Steve Austin a écrit :Y'a des fins de carrière qui plombent l'ambianceBoubakar a écrit :
Je ne savais pas qui était Mel Ferrer, je jette un oeil sur Wikipedia... et j'apprends qu'il avait épousé Audrey Hepburn
En repensant à son rôle déjanté dans le film, ça me fait rigoler
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RÊGLEMENT DE COMPTES A OK CORRAL de John Sturges
Pas assez inspiré pour poster dans un topic plus approprié, je souhaite quand même dire que j'ai passé un très bon moment devant ce western fort bien mené. S'il ne m'a pas autant marqué que la version de Ford, cela reste du haut de gamme dans le genre. Et puis j'étais un peu fatigué, aussi...
Je redécouvre depuis quelques années l'ami Sturges et voilà encore un bon exemple d'une filmographie fort honorable.
Pas assez inspiré pour poster dans un topic plus approprié, je souhaite quand même dire que j'ai passé un très bon moment devant ce western fort bien mené. S'il ne m'a pas autant marqué que la version de Ford, cela reste du haut de gamme dans le genre. Et puis j'étais un peu fatigué, aussi...
Je redécouvre depuis quelques années l'ami Sturges et voilà encore un bon exemple d'une filmographie fort honorable.
- Boubakar
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Tuer (Kenji Misumi, 1963)
Il manque quand même Shintarô Katsu, mais c'est un très bon film de Samourai auquel sa courte durée (1h10 minutes) permet de ne pas s'ennuyer. (et puis Mayumi Nagisa )
Comme dit dans les bonus, Misumi aime vraiment voir gicler le sang, on voit de partout, un peu comme dans ses épisodes de Zatoichi.
Le film est aussi nourri d'une certaine connotation homosexuelle à la fin du film, donnant ainsi un pleu plus d'épaisseur à un film qui se suffit à lui-même : c'est du tout bon ::
Il manque quand même Shintarô Katsu, mais c'est un très bon film de Samourai auquel sa courte durée (1h10 minutes) permet de ne pas s'ennuyer. (et puis Mayumi Nagisa )
Comme dit dans les bonus, Misumi aime vraiment voir gicler le sang, on voit de partout, un peu comme dans ses épisodes de Zatoichi.
Le film est aussi nourri d'une certaine connotation homosexuelle à la fin du film, donnant ainsi un pleu plus d'épaisseur à un film qui se suffit à lui-même : c'est du tout bon ::
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Ichikawa Raizo fut une immense star du ciné jap' (décédé très jeune, malheureusement). Son jeu est bien différent de celui de Katsu ; tout en retenue. Je le trouve en fait beaucoup plus subtil comme acteur. Dans "Tuer", il est assez impressionnant de constater comme sa façon de s'exprimer évolue en cours de film. De fait, c'est un acteur que j'ai mis un peu de temps à pleinement apprécier, mais aujourd'hui je le considère aussi talentueux que des types comme Nakadai Tetsuya ou Takakura Ken.Boubakar a écrit :Il manque quand même Shintarô Katsu
Pour ce qui est de la durée très courte, pour moi c'est un peu comme "Persona" de Bergman ; "Tuer" est un film vaste mais qui n'a pas besoin de s'étaler pour l'être. Il y a beaucoup d'ellipses, on saute dans le temps à tout va ; une véritable économie rendant le film d'autant plus tranchant.
Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
- Boubakar
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Non, il est bon, ce n'est pas ce que je voulais dire, mais à force de me farcir les Zatoichi et d'adorer Katsu, je suis surpris ne pas le voir dans un film de Misumi. (bon, ils parlent un peu de lui dans les bonus )Blue a écrit :Ichikawa Raizo fut une immense star du ciné jap' (décédé très jeune, malheureusement). Son jeu est bien différent de celui de Katsu ; tout en retenue. Je le trouve en fait beaucoup plus subtil comme acteur. Dans "Tuer", il est assez impressionnant de constater comme sa façon de s'exprimer évolue en cours de film. De fait, c'est un acteur que j'ai mis un peu de temps à pleinement apprécier, mais aujourd'hui je le considère aussi talentueux que des types comme Nakadai Tetsuya ou Takakura Ken.Boubakar a écrit :Il manque quand même Shintarô Katsu
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Yellow Sky (W.Wellman, 1948)
Pour l'instant mon film du mois, premier Wellman découvert première claque.
Tiré d'une nouvelle de W.R. Burnett (Le petit César, Rien dans les manches, Quand la ville dort...) le film met en scène une bande de hors la loi menés par Gregory Peck qui après avoir pillé une banque s’enfoncent dans le désert de sel pour échapper à leurs poursuivants. Exténués, ils échouent dans une ville fantôme, Yellow Sky, où vivent un vieux chercheur d’or et sa fille.
Tourné en grande partie en décor naturel dans la célèbre Vallée de la Mort le film est d'une beauté somptueuse grâce à la photographie de Joe Mac Donald. Les roches, les ruines de la ville, le désert de sel, les visages marqués des hors la loi, la beauté d'Anne Baxter, le sadisme de Richard Widmark, c'est du grand art.
Wellman propose un film d'une grande modernité nottament dans sa façon de filmer les visages des hors la loi (certainement a-t-il influencé Sergio Leone), sans oublier le plan subjectif à travers le canon de fusil (le générique de James Bond y trouve-il son inspiration?).
En tout cas voilà un western âpre qui sur une trame de base plutôt classique se transforme en une sorte de huis clos oppressant où la véritable nature de chaque personnage se dévoile pour au final apporter à chacun la possibilité d'une vie nouvelle.
Pour l'instant mon film du mois, premier Wellman découvert première claque.
Tiré d'une nouvelle de W.R. Burnett (Le petit César, Rien dans les manches, Quand la ville dort...) le film met en scène une bande de hors la loi menés par Gregory Peck qui après avoir pillé une banque s’enfoncent dans le désert de sel pour échapper à leurs poursuivants. Exténués, ils échouent dans une ville fantôme, Yellow Sky, où vivent un vieux chercheur d’or et sa fille.
Tourné en grande partie en décor naturel dans la célèbre Vallée de la Mort le film est d'une beauté somptueuse grâce à la photographie de Joe Mac Donald. Les roches, les ruines de la ville, le désert de sel, les visages marqués des hors la loi, la beauté d'Anne Baxter, le sadisme de Richard Widmark, c'est du grand art.
Wellman propose un film d'une grande modernité nottament dans sa façon de filmer les visages des hors la loi (certainement a-t-il influencé Sergio Leone), sans oublier le plan subjectif à travers le canon de fusil (le générique de James Bond y trouve-il son inspiration?).
En tout cas voilà un western âpre qui sur une trame de base plutôt classique se transforme en une sorte de huis clos oppressant où la véritable nature de chaque personnage se dévoile pour au final apporter à chacun la possibilité d'une vie nouvelle.
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- Machino
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Ce ne fut jamais un "grand" acteur, mais il eut son heure de gloire.John Constantine a écrit :Steve Austin a écrit :
Y'a des fins de carrière qui plombent l'ambiance
Dans "Guerre et paix" de King Vidor, il est quelque peu éclipsé par Henry Fonda et la magnifique Audrey Hepburn (encore elle !).
Le couple qu'il forma avec l'actrice de "Diamants sur canapé" tint la route beaucoup plus longtemps que la plupart des couples de cinéma.
"Le cinéma est un art. La télévision est un meuble."
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Lol, pas a s'inquieter c'est sur.
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enfin, il fait le gentil papy, pas le psychopathe ...Boubakar a écrit :Je ne savais pas qui était Mel Ferrer, je jette un oeil sur Wikipedia... et j'apprends qu'il avait épousé Audrey HepburnSteve Austin a écrit :Et Mel Ferrer, dans le rôle de sa vie
En repensant à son rôle déjanté dans le film, ça me fait rigoler
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C'est plus une boutade qu'autre chose. Parce que après avoir lu le roman, l'histoire se comprend assez facilementWatkinssien a écrit :Même Howard Hawks le réalisateur n'a pas compris l'intrigue, donc ne t'inquiète pas pour tes neurones !murphy a écrit :Pour être tout à fait honnète, je n'ai rien compris également au "Grand sommeil". Je pense que je dois avoir un problème de neurones.
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C'est justement pour moi la prestation de Mitchum qui gâche tout dans ce film. On ne croit pas une seule seconde à son personnage...Watkinssien a écrit :C'est surtout cet aspect nonchalant et désabusé qui fait tout le charme du personnage de Mitchum. Ce film de Tourneur reste un modèle dans le genre. Le personnage de Mitchum accepte très bien son destin lorsqu'il rencontre cette femme, dont la beauté toute fatale en vaut la peine.murphy a écrit :Out of the past - La griffe du passé (Jacques Tourneur)
Bof bof.
J'ai trouvé cette histoire de détectives et de mafieux assez compliqué. Mon petit cerveau a vite décroché et j'ai rien compris.
Je me demande si Robert Mitchum a pigé lui aussi le scénario d'ailleurs. Malgré toutes les emmerdes qu'il se traine dans ce film, il reste très flegmatique, comme si tout ça lui passait au dessus de la tête. Ca semble pas beaucoup l'inquiéter qu'on veuille sa peau, il reste assez cool, la clope au bec, endossé dans son imper, tout peinard.
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
- cinephage
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Je ne sais pas si c'est la prestation de Mitchum ou son texte, mais effectivement, à tirer des vannes toutes les 2 secondes, on a bien du mal à éprouver la moindre sympathie pour ce personnage, qui ne parvient pas à percer sous sa couche de plaisantin cynique (y compris dans ses moments les plus romantiques). Du coup, le drame humain du film m'a également glissé dessus, sans m'atteindre.joe-ernst a écrit : C'est justement pour moi la prestation de Mitchum qui gâche tout dans ce film. On ne croit pas une seule seconde à son personnage...
Reste une construction solide, des dialogues souvent percutants, et j'éprouve une immense sympathie pour le personnage de Kirk Douglas, qui, justement parvient à faire passer beaucoup plus qu'il n'en dit.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Pas d'accord. Rien que le générique a un côté noir, avec ce trottoir et les chaussures... La scène où on découvre le cadavre a une esthétique très noir également.Profondo Rosso a écrit :Mark Dixon Detective de Otto Preminger (1950)
Film noir plus par son intrigue et ses personnages plutôt que par son esthétique
Je crois que l'on pense trop souvent que les films noirs se déroulent en ville, mais c'est loin d'être toujours le cas. La Ville peut jouer et joue souvent un rôle, mais dans des films comme Détour, La maison dans l'ombre, Tension, parmi d'autres, elle y joue ou un rôle mineur ou aucun rôle même.
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie