Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Répondre
Joe Wilson
Entier manceau
Messages : 5463
Inscription : 7 sept. 05, 13:49
Localisation : Entre Seine et Oise

Re: Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Message par Joe Wilson »

Mademoiselle Oyu

J'irai dans le même sens que le très beau texte de Phnom&Penh, un film magnifique...mon Mizoguchi préféré après L'Intendant Sansho.
Le sens du cadre est sublime, et dévoile une sensibilité picturale souvent bouleversante : les scènes d'intérieur révèlent les liens et la distance entre les êtres, les décors extérieurs expriment une sérénité ou au contraire transcendent un conflit émotionnel (la confrontation des deux soeurs, face aux vagues, est sidérante).
Kinoyu Tanaka compose une Mademoiselle Oyu superbe, au centre de tous les enjeux....entre don de soi et affirmation personnelle, elle va au bout d'un cheminement...avec une grâce fascinante et poétique.
Oshizû et Shinnosuke, évoluant entre sacrifice et souffrance...à la recherche d'un équilibre qui ne peut que leur échapper, sont deux pôles tragiques. Mais Mizoguchi leur offre aussi la perspective d'un accomplissement, malgré leurs faiblesses de caractère, leur incapacité à réaliser un choix de vie et à s'écarter d' un idéal.
Image
Avatar de l’utilisateur
-Kaonashi-
Tata Yuyu
Messages : 11432
Inscription : 21 avr. 03, 16:18
Contact :

Re: Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Message par -Kaonashi- »

Suite à la fusion des deux topics Mizoguchi (fusion que je découvre aujourd'hui :oops:), j'ai édité mes deux premiers messages en fin de page 1.
Image
perso / senscritique.com/-Kaonashi- / Letterboxd
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Avatar de l’utilisateur
Profondo Rosso
Howard Hughes
Messages : 18530
Inscription : 13 avr. 06, 14:56

Re: Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Message par Profondo Rosso »

La Vie d'O'Haru, femme galante (1952)

Image

Une ancienne prostituée, O'Haru, se souvient... : jeune fille, elle était amoureuse d'un homme de caste inférieure qui, pour cette raison, a été exécuté. La famille de O'Haru a été exilée et la jeune femme, par un enchaînement de circonstances, est passée d'un homme à l'autre : d'abord concubine d'un prince dont l'épouse est stérile, elle est chassée dès qu'elle donne naissance à un enfant ; son père la vend alors comme courtisane...

Un des plus beaux Mizoguchi avec ce film qui le fit connaître en occident où le cinéma japonais se résumait encore à Kurosawa. Grand peintre des femmes brisées, Mizoguchi nous intéresse ici au sort d'O'Haru vieille prostituée claudiquante qui se souvient des raisons l'ayant menées à cette triste condition. Toute jeune fille, elle a eu le malheur de tomber amoureuse d'un homme de rang inférieur qui l'aimait en retour et ce bonheur éphémère scellera son destin. Le Japon féodale dans toute sa cruauté où la toute puissance masculine fait loi se dévoile donc pour une véritable descente aux enfers. Dans un premier temps, encore jeune et belle O'Haru sera donc le jouet du désir des hommes notamment lorsqu'un prince la prend pour concubine pour pallier à la stérilité de son épouse. Une fois le devoir effectué, en objet qu'elle est (la scène de sélection des candidates sordide va dans ce sens) elle se trouve chassé sans revoir son enfant. Contrainte de se donner de manière de plus en plus avilissante pour subsister (et aider son père criblé de dettes) elle passe donc la seconde partie du film à payer cette existence qu'elle n'a pas voulue par le regard méprisant et le jugement moral des autres. En dépit de quelques moment plus légers assez épars (l'épisode du faux monnayeur, O'Haru qui se venge de sa maîtresse lui ayant coupé les cheveux) le récit est donc très sombre, la lenteur typique du réalisateur faisant boire le calice jusqu'à la lie à l'héroïne dans le malheur. Le clou est atteint lors de la terrible conclusion où O'Haru peut enfin voir son fils dans des circonstances douloureuses. Visuellement somptueux (les lents mouvements de caméras glissant sur les passions et conflits si intense) et dramatiquement éprouvant un des grands films du réalisateur. 5/6
Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24145
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Message par Rick Blaine »

Les Sœurs de Gion (1936)

Japon 1936. Deux sœurs, Geishas l'une et l'autre, se font des conceptions opposées de leurs rapports avec les hommes. L'aînée, Umekichi, traditionnelle, est amoureuse de Furuksawa, l'un de ses clients. Celui-ci vient de faire faillite. Abandonnant son épouse et son enfant, il se réfugie et se fait entretenir chez Umekichi. Omocha, la plus jeune, moderne, estime que les hommes ne voient dans les Geishas que des jouets et qu'il convient de leur rendre la pareille. Omocha applique sa théorie.


On se trouve à la fois ici face à un film social et à un film noir. Mizoguchi s'en prends à la conditions des Geishas, soumises aux hommes à leur désirs et à leur argent. Si Umekichi croit en l'amour, ce qui lui fait accepter sa condition, Omocha, elle, décide de retourner le système et d'en profiter. Les deux échoueront et finiront brisées, physiquement ou psychologiquement.
La mise en scène de Mizoguchi est fascinante. Disposant de peu de moyen, on est frappé par l'utilisation qu'il fait du décor, pour créer des oppositions entre personnages ainsi que pour symboliser l'enfermement des deux geishas, par la profusion de cadres dans le cadre. Par l'utilisation aussi de ses traditionnels plans lointains, dans lesquels l'émotion est toujours présente.
Visuellement magnifique, doté d'un excellent scénario, superbe film.
Anorya
Laughing Ring
Messages : 11846
Inscription : 24 juin 06, 02:21
Localisation : LV426

Re: Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Message par Anorya »

Femmes de la nuit (Mizoguchi - 1948).

A Osaka, après la mort de son mari et de son bébé, Fusako, une secrétaire et maîtresse de son patron retrouve par hasard sa soeur Natsuko. Cette dernière, lui apprenant le décès de leurs parents travaille désormais comme entraîneuse dans un cabaret. Un soir Fusako rentre chez elle et surprend sa soeur dans les bras de son patron. Par colère et jalousie, elle décide de se prostituer...


"Lorsqu'on a tournés la scène où une prostituée, incarnée par Kinuyo Tanaka, s'évade de l'hôpital municipal, les filles qui étaient présentes ont bruyamment protesté : "A quoi cela sert-il de s'évader ? Pour une p***, elle est bien ingénue". "Ce serait trop facile de s'évader ainsi, surtout pour une fille belle comme Kinuyo Tanaka !" "Idiote ! Si nous étions vraiment belles, nous ne serions pas devenues "pan-pan"; on aurait pu dénicher un type plein aux as !". "Ce n'est pas notre cas". Une fille a fait semblant de racoler un client : "Come on ! C'est gratuit ! Tu es d'accord ?" "Attention aux maladies ! Take care ! Oh my father !" "I'm sorry ! Bye-Bye !". Quel bavardage !"
Souvenirs de Kenji Mizoguchi, de Yoshikata Yoda, petite bibliothèque des Cahiers du Cinéma, p.91-92.

Image Image

En 1948, Kenji Mizoguchi tourne Les femmes de la nuit, film d'une rare violence pessimiste sur la condition des prostituées dans un Japon vaincu qui peine à revenir lentement au top. Comme l'indique son scénariste et ami attitré, Yoshikata Yoda, l'époque a changé, les moeurs sont devenues plus sensuelles et libres, malgré la cicatrice de la guerre et la pauvreté du pays (1). Pour le cinéaste, rongé par la culpabilité du fait de la maladie de sa femme, c'est un milieu qu'il connaît bien puisqu'il en fut aussi client (2). Il s'agit donc d'une oeuvre expiatoire que, suite au visionnage de Rome, ville ouverte de Rossellini, Mizoguchi veut tourner d'une manière aussi réaliste que possible. De fait, le film n'aborde que très rarement les travellings extrêment fluides et magnifiques qui ont fait la renommée du maître, mais les cadrages parfaits et les actrices restent incroyables de vérisme, trop sans doute, car le film, ne laissant quasiment peu de chance aussi bien aux hommes (dépeint comme égoïstes, hypocrites ou possiblement dealers --le colis que l'on doit cacher) qu'aux femmes (luttes entre les clans de prostituées, respect de la hiérarchie, écrasement par la société) devient très étouffant en plus d'être implacable.

Image Image

Dans ses souvenirs du cinéaste, le scénariste s'excuse humblement de trouver le film très conventionnel même si il obtient un certain succès. Selon lui, le film, tout en exprimant la violence de cette époque, n'a pas entièrement réussi à décrire le changement radical des moeurs issu de la guerre, tant en mal qu'en bien. Yoda poursuit en expliquant qu' ambitionnant de montrer la tragédie des familles qui se défont, il [le film] n'aboutissait qu'à l'expression des conflits purement sentimentaux entre des soeurs ou entre une mère et sa fille (3), terminant sur le fait que certaines séquences relevaient d'un symbolisme purement occidental. Sur ce point, même si l'on peut trouver la séquence finale dans l'église de trop (personnellement, elle ne m'a nullement gêné), je pense que Yoda est un peu trop dur avec son travail passé (4). En effet, cette violence des moeurs est omniprésente à l'écran (les prostituées qui se battent) et témoigne d'une rare puissance du réel voulue par Mizoguchi et toute son équipe. D'ailleurs ces derniers étaient allés directement sur le terrain (hopitaux, rues, bars) et l'on peut voir à l'écran qu'il y a de vraies prostituées près des actrices. Par contre, si je ne suis pas d'accord avec Yoda vis à vis des "conflits sentimentaux" de famille, j'avoue que j'ai eu du mal à suivre certaines réactions de personnages, les rapports qu'ils entretenaient. Evidemment me mettre un carton sous les yeux expliquant certaines choses aurait été un peu gros mais j'ai senti qu'il manquait quelque chose. Trop froid, trop réaliste et frontal, je n'ai pas retrouvé ce lyrisme qui me fait aimer sans doute parfois à tort Mizoguchi. Mais sur le point de la peinture d'un pays qui découvre des nouvelles moeurs et réapprend à vivre après la défaite, la reconstitution est aussi prenante et réaliste que dans un certain Chien enragé (1949, un an après) d'Akira Kurosawa (les bars, les danseuses sous la sueur, l'individualisme nouveau qui concourt ici à voler un flingue, chez Mizoguchi à tenter de s'affirmer pour sa liberté, quitte à s'évader, chose impensable pour les vraies prostituées du film qui sont sur le lieu de tournage).

Un bon Mizoguchi même si je n'étais pas vraiment dedans. - 4/6.








(1) Souvenirs de Kenji Mizoguchi, de Yoshikata Yoda, petite bibliothèque des Cahiers du Cinéma, p.92.
(2) Kenji Mizoguchi, de Noël Simsolo, éditions Cahiers du Cinéma, Le Monde, p.49.
(3) Souvenirs de Kenji Mizoguchi, de Yoshikata Yoda, petite bibliothèque des Cahiers du Cinéma, p.93.
(4) Yoda écrit et rédige ses souvenirs du cinéaste 5 ans après sa disparition, soit approximativement en 1961. Cela ne sera par la suite traduit en français et diffusé dans les Cahiers du Cinéma qu'en 1965.
Image
Anorya
Laughing Ring
Messages : 11846
Inscription : 24 juin 06, 02:21
Localisation : LV426

Re: Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Message par Anorya »

5 femmes autour d'Utamaro (1946).

A la fin du XVIIIe siècle, les pérégrinations du peintre Utamaro et des femmes qui gravitent autour de lui. Parce que malgré son talent il peint une estampe pour un tatouage à même la chair d'une femme, il est condamné à avoir les mains liés pendant une cinquantaine de jours...
Image Image
Avec ce film, Mizoguchi s'interroge sur la condition de l'artiste face à son art et surtout sa représentation de la beauté à travers l'idéal féminin, que celui-ci soit une prostituée ou une simple pêcheuse. Mais ce qu'on peut voir à travers ce portrait d'un artiste plus qu'un homme (on sait que le cinéaste s'intéresse bien plus à la condition féminine que masculine), c'est sans doute plus le portrait du cinéaste vis à vis de son art et des femmes qu'il filme, la sublime Kinuyo Tanaka, son égérie, la première. Un an après la reddition du Japon, c'est bien plus l'envie d'un créateur d'embraser à nouveau et puissamment le cinéma à travers une production toujours aussi importante : on constate en regardant sa filmographie qu'il tournait 2 films par an généralement. Alors si le créateur est pieds et poings liés, comme Utamaro, comment ne pas s'identifier pour Mizoguchi à la frénésie de création qui s'empare de celui-ci sitôt qu'il est libéré, laissant ses amis festoyer en son nom derrière lui (dernières captures plus bas) ?
Image Image
Comme Noël Simsolo l'écrit : "La recherche stylistique est, d'ailleurs, le véritable sujet de ce film centré sur les femmes, qui présente l'artiste comme un être naturellement subversif, féminisé et transcendant ses désirs sexuels par la création. Autour de lui, les tragédies, les excès et les déchéances abondent. Mais il n'en témoigne que par son art. L'auteur le souligne en installant un duel au dessin en ouverture du film. C'est par la preuve de son talent qu'Utamaro impose la défaite à son adversaire. Parce qu'il reproduit la vie, donc le réel, par l'épure de son style. Nul doute que Mizoguchi fait ici son autoportrait. (*)"

Le plus surprenant est sans doute (en comparaison avec le froid et brutal Les femmes de la nuit l'année d'après) ici le lyrisme dont fait preuve Mizoguchi. Les compositions, les cadrages, la lumière, l'interprétation exaltée des acteurs (il y a même quelques pointes d'humour, chose impensable chez le cinéaste), cet ensemble fragile emporte l'adhésion de ce splendide mélodrame où Mizoguchi, en traitant le sujet non frontalement, mais en sautant constamment d'un personnage à un autre, dresse un panorama de l'artiste et du lien social qui l'établit aux autres. Ainsi, les travaux du peintres ne seront évoqués qu'en toute fin, en conclusion de beauté parachevant le film, indiquant bien que ce n'est pas la manière de peindre ou dessiner qui importe le plus ici mais bien comment une vie se construit, se nourrit dans et avec l'Art et la vie. Quand on connait bien de fait quelques oeuvres d'Utamaro, on s'aperçoit que Mizoguchi y fait alors subtilement référence. Cette jeune pêcheuse dont Utamaro trouve le corps sublime et incomparable, le lien ne sera établi qu'en fin. Somme et récapitulatif d'une vie d'artiste dont on ne connait rien mais dont les oeuvres parlent pour elles-mêmes.
Image Image
Et puis comme toujours, ce qui fait la grandeur et la noblesse de Mizoguchi, cette façon bien humaine et humble de traiter constamment ses créatures, n'apposant jamais de constat ou de jugement moral, plaçant le cinéaste à l'égal pour moi d'un grand cinéaste du mélodrame comme Sirk par exemple. Si 5 femmes autour d'Utamaro n'est pas aussi déchirant que les grands chefs d'oeuvres des années 50 à venir chez Mizoguchi, il en a quand même une sacrée grandeur et annonce, susurre même, ces films magnifiques là.

5/6.





(*) Kenji Mizoguchi par Noël Simsolo, éditions Le Monde/Cahiers du cinéma, p. 48.
Image
makaveli
Doublure lumière
Messages : 442
Inscription : 13 mai 09, 10:21

Re: Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Message par makaveli »

Bonjour après la découverte de kurosawa dont j'ai vu 16 films à ce jour, j'aimerais découvrir mizoguchi.
Pour l'instant je n'ai vu que 'contes de la lune vague après la pluie' et j'ai adoré.
Je ne ferais pas de chronique je suis très mauvais pour parler des films que j'aime.
Par contre je voulais savoir quels étaient pour vous les films essentiels de ce cinéaste ?
Merci.
Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24145
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Message par Rick Blaine »

Je ne suis pas beaucoup plus avancé que toi dans Mizoguchi (j'en ai vu 2 :D ), mais j'ai déjà pu me rendre compte que l'Intendant Sansho est un grand film qu'il faut voir.

Par contre pour l'édition DVD, je soupçonne le DVD FSF d'être au niveau habituel (je ne l'ai pas vu). Le Criterion est très bien.
makaveli
Doublure lumière
Messages : 442
Inscription : 13 mai 09, 10:21

Re: Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Message par makaveli »

Par contre il me faut des ss titres fr :?
Avatar de l’utilisateur
Père Jules
Quizz à nos dépendances
Messages : 16901
Inscription : 30 mars 09, 20:11
Localisation : Avec mes chats sur l'Atalante

Re: Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Message par Père Jules »

L'intendant Sansho évidemment mais aussi Les amants crucifiés, La rue de la honte ou bien les Contes des chrysanthèmes tardifs...
Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24145
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Message par Rick Blaine »

makaveli a écrit :Par contre il me faut des ss titres fr :?
Mince. J'allais dire qu'il y a aussi l'édition Masters Of Cinema, qui est également très belle et permet de se faire une collection Mizoguchi à pas cher, mais le problème sera donc le même.

Il faut tenter le FSF alors, comme pour les autres titres cités par Père Jules (sauf Contes des chrysanthèmes tardifs qui est chez MK2). Mais attention, je juge sans avoir vu, peut-être que le FSF est très bien.
Strum
n'est pas Flaubert
Messages : 8464
Inscription : 19 nov. 05, 15:35
Contact :

Re: Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Message par Strum »

makaveli a écrit :Bonjour après la découverte de kurosawa dont j'ai vu 16 films à ce jour, j'aimerais découvrir mizoguchi.
Pour l'instant je n'ai vu que 'contes de la lune vague après la pluie' et j'ai adoré.
Je ne ferais pas de chronique je suis très mauvais pour parler des films que j'aime.
Par contre je voulais savoir quels étaient pour vous les films essentiels de ce cinéaste ?
Merci.
En plus de celui que tu as vu :

L'Intendant Sancho
Les Amants Crucifiés
Madame Oyu
L'Impératrice Yang Kwei-Fei
La rue de la honte
Le Héros sacrilège.

Ce sont des merveilles.
Tancrède
J'suis un rebelle, moi !
Messages : 1602
Inscription : 18 janv. 07, 11:12

Re: Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Message par Tancrède »

Je recommanderais d'abord:
L'intendant Sansho et Les amants crucifiés.

et puis La rue de la honte et puis tous ceux des années 50, invariablement des chefs d'oeuvre.

Les éditions FSF sont d'une qualité tout à fait correcte.
makaveli
Doublure lumière
Messages : 442
Inscription : 13 mai 09, 10:21

Re: Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Message par makaveli »

merci pour vos suggestions je pense que je vais commencer par l'intendant sansho
Anorya
Laughing Ring
Messages : 11846
Inscription : 24 juin 06, 02:21
Localisation : LV426

Re: Kenji Mizoguchi (1898-1956)

Message par Anorya »

makaveli a écrit :merci pour vos suggestions je pense que je vais commencer par l'intendant sansho
Chef d'oeuvre, tu ne seras pas déçu. :)
Strum a écrit : En plus de celui que tu as vu :

L'Intendant Sancho
Les Amants Crucifiés
Madame Oyu
L'Impératrice Yang Kwei-Fei
La rue de la honte
Le Héros sacrilège.

Ce sont des merveilles.
J'approuve la liste de Strum, je rajouterais 5 femmes autour d'Utamaro et la vie d'O-Haru, femme galante. Par contre ne pas regarder ce dernier si on est déprimé, ça fait mal, très mal. :wink:
Image
Répondre