Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (Robert Aldrich - 1962)
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Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (Robert Aldrich - 1962)
Vu il y a qqes jours ce véritable chef d'oeuvre (j'utilise rarement ce mot mais là...), avec une Bette Davis totalement déjantée et une Joan Crawford elle aussi au bord de la folie pure... Et un Aldrich dans une forme resplendissante, instaurant un suspens totalement bluffant servi par un scope de toute beauté. Certaines scènes frisent réellement ce que j'ai pu voir de plus beau sur un écran en matière de folie cinématographique.
On sent par ailleurs où King a puisé son inspiration pour Misery
Bref, questions : kikavu, kikaaimé ? Et que vaut le Z1 ?
Marg'
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Re: Baby Jane
Ben moiMargo a écrit :
Bref, questions : kikavu, kikaaimé ?
D
pas envie de m'embêter, voici un copier/coller de mon programme
"Si les outrances de la mise en scène et de l’interprétation ne vous font pas peur, ce film est spécialement fait pour vous. Une espèce de conte horrifique moderne, un cauchemar dans lequel se déchirent deux sœurs monstrueuses, haineuses et jalouses l’une de l’autre. Un film qui a mis mal à l’aise le festival de Cannes en 1962 mais que certains (comme moi-même) pourront trouver jouissif. Avec une efficacité redoutable, Aldrich ne recule devant aucune outrance et dirige à merveille les deux monstres sacrés que sont Bette Davis et Joan Crawford qui, paraît-il, se détestaient autant dans la réalité que dans ce film assez unique."
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Je n'arrive pas à voir ce film. C'est désolant, je sais. Je ne m'explique pas pourquoi. En 10 ans j'ai fait 4 fois l'essai, chaque fois j'ai revu entre 35mn et 1h15 du film. Je n'ai jamais pu aller plus loin.
Mais je sais une chose : la prochaine fois je démarre le film à 1H15 sinon je sais que je vais encore arrêter, ce qui serait dommage.
Mais je sais une chose : la prochaine fois je démarre le film à 1H15 sinon je sais que je vais encore arrêter, ce qui serait dommage.
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J'aime beaucoup Baby Jane, ses outrances, sa folie et son sous-texte sexuel. La nervosité dont fait habituellement preuve Aldrich s'accorde idéalement aux interprétations monstrueuses des deux actrices déchaînées.
Hush hush sweet Charlotte est un portrait jouissif, sombre mais plein d'humour noir, d'une petite communauté de Louisianne avec en son centre un personnage de veille fille recluse et totalement allumée jouée par l'inévitable Bette Davis (le casting du film est d'ailleurs impressionnant).
Les deux films ont bien des points en commun. Je ne pense pas qu'on puisse aimer l'un sans aimer l'autre.
Hush hush sweet Charlotte est un portrait jouissif, sombre mais plein d'humour noir, d'une petite communauté de Louisianne avec en son centre un personnage de veille fille recluse et totalement allumée jouée par l'inévitable Bette Davis (le casting du film est d'ailleurs impressionnant).
Les deux films ont bien des points en commun. Je ne pense pas qu'on puisse aimer l'un sans aimer l'autre.
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Ok mais leur seul point de différence est que le second est très dur à dénicher sur la petite lucarneRoy Neary a écrit :J'aime beaucoup Baby Jane, ses outrances, sa folie et son sous-texte sexuel. La nervosité dont fait habituellement preuve Aldrich s'accorde idéalement aux interprétations monstrueuses des deux actrices déchaînées.
Hush hush sweet Charlotte est un portrait jouissif, sombre mais plein d'humour noir, d'une petite communauté de Louisianne avec en son centre un personnage de veille fille recluse et totalement allumée jouée par l'inévitable Bette Davis (le casting du film est d'ailleurs impressionnant).
Les deux films ont bien des points en commun. Je ne pense pas qu'on puisse aimer l'un sans aimer l'autre.
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Jamais vu Hush hush sweet Charlotte, je me demande aussi ce que ça peut valoir...
J'ai un rapport étrange avec Baby Jane : le style d'Aldrich a une puissance indéniable, mais il crée aussi avec son spectateur une distance terrible. S'il n'y avait la présence magnétique de Bette Davis, qui emporte quand même le morceau, je crois que je risquerais, comme Sergius, de me perdre en route... En tout cas, je suis corps et âme du côté de Bette, contre Joan (qui m'agace un peu parfois).
Autre chose : quand j'étais môme, je confondais toujours Baby Jane et Sunset Boulevard, et je crois qu'il en est resté quelque chose dans mon esprit, comme si le Wilder faisait de l'ombre au Aldrich dans mon souvenir.
J'ai un rapport étrange avec Baby Jane : le style d'Aldrich a une puissance indéniable, mais il crée aussi avec son spectateur une distance terrible. S'il n'y avait la présence magnétique de Bette Davis, qui emporte quand même le morceau, je crois que je risquerais, comme Sergius, de me perdre en route... En tout cas, je suis corps et âme du côté de Bette, contre Joan (qui m'agace un peu parfois).
Autre chose : quand j'étais môme, je confondais toujours Baby Jane et Sunset Boulevard, et je crois qu'il en est resté quelque chose dans mon esprit, comme si le Wilder faisait de l'ombre au Aldrich dans mon souvenir.
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Je vais encore me friter avec Roy sur ce coup-là !
J'ai vu Hush, Hush, Sweet Charlotte il y a bien longtemps au ciné, et je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout accroché. Comme je n'ai pas gardé un grand souvenir du film, difficile d'en parler dans le détail, mais autant que je me souvienne, c'était vraiment de l'angoisse à grosses ficelles. Du coup, ça m'a refroidi et donc je n'ai jamais vu Baby Jane.
J'ai vu Hush, Hush, Sweet Charlotte il y a bien longtemps au ciné, et je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout accroché. Comme je n'ai pas gardé un grand souvenir du film, difficile d'en parler dans le détail, mais autant que je me souvienne, c'était vraiment de l'angoisse à grosses ficelles. Du coup, ça m'a refroidi et donc je n'ai jamais vu Baby Jane.
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Bah, il n'y a pas de quoi se fritter.
Je ne dit pas que c'est un chef-d'oeuvre et, en effet, certaines ficelles sont très grosses. Mais quand on réussit à rentrer dans l'atmosphère trouble du film, il y a à boire et à manger et le repas est goûteux bien qu'assez épicé. Et puis quelle galerie de personnages !
Je précise égalemnt que je considère Baby Jane comme bien supérieur. Cela dit, Martin, tu risques de ne pas accrocher non plus à ce dernier film.
Je ne dit pas que c'est un chef-d'oeuvre et, en effet, certaines ficelles sont très grosses. Mais quand on réussit à rentrer dans l'atmosphère trouble du film, il y a à boire et à manger et le repas est goûteux bien qu'assez épicé. Et puis quelle galerie de personnages !
Je précise égalemnt que je considère Baby Jane comme bien supérieur. Cela dit, Martin, tu risques de ne pas accrocher non plus à ce dernier film.
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Et dans le genre film dément d'Aldrich, qui a vu "The Killing of Sister George" (Qui a tué Sister George ?) : une histoire de lesbiennes dans le Londres des swinging Sixties autour du milieu des feuilletons télé. L'une des premières scènes est l'agression de deux bonnes soeurs dans un taxi par une lesbienne sur le retour passablement alcoolisée. Les trois héroïnes sont trois caricatures d'inverties : le mec, la minette et la femme du monde... Inénarrable et furieux !
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Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Re: Baby Jane
En scope? Et meeeeeeeeeeerde, j'ai une copie pan & scan, vu que sur ma VHS il est en plein écran 4:3...Margo a écrit :Et un Aldrich dans une forme resplendissante, instaurant un suspens totalement bluffant servi par un scope de toute beauté.
Marg'
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Re: Baby Jane
En 1.85 pour être plus précis, je pense...Ouf Je Respire a écrit :En scope?
Mais en aucun cas en 1:33 ou 1:37