Sans rapport direct avec le film Planète Interdite le personnage de Leslie Nielsen dans un Y a t'il un pilote dans l'avion qui donnait le ton du film en demandant à un gamin qui venait visiter le poste de pilotage s'il aimait quand son chien était en état de "stress" et se frottait à sa jambe.... Une catastrophe dans une parodie de film à catastrophe...Le Chiffre a écrit :... On retiendra aussi une mise en scène fluide et un Leslie Nielsen très à l'aise, meilleur en militaire dur à cuire et amoureux qu'en flic crétin et gaffeur. ...
Planète Interdite (Fred McLeod Wilcox - 1956)
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Re: Planète interdite (Fred M. Wilcox)
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Re: Planète interdite (Fred McWilcox)
Ce n'est pas une réplique de Peter Graves dans le II ?Droudrou a écrit :Sans rapport direct avec le film Planète Interdite le personnage de Leslie Nielsen dans un Y a t'il un pilote dans l'avion qui donnait le ton du film en demandant à un gamin qui venait visiter le poste de pilotage s'il aimait quand son chien était en état de "stress" et se frottait à sa jambe.... Une catastrophe dans une parodie de film à catastrophe...Le Chiffre a écrit :... On retiendra aussi une mise en scène fluide et un Leslie Nielsen très à l'aise, meilleur en militaire dur à cuire et amoureux qu'en flic crétin et gaffeur. ...
Leslie Nielsen joue l'imperturbable docteur Rumack du premier film.
on faisait queue devant la porte des WC comme au ciné lors du passage de l'Atlantide à l'écran. Jean Ray, Hôtel de Famille, 1922
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Re: Planète interdite (Fred McWilcox - 1956)
Yes ! Autant pour moi !
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Re: Planète interdite (Fred McWilcox - 1956)
http://alligatographe.blogspot.com/2010 ... lanet.html
J'ai envie de dire "petit" bijou du cinéma des années 50 mais ce "petit" aussi affectif soit-il me reste en travers du clavier car Wilcox ne se contente pas de signer un petit film de SF qui a marqué le genre mais bien un grand film, un grand bijou d'une très étonnante efficacité sur le plan du suspense, envoûtant de par ses atours kitschissimes très colorés, ses décors et sa bande son que beaucoup ont plagié par la suite tant ils embarquent les spectateurs pour un périple plein de charme et de mystère.
Planète interdite est un incontournable du genre, un film historique mais les thématiques qu'il aborde plus ou moins de front dépassent avec certitude la petite production qu'il croyait être à l'origine. Ce petit bijou donc, est plus grand qu'il n'en a l'air. De très nombreux films vont essayer avec bien moins de succès de surfer sur la vague que "Planète interdite" a soulevé.
Rares sont les films qui sont capables d'emprisonner le spectateur dans une sorte de bulle, de les embarquer dans un voyage en huis clos. Je m'explique. En effet, ce vaisseau spatial terrien qui se pose sur Altaïr est en quelque sorte prisonnier du petit domaine sur lequel Walter Pidgeon règne sans partage. Le film nous présente cet univers étrange où les terriens apparaissent comme des intrus. Le monstre vient picorer un ou deux humains, la nuit tombée, pour l'apéro.
Du début à la fin on assiste à cette aventure en ne comprenant pas d'où vient ce monstre. Aussi innocent et angoissé que les membres de l'équipage, on partage leur terreur et leurs questionnements. Quand les réponses arrivent, c'est un monde nouveau qui apparait, à la fois merveilleux et vertigineux, inaccessible et cauchemardesque, celui des Krells, cette civilisation d'une humiliante avancée technologique et intellectuelle. Forcément, ce vertige se double d'une véritable réflexion, introspection sur notre civilisation, sur nos propres progrès scientifiques et technologiques. Les questions de l'acquisition du savoir, de son expérimentation et des conséquences du scientisme sur l'humain se posent avec une belle acuité et une pertinence encore vives à l'heure actuelle et qui démontrent la finesse du scénario.
Il est vrai que ces subtilités n'auraient pas eu une seule chance d'être accessibles si la mise en scène avait été ratée. Surtout, si Wilcox n'avait réussi à créer une très belle atmosphère, tout à tour angoissante, intrigante, ou suffocante. Les décors sont parfaitement kitschs. Le terme est idéal pour l'ensemble du film à condition que l'on s'entende sur le fait qu'il n'y a pas une once de sous-entendu péjoratif dans ce vocable : c'est un kitsch gracieux, charmant, plein de couleurs et de sel. Le film pop-corn par excellence que l'on imagine sans peine visionné dans un drive-in des années 50 entre deux tétées de coca et un échange labial avec la girl-friend. Cette image s'appuie sans doute sur le souvenir inconscient du téléspectateur que je fus quand je découvris le film la première fois à "La dernière séance" sur FR3, un de ces moments qui marquent et façonnent une cinéphilie.
Bonus : le film peut être écouté aussi bien en VO qu'en VF. La version française nous sert des Yves, Bernard et autres André du plus bel effet sur nos zygomatiques. On reconnait avec joie les voix de Jacques Dynam et de Michel Roux entre autres. Je me demande si Marie Dubois prête la sienne à celle d'Altea. A moins que ce soit Marina Vlady? Sais pas. Quoiqu'il en soit, une vf que mes jeunes oreilles ont biberonné et par conséquent, qui m'est encore plus proche.
Je crois que, par dessus tout, ce que j'aime le plus, c'est la bande son. Le travail du couple Bebe et Louis Barron a été pris et repris et rerepris dans de nombreux autres films, tant il fait preuve d'une grande habileté. Cette musique expérimentale, électronique avant la lettre produit un effet irrésistible et propulse le spectateur dans le film, dans un temps futur inconnu et effrayant. Sublime.
Cet ensemble d'éléments range le film dans ma médiathèque d'indispensables.
Dire qu'il est sorti en blu-ray. Je mouille mon pantalon.
J'ai envie de dire "petit" bijou du cinéma des années 50 mais ce "petit" aussi affectif soit-il me reste en travers du clavier car Wilcox ne se contente pas de signer un petit film de SF qui a marqué le genre mais bien un grand film, un grand bijou d'une très étonnante efficacité sur le plan du suspense, envoûtant de par ses atours kitschissimes très colorés, ses décors et sa bande son que beaucoup ont plagié par la suite tant ils embarquent les spectateurs pour un périple plein de charme et de mystère.
Planète interdite est un incontournable du genre, un film historique mais les thématiques qu'il aborde plus ou moins de front dépassent avec certitude la petite production qu'il croyait être à l'origine. Ce petit bijou donc, est plus grand qu'il n'en a l'air. De très nombreux films vont essayer avec bien moins de succès de surfer sur la vague que "Planète interdite" a soulevé.
Rares sont les films qui sont capables d'emprisonner le spectateur dans une sorte de bulle, de les embarquer dans un voyage en huis clos. Je m'explique. En effet, ce vaisseau spatial terrien qui se pose sur Altaïr est en quelque sorte prisonnier du petit domaine sur lequel Walter Pidgeon règne sans partage. Le film nous présente cet univers étrange où les terriens apparaissent comme des intrus. Le monstre vient picorer un ou deux humains, la nuit tombée, pour l'apéro.
Du début à la fin on assiste à cette aventure en ne comprenant pas d'où vient ce monstre. Aussi innocent et angoissé que les membres de l'équipage, on partage leur terreur et leurs questionnements. Quand les réponses arrivent, c'est un monde nouveau qui apparait, à la fois merveilleux et vertigineux, inaccessible et cauchemardesque, celui des Krells, cette civilisation d'une humiliante avancée technologique et intellectuelle. Forcément, ce vertige se double d'une véritable réflexion, introspection sur notre civilisation, sur nos propres progrès scientifiques et technologiques. Les questions de l'acquisition du savoir, de son expérimentation et des conséquences du scientisme sur l'humain se posent avec une belle acuité et une pertinence encore vives à l'heure actuelle et qui démontrent la finesse du scénario.
Il est vrai que ces subtilités n'auraient pas eu une seule chance d'être accessibles si la mise en scène avait été ratée. Surtout, si Wilcox n'avait réussi à créer une très belle atmosphère, tout à tour angoissante, intrigante, ou suffocante. Les décors sont parfaitement kitschs. Le terme est idéal pour l'ensemble du film à condition que l'on s'entende sur le fait qu'il n'y a pas une once de sous-entendu péjoratif dans ce vocable : c'est un kitsch gracieux, charmant, plein de couleurs et de sel. Le film pop-corn par excellence que l'on imagine sans peine visionné dans un drive-in des années 50 entre deux tétées de coca et un échange labial avec la girl-friend. Cette image s'appuie sans doute sur le souvenir inconscient du téléspectateur que je fus quand je découvris le film la première fois à "La dernière séance" sur FR3, un de ces moments qui marquent et façonnent une cinéphilie.
Bonus : le film peut être écouté aussi bien en VO qu'en VF. La version française nous sert des Yves, Bernard et autres André du plus bel effet sur nos zygomatiques. On reconnait avec joie les voix de Jacques Dynam et de Michel Roux entre autres. Je me demande si Marie Dubois prête la sienne à celle d'Altea. A moins que ce soit Marina Vlady? Sais pas. Quoiqu'il en soit, une vf que mes jeunes oreilles ont biberonné et par conséquent, qui m'est encore plus proche.
Je crois que, par dessus tout, ce que j'aime le plus, c'est la bande son. Le travail du couple Bebe et Louis Barron a été pris et repris et rerepris dans de nombreux autres films, tant il fait preuve d'une grande habileté. Cette musique expérimentale, électronique avant la lettre produit un effet irrésistible et propulse le spectateur dans le film, dans un temps futur inconnu et effrayant. Sublime.
Cet ensemble d'éléments range le film dans ma médiathèque d'indispensables.
Dire qu'il est sorti en blu-ray. Je mouille mon pantalon.
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Re: Planète interdite (Fred McWilcox - 1956)
Autant dire que je "plussoie" allègrement à tout ce que tu as écrit.Alligator a écrit :
J'ai envie de dire "petit" bijou du cinéma des années 50 mais ce "petit" aussi affectif soit-il me reste en travers du clavier car Wilcox ne se contente pas de signer un petit film de SF qui a marqué le genre mais bien un grand film, un grand bijou d'une très étonnante efficacité sur le plan du suspense, envoûtant de par ses atours kitschissimes très colorés, ses décors et sa bande son que beaucoup ont plagié par la suite tant ils embarquent les spectateurs pour un périple plein de charme et de mystère.
Cet ensemble d'éléments range le film dans ma médiathèque d'indispensables.
Par contre pour chipoter, il n'est jamais passé à la dernière séance ; tous les autres classiques de la SF des années 50 oui mais pas celui-ci. Par contre il était bien passé un mardi soir sur Fr3 d'ou la probable confusion
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Re: Planète interdite (Fred McWilcox - 1956)
Extraordinaire, je l'aurais soutenu mordicus. Sûr de moi... comme tout bon crétin qui se respecte.Jeremy Fox a écrit :Par contre pour chipoter, il n'est jamais passé à la dernière séance ; tous les autres classiques de la SF des années 50 oui mais pas celui-ci. Par contre il était bien passé un mardi soir sur Fr3 d'ou la probable confusion
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Re: Planète interdite (Fred McWilcox - 1956)
C'était paraît-il dans une soirée "Comète de Halley", en tout cas, très bon film.Alligator a écrit :Extraordinaire, je l'aurais soutenu mordicus. Sûr de moi... comme tout bon crétin qui se respecte.Jeremy Fox a écrit :Par contre pour chipoter, il n'est jamais passé à la dernière séance ; tous les autres classiques de la SF des années 50 oui mais pas celui-ci. Par contre il était bien passé un mardi soir sur Fr3 d'ou la probable confusion
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Re: Planète interdite (Fred McWilcox - 1956)
Je ne sais plus quand j'ai vu cette merveille absolue pour la 1ère fois à la télé (peut-être parmi les films de SF que passait l'émission L'avenir du futur de Robert Clarke ?) mais je devais être haut comme 1/4 de Robbie et j'avais les yeux en soucoupe. Depuis, je l'ai vu et revu, au cinéma comme à la téloche et rien à faire, je redeviens un môme devant un sapin de Noël. Il y a tout dans ce petit film qui n'en est pas un (il bénéficia du top de la technique de l'époque et du soutien des cadors de Disney) : de l'imagination, du rêve, de l'humour (le ton de butler anglais distingué et pince-sans-rire de Robbie), de l'angoisse, de l'érotisme soft ("Un maillot de bain ?") et même de quoi réfléchir. Normal, le scénariste était un certain William Shakespeare .Bugsy Siegel a écrit :C'était paraît-il dans une soirée "Comète de Halley", en tout cas, très bon film.Alligator a écrit :
Extraordinaire, je l'aurais soutenu mordicus. Sûr de moi... comme tout bon crétin qui se respecte.
Impossible de ne pas découvrir des références (volontaires ou... nées des puissances du subconscient) dans des films d'anticipation postérieurs comme Star Wars ou Total Recall (je pense surtout aux vertigineux plans au-dessus des générateurs Krells).
Faute d'avoir les 30000$ demandés pour acquérir la réplique exacte du plus génial robot de l'hyper-espace (à ce tarif, j'espère qu'il fait aussi le kawa et les moutons sous les meubles !) je me suis rabattu sur le superbe coffret DVD métal Ultimate édité par la Warner pour les 50 ans de ce chef-d'œuvre. Le Robbie fourni avec tient dans la paume mais il est fidèle, quoiqu'un poil fragile des antennes-batteurs à oeufs .
Un remake serait paraît-il en cours. Un peu peur que le sapin devienne en plastique...
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Re: Planète interdite (Fred McWilcox - 1956)
Au fait, si il est possible de corriger le titre du topic, le nom du réalisateur est Fred McLeod Wilcox .
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Re: Planète interdite (Fred McLeod Wilcox - 1956)
Est-ce que le br sort toujours la semaine prochaine, c'est un br français all zone ????
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Re: Planète interdite (Fred McLeod Wilcox - 1956)
il est toujours prévu le 6 en exclu fnac en esperant que les bonus seront sous titré
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Re: Planète interdite (Fred McLeod Wilcox - 1956)
DavidDunn a écrit :il est toujours prévu le 6 en exclu fnac en esperant que les bonus seront sous titré
C'est quand même incroyable de devoir s'inquiéter pour ça avec ce format alors que c'est le truc de base pour tous les DVD.
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Re: Planète interdite (Fred McLeod Wilcox - 1956)
Je pense que l'inquiétude est plus liée au fait que le BR de la Mort aux trousses paru l'an passé avait un problème et les sous-titres français pourtant présents dans le menu n'étaient pas présents sur le disque quelle que soit le pays où on l'achetait !odelay a écrit :DavidDunn a écrit :il est toujours prévu le 6 en exclu fnac en esperant que les bonus seront sous titré
C'est quand même incroyable de devoir s'inquiéter pour ça avec ce format alors que c'est le truc de base pour tous les DVD.
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Re: Planète interdite (Fred McLeod Wilcox - 1956)
Personnelement je l'ai decouvert des le debut en HD avec le HD-DVD, une vraie merveille ce film en effet.
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Re: Planète interdite (Fred McLeod Wilcox - 1956)
Chouette film. Je suis peut-être un peu déçu par le fait que l'esthétique de la base des ET soit très intéressante et certainement beaucoup plus que celle de la planète (on change la couleur du ciel et c'est bon).
Ego sum qui sum