Laurence Olivier (1907- 1989)
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Laurence Olivier (1907- 1989)
Acteur, réalisateur, metteur en scène de théâtre anglais.
Sans doute l'un des plus grands acteurs du vingtième siècle.
Une capacité inouîe comme ses collègues anglais de l'époque à jouer les rôles les plus variés. Une référence absolue pour ce qui relève de Shakespeare.
Dans une filmographie riche de cent titres, avec quelques couacs (LE PRINCE ET LA DANSEUSE, THE JAZZ SINGER) ou apparitions discutables (Le CHOC DE TITANS)., je retiendrai:
- LES HAUTS DE HURLEVENT (1939), adaptation de référence du roman de Emily Bronte par William Wyler.
- REBECCA (1940), Hichcock majeur et fascinant.
- LE QUARANTE NEUVIEME PARALLELE (1940) de Michael Powell
- Une trilogie shakespearienne composée de HENRY V (1945) , HAMLET (1948) et RICHARD III (1955),trois incontournables.
- CARRIE (1952) de William Wyler.
- SPARTACUS (1960), éblouissante prestation face à Kirk Douglas.
- BUNNY LAKE A DISPARU (1965), un rôle de policier marquant et discret à la fois dans ce dernier chef-d'oeuvre de Preminger
- KHARTOUM (1966): une prestation étonnante en Ben Laden du XIX°
- LES SOULIERS DE SAINT-PIERRE (1968) de Michael Anderson
- LA BATAILLE D'ANGLETERRE (1969) de Guy Hamilton
- LE LIMIER (1972), un duo d'anthologie avec Michael Caine dans le testament de Mankiewicz? Et pas d'oscar à la clé, naturellement..
- MARATHON MAN (1976), inoubliable et terrifiante prestation. Brrr
- UN PONT TROP LOIN (1977) de Richard Attenborough
- BOYS FROM BRAZIL (1978) de Franklin Schaffner
- DRACULA (1979) de John Badham
- LE BOUNTY (1983) de Roger Donaldson.
J'aimerais beaucoup voir OTHELLO de Stuart Burge où il joue le rôle titre face à Maggie Smith , LA TAUPE de Terence Young où il retrouve Michael Caine.
Sans doute que sa filmgraphie se serait enrichie de quelques chefs -d'oeuvre s'il avait consacré moins de temps aux planches..
Sans doute l'un des plus grands acteurs du vingtième siècle.
Une capacité inouîe comme ses collègues anglais de l'époque à jouer les rôles les plus variés. Une référence absolue pour ce qui relève de Shakespeare.
Dans une filmographie riche de cent titres, avec quelques couacs (LE PRINCE ET LA DANSEUSE, THE JAZZ SINGER) ou apparitions discutables (Le CHOC DE TITANS)., je retiendrai:
- LES HAUTS DE HURLEVENT (1939), adaptation de référence du roman de Emily Bronte par William Wyler.
- REBECCA (1940), Hichcock majeur et fascinant.
- LE QUARANTE NEUVIEME PARALLELE (1940) de Michael Powell
- Une trilogie shakespearienne composée de HENRY V (1945) , HAMLET (1948) et RICHARD III (1955),trois incontournables.
- CARRIE (1952) de William Wyler.
- SPARTACUS (1960), éblouissante prestation face à Kirk Douglas.
- BUNNY LAKE A DISPARU (1965), un rôle de policier marquant et discret à la fois dans ce dernier chef-d'oeuvre de Preminger
- KHARTOUM (1966): une prestation étonnante en Ben Laden du XIX°
- LES SOULIERS DE SAINT-PIERRE (1968) de Michael Anderson
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- LE LIMIER (1972), un duo d'anthologie avec Michael Caine dans le testament de Mankiewicz? Et pas d'oscar à la clé, naturellement..
- MARATHON MAN (1976), inoubliable et terrifiante prestation. Brrr
- UN PONT TROP LOIN (1977) de Richard Attenborough
- BOYS FROM BRAZIL (1978) de Franklin Schaffner
- DRACULA (1979) de John Badham
- LE BOUNTY (1983) de Roger Donaldson.
J'aimerais beaucoup voir OTHELLO de Stuart Burge où il joue le rôle titre face à Maggie Smith , LA TAUPE de Terence Young où il retrouve Michael Caine.
Sans doute que sa filmgraphie se serait enrichie de quelques chefs -d'oeuvre s'il avait consacré moins de temps aux planches..
- John Anderton
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J'ai découvert LE LIMIER l'an dernier : une claque magistrale, un duo d'acteurs parfaits, une intrigue diaboliquement bien construite, et une belle mise en scène, comme souvent avec Mankiewicz...
Tu n'as pas cité un autre film, qui me vient à l'esprit : LE PRINCE ET LA DANSEUSE. Rôle assez inhabituel pour Olivier, et malgré une intrigue peu passionnante, qui manque de rythme, il s'agit d'un des films où Marilyn Monroe est encore plus sublime et rayonnante que d'habitude, ce qui n'est pas peu dire...
EDIT : je viens de voir que tu mentionnais le film en début de message, toutes mes excuses...
Tu n'as pas cité un autre film, qui me vient à l'esprit : LE PRINCE ET LA DANSEUSE. Rôle assez inhabituel pour Olivier, et malgré une intrigue peu passionnante, qui manque de rythme, il s'agit d'un des films où Marilyn Monroe est encore plus sublime et rayonnante que d'habitude, ce qui n'est pas peu dire...
EDIT : je viens de voir que tu mentionnais le film en début de message, toutes mes excuses...
- k-chan
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J'ai adoré son Richard III. Il y est génial !
Exceptionnel dans Le limier face à Michael Caine. Et fabuleux dans Marathon Man.
Il me semble que je n'ai vu que ça. Je ne le connais pas encore assez bien, finalement. Cet acteur, en plus d'un talent exceptionnel, à vraiment une visage magnifique, et un charisme hallucinant.
un petit scan :
Exceptionnel dans Le limier face à Michael Caine. Et fabuleux dans Marathon Man.
Il me semble que je n'ai vu que ça. Je ne le connais pas encore assez bien, finalement. Cet acteur, en plus d'un talent exceptionnel, à vraiment une visage magnifique, et un charisme hallucinant.
un petit scan :
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Autant je peux le trouver exceptionnel chez Preminger, Mankiewicz ou dans ses propres transpositions cinématographiques des oeuvres shakespeariennes, autant son jeu m'apparaît épouvantablement suranné et guindé chez Hitchcock ou en d'autres occasions.
Par ailleurs, son cabotinage de fin de carrière n'a pas eu que des résultats heureux (The Boy from Brazil).
Par ailleurs, son cabotinage de fin de carrière n'a pas eu que des résultats heureux (The Boy from Brazil).
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Re: Laurence Olivier (1907- 1989)
Le film fait office de bouche-trou dans les programmes du câble, et il se réduit à l'illustration routinière d'une intrigue abracadabrantesque, interprétée sans beaucoup de conviction.blaisdell a écrit : J'aimerais voir LA TAUPE de Terence Young où il retrouve Michael Caine.
- Watkinssien
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Evidemment son jeu était remarquable, mais c'est le cinéaste pour qui j'ai le plus d'admiration.
En particulier sur ces adaptations de Shakespeare.
En 1945, il réalisa Henry V une transposition étincelante, déclarant un amour du théâtre sincère, mais en se refusant de s'enfermer dans un carcan spatial typique de son matériau d'origine. Ainsi les tirades, la diction sont extrêmement conformes à une direction typique que l'on peut percevoir sur les planches, mais il transcende avec une grande intelligence les rapports que le spectateur peut ressentir sur scène. En jouant sur les gros plans, en libérant les corps dans de spectaculaires intermèdes physiques, en misant sur l'efficacité d'un montage fluide, Laurence Olivier situe son film comme une des références du "théâtre cinématographique".
Il en fera l'apothéose dans son chef-d'oeuvre Hamlet en 1948 où toutes les qualités de sa précédente adaptation du grand William sont multipliées par 10.
En 1955, il coréalisa avec Anthony Bushell le superbe Richard III, avec la même force, tout en adjoignant une utilisation de la couleur remarquable, et qui sera marqué par ses fameuses interventions des personnages directement au spectateur où le regard caméra se trouve justifié de manière tout à fait éblouissante.
Laurence Olivier avait une grandeur, un rapport de force avec des personnages faits pour lui. Ses mises en scène shakespeariennes sont ( avec Orson Welles) les plus enthousiasmantes et les plus convaincantes de l'histoire du cinéma.
En tant qu'acteur, je le préfère dans ces trois films, mais je le trouve particulièrement brillant dans Sleuth de Joseph Leo Mankiewicz (1970) et dans Marathon Man de John Schlesinger
(1976).
Un grand.
En particulier sur ces adaptations de Shakespeare.
En 1945, il réalisa Henry V une transposition étincelante, déclarant un amour du théâtre sincère, mais en se refusant de s'enfermer dans un carcan spatial typique de son matériau d'origine. Ainsi les tirades, la diction sont extrêmement conformes à une direction typique que l'on peut percevoir sur les planches, mais il transcende avec une grande intelligence les rapports que le spectateur peut ressentir sur scène. En jouant sur les gros plans, en libérant les corps dans de spectaculaires intermèdes physiques, en misant sur l'efficacité d'un montage fluide, Laurence Olivier situe son film comme une des références du "théâtre cinématographique".
Il en fera l'apothéose dans son chef-d'oeuvre Hamlet en 1948 où toutes les qualités de sa précédente adaptation du grand William sont multipliées par 10.
En 1955, il coréalisa avec Anthony Bushell le superbe Richard III, avec la même force, tout en adjoignant une utilisation de la couleur remarquable, et qui sera marqué par ses fameuses interventions des personnages directement au spectateur où le regard caméra se trouve justifié de manière tout à fait éblouissante.
Laurence Olivier avait une grandeur, un rapport de force avec des personnages faits pour lui. Ses mises en scène shakespeariennes sont ( avec Orson Welles) les plus enthousiasmantes et les plus convaincantes de l'histoire du cinéma.
En tant qu'acteur, je le préfère dans ces trois films, mais je le trouve particulièrement brillant dans Sleuth de Joseph Leo Mankiewicz (1970) et dans Marathon Man de John Schlesinger
(1976).
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Je ne l'ai vu que dans Rebecca. Je l'ai trouvé pas trop mal, mais il ne trancende pas l'écran non plus...
Faudra que je le vois dans un autre film.
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D'ailleurs Tony Richardson dirigea en 1960 Olivier dans un film dont le titre français était ... LE CABOTINLord Henry a écrit : Par ailleurs, son cabotinage de fin de carrière n'a pas eu que des résultats heureux (The Boy from Brazil).
Sinon, j'aime bien son étrange prestation dans KHARTOUM en islamiste soudanais
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En effet.
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C'est vrai, j'ai omis dans ma présentation le couple formé par sir Laurence et Vivien.
En 1963, Luchino Visconti voulait un acteur pour jouer le rôle du prince Salina dans LE GUEPARD. Mais marché américain oblige, il a dû engager Burt Lancaster -il n'eut pas franchement à le regretter.
En 1972, les producteurs le pressentirent fortement pour jouer Vito Corleone, mais là c'est Coppola qui voulait Brando. Il n'eut pas à le regretter non plus.
Mais le Laurence Olivier des grands jours avait évidemment la carrure pour jouer ces deux rôles mythiques.
En 1963, Luchino Visconti voulait un acteur pour jouer le rôle du prince Salina dans LE GUEPARD. Mais marché américain oblige, il a dû engager Burt Lancaster -il n'eut pas franchement à le regretter.
En 1972, les producteurs le pressentirent fortement pour jouer Vito Corleone, mais là c'est Coppola qui voulait Brando. Il n'eut pas à le regretter non plus.
Mais le Laurence Olivier des grands jours avait évidemment la carrure pour jouer ces deux rôles mythiques.
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Je suis assez réservé sur l'acteur. Je ne trouve pas que son jeu ait particulièrement bien vieilli même si j'aime bien ses prestations tardives dans Marathon Man ou Le Limier.
Et le voir récemment dans 49ème Parallèle n'a pas amélioré son image
Je serais malgré tout curieux de revoir Hamlet et ses adaptations de Shakespeare même si ce que j'avais vu de Richard III lors de son dernier passage télé ne m'avait pas emballé. D'autant plus que j'ai en tête la superbe prestation de Ian McKellen dans la très bonne version modernisée de Richard Loncraine.
Et le voir récemment dans 49ème Parallèle n'a pas amélioré son image
Je serais malgré tout curieux de revoir Hamlet et ses adaptations de Shakespeare même si ce que j'avais vu de Richard III lors de son dernier passage télé ne m'avait pas emballé. D'autant plus que j'ai en tête la superbe prestation de Ian McKellen dans la très bonne version modernisée de Richard Loncraine.
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- Inscription : 26 janv. 06, 18:24
Il est absolument magnifique dans "Richard III" : une grande claque quand j'ai vu ce film pour la première fois alors que j'étais encore ado: un acteur superbe dans une pièce remarquable (ma préférée, depuis, de Shakespeare)...il suffit du premier monologue pour réaliser ce qu'est un grand acteur...
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Nos amis sirs (Laurence et Alfred) s'étaient sur le plateau cordialement détestés, ce qui avait faire prendre à Laurence Olivier la décision de ne pas s'investir dans le rôle. Il l'a donc joué délibérément "en-dedans", ce qui entre parenthèses ne gênait d'ailleurs pas Hitchcock. A noter d'ailleurs que Laurence Olivier trouva du coup très ironique la nomination aux Oscars qui suivit...someone1600 a écrit :Je ne l'ai vu que dans Rebecca. Je l'ai trouvé pas trop mal, mais il ne trancende pas l'écran non plus...
Me, I don't talk much... I just cut the hair