Margaret Sullavan (1909-1960)
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ça y est! et je n'ai pas pu attendre le père nono...
Dvd Z2 de The Shop acheté!
Quel bonheur de revoir ce film.
Je n'avais pas vu le film depuis très longtemps et j'avoue que j'avais oublié la performance formidable de Frank Morgan!!!!
Et puis, notre Margaret est vraiment toujours en état de grâce... Bon, c'était en attendant la sortie en Dvd Z2 des splendeurs qu'elle a tourné avec Borzage... c'est quand????????
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Quel bonheur de revoir ce film.
Je n'avais pas vu le film depuis très longtemps et j'avoue que j'avais oublié la performance formidable de Frank Morgan!!!!
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- Ann Harding
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Probablement pas demain la veille! Vu qu'en zone 1, AUCUN Borzage de la MGM (propriété de Turner/Warner) n'est sorti en DVD......alors en zone 2.....Ethan a écrit : Et puis, notre Margaret est vraiment toujours en état de grâce... Bon, c'était en attendant la sortie en Dvd Z2 des splendeurs qu'elle a tourné avec Borzage... c'est quand????????
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Il va surement y avoir un coffret chez Warner éventuellement...
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Si on vote massivement sur les site de TCM, enfin si les films y sont, peut-etre que Warner prendra en compte ce que l'on demande.
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En fait, Warner a très peu produit de coffrets sur des réalisateurs. Il n'y a guère que Ford, Hitchcock et Peckinpah qui ont eu cet honneur. Ils préfèrent sortir des coffrets sur des acteurs "mainstream": Mitchum, Garland, Wayne, etc..... alors, vous pensez Sullavan et Borzage n'ont pas beaucoup de chance de figurer très haut dans leurs priorités.....someone1600 a écrit :Il va surement y avoir un coffret chez Warner éventuellement...
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Bah, l'éditeur sort beaucoup de titres a chaque année, il y a bien une chance qu un jour ils éditent ces titres...
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Re: Margaret Sullavan (1909-1960)
Back Street (1941) de Robert Stevenson avec Charles Boyer, M. Sullavan et Richard Carlson
Ray Smith (M. Sullavan) tombe follement amoureuse de Walter Saxel (C. Boyer) de passage à Cincinatti. Suite à un malentendu, ils se perdent de vue et se retrouve à New York 5 ans plus tard. Walter est marié, mais, Ray, toujours amoureuse va vivre dans son ombre...
Nous sommes typiquement dans le mélo sentimental et ce roman de Fanny Hurst a été adapté de trois fois à l'écran de 1932 à 1961. Ce qui fait le prix de cette version, c'est sans conteste l'interprétation de Margaret Sullavan. Elle réussit à donner une vraie dimension à son personnage de femme sacrificielle qui fait tout pour la carrière du très égoiste Charles Boyer. L'aspect social est quasiment inexistant et la 'back street' que Ray habite a l'air particulièrement pimpante (bien qu'il s'agisse d'un film Universal et non pas MGM! ). Boyer se révèle plus intéressant sur la fin, où son incroyable égoisme et son hypocrisie sont révélés: il refuse de choisir entre sa famille, sa carrière et l'amour de Ray. De ce point de vue, le film est une réussite comparée à l'épouvantable The Life of Vergie Winters (1934) où la pauvre Ann Harding se sacrifie pour le falôt et inodore John Boles. La photo est signée du grand William H. Daniels et la musique flamboyante est de Frank Skinner qui illustrera de nombreux mélos de Sirk dans les années à venir. A voir si vous êtes amateur de mélos et de Sullavan.
Ray Smith (M. Sullavan) tombe follement amoureuse de Walter Saxel (C. Boyer) de passage à Cincinatti. Suite à un malentendu, ils se perdent de vue et se retrouve à New York 5 ans plus tard. Walter est marié, mais, Ray, toujours amoureuse va vivre dans son ombre...
Nous sommes typiquement dans le mélo sentimental et ce roman de Fanny Hurst a été adapté de trois fois à l'écran de 1932 à 1961. Ce qui fait le prix de cette version, c'est sans conteste l'interprétation de Margaret Sullavan. Elle réussit à donner une vraie dimension à son personnage de femme sacrificielle qui fait tout pour la carrière du très égoiste Charles Boyer. L'aspect social est quasiment inexistant et la 'back street' que Ray habite a l'air particulièrement pimpante (bien qu'il s'agisse d'un film Universal et non pas MGM! ). Boyer se révèle plus intéressant sur la fin, où son incroyable égoisme et son hypocrisie sont révélés: il refuse de choisir entre sa famille, sa carrière et l'amour de Ray. De ce point de vue, le film est une réussite comparée à l'épouvantable The Life of Vergie Winters (1934) où la pauvre Ann Harding se sacrifie pour le falôt et inodore John Boles. La photo est signée du grand William H. Daniels et la musique flamboyante est de Frank Skinner qui illustrera de nombreux mélos de Sirk dans les années à venir. A voir si vous êtes amateur de mélos et de Sullavan.
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Re: Margaret Sullavan (1909-1960)
A voir ? A voir ? On aimerait bien, mais à voir où ????
Intéressant donc, si je comprends bien autant Dunne vit dans un environnement gris et triste, autant il y a un glissement vers une relative aisance pour Sullavan ? Elle meurt avec grâce à la fin comme Dunne ? Parce que dans le roman elle meurt presque de fin dans des conditions terribles.
Dans la 3ème version (qui aurait pu être du Sirk, c'est du Miller, mais c'est quand même une production Ross Hunter) la "Back Street" devient une villa, Ray est une styliste célèbre et à la fin elle recueille les enfants de John Gavin !!!! Sociologiquement, en trente ans de production la comparaison entre les trois versions est passionnante je trouve.
Intéressant donc, si je comprends bien autant Dunne vit dans un environnement gris et triste, autant il y a un glissement vers une relative aisance pour Sullavan ? Elle meurt avec grâce à la fin comme Dunne ? Parce que dans le roman elle meurt presque de fin dans des conditions terribles.
Dans la 3ème version (qui aurait pu être du Sirk, c'est du Miller, mais c'est quand même une production Ross Hunter) la "Back Street" devient une villa, Ray est une styliste célèbre et à la fin elle recueille les enfants de John Gavin !!!! Sociologiquement, en trente ans de production la comparaison entre les trois versions est passionnante je trouve.
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Re: Margaret Sullavan (1909-1960)
C'est vrai que ce n'est pas facile à voir! J'en ai une copie enregistrée sur une chaîne sud-américaine avec un sous-titrage en espagnol.
Je n'ai pas vu la version de 1932 avec Dunne; mais, ici Sullavan meurt peu de temps après Boyer en regardant son portrait et en se remémorant leur première rencontre.
Je n'ai pas vu la version de 1932 avec Dunne; mais, ici Sullavan meurt peu de temps après Boyer en regardant son portrait et en se remémorant leur première rencontre.
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Re: Margaret Sullavan (1909-1960)
Oui c'est exactement comme cela à la fin de la version Dunne. Dans la version Hayward elle est beaucoup plus jeune (les enfants sont encore petits) mais il y a la même scène que dans la version Dunne : elle imagine ce qui aurait pu se passer si .... (si elle n'avait pas raté l'avion, alors que dans la première version c'est si elle avait pu rencontrer la mère de Walter) et on visualise cette possibilité alternative (d'ailleurs cette non réalité illustrée est assez perturbante je trouve) mais elle ne meurt pas, pour ne pas déprimer la ménagère de moins de 52 ans je pense.Ann Harding a écrit :C'est vrai que ce n'est pas facile à voir! J'en ai une copie enregistrée sur une chaîne sud-américaine avec un sous-titrage en espagnol.
Je n'ai pas vu la version de 1932 avec Dunne; mais, ici Sullavan meurt peu de temps après Boyer en regardant son portrait et en se remémorant leur première rencontre.
J'ai vu la première version à la cinémathèque et j'ai emprunté la dernière au Videosphere - un VHS américaine. Aucune ne sont faciles à voir on dirait !
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Re: Margaret Sullavan (1909-1960)
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Dernière modification par beb le 31 mars 23, 12:10, modifié 1 fois.
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Re: Margaret Sullavan (1909-1960)
The Shopworn Angel (1938, H.C. Potter) avec Magaret Sullavan, James Stewart, Walter Pidgeon et Hattie McDaniel
En 1917, à New York, Bill Pettigrew (J. Stewart) un jeune texan enrôlé dans l'armée rencontre une vedette du music-hall, Daisy Heath (M. Sullavan). Il tombe amoureux d'elle...
Cette production MGM était le deuxième film réunissant Margaret Sullavan et James Stewart. Elle y est une vedette de music-hall capricieuse et égoïste face à un Stewart naïf et innocent. Le film est un remake d'un film des débuts du parlant de 1929 avec Nancy Carroll et Gary Cooper. Comme le titre l'indique, l'ange 'Daisy' n'est pas pur. C'est une femme entretenue par Walter Pidgeon. La censure de 1938 fit que cet aspect a été bien dissimulé dans ce remake. Mais, qu'importe! Ce qui compte ici, c'est la performance de Margaret Sullavan qui passe du rire aux larmes. Le contraste entre Margaret et son partenaire donne une dose de crédibilité à cette histoire bien mince. Margaret Sullavan était déjà affligée de sérieux problèmes d'oreille lorsqu'elle fit le film. Elle était incapable de chanter juste. On utilisa donc les services d'une jeune chanteuse inconnue pour la doubler : Mary Martin qui peu de temps après devint une star de Broadway. Ce petit mélo sans prétention se laisse revoir avec plaisir à cause de ses excellents interprètes.
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Re: Margaret Sullavan (1909-1960)
Tout simplement une de mes actrices préférées.
2 bouquins, au moins, lui ont été consacré. Le premier écrit par sa fille est passionnant mais il faut lire l'anglais. Haywire par Brooke Hayward. Le second regarde un peu trop par le trou de la serrure. Cela s'appelle Margaret Sullavan, child of fate par Lawrence J. Quirk, également en anglais. Le premier est facilement trouvable en occasion et à un prix raisonnable.
J'ai vu 10 des 16 films qu'elle a tourné. J'en possède des copies, pour certaines assez fatiguées et je sais que 3 autres sont trouvables, Cry Havoc (en vost), So red the rose (en vo) et Back Street (en vo) mais pour ce qui est de voir arriver de belles copies sur dvd d'un coté ou de l'autre de l'atlantique, là je crois qu'il ne faut pas trop rêver. La frilosité des éditeurs est écoeurante...
Les indispensables de la belle ont déjà été cités mais pour le drame et le mélo, il FAUT voir The mortal storm, Three comrades, Little man, what now ? et Only yesterday. Les autres mélos sans être selon moi du même niveau sont intéressants, il s'agit de So ends our night de John Cromwell, The shining hour de Borzage, The shopworn angel de H.C Potter et Next time we love. Ce dernier film fait parti d'un coffret zone 1 consacré à James Stewart, trouvable autour de 10 $.
Enfin, pour la comédie, le sublime The shop around the corner est bien sûr indispensable lui aussi. The good fairy, je l'ai vu
en vo pure et mon anglais est trop insuffisant pour que j'ai pu l'apprécier pleinement...
2 bouquins, au moins, lui ont été consacré. Le premier écrit par sa fille est passionnant mais il faut lire l'anglais. Haywire par Brooke Hayward. Le second regarde un peu trop par le trou de la serrure. Cela s'appelle Margaret Sullavan, child of fate par Lawrence J. Quirk, également en anglais. Le premier est facilement trouvable en occasion et à un prix raisonnable.
J'ai vu 10 des 16 films qu'elle a tourné. J'en possède des copies, pour certaines assez fatiguées et je sais que 3 autres sont trouvables, Cry Havoc (en vost), So red the rose (en vo) et Back Street (en vo) mais pour ce qui est de voir arriver de belles copies sur dvd d'un coté ou de l'autre de l'atlantique, là je crois qu'il ne faut pas trop rêver. La frilosité des éditeurs est écoeurante...
Les indispensables de la belle ont déjà été cités mais pour le drame et le mélo, il FAUT voir The mortal storm, Three comrades, Little man, what now ? et Only yesterday. Les autres mélos sans être selon moi du même niveau sont intéressants, il s'agit de So ends our night de John Cromwell, The shining hour de Borzage, The shopworn angel de H.C Potter et Next time we love. Ce dernier film fait parti d'un coffret zone 1 consacré à James Stewart, trouvable autour de 10 $.
Enfin, pour la comédie, le sublime The shop around the corner est bien sûr indispensable lui aussi. The good fairy, je l'ai vu
en vo pure et mon anglais est trop insuffisant pour que j'ai pu l'apprécier pleinement...
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Re: Margaret Sullavan (1909-1960)
Faut pas exagérer non plus étant donné le nombre impressionnant de films célèbres ou peu connus déjà sortis sur support DVD. Qui aurait cru pouvoir découvrir autant de films aussi facilement voici seulement 15 ans en arrière ?André Jurieux a écrit :. La frilosité des éditeurs est écoeurante...