La truculence de Welles transparait totalement dans sa mise en scène. Personnellement, j'adore, mais ça peut rebuter : il ne doute de rien, et ose beaucoup, surtout quand il peut faire dans la démesure.Jack Griffin a écrit :Tu aimes d'autres films de Welles ? Il m'est arrivé parfois devant ses oeuvres d'être assez déconcerté. Pour la soif du mal, j'ai beaucoup plus apprécié à la seconde vision (je ne sais pas si je suis seul dans ce cas).
La Soif du mal (Orson Welles - 1958)
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I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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"Citizen Kane" et "La splendeur des Amberson" lui valent à eux-seuls une place au paradis des cinéastes.cinephage a écrit :La truculence de Welles transparait totalement dans sa mise en scène. Personnellement, j'adore, mais ça peut rebuter : il ne doute de rien, et ose beaucoup, surtout quand il peut faire dans la démesure.Jack Griffin a écrit :Tu aimes d'autres films de Welles ? Il m'est arrivé parfois devant ses oeuvres d'être assez déconcerté. Pour la soif du mal, j'ai beaucoup plus apprécié à la seconde vision (je ne sais pas si je suis seul dans ce cas).
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Toi, je ne te parle plus.AlexRow a écrit :A Touch of Evil / La Soif du mal (Orson Welles, 1958). Murnau avait inventé la caméra déchaîné, Welles inventa la caméra déjantée. Un film noir audacieux tant par son thème que par son traitement formel reposant sur un parti pris extrême : ne jamais laisser une seconde de répis au spectateur. Angles bizarres, mouvements de grue complexes, travellings saisissants, caméra portée, éclairages violents, enchevêtrement constant des actions et des dialogues... et bien je me suis senti agressé pendant presque deux heures par des personnages sans consistance réelle dans des situations improbables au long d'une intrigue décousue. La version que j'ai regardée est la reconstitution récente, affligée d'une post-synchronisation affreuse et sûrement mixée par un apprenti bûcheron cocaïnomane. Vite, un alka Setzer.
Le film d'Orson Welles : ?
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Moi je lui parlerais jusqu'à ce qu'il reconnaisse qu'il avait tort.John Constantine a écrit :Toi, je ne te parle plus.AlexRow a écrit :A Touch of Evil / La Soif du mal (Orson Welles, 1958). Murnau avait inventé la caméra déchaîné, Welles inventa la caméra déjantée. Un film noir audacieux tant par son thème que par son traitement formel reposant sur un parti pris extrême : ne jamais laisser une seconde de répis au spectateur. Angles bizarres, mouvements de grue complexes, travellings saisissants, caméra portée, éclairages violents, enchevêtrement constant des actions et des dialogues... et bien je me suis senti agressé pendant presque deux heures par des personnages sans consistance réelle dans des situations improbables au long d'une intrigue décousue. La version que j'ai regardée est la reconstitution récente, affligée d'une post-synchronisation affreuse et sûrement mixée par un apprenti bûcheron cocaïnomane. Vite, un alka Setzer.
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C'est précisément ce côté excessif que j'adore, et qui en fait un film déjà sacrément moderne à l'époque. La mégalomanie de Welles tire Quinlan et ses machinations vers le théâtre, en particulier quand il s'affale sur son fauteuil au milieu des ordures comme un genre de roi shakespearien. Et j'adore cette idée de ville-frontière pour un film dont le sujet est justement le brouillage de la frontière bien-mal.AlexRow a écrit :A Touch of Evil / La Soif du mal (Orson Welles, 1958). Murnau avait inventé la caméra déchaîné, Welles inventa la caméra déjantée. Un film noir audacieux tant par son thème que par son traitement formel reposant sur un parti pris extrême : ne jamais laisser une seconde de répit au spectateur. Angles bizarres, mouvements de grue complexes, travellings saisissants, caméra portée, éclairages violents, enchevêtrement constant des actions et des dialogues... et bien je me suis senti agressé pendant presque deux heures par des personnages sans consistance réelle dans des situations improbables au long d'une intrigue décousue.
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Ah, t'ai-je dit que Brian De Palma adorait le plan-séquence de l'intro au point de souvent chercher à faire mieux dans ses films?AlexRow a écrit :Le résultat ne marche absolument pas sur moi (ni sur NounouOgg)
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Je l'ai en VHS, mais tu ne pourras sûrement pas la lire.AlexRow a écrit :J'en viens à souhaiter voir la version charcutée intialement sortie.
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AlexRow a écrit :A Touch of Evil / La Soif du mal (Orson Welles, 1958). Murnau avait inventé la caméra déchaîné, Welles inventa la caméra déjantée. Un film noir audacieux tant par son thème que par son traitement formel reposant sur un parti pris extrême : ne jamais laisser une seconde de répis au spectateur. Angles bizarres, mouvements de grue complexes, travellings saisissants, caméra portée, éclairages violents, enchevêtrement constant des actions et des dialogues... et bien je me suis senti agressé pendant presque deux heures par des personnages sans consistance réelle dans des situations improbables au long d'une intrigue décousue. La version que j'ai regardée est la reconstitution récente, affligée d'une post-synchronisation affreuse et sûrement mixée par un apprenti bûcheron cocaïnomane. Vite, un alka Setzer.
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bon tu as le droit de ne pas aimer c'est certains mais quand meme 0/10 on est quand meme tres tres loin du nanar