La Fille de Ryan (David Lean - 1970)
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Re: La fille de Ryan (David Lean - 1970)
Oui, Breaking The Waves ça colle mieux c'est vrai. Il s'en est sûrement inspiré.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: La fille de Ryan (David Lean - 1970)
Ah je sais, c'est pas le bon exemple parce que Eyes Wide Shut évoque l'adultère aussi. Si je disais que mon film préféré de John Huston est Les Gens de Dublin, on me demandera ce que je fais de Moby Dick, L'Homme qui voulut être roi, African Queen et j'en passe. Là c'est pareil: mais que fais-je de Lawrence d'Arabie, Oliver Twist, Le Pont de la rivière Kwaï?... eh bien je les mets derrière Brève Rencontre, qui est derrière La Fille de Ryan. Pourtant j'a-dore les films d'aventures, ou les grandes adaptations mélodramatiques (comme j'adore aussi Full Metal Jacket, Shining ou Orange Mécanique), mais les films plus personnels et intimistes semblent plus me toucher. Voilà, c'est juste ça... en fait ça se résume en une phrase.
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Re: La fille de Ryan (David Lean - 1970)
Dans les films de Lean, je le met également en première place mais c'est surtout pour l'extraordinaire scène de La Tempête, filmée de manière totalement réaliste, dans un style très proche du documentaire. D'ailleurs il n'y a pas de musique sur cette longue séquence et ça renforce d'autant plus l'intensité dramatique. Plus personne ne peut filmer les scènes d'action, avec une pareille authenticité maintenant.
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Re: La fille de Ryan (David Lean - 1970)
J'avais d'autant plus facilement compris que je suis un peu dans le même cas que toiMajor Tom a écrit :Ah je sais, c'est pas le bon exemple parce que Eyes Wide Shut évoque l'adultère aussi. Si je disais que mon film préféré de John Huston est Les Gens de Dublin, on me demandera ce que je fais de Moby Dick, L'Homme qui voulut être roi, African Queen et j'en passe. Là c'est pareil: mais que fais-je de Lawrence d'Arabie, Oliver Twist, Le Pont de la rivière Kwaï?... eh bien je les mets derrière Brève Rencontre, qui est derrière La Fille de Ryan. Pourtant j'a-dore les films d'aventures, ou les grandes adaptations mélodramatiques (comme j'adore aussi Full Metal Jacket, Shining ou Orange Mécanique), mais les films plus personnels et intimistes semblent plus me toucher. Voilà, c'est juste ça... en fait ça se résume en une phrase.
The Trouble with Harry pour Hitchcock, Il faut marier papa pour Minnelli entreraient aussi dans ce cas de figure me concernant
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Re: La fille de Ryan (David Lean - 1970)
Pour revenir sur l'analogie entre Eyes Wide Shut et La fille de Ryan, c'est pas tant que les films se ressemblent que de trouver que les deux films sont un peu "de la même trempe" dans la filmo respective de deux des plus grands réalisateurs anglo-saxons qui possèdent, eux mêmes, des particularités communes : une filmo qui a connu une dilatation dans le temps au fur et à mesure des décennies, une méticulosité respective dans l'élaboration respective de leurs films qui prenaient des années, la recherche de perfection.
Les deux films ont ces caractéristiques en commun:
- un même thème de l'adultère comme le souligne Major Tom,
- deux films sensuels qui interrogent le désir (en particulier féminin) mais en même temps avec deux approches totalement diffénrtes (chez Kubrick, on est dans le fantasme, le vertige psychanalytique, l'étude de la psyché humaine là ou chez Lean, nous avons le sens du romanesque à la Flaubert tout comme l'étude des repercussions sociales).
- deux films lents qui se veulent avant tout une expérience sensorielle, dans le cadre d'un film fleuve (2h40 pour le Kubrick; 3h10 pour le Lean)et dominée par une composition plastique admirable, un festival visuel où le génie des deux réalisateurs trouvent une sorte d'apothéose;
- deux films de fin de carrière (même si pour Lean, c'est plus compliquée que ça) qui ont suscité des incompréhensions et qui ont laissé leur auteur exsangue...
C'est vrai que j'avais pas trop fait le rapprochement jusqu'à ce que Major Tom en parle mais je trouve l'idée séduisante.
Sinon, l'analogie qui me frappe le plus pour Breaking the Waves, c'est avec Théorême de Pasolini.
Les deux films ont ces caractéristiques en commun:
- un même thème de l'adultère comme le souligne Major Tom,
- deux films sensuels qui interrogent le désir (en particulier féminin) mais en même temps avec deux approches totalement diffénrtes (chez Kubrick, on est dans le fantasme, le vertige psychanalytique, l'étude de la psyché humaine là ou chez Lean, nous avons le sens du romanesque à la Flaubert tout comme l'étude des repercussions sociales).
- deux films lents qui se veulent avant tout une expérience sensorielle, dans le cadre d'un film fleuve (2h40 pour le Kubrick; 3h10 pour le Lean)et dominée par une composition plastique admirable, un festival visuel où le génie des deux réalisateurs trouvent une sorte d'apothéose;
- deux films de fin de carrière (même si pour Lean, c'est plus compliquée que ça) qui ont suscité des incompréhensions et qui ont laissé leur auteur exsangue...
C'est vrai que j'avais pas trop fait le rapprochement jusqu'à ce que Major Tom en parle mais je trouve l'idée séduisante.
Sinon, l'analogie qui me frappe le plus pour Breaking the Waves, c'est avec Théorême de Pasolini.
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Re: La fille de Ryan (David Lean - 1970)
C'est un peu tiré par les cheveux quand même ton truc. Si on peut trouver des analogies entre les deux films on peut aussi y trouver des différences flagrantes ne serait-ce que dans le traitement graphique de l'image. Kubrick exploite surtout des espace clos, éclairés en lumière artificielle, le plus souvent de nuit tandis que Lean place ses personnages dans un cadre naturel, avec de nombreux extérieurs, éclairés en lumière du jour. Dans l'un comme dans l'autre, il n'y a pas du tout la même recherche esthétique. L'analogie à faire il me semble, se serait surtout dans l'approche minutieuse des deux réalisateurs qui n'ont pas hésité à refaire de nombreuses séquences et à prendre des temps de tournages anormalement long, dans leur recherche visuelle de la perfection.
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Re: La fille de Ryan (David Lean - 1970)
O'Malley a écrit :Pour revenir sur l'analogie entre Eyes Wide Shut et La fille de Ryan, c'est pas tant que les films se ressemblent que de trouver que les deux films sont un peu "de la même trempe" dans la filmo respective de deux des plus grands réalisateurs anglo-saxons
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Re: La fille de Ryan (David Lean - 1970)
Eh ça va l'asticoteur. Faut bien que je relance le débat ; et puis c'est pas sur cette phrase que je suis en désaccord mais sur les caractéristiques communs entre les deux films. Je ne les trouve pas similaires. Si on y va comme ça, on peut aussi trouver des analogies entre Les Sentiers de La Gloire et La septième Compagnie.
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Re: La fille de Ryan (David Lean - 1970)
julien a écrit : Je ne les trouve pas similaires.
O'Malley a écrit :c'est pas tant que les films se ressemblent
Les deux films ont des caractéristiques en commun
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Re: La fille de Ryan (David Lean - 1970)
Argumente plutôt que de coller des post-it, ça serait plus intéressant.
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Re: La fille de Ryan (David Lean - 1970)
Moi, c'est à Thé et sympathie que me fait penser La fille de Ryan.
Dans mon souvenir, les scènes d'amour sont très similaires dans ces deux films.
Dans mon souvenir, les scènes d'amour sont très similaires dans ces deux films.
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Re: La fille de Ryan (David Lean - 1970)
Argumenter face à quelqu'un de sourd, d'aveugle et qui fait semblant (ou non) de ne pas comprendre ce qu'on s'évertue à lui expliquer (avec une sacrée patience de la part de certains) ; je n'en vois pas l'intérêt. Et ceci n'est pas valable uniquement sur ce topic.julien a écrit :Argumente plutôt que de coller des post-it, ça serait plus intéressant.
Et puis argumenter quoi ? Je te faisais juste constater que tu fais dire à O'Malley (et à Major Tom par la même occasion) ce qu'il n'a jamais dit. Mais apparemment, ce n'était pas encore assez gros comme taille de police.
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Re: La fille de Ryan (David Lean - 1970)
tu as une dent contre julien, c'est pour ça que tu l'embêtes.Jeremy Fox a écrit :Argumenter face à quelqu'un de sourd, d'aveugle et qui fait semblant (ou non) de ne pas comprendre ce qu'on s'évertue à lui expliquer (avec une sacrée patience de la part de certains) ; je n'en vois pas l'intérêt. Et ceci n'est pas valable uniquement sur ce topic.julien a écrit :Argumente plutôt que de coller des post-it, ça serait plus intéressant.
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Re: La fille de Ryan (David Lean - 1970)
Julien, c'est un type bien ...
La preuve ? Il n'aime pas le "Tintin" de Spielberg ...
CQFD
Sinon, c'est bientôt Noël donc ... peace
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Re: La fille de Ryan (David Lean - 1970)
julien n'a pas vu le film, je pense...jacques 2 a écrit :Julien, c'est un type bien ...
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