Billy Wilder (1906-2002)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Profondo Rosso
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Re: Billy Wilder (1906-2002)

Message par Profondo Rosso »

Embrasse-moi idiot (1964)

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Orville Spooner et Barney Milsap habitent à Climax, Nevada. L’un donne des leçons de piano, l’autre est garagiste. Tous deux composent des chansons. Un jour Dino, un chanteur de charme sur le retour, s’arrête à Climax. Barney sabote sa voiture de façon à lui faire passer la nuit chez Orville, où il pourra écouter leurs compositions. Mais Orville est extrêmement jaloux de sa femme, Zelda, et Dino un grand séducteur. Barney a alors l’idée de faire jouer le rôle de Zelda à Polly, une prostituée locale.

Parmi les films les plus audacieux et provocateur de Wilder, Embrasses moi idiot offrait au réalisateur la possibilité de revisiter des thématiques abordées dans son célèbre Sept ans de réflexion. Le film de 1955 malgré ses qualités était bardé de compromis (rappelons que dans la pièce d’origine l’adultère est consommé contrairement au film) dû à la censure et cette fois Wilder est bien décidé à avoir une approche plus frontale de son sujet. Le film (adapté d’une pièce d’Anna Bonacci) est d’ailleurs au départ pensé comme une sorte de suite à Sept ans de réflexion puisque le rôle finalement tenu par Kim Novak fut initialement écrit pour Marilyn Monroe. Autre bouleversement notable, le mari jaloux joué par Ray Walston devait être tenu par Jack Lemmon dont l’emploi du temps s’avéra trop chargé. Peter Sellers le remplaça un temps mais affaibli par de nombreuses crise cardiaque dû abandonner le tournage.

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Billy Wilder n’a jamais craint dans le passé de s’attaquer à des sujets provocateurs mais avait toujours su y mettre les formes et la sensibilité pour faire passer la pilule, notamment dans La Garçonnière. Ce qui frappa avec Embrasses moi idiot, c’est l’absence totale de retenue qui créait l’équilibre avec l’audace des histoires. La scène d’ouverture donne le ton avec ce spectacle de Las Vegas où Dino multiplie les blagues graveleuses sur ses danseuses, provoquant une hilarité si grotesque du public qu’elle renforce encore leurs vulgarités. Tout n’est ici qu’outrance qui force largement la caricature à des fins comique. Le pitch en lui-même est jubilatoire. Orville Spooner aspirant auteur musical a la possibilité inattendue de faire écouter ses titres à un Dino de passage son bled paumé (portant le doux nom de Climax soit orgasme en anglais...), mais l’homme fort jaloux ne peut (à raison) se résoudre à laisser le volage chanteur en présence de sa femme. La solution est toute trouvée, substituer son épouse à la prostituée locale Polly la tigresse (Kim Novak) qu’il n’aura aucun remord à voir batifoler dans les bras de Dino. Bien entendu rien ne va se passer comme prévu.

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Wilder trouve avec ce film un réel aboutissement aux expérimentations de ses comédies des années 50 mais également un prolongement des idées d’autres maîtres comiques contemporain ou l’ayant influencé. La porosité entre réel/fiction et la mise en abyme de Sept ans de réflexion et Certains l’aiment chaud s’exprimait par des clins d’œil au spectateur via la parodie (le baiser dénaturant celui célèbre de Tant qu’il y aura des hommes dans Sept ans de réflexion, Some like it hot et son début se moquant des films de gangsters). Ici c’est par la connaissance du public des mœurs douteuses de Dean Martin que s’illustre cette idée, l’acteur prenant un malin plaisir à forcer le trait de star dissolue qui lui est associée.

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La morale finale (l’adultère comme moyen de ressouder le couple) se rapproche grandement du Ange de Lubitsch et la géniale trouvaille des accords de violons et clavecins tourmentés qui précèdent chaque crise de jalousie de Spooner reprend celle du Infidèlement Votre (1948) de Preston Sturges où différentes pièces de musique classique accompagnait les sentiments du mari joué par Rex Harrison. Wilder avait déjà emprunté ce motif en usant de Rachmaninov pour accentuer la culpabilité de Tom Ewell dans Sept ans de réflexion. Le style est inventif, le ton est moderne et racoleur et les acteurs s’en donnent à cœur joie. Le couple formé par Ray Walston et Felicia Farr est d’un naturel et d’une complicité étonnante au détour de quelques dialogues (Tu as encore feuilleté ton playboy ? lui lance-t-elle coquinement alors qu’il se montre très entreprenant) et situations intime (il se rend compte que sa femme lui manque on apercevant son corset) alors que quelques années plus tôt le Code Hays ne les auraient même pas autorisés à partager la même chambre.

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Wilder aurait donc pu se contenter d’un joyeux et cinglant jeu de massacre à l’image de son hilarant Un, deux, trois où il épinglait l’antagonisme de la Guerre Froide. Pourtant il parvient à toucher au cœur par le personnage de Kim Novak. Tout le casting évoquent des pantins destinés à nous amuser mais Kim Novak en apparence ayant le rôle le plus caricatural est en fait l’âme du récit. Elle traîne son sex-appeal ravageur avec une tristesse résignée de femme objet et de manière inattendue les assauts de Dean Martin révoltent plus qu’ils ne font rire, l'on n’a pas envie de la voir céder à ce goujat. Wilder noue subtilement une complicité entre elle et Ray Walston (la chanson en forme de déclaration d’amour) qui pour cet unique moment les fait mari et femme, aucun étranger ne s’interposera entre eux.

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Kim Novak exprime une fragilité et une mélancolie magnifique et son expression à se voir traiter comme une épouse, une femme respectable, est touchante. C’est cet échange se faisant entre la fille perdue et l’épouse établie qui provoquera le scandale du film avec un rebondissement final culotté de la part de Wilder allant cette fois au bout de sa logique. Les ligues de décences catholiques dénonceront le film qui sera le premier condamné ainsi depuis le Baby Doll d’Elia Kazan et en provoquant l’échec commercial. Wilder, peu habitué jusque-là aux bides (cela allait malheureusement changer) se montrera peu tendre à l’avenir lorsqu’il évoquera Embrasses moi idiot, raté selon lui. Nobody’s perfect, et au contraire aujourd’hui saluons une des plus belles réussites du maître. 6/6
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Re: Billy Wilder (1906-2002)

Message par Gounou »

J'adore ce film... tu m'as donné envie de le revoir, merci.
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someone1600
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Re: Billy Wilder (1906-2002)

Message par someone1600 »

un de mes wilder préfère moi aussi.
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Profondo Rosso
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Re: Billy Wilder (1906-2002)

Message par Profondo Rosso »

Gounou a écrit :J'adore ce film... tu m'as donné envie de le revoir, merci.
Hé hé de rien bon (re) visionnage ! :wink:
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Jeremy Fox
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Re: Billy Wilder (1906-2002)

Message par Jeremy Fox »

Ressortie en salles cette semaine de Le Gouffre aux chimères
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Kevin95
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Re: Billy Wilder (1906-2002)

Message par Kevin95 »

Jeremy Fox a écrit :Ressortie en salles cette semaine de Le Gouffre aux chimères
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Père Jules
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Re: Billy Wilder (1906-2002)

Message par Père Jules »

L'un des trois meilleurs rôles (et il en a eu des bons le bougre) du grand Kirk Douglas avec ceux de The Bad and the Beautiful et de Paths of Glory.
blaisdell
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Re: Billy Wilder (1906-2002)

Message par blaisdell »

Grand film et donc sortie à ne pas louper d'autant plus que le film n'a pas de dvd français.
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Re: Billy Wilder (1906-2002)

Message par Alligator »

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http://alligatographe.blogspot.fr/2012/ ... ekend.html

The Lost Weekend (Le poison) (Billy Wilder, 1945)

Sans être un de mes Wilder préférés je suis sorti de ce film encore une fois charmé par l'extraordinaire faculté du cinéaste à pondre des scenarii aussi élaborés. Le terme est bien mal choisi : à ce niveau de perfection on serait plutôt avisé de dire "ciselé". Je recherchais dans ma mémoire un film de Wilder décevant. Pas un pour le moment. D'aucuns évoquent "Buddy buddy". Pas vu. Que ce soit avec Diamond ou Brackett, Wilder réussit toujours à créer des films d'un équilibre surprenant.

Ce "lost week-end" n'est pas une comédie, loin de là bien entendu, mais ici et là Wilder ne peut s'empêcher de sortir quelques lignes pleines d'humour, des bons mots fuselés où effleurent un sens particulier de l'absurde ou bien quelque ironie.

Et s'il est entendu que ce n'est pas là le trait essentiel du film, cette finesse dans les dialogues joue énormément de ce qui fait la grande force du film, de cette capacité de raconter ce qu'on ne racontait guère à l'époque, la descente en enfer d'un alcoolique sans jamais apposer un regard moral quel qu'il soit sur le personnage. Certes, la société ne se gêne pas pour lui assener quelques coups de trique vertueuse (la chanson sur son vol de sac à main dans le bar, un brin la discussion de ses futurs beaux-parents putatifs) ne faisant que l'enfoncer encore plus dans son malaise.

Les deux regards portés sur l'alcoolisme qui partagent l'humanité, pour le dire grossièrement, sont incarnés par le frère de l'ivrogne (Phillip Terry) et sa petite amie (Jane Wyman) : l'un dit qu'il n'y a rien à en tirer, que c'est une éponge irrécupérable prête à toutes les trahisons pour téter de la bibine ; l'autre dit tout simplement que c'est une maladie et qu'il a besoin d'une thérapie, d'une aide médicale et humaine. Entre compassion et réprobation, le film nous fait endosser les deux habits, nous fait admirer la palette de toutes les positions plus ou moins claires, plus ou moins ambiguës que la famille, les amis, les toubibs ou toute la société peut prendre dans ces circonstances.

Le scénario nous installe aux premières loges, témoins des turpitudes dans lesquelles se noie le personnage. Sans faire de nous des complices, car cet alcoolique n'a besoin de personne pour plonger goulument dans la boisson, Brackett et Wilder permettent au spectateur d'assister à la moindre pensée ou envie du personnage par l'axe de la caméra, ou bien le jeu de regard Ray Milland. On assiste à tous ses efforts, toutes ses inventions, ses manipulations les plus perverties afin d'obtenir sa biture. Et ce qui est formidable c'est que l'on suit cette évolution avec grand intérêt, sans jamais se lasser. L'écriture est parfaite, très progressive, très juste. Il y a absolument rien à ajouter ni à enlever. C'est au cordeau. Nickel. L'usage de la caméra, la mise en scène de Wilder se marient de manière idéale avec le scénario.

Les acteurs sont inégaux. Si ma femme fustigeait après le visionnage quelques excès de Ray Milland qui m'ont échappé, c'est bien le fade Phillip Terry qui m'a paru franchement mauvais comme un pou galeux. Au contraire, j'ai trouvé Milland très bon, surtout qu'il se coltine un personnage malaisé à maitriser, toujours entre deux abymes, l'outrance et la passivité. Juste ce qu'il faut.

Le rôle qu'obtient Jane Wyman pouvait être aussi difficile à mener, or, elle s'y prend avec une certaine assurance qui n'est pas sans charme, belle et puissante, convaincue par l'amour qu'elle peut sauver son homme. Son personnage n'a rien de pathétique, pas d'apitoiement, mais une résistance humble et vigoureuse, ni héroïque, ni irréelle.

Très belle composition collective, film plutôt impressionnant, un Wilder un peu en marge du reste de sa production, mais aux accents particuliers propres au maitre autrichien.
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Re: Billy Wilder (1906-2002)

Message par Wicker »

blaisdell a écrit :Grand film et donc sortie à ne pas louper d'autant plus que le film n'a pas de dvd français.
D'ailleurs, ce serait peut-être l'occasion d'y penser... :roll:
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Federico
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Re: Billy Wilder (1906-2002)

Message par Federico »

Le succès de The lost weekend entraîna immédiatement des parodies et clins d'oeil dans les cartoons, comme dans Slick Hare (1947) où Bugs Bunny et Elmer Fudd croisent tout le gratin hollywoodien... dont Ray Milland qu'on voit se payer un verre avec sa machine à écrire (et recevoir sa monnaie en... mini-machines à écrire !! :lol: ).
La même année, à la fin de son délirant King-size canary Tex Avery montre une souris en train de lire... The Lost Squeek End. :wink:
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Re: Billy Wilder (1906-2002)

Message par André Jurieux »

Alligator a écrit : Très belle composition collective, film plutôt impressionnant, un Wilder un peu en marge du reste de sa production, mais aux accents particuliers propres au maitre autrichien.
Ce n'est pas un Wilder en marge du reste de sa production. Evidemment, on connait de lui surtout ses comédies tournés à partir de "7 ans de réflexion". Après ce film là, il n'y a presque plus que des
comédies...mais il avait tourné auparavant 11 films dont un seulement qui relevait du genre qui fit plus tard sa gloire publique.

Il a affirmé à plusieurs reprises que c'est l'échec public effroyable du "Gouffre aux chimères" qui l'amena presque définitivement vers la comédie même s'il tourna encore "Stalag 17" immédiatement
après le fameux film maudit. Encore aujourd'hui d'ailleurs car c'est un des rares Wilder a demeurer inédit sur DVD...Ce qui est prodigieusement scandaleux.
Filiba
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Re: Billy Wilder (1906-2002)

Message par Filiba »

André Jurieux a écrit : Ce n'est pas un Wilder en marge du reste de sa production. Evidemment, on connait de lui surtout ses comédies tournés à partir de "7 ans de réflexion". Après ce film là, il n'y a presque plus que des
comédies...mais il avait tourné auparavant 11 films dont un seulement qui relevait du genre qui fit plus tard sa gloire publique.
le compte n'y est pas: je compte 4 à 6 comédies !

1942 : Uniformes et jupons courts (The Major and the Minor) Comédie
1943 : Les Cinq Secrets du désert (Five Graves to Cairo) Aventure + Comédie
1944 : Assurance sur la mort (Double Indemnity) Noir
1945 : Le Poison (The Lost Weekend) Drame
1947 : La Valse de l'empereur (The Emperor Waltz) Comédie
1948 : La Scandaleuse de Berlin (A Foreign Affair) Comédie
1950 : Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard) Noir/Drame voire Comédie
1951 : Le Gouffre aux chimères (Ace in the Hole ou The Big Carnival) Noir
1953 : Stalag 17 Comédie/Guerre
1954 : Sabrina Comédie
André Jurieux
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Re: Billy Wilder (1906-2002)

Message par André Jurieux »

Filiba a écrit :
André Jurieux a écrit : Ce n'est pas un Wilder en marge du reste de sa production. Evidemment, on connait de lui surtout ses comédies tournés à partir de "7 ans de réflexion". Après ce film là, il n'y a presque plus que des
comédies...mais il avait tourné auparavant 11 films dont un seulement qui relevait du genre qui fit plus tard sa gloire publique.
le compte n'y est pas: je compte 4 à 6 comédies !

1942 : Uniformes et jupons courts (The Major and the Minor) Comédie
1943 : Les Cinq Secrets du désert (Five Graves to Cairo) Aventure + Comédie
1944 : Assurance sur la mort (Double Indemnity) Noir
1945 : Le Poison (The Lost Weekend) Drame
1947 : La Valse de l'empereur (The Emperor Waltz) Comédie
1948 : La Scandaleuse de Berlin (A Foreign Affair) Comédie
1950 : Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard) Noir/Drame voire Comédie
1951 : Le Gouffre aux chimères (Ace in the Hole ou The Big Carnival) Noir
1953 : Stalag 17 Comédie/Guerre
1954 : Sabrina Comédie
Pour Sabrina, OK, c'est à partir de là et pas à partir de "7 ans de réflexion" que s'opère le changement dans la carrière de Wilder mais pour le reste qui peut-dire qu'il n'y a pas eu une rupture dans la
carrière de Wilder après "Le gouffre aux chimères" et "Stalag 17".
Pour le reste, Les cinq secrets du désert", "Boulevard du crépuscule" et même "La scandaleuse de Berlin", classés comme comédies....Je veux bien. Mais ce n'est surement pas la que je les mettrais.
Filiba
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Re: Billy Wilder (1906-2002)

Message par Filiba »

André Jurieux a écrit :
Filiba a écrit : le compte n'y est pas: je compte 4 à 6 comédies !

1942 : Uniformes et jupons courts (The Major and the Minor) Comédie
1943 : Les Cinq Secrets du désert (Five Graves to Cairo) Aventure + Comédie
1944 : Assurance sur la mort (Double Indemnity) Noir
1945 : Le Poison (The Lost Weekend) Drame
1947 : La Valse de l'empereur (The Emperor Waltz) Comédie
1948 : La Scandaleuse de Berlin (A Foreign Affair) Comédie
1950 : Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard) Noir/Drame voire Comédie
1951 : Le Gouffre aux chimères (Ace in the Hole ou The Big Carnival) Noir
1953 : Stalag 17 Comédie/Guerre
1954 : Sabrina Comédie
Pour Sabrina, OK, c'est à partir de là et pas à partir de "7 ans de réflexion" que s'opère le changement dans la carrière de Wilder mais pour le reste qui peut-dire qu'il n'y a pas eu une rupture dans la
carrière de Wilder après "Le gouffre aux chimères" et "Stalag 17".
Pour le reste, Les cinq secrets du désert", "Boulevard du crépuscule" et même "La scandaleuse de Berlin", classés comme comédies....Je veux bien. Mais ce n'est surement pas la que je les mettrais.
Mets les où tu veux, du moment que c'est à la première place
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