blaine étant très sympathique (l'actrice est d'ailleurs mieux dirigée et ses talents mieux mis en valeur par Walter Lang - n'oublions pas sa superbe prestation dans State Fair- que par Lewis Seiler), William Bendix et Felix Bressart jouant les faire valoir 'comiques', grâce aux couleurs criardes de la Fox, à quelques numéros musicaux assez enlevés comme celui, très acrobatique, avec des musiciens et danseurs noirs et certains bonnes chansons comme 'I'm just Wild about Harry' chantée par Carmen Miranda (qui sera aussi de la partie avec son style inimitable dans deux autres numéros exotiques), 'Swingin' down the Lane' et surtout 'Whispering', le leitmotiv du film. Vite vu, vite oublié mais pas mauvais pour autant à condition d'aimer ce style de film.

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State Fair : La Foire aux Illusions (1946)

Une famille de fermier se rend à la foire annuelle. Pendant que les parents participent aux concours de cornichons, de Mincemeat et de cochons (sic), leurs deux enfants vivent de leurs côtés de romantiques aventures sentimentales (presque) sans lendemain (d'où le titre français "La foire aux illusions"). Où l'on se rend compte une fois de plus que les livrets d'Oscar Hammerstein II ne faisaient pas dans l'originalité niveau intrigues ! Mais vu que son mélodiste attitré, le génial Richard Rodgers, compose pour lui d'admirables chansons, l'ensemble est très attachant d'autant plus que Walter Lang filme tout ceci en Technicolor et tout à fait correctement. Jeanne Crain et le talentueux crooner Dick Haymes sont charmants, Charles Winniger (qui est quasiment le 'papy' de tous les musicals Fox) et Fay Bainter forment un couple sympathique. Il est assez curieux de voir Dana Andrews dans une comédie musicale mais il joue le jeu avec professionnalisme. Mais ma plus belle découverte fut Vivian Blaine, chanteuse et actrice que je ne connaissais pas (excepté dans Guys and Dolls) et dont la voix et la manière de chanter ressemblent étonnamment à celles de Judy Garland. Moins puissante mais presque tout aussi agréable à écouter (et à regarder : quelle belle rousse !). Seulement six chansons mais que des réussites (certaines faisant énormément penser à celle de The Sound of Music) pour un Musical conventionnel mais néanmoins très agréable.

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On the Riviera (1951)

Remake de That Night in Rio d'Irving Cummings, le film de Walter Lang n'en possède malheureusement que rarement le charme. Danny Kaye, s'il excelle quand il endosse des rôles de gentils naïfs (Hans Christian Andersen...) est beaucoup moins convaincant ici, en tout cas possédant beaucoup moins de classe que son prédécesseur moustachu, l'élégant Don Ameche. Gene Tierney est également moins à l'aise qu'Alice Faye dans ce style de rôle, Corinne Calvet sans aucune envergure et les quiproquos très amusants dans le premier film se révèlent moins bien fonctionner ici (même si leur déroulement est toujours aussi astucieux). Et puis, puisque nous sommes quand même dans le domaine du film musical, hormis la chanson titre, peu d'airs arrivent à nous rester en tête : Sylvia Fine (Mme Kaye à la ville) ne possède décidément que peu de talents pour la mélodie. Les numéros musicaux sont tous trop étirés et dépourvus de toute magie, Danny Kaye cabotinant beaucoup trop, les chorégraphies étant alors laissées pour compte y compris dans Popo the Puppet qui partait d'une très bonne idée mais qui finit par être aussi ennuyeux que les autres. Je ne retiendrais donc que l'imitation que l'acteur principal fait de Maurice Chevalier dans la première séquence et les cartes postales naïves et charmantes de la Riviera vue par les américains. Très moyen.

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With a Song in my Heart (1952)

Grosse déception que ce biopic sur la chanteuse Jane Froman qui fut victime d'un accident d'avion au dessus du Portgal alors qu'elle entamait une tournée en pleine Seconde Guerre Mondiale. Paralysée d'une jambe, elle luttera pour s'en sortir et continuera à chanter surtout pour les G.I. ! Comme il a été déjà dit ailleurs, la mise en scène de Walter Lang est loin de faire des étincelles et Lamar Trotti n'a pas écrit un scénario inoubliable. L'ensemble est bien trop plan-plan, les dialogues sont quelconques et si l'ennui ne nous gagne jamais, c'est parfois limite. Heureusement, le casting est là pour nous tenir éveillé, le toujours aussi sympathique David Wayne en tête (son histoire d'amour avec Susan Hayward est parfois assez touchante) et l'inénarrable Thelma Ritter. Susan Hayward réalise une belle performance pourtant en deça de ce que j'en attendais ; ceci est certainement du en partie à Jane Froman elle-même qui a doublé l'actrice lors des parties chantées et dont j'avoue ne pas du tout accrocher à son style de voix, ce qui m'a pas mal gâché les numéros musicaux excepté l'entrainante et émouvante séquence finale qui, bien que jouant à fond sur le patriotisme, est vraiment très réussie.

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Call Me Madam (1953)

Sally Adams (Ethel Merman), réputée pour les réceptions qu'elle organise à Washington, est nommée ambassadrice américaine d'un petit Duché européen. Les ministres de ce pays miniature, ayant besoin de liquidités pour organiser le mariage de leur Princesse (Vera-Ellen), espèrent faire accepter à la nouvelle ambassadrice de leur octroyer un important emprunt. Sally refuse catégoriquement mais, étant tombée amoureuse du haut gradé militaire (George Sanders), elle est prête à craquer jusqu'à ce qu'on lui fasse penser que ce dernier ne l'entreprend que pour arriver à ses fins concernant l'emprunt. Dans le même temps, la princesse prête à marier, tombe amoureuse de l'assistant (Donald O'Connor) de l'ambassadrice délurée...

Si je ne parlerais pas de "chef-d'oeuvre à l'égal d'un Singin' in the Rain" comme Music Man et si je suis loin d'être un fervent admirateur de Miss Merman comme Joe-ernst, je dois avouer avoir été très agréablement surpris à ces deux niveaux. Le film est une réelle réussite, drôle, joyeuse et dynamique et Ethel Merman est effectivement géniale dans le rôle de cette ambassadrice peu férue de protocole. Il faut dire qu'elle connaissait le personnage par coeur l'ayant interprété plus de 600 fois sur scène. Cependant, même si elle porte le film sur ses épaules, il serait domage de minimiser la performance de ses partenaires. Donald O'Connor force une fois encore la sympathie et son numéro 'What Chance Have I With Love?' et ses ballons rappelle beaucoup son célèbre 'Make'em laugh' et les danses qu'il accompli avec la charmante Vera-Ellen sont superbement chorégraphiées. George Sanders est certes un grand acteur mais il faut se rendre à l'évidence, il se révèle bien piètre chanteur et à sa place j'aurais plutôt vu Cesar Romero ou Don Ameche au moins pour pousser la chansonette. Quant aux seconds rôles, Billy De Wolfe et ses airs ahuris sont souvent très drôles. Des dialogues et situations pétillantes, d'attachantes romances et une partition d'Irving Berlin comportant un grand nombre de superbes chansons dont 'The Hostess with the Mostes' et surtout l'entêtante 'It's a Lovely Day Today' (magnifique séquence dans un magasin de disques) ainsi que le duo You're Just In Love. Le tout en un Technicolor flamboyant et filmé avec grâce et nombreux beaux mouvements de caméra par un Walter Lang qui réalise ici certainement son meilleur film. Mais contrairement à des George Sidney, Stanley Donen ou Charles Walters dans leurs grands jours, sa mise en scène manque cependant un peu de fantaisie pour arriver à faire de ce Call Me Madam un sommet du genre. En l'état, ça reste néanmoins un remède radical contre la sinistrose.

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La Joyeuse Parade : There's no Business Like Show Business (1954)

En plus d'être très agréable et de contenir de superbes numéros musicaux (ceux avec Marilyn, resplendissante d'ailleurs, mais aussi les excellents "A Sailor's Not A Sailor ('Til A Sailor's Been Tattooed)", et, dans de très beaux décors, "A Man Chases a Girl (Until She Catches Him)"), j'ai trouvé la mise en scène de Walter Lang très correcte et l'histoire simpliste mais pas insipide pour autant (l'immense Lamar Trotti y est certainement pour quelquechose). Pas spécialement fan d'Ethel Merman mais voir chanter et danser Donald O'connor et Mitzy Gaynor a ajouté encore à mon plaisir d'autant plus que tout ceci se déroule au milieu d'un Technicolor qui nous en met plein les yeux. Bref, même si le film n'est pas inoubliable, une bonne surprise et une très plaisante comédie musicale.
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Cathy
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Re: Walter Lang

Message par Cathy »

Je recopie aussi quelques unes de mes critiques.

Can-Can - Walter Lang

D'abord petit problème technique, je ne sais pas si c'est mon lecteur ou le DVD, mais il y a des sauts de couleur tout le film, pourtant la copie semble bel et bien restaurée, alors je ne sais pas. Autre problème, beaucoup de chansons dans ce film, mais pas sous-titrées alors qu'elles sont parfois nécessaires à l'action, quoique Maurice Chevalier soit très facilement compréhensible.

Abordons le film maintenant, d'abord un gros bémol quant à la prestation de Shirley MacLaine qui m'a semblé piètre danseuse, ou pas faite pour les chorégraphies de ce film. La musique de Cole Porter est un ravissement pour les oreilles comme d'habitude, mais les ballets sont souvent décalés et ne correspondent pas avec la reconstitution du Paris de la fin du 19ème siècle, notamment une chorégraphie sur Adam et Eve plus dans l'esthétique des années 50 de même qu'une autre réglée pour Shirley macLaine.
Malgré tous ces points négatifs, le film se laisse regarder, romance à Paris sur fond de cancan interdit, avec Frank Sinatra en ténor du barreau, Maurice Chevalier en Président de tribunal et Louis Jourdan en jeune procureur. La copie respecte de plus les ouverture et entracte musicaux donnés intégralement. Par contre, ce serait bien d'indiquer qu'il s'agit de l'ouverture avec un panneau ouverture, car l'écran noir et la musique que l'on entend font hésiter entre un problème technique et une véritable ouverture :wink: !

Enfin malgré le problème de couleurs, j'ai apprécié ce film qui a le charme de ces comédies musicales Fox :wink: !

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Joyeuse Parade - There's no business like show business

Cette comédie musicale de la Fox n'a pas le côté flamboyant des comédies de la MGM, mais elle se laisse regarder. Retraçant la vie de la Famille d'artistes de musicals les Donahue, le film sert surtout de prétexte à mettre en valeur les chansons d'Irving Berlin comme la chanson-titre ou encore Heat Wawe qui met superbement en valeur Marylin Monroe. Curieusement elle ne joue pas pour une fois les nunuches stupides, mais une jeune artiste arriviste ! Les chansons ne sont pas toutes égales, mais elles restent dans la tête. Le couple formé par Ethel Merman et Dan Bailey semble toutefois peu crédible, elle fait un peu vieux cheval sur le retour, alors qu'il semble plus fringant, le film étant sensé s'étaler sur 20 ans de leurs vies. Mitzi Gaynor et Donald O' Connor complètent le casting. Tous les numéros musicaux sont des extraits de spectacles sauf un numéro de Donald O Connor séduit par Marylin Monroe particulièrement belle dans ce film où finalement elle a plus un rôle secondaire ! Aucunement un chef d'oeuvre mais un film agréable à voir !

PS : Les chansons sont sous-titrées !

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On the Riviera (1951) de Walter Lang 20th CENTURY FOX

Je l'ai fini hier soir et je dois dire partager en grande partie l'avis de Jeremy, film plutôt terne, aux airs franchement peu mémorisables, beaucoup trop longs, comme le numéro évocant Pierre Duran, ou Popo the Püppet. Quant au dernier numéro, Cukor s'en inspirera fortement dans l'esthétique des Girls réalisé en 1957. Je serai moins sévère sur Danny Kaye, que je trouve plutôt sobre dans son double jeu, mais on attend autre chose de lui, et si le film semble s'annoncer bien avec le numéro évoquant Maurice Chevalier, il s'enlise dans un rythme mou alors qu'on est en droit d'espérer une comédie débridée remplie de quiproquos vu le sujet.

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Cheaper by the Dozen - Treize à la douzaine

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Basé sur le roman pour enfants, ce film raconte les aventures d'une famille de douze enfants et de leurs parents, surtout de l'influence de leur père sur leur vie. C'est une comédie familiale typique, avec les personnages attachants, les situations cocasses. Clifton Webb et Myrna Loy sont les parents de cette tribu de marmots d'où émerge la charmante Jeanne Crain.

Seul regret le technicolor horrible de l'époque, et des copies non exsangues de tout défaut.

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With a Song in my Heart - Walter Lang, 1952

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Biopic consacré à la vie de Jane Froman. Le film est plutôt longuet et le début est assez ennuyeux avec la présentation de la chanteuse et une succession de chansons certes mythiques comme "Get Happy", "Blue moon", mais sans réelle personnalité. Certes Susan Hayward prête son physique et sa gestuelle à la voix "spéciale" de Jane Froman du mieux qu'elle le peut, mais il y a une espèce de décalage entre les deux. Le film trouve son rythme à partir de l'accident d'avion qui mise naturellement sur le côté sentimentaliste de la vie et le courage de cette chanteuse devant la perte possible de sa jambe, mais montre une actrice plus à l'aise dans ce type de jeu que dans la sophistication des numéros musicaux du début du film. On la sent aussi à son aise dans le dernier numéro devant les soldats où elle évoque toutes les villes des USA. A noter la présence d'un tout jeune Robert Wagner qui a un beau charimse, Rory Calhoun en pilote amoureux, ou encore David Wayne dans le rôle du mari manager. Jane Froman a du sans doute imposer sa vision de la vie qui fait que le tout est quand même fort monotone.

A noter que les films présentent des sous-titres français québécois (comme dans Madame X ou Portrait in black) qui traduisent littéralement ce que disent les interprètes à force de vouloir enlever tous les temres anglais, cela devient ridicule parfois. Ainsi David Wayne est le "gérant" de la carrière de la chanteuse pour manager, ou le mieux c'est "les concepteurs de livres" de Portrait in black pour................. bookmaker :D :D

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Sinon cela fait longtemps que je n'ai pas revu "le Roi et moi", mais je sais que chaque fois que je le vois, j'aime beaucoup ce film, je crois que cela est du aussi en grande partie à la qualité des numéros musicaux de Rodgers et Hammerstein qui restent en tête longtemps après avoir vu le film comme "Shall we dance", le fameux numéro où la préceptrice apprend au roi à danser, ou encore l'entrée de tous les enfants royaux, sans oublier le ballet de Uncle Tom's Cabana signé Jerome Robbins qui est un peu longuet ceci étant. Mais bon je sais que j'aime beaucoup ce film.
Dernière modification par Cathy le 26 oct. 08, 08:25, modifié 1 fois.
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Jeremy Fox
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Re: Walter Lang

Message par Jeremy Fox »

Et bien finalement tu m'as donné envie de tenter Cancan surtout si la musique de Cole Porter est aussi bonne que tu le dis. Et puis je viens de me prendre The King and I qui est justement proposé à seulement 2.99 sur Cdiscount. Par contre, la suite de Treize à la douzaine n'est pas un film de Walter Lang mais de Henri Levin :wink:
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Re: Walter Lang

Message par Cathy »

j'ai juste recopié mon post sur "Treize à la douzaine", il me semblait bien que la suite n'était pas signée Walter Lang, mais j'ai eu la flemme de vérifier :fiou: ! Je supprime mon avis sur ce film :) !
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Jeremy Fox
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Re: Walter Lang

Message par Jeremy Fox »

Par contre,
Seul regret le technicolor horrible de l'époque...
Au contraire, je serais presque prêt à acheter un DVD rien que pour ça :oops:
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Re: Walter Lang

Message par Cathy »

Oui, mais dans Cheaper by the Dozen et Belles on their toes, ce n'est pas le technicolor flamboyant que l'on trouve dans d'autres films, ce sont les couleurs horribles d'une certaine époque. Je suis moi aussi friande de technicolor, mais là nous ne sommes pas dans ces gammes chaudes qui font plaisir aux yeux mais dans des couleurs froides, quelque peu délavées.
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Re: Walter Lang

Message par Cathy »

Je recopie ici mon avis sur Greenwich village

Greenwich Village (1944) - Walter Lang

ImageImage

En 1922, un jeune compositeur veut réussir à imposer le concerto qu'il vient d'écrire. Un tenancier de bar de Greenwich décide de l'adapter pour la comédie musicale qu'il veut monter à Broadway.

Toute autre réussite que ce Greenwich Village réalisé par Walter Lang. C'est le premier film officiel de Vivian Blaine qui remplace tant bien que mal et plutôt mal Alice Faye dans ce style de rôle - même si elle est bien meilleure que dans ses futures prestations déjà commentées- aux côtés de Don Ameche séduisant dans ce rôle de compositeur un peu naïf. Le film bénéficie d'un technicolor flamboyant réjouissant, que dire devant les numéros de Carmen Miranda et ses robes chamarrées si ce n'est qu'ils illuminent l'écran. Quelle joie aussi dans le numéro des Four Steps Brothers qui évoquent quelque peu les futurs chats squatteurs des Aristochats. Vivian Blaine est peu expressive sauf dans une certaine forme de vulgarité notamment dans le trio du bal costumé avec William Bendix et BS Polly (scène pourtant réjouissante pour les amoureux du technicolor une fois encore) mais est plutôt à l'aise dans Whispering, leitmotiv du film, qui est le thème principal du film. On retrouve également Felix Bressart dans un rôle inhabituel de personnage peu recommandable. Carmen Miranda joue certes toujours de ses regards et de ses sourires "banane", mais avec une bonne humeur communicative. Petit film distrayant et très agréable comme sait les réaliser la Fox. Et indubitablement le meilleur film du coffret consacré à Carmen Miranda (mais aussi à Vivian Blaine).
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Re: Walter Lang

Message par Stromboli »

Jeremy Fox a écrit :Et bien finalement tu m'as donné envie de tenter Cancan surtout si la musique de Cole Porter est aussi bonne que tu le dis.
...
Il y a dans Can-Can une interprétation historique par Sinatra d'une des plus belles chansons de Cole Porter : It's allright with me, même si on peut aussi préférer la version d'Ella Fitzgerald de cette chanson sublissime.
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Jeremy Fox
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Re: Walter Lang (1896-1972)

Message par Jeremy Fox »

Le Roi et moi (The King and I, 1956)

Une institutrice anglaise va tenter de faire évoluer les moeurs un peu 'rustres' du roi de Siam dont on lui a demandé d'éduquer ses femmes et ses 106 enfants !

Messages de respect et de tolérance pour une des adaptations les plus célèbres du tandem Richard Rodgers/ Oscar Hammerstein. Malheureusement, le film ne tient pas ses promesses et devant la longueur et le statisme de chaque séquence, c'est l'ennui qui finit par l'emporter. Beaucoup de coupables dans l'affaire à commencer par Richard Rodgers dont le livret est loin d'être un de ses meilleurs, bien au contraire. Hormis 'The March of the Siamese Children' le sublime instrumental qui fait office de thème principal que l'on entend lors du générique, 'I Whistle A Happy Tune' et 'Hello,Young Lovers', le reste parait bien fade. Ensuite, les décorateurs, malgré l'immense budget à leur disposition, ne nous offrent que du toc assez indigeste ; dans le domaine du musical exotique, il suffit de comparer avec les somptueux décors de Kismet quasiment à la même période pour s'en rendre compte. Enfin, Walter Lang semble paralysé par le scope qu'il avait pourtant assez bien mis en valeur précédemment dans le mal aimé There's No Business Like Show Business autrement plus plaisant. Heureusement, il reste le cabotinage assez amusant de Yul Brynner et une Deborah Kerr plutôt convaincante ; les scènes mettant en scène le 'couple' sont plutôt agréables mais ce sont bien les seules. Walter Lang avait 10 ans avant réalisé une très sympathique adaptation des duettistes Rodgers et Hammerstein avec State Fair. Il n'a pas renouvelé cette réussite faute aussi à un scénario très peu passionnant. Dommage
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Jeremy Fox
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Re: Walter Lang (1896-1972)

Message par Jeremy Fox »

Can Can (1960)

On laisse de côté certains films pendant une éternité à cause de leurs sales réputations et quand on se décide enfin à tenter le coup, il arrive parfois que la surprise soit de taille. Il en a été ainsi avec ce film dont je n'avais jamais lu un avis vraiment positif jusqu'à présent.

"Be it known that sin may have been invented in the Garden of Eden, but it was perfected in Montmartre !" dit Simone Pistache (Shirley McLaine), la propriétaire d’un cabaret à la fin du 19ème siècle, seul endroit de Paris où l’on a quelques chances de voir se produire la nouvelle danse à la mode, le Can Can. Malheureusement, le spectacle se termine presque toujours par une rafle policière, le Can Can étant interdit dans la capitale pour cause d’indécence et d’incitation à la débauche. Ce soir justement, toutes les danseuses se retrouvent au tribunal. Le Président (Maurice Chevalier) était aux premières loges dans la salle ce soir là ; il se trouve donc être logiquement très conciliant avec ‘les coupables’ d’autant plus que l’avocat de la défense, François Durnais (Frank Sinatra) se révèle très convaincant ; la patronne du cabaret n’est autre que sa maîtresse. Mais l’incorruptible Philippe Forestier (Louis Jourdan), jeune procureur qui siège aux côtés du juge d’instruction, ne veut pas lâcher le morceau ; il va tenter de piéger les danseuses en embauchant un photographe qu’il charge de les prendre en flagrant délit lors de leur prochaine prestation. Ce dont il ne se doute pas encore, c’est qu’il va tomber amoureux de la délicieuse Simone…

Depuis "Gigi", et comme beaucoup de films hollywoodiens des années 60, les comédies musicales bénéficient désormais de moyens bien plus considérables financièrement parlant ; elles se font plus rares sur les écrans mais celles qui émergent y gagnent en luxe (ce qui d'ailleurs n’est pas obligatoirement un gage de qualité). "Can Can", adaptation d’un spectacle de Broadway de Cole Porter, a coûté la bagatelle de 6 million de dollars, somme colossale pour l’époque ! Aujourd’hui, tout du moins en France, il a complètement été oublié d’autant que sa réputation critique fut et est toujours désastreuse. Et c’est bien dommage car j’y ai vu au contraire un spectacle exquis et revigorant, plein de joie et de bonne humeur, dans la lignée, en ce qui concerne le cinéaste Walter Lang, de "La Joyeuse Parade" ("There’s no Business like Show Business"), autre film villenpidé alors que son ennuyeux "Le Roi et moi" est dans le même temps porté aux nues ! Bref, je vous laisse juge mais pour ma part, le quatuor Shirley McLaine, Frank Sinatra, Louis Jourdan et Maurice Chevalier m’a laissé sous le charme.

Les puristes regretteront l’absence de certaines chansons et l’ajout de certaines autres qui ne faisaient pas partie du spectacle d’origine ; nous autres nous régalerons de l’ensemble de la partition à l’affiche de l’adaptation hollywoodienne, nouvelle belle réussite signée Cole Porter qui n’en était plus à une près. Pas facile de résister aux merveilleuses mélodies telles ‘Come Along with Me’, ‘Let’s do it’, ‘Just one of those things’ ou encore la sublime ‘It’s Allright for me’. Niveau chorégraphie, Hermes Pan n’est pas en reste et accomplit lui aussi des prouesses ; difficile d’oublier la dynamique danse des Apaches avec Shirley McLaine ou le ballet Adam et Eve, plastiquement superbe, au cours duquel on peut admirer Juliet Prowse dans la peau du serpent tentateur. Et bien évidemment, outre la séquence désopilante au cours de laquelle Miss MacLaine se produit devant une assemblée d'aristocrates outrés, le fameux Can Can du titre nous en met plein la vue.

Il est certain que Walter Lang n’arrive pas aux chevilles de réalisateurs tels que Vincente Minnelli ou Stanley Donen et que contrairement à ces derniers, sa mise en scène semble bien terne ; seulement, la drôlerie des situations, le scénario franchement cocasse du duo Kingsley/Lederer, le chatoiement des décors et costumes photographiés par William H. Daniels, la perfection de la musique et la qualité de l’interprétation (c’est surtout un véritable festival Shirley McLaine auquel on assiste, l’actrice étant ici aussi géniale que la même année dans "La Garçonnière" de Billy Wilder dans un registre totalement opposé) en font un divertissement revigorant de haute tenue. Après "Kiss me Kate", "Seven Brides for Seven Brothers" ou autre "Give a Girl a Break", une autre délicieuse réussite du producteur Jack Cummings à laquelle il est urgent de redonner une chance !
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Cathy
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Re: Walter Lang (1896-1972)

Message par Cathy »

Love Before Breakfast (1936) - Walter Lang

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Une jeune femme est partagée entre son fiancé parti au Japon et son patron resté aux USA qui la poursuit de ses assiduités.

Suite du coffret Carole Lombard avec une sympathique screwball comedy signée par Walter Lang. Carole Lombard se montre décidemment totalement à l'aise dans ce genre aux côtés de Preston Foster, acteur assez méconnu mais qui sait particulièrement bien rire, vu que toute la première partie du film voit ses scènes se terminer par un grand éclat de rire. Le film fonctionne parfaitement bien, et permet quelques scènes particulièrement légères comme celle du Bal ou naturellement le grand final sur le bateau. Le casting est completé par Cesar Romero qui joue à merveille de son charme latin, Janet Beechter est elle aussi impeccable en mère de l'héroïne, personnage indispensable aux comédies américaines de l'époque, Betty Lawford est elle charmante en comtesse folle de Pekinois. Pas un grand film, certes, mais une agréable comédie typique de l'époque.

A noter que ce sont des sous-titres québecois et non français, ce qui donne à quelques sous-titres des couleurs exotiques et parfois un peu bizarre !
Music Man
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Re: Walter Lang (1896-1972)

Message par Music Man »

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LA BARONNE ET SON VALET (the baroness and her butler) de Walter LANG – 1938
Avec William POWELL et ANNABELLA

Un valet est élu au parlement hongrois. Tout en poursuivant ses fonctions de serviteur au sein de la maison de son altesse le Premier ministre, il attaque pourtant avec virulence la politique de ce dernier quand il se trouve dans l’hémicycle ;

Aimable divertissement sans aucune profondeur, la baronne et son valet se laisse pourtant regarder avec plaisir comme pas mal de comédies de cette époque, légères comme une plume mais dotées d’un charme certain : les comédiens y sont probablement pour beaucoup qu’il s’agisse du débonnaire William Powell, de la froide et vivace Annabella, qui faisait là de jolis débuts à Hollywood (elle allait ensuite épouser la star du studio Tyrone Power). Dans le climat de tension internationale, on devait avoir plus que jamais besoin de ce genre de spectacle inoffensif avec des serviteurs qui épousent la fille de la maison et où les vrais sujets sérieux ne sont pas abordés même à l’assemblée nationale.
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Cathy
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Re: Walter Lang (1896-1972)

Message par Cathy »

Star Dust (1940)

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Un chercheur de talent découvre au fin fond des USA, une jeune fille talentueuse qui rêve de devenir actrice. Il la ramène à Hollywood, mais suite à des différends entre le directeur artistique et son chercheur de talent, la jeune fille est renvoyée chez elle.

Une fois encore Hollywood se penche sur son propre univers et évoque à travers cette petite comédie les chasseurs de talent, et les jeunes gens qui ne rêvent que d'une chose venir dans la Mecque du cinéma pour devenir acteur ! Nous sommes dans le début d'une étoile est née, sans le côté dramatique des vedettes sur le déclin, bien au contraire. Il évoque plutôt la vie de ces personnes obscures des studios qui découvrent et font travailler les vedettes. Ce film évoque aussi de manière voilée, la découverte de sa jeune star Linda Darnell, et Darryl Zanuck. L'actrice tourne en effet ici son troisième film aux côté d'un des jeunes acteurs qui allaient lui aussi devenir une des vedettes du studio à savoir John Payne. Linda Darnell crève l'écran avec ses rondeurs encore juvéniles et son talent évident de tragédienne dans le faux vrai essai ! Elle est accompagnée par Roland Young parfait en vieux chercheur de talent, et Edward Meek dans un rôle étonnant car assez détestable personnage. Le film n'est aucunement un chef d'oeuvre, mais un film agréable, une comédie charmante évoquant l'envers du décor avec cette scène traditionnelle du Grauman Chinese Theater et ces fans qui attendent les vedettes de l'époque à savoir Tyrone Power, cette évocation d'Alice Faye et de Ginger Rogers, etc., les rivalités entre jeunes starlettes.
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Jeremy Fox
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Re: Walter Lang (1896-1972)

Message par Jeremy Fox »

Sacrément alléchant ; à te lire, ça me fait penser à ces deux films savoureux avec Alice Faye : Hollywood Cavalcade et The Great American Broadcast.
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Jack Carter
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Re: Walter Lang (1896-1972)

Message par Jack Carter »

Jeremy Fox a écrit :Sacrément alléchant ; à te lire, ça me fait penser à ces deux films savoureux avec Alice Faye : Hollywood Cavalcade et The Great American Broadcast.
tiens, le second passe bientot sur Cine Classic, j'y jetterai un oeil :)
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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