Embrasse moi, idiot ! (Billy Wilder - 1964)
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Embrasse-moi idiot (Wilder)
Kiss Me, Stupid (Embrasse-moi, idiot!) Billy Wilder, 1964) :
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Il y a quelque chose qui me retient sur ce film. Le début et la fin. Le début est pour le moins succulent... cette lente montée paranoïaque du mari jaloux, le jeu musical, le regard troublé par l'imagination qui lui joue des tours... mais cela m'a beaucoup trop fait penser à l'excès d'imagination de The seven year itch, un goût de déjà vu qui reste un peu en travers de la gorge. Le récit suit son cours un peu trop tranquillement.
Heureusement l'apparition de Kim Novak change tout. Pourtant elle n'est pas loin de ressembler elle aussi au personnage joué par Marilyn Monroe, cette bombe sexuelle qui rêve d'être aimée tout simplement, d'être une femme ordinaire, l'épouse américaine type, une fille sympathique, touchante, qui aspire juste au bonheur. On pointe encore une fois le fait que le bonheur n'est jamais accessible, qu'on n'est toujours malheureux à s'imaginer heureux autrement.
J'avoue que la performance de Kim Novak m'a complètement charmé. Je la trouve effectivement d'une justesse dans sa gestuelle, dans ses regards, elle parvient à donner à son personnage une humanité et une tendresse extraordinaires.
Dean Martin a le culot de jouer un petit Dean Martin, un goujat, un solitaire, ivrogne. Il manque plus que la tristesse pour lui donner une teinte plus réaliste et plus couillue. Il a préféré le cynisme. Tant pis. Restera donc antipathique.
Mais c'est surtout l'épouse modèle amoureuse et fidèle ainsi que le copain garagiste et parolier qui échappent à ma compréhension et mon empathie.
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Il y a quelque chose qui me retient sur ce film. Le début et la fin. Le début est pour le moins succulent... cette lente montée paranoïaque du mari jaloux, le jeu musical, le regard troublé par l'imagination qui lui joue des tours... mais cela m'a beaucoup trop fait penser à l'excès d'imagination de The seven year itch, un goût de déjà vu qui reste un peu en travers de la gorge. Le récit suit son cours un peu trop tranquillement.
Heureusement l'apparition de Kim Novak change tout. Pourtant elle n'est pas loin de ressembler elle aussi au personnage joué par Marilyn Monroe, cette bombe sexuelle qui rêve d'être aimée tout simplement, d'être une femme ordinaire, l'épouse américaine type, une fille sympathique, touchante, qui aspire juste au bonheur. On pointe encore une fois le fait que le bonheur n'est jamais accessible, qu'on n'est toujours malheureux à s'imaginer heureux autrement.
J'avoue que la performance de Kim Novak m'a complètement charmé. Je la trouve effectivement d'une justesse dans sa gestuelle, dans ses regards, elle parvient à donner à son personnage une humanité et une tendresse extraordinaires.
Dean Martin a le culot de jouer un petit Dean Martin, un goujat, un solitaire, ivrogne. Il manque plus que la tristesse pour lui donner une teinte plus réaliste et plus couillue. Il a préféré le cynisme. Tant pis. Restera donc antipathique.
Mais c'est surtout l'épouse modèle amoureuse et fidèle ainsi que le copain garagiste et parolier qui échappent à ma compréhension et mon empathie.
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Dernière modification par Alligator le 18 mars 08, 19:04, modifié 1 fois.
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Re: Embrasse-moi idiot (Wilder)
En tout cas, pour Kim Novak, j'ai envie de le voir
Et ta critique m'a également donné envie ...
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Re: Embrasse-moi idiot (Wilder)
Je ne l'ai vu qu'une fois et avait littéralement adoré. Dans mon souvenir, la fin n'était pas du tout incompréhensible et même très moderne et intelligente dans son regard sur le couple et le sexe. Après, je me souviens d'un ressenti... pas du détail. Et je serais ravi de le revoir !
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Re: Embrasse-moi idiot (Wilder)
tout pareil.Gounou a écrit :Je ne l'ai vu qu'une fois et avait littéralement adoré. Dans mon souvenir, la fin n'était pas du tout incompréhensible et même très moderne et intelligente dans son regard sur le couple et le sexe. Après, je me souviens d'un ressenti... pas du détail. Et je serais ravi de le revoir !
je pense que la "morale" du film, c'est que l'adultère peut régénérer un couple.
ce n'est paradoxal qu'au premier abord: aller voir ailleurs peut permettre de se rendre compte qu'on est nulle part aussi bien que chez soi.
Dernière modification par Tancrède le 18 mars 08, 19:07, modifié 1 fois.
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Re: Embrasse-moi idiot (Wilder)
je ne voulais pas dire que la fin est incompréhensible mais plutôt que JE ne l'ai pas compris. Dans le sens que je n'ai pas réussi à pénétrer les actes des personnages, à décoder le processus de leurs sentiments. J'en suis sorti légèrement surpris et frustré en même temps. Mais je ne crois pas que ce soit une particularité du film mais plutôt que cela vient de moi. Un autre visionnage, un peu plus tard, devrait faire l'affaire.
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Re: Embrasse-moi idiot (Wilder)
peut-être.Alligator a écrit :je ne voulais pas dire que la fin est incompréhensible mais plutôt que JE ne l'ai pas compris. Dans le sens que je n'ai pas réussi à pénétrer les actes des personnages, à décoder le processus de leurs sentiments. J'en suis sorti légèrement surpris et frustré en même temps. Mais je ne crois pas que ce soit une particularité du film mais plutôt que cela vient de moi. Un autre visionnage, un peu plus tard, devrait faire l'affaire.
parce que pour ma part, j'avais trouve ça parfaitement huile.
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Re: Embrasse-moi idiot (Wilder)
Ah... ça, j'avais cru le comprendre. Donc c'est plus le fait que je n'ai pas accepté ce point de vue.Tancrède a écrit :je pense que la "morale" du film, c'est que l'adultère peut régénérer un couple.
ce n'est paradoxal qu'au premier abord: aller voir ailleurs peut permettre de se rendre compte qu'on est nulle part aussi bien que chez soi.
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Re: Embrasse-moi idiot (Wilder)
Je ne l'ai vu qu'une fois, il y a bien longtemps, mais Dieu que j'avais ri.
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Re: Embrasse-moi idiot (Wilder)
Un de mes Wilder préféré. Je ris aux larmes a chaque fois. Les personnages sont tous fantastiques.
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Re: Embrasse-moi idiot (Wilder)
Cela s'appelle une comédie de caractères, fortement drôle, dans laquelle Wilder égratigne les relations (qu'elles soient sexuelles, conjugales ou sociales) avec une ironie désarmante et se dote d'une grande habileté à décortiquer les maux de personnages qui se compliquent la vie alors que tout peut être réduit à sa simplicité !
Une réussite !
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Re: Embrasse-moi idiot (Wilder)
Un bon Wilder qui égratigne à souhait la société américaine.
Si on rit toujours autant à cette situation extrême, la question qu'il convient peut-être de se poser est de savoir si aujourd'hui les archétypes de personnages qui nous sont proposés sont toujours de rigueur...
Si on rit toujours autant à cette situation extrême, la question qu'il convient peut-être de se poser est de savoir si aujourd'hui les archétypes de personnages qui nous sont proposés sont toujours de rigueur...
John Wayne : "la plus grande histoire jamais contée" - It was true ! This man was really the son of God !...
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Re: Embrasse moi idiot !
Quel regal que cette comedie de Wilder, l'incroyable jalousie du mari, le numero d'auto-derision de Dean Martin, on est parfois proche du fou rire notament quand l'epouse vient voir ce qui se passe la nuit et que son mari se dechaine avec Kin Novak, ou la scene du pamplemousse qu'il garde pour sa femme, du grand Wilder.
Vous conviendrez qu'il vaut mieux arroser quelqu'un que de l'assassiner. Fernando Rey : Cet obscur objet du désir.
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Re: Embrasse moi idiot ! (Billy Wilder)
Excellent film et tellement drole. Du grand Wilder sans aucun doute.
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Re: Embrasse moi idiot ! (Billy Wilder)
+1, une oeuvre hilarante et acérée, plus amère que réellement drôle, mais indéniablement maîtrisée.someone1600 a écrit :Excellent film et tellement drole. Du grand Wilder sans aucun doute.
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