Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1969)
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Re: Quand les aigles attaquent
Un article de Forgotten Silver qui parle du film et qui le qualifie d’ancêtre de Piège de Cristal.
Ca donne envie de découvrir ce film!!
http://forgottensilver.wordpress.com/20 ... attaquent/
Ca donne envie de découvrir ce film!!
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Re: Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1969)
Je n'ai jamais vraiment accroché à ce film par le passé et le revisionnage de ce soir confirme un peu mes sentiments. Je ne déteste pas, car cela se laisse regarder sans déplaisir, mais ce n'est pas le style d'histoire qui me passionne des masses.
SPOILERS
En fait, ce que je reproche le plus au film, c'est de ne surprendre le spectateur qu'avec cette intrigue un peu brouillonne d'agent double et de conspirations, en laissant aux scènes d'action une impression de "facilité", de "prévisiblité". Il n'y a presque que la scène dans le salon du château et à l'intérieur de l'avion, à la fin, où le scénario s'amuse avec le spectateur, essaye de le manipuler. Et avec une façon, je trouve, un peu facile là aussi: on embrouille un peu tout ça, on fait passer Richard Burton pour un nazi, on ne comprend plus rien, mais rassurez-vous c'était une feinte! Dommage, pour moi, de ne pas avoir été intrigué ailleurs que dans ces deux courtes scènes. Pendant ce temps-là, nos héros investissent une zone ennemie puis s'en échappent avec une certaine maitrise, voire désinvolture, sans accrocs, sans mauvaise surprise, sans grain de sable dans l'engrenage. La première partie de QUAND LES AIGLES ATTAQUENT rappelle beaucoup LES CANONS DE NAVARONE car il s'agit, dans les deux cas, d'atteindre difficilement un lieu ennemi très isolé. C'est cette partie qui m'a peut-être le plus intéressé: on est encore dans un esprit d'"aventures", il y a une sorte de challenge impossible à atteindre. J'aime beaucoup la mise en scène de Hutton qui profite alors d'un scénario avec peu de dialogues, pour raconter son histoire de façon presque uniquement visuelle. Les héros sont des professionnels. Schaffer (Eastwood), soldat américain donc plus physique, est le spécialiste de l'assassinat, c'est lui qui dégomme à tout va le nazi qui se trouve sur son chemin. Richard Burton, acteur anglais donc plus cérébral (?), est celui qui va conduire les troupes, gérer les tactiques, préparer la fuite.
Là où la première partie (l'arrivée dans la région, jusqu'au château) laissait planer une certaine ambiance d'héroisme et de suspense, on change ensuite de registre après la scène du salon et ses multiples complots. Il s'agit alors de quitter les lieux avec fracas (sans pertes, si possible). Je trouve alors, dans cette optique qui s'apparente davantage à un film de genre (on dégomme du nazi à la pelle et froidement), que le récit se transforme surtout en une suite de batailles, pas inintéressantes mais sans vrai enjeu: tout m'a semblé trop simple, trop prévu, trop préparé. Les héros ne sont jamais surpris, toujours sûrs d'eux, jamais défaillants et, surtout, jamais à court d'explosifs (et il en fallait pour faire péter tout ce qu'ils ont détruit ici!). On dirait presque des super-héros, en tout cas des figures héroiques presque parfaites. Trop pros. C'est ce sentiment de réussite inéxorable, de jouissance du succès mais sans contribution du spectateur (qui se contente d'observer les fusillades et les explosions) qui a fini par me lasser, quelque part.
Je confirme: très beau master Warner. Son stéréo (5.1 en vo) qui met bien en valeur la musique redondante et un peu lourde de Ron Goodwin.
SPOILERS
En fait, ce que je reproche le plus au film, c'est de ne surprendre le spectateur qu'avec cette intrigue un peu brouillonne d'agent double et de conspirations, en laissant aux scènes d'action une impression de "facilité", de "prévisiblité". Il n'y a presque que la scène dans le salon du château et à l'intérieur de l'avion, à la fin, où le scénario s'amuse avec le spectateur, essaye de le manipuler. Et avec une façon, je trouve, un peu facile là aussi: on embrouille un peu tout ça, on fait passer Richard Burton pour un nazi, on ne comprend plus rien, mais rassurez-vous c'était une feinte! Dommage, pour moi, de ne pas avoir été intrigué ailleurs que dans ces deux courtes scènes. Pendant ce temps-là, nos héros investissent une zone ennemie puis s'en échappent avec une certaine maitrise, voire désinvolture, sans accrocs, sans mauvaise surprise, sans grain de sable dans l'engrenage. La première partie de QUAND LES AIGLES ATTAQUENT rappelle beaucoup LES CANONS DE NAVARONE car il s'agit, dans les deux cas, d'atteindre difficilement un lieu ennemi très isolé. C'est cette partie qui m'a peut-être le plus intéressé: on est encore dans un esprit d'"aventures", il y a une sorte de challenge impossible à atteindre. J'aime beaucoup la mise en scène de Hutton qui profite alors d'un scénario avec peu de dialogues, pour raconter son histoire de façon presque uniquement visuelle. Les héros sont des professionnels. Schaffer (Eastwood), soldat américain donc plus physique, est le spécialiste de l'assassinat, c'est lui qui dégomme à tout va le nazi qui se trouve sur son chemin. Richard Burton, acteur anglais donc plus cérébral (?), est celui qui va conduire les troupes, gérer les tactiques, préparer la fuite.
Là où la première partie (l'arrivée dans la région, jusqu'au château) laissait planer une certaine ambiance d'héroisme et de suspense, on change ensuite de registre après la scène du salon et ses multiples complots. Il s'agit alors de quitter les lieux avec fracas (sans pertes, si possible). Je trouve alors, dans cette optique qui s'apparente davantage à un film de genre (on dégomme du nazi à la pelle et froidement), que le récit se transforme surtout en une suite de batailles, pas inintéressantes mais sans vrai enjeu: tout m'a semblé trop simple, trop prévu, trop préparé. Les héros ne sont jamais surpris, toujours sûrs d'eux, jamais défaillants et, surtout, jamais à court d'explosifs (et il en fallait pour faire péter tout ce qu'ils ont détruit ici!). On dirait presque des super-héros, en tout cas des figures héroiques presque parfaites. Trop pros. C'est ce sentiment de réussite inéxorable, de jouissance du succès mais sans contribution du spectateur (qui se contente d'observer les fusillades et les explosions) qui a fini par me lasser, quelque part.
Je confirme: très beau master Warner. Son stéréo (5.1 en vo) qui met bien en valeur la musique redondante et un peu lourde de Ron Goodwin.
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- Euphémiste
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Re: Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1969)
Personnelement j'ai adoré la fin (je suis tombé sur ce film a partir du moment ou ca vire aux combats les uns apres les autres... faudrait bien que je le vois au complet...
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Re: Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1969)
Ca ne m'a pas posé problème. Il faut dire qu'avec John Woo j'en ai vu d'autres.Nestor Almendros a écrit : et, surtout, jamais à court d'explosifs (et il en fallait pour faire péter tout ce qu'ils ont détruit ici!).
Mais en même temps c'est cela que raconte le film: une mission planifiée au millimètre. La différence avec toi, c'est que la réussite de chaque étape de la mission ne me semblait pas forcément acquise d'avance, que j'avais l'impression que malgré tout ça un petit détail pouvait tout faire capoter. Et même s'ils sont très pros je n'ai pas eu de sentiment de promenade de santé. Il n'y a peut être pas de coup de théâtre mais j'ai ressenti du suspense à chaque étape.Nestor Almendros a écrit : On dirait presque des super-héros, en tout cas des figures héroiques presque parfaites. Trop pros. C'est ce sentiment de réussite inéxorable, de jouissance du succès mais sans contribution du spectateur (qui se contente d'observer les fusillades et les explosions) qui a fini par me lasser, quelque part.
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- Duke forever
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Re: Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1969)
Revu ce très bon film, une fois de plus, produit idéal pour passer une super soirée.
Quand les aigles attaquent (Where eagles dare) - Réalisé par Brian G. Hutton / 1969 :
Pas grand-chose à redire que je n'ai déjà dit sur ce topic. Un film qui bouge, près de 150 minutes que l'ennui ne vient jamais troubler, y compris à la troisième ou quatrième vision. Le scénario ne possède plus la fraicheur de la première découverte, mais c'est le jeu, il faut l'accepter. L'intrigue est cependant très bien ficelée, très complexe, et les comédiens la servent de façon exemplaire. Richard Burton emporte le morceau sans difficulté. La dernière demi-heure est totalement jouissive, multipliant les séquences de bravoure jusqu'à l'étourdissement. Dommage cependant que la mise en scène de Hutton soit légèrement plan-plan par endroits. Il fera mieux avec De l'or pour les braves en terme de nervosité. Ce n'est pas préjudiciable, tant le bonhomme a parfaitement capté une atmosphère enivrante et tant l'action est dépaysante, mais un montage un peu plus cut et une caméra un peu plus souple auraient produit un meilleur effet encore. En l'état, un très bon film de commando sublimé par l'excellente partition martiale de Ron Goodwin.
Sinon, le blu-ray n'est pas mauvais. On obtient un surcroit de définition par rapport au DVD, mais finalement pas tellement important. La HD fait son effet, mais sur un mode mineur. Restent beaucoup de plans au contraste discutable. Le véritable apport de la HD est perceptible dans certaines séquences, mais pas sur l'ensemble du film. La copie est visiblement la même que pour le DVD, à peu de choses près. La preuve que si on ne dépense pas un million de dollars pour la restauration du film et que l'on se contente de le mettre sur support HD, l'apport n'est pas toujours extrêmement significatif. Un bon blu-ray, mais pas transcendant.
Quand les aigles attaquent (Where eagles dare) - Réalisé par Brian G. Hutton / 1969 :
Pas grand-chose à redire que je n'ai déjà dit sur ce topic. Un film qui bouge, près de 150 minutes que l'ennui ne vient jamais troubler, y compris à la troisième ou quatrième vision. Le scénario ne possède plus la fraicheur de la première découverte, mais c'est le jeu, il faut l'accepter. L'intrigue est cependant très bien ficelée, très complexe, et les comédiens la servent de façon exemplaire. Richard Burton emporte le morceau sans difficulté. La dernière demi-heure est totalement jouissive, multipliant les séquences de bravoure jusqu'à l'étourdissement. Dommage cependant que la mise en scène de Hutton soit légèrement plan-plan par endroits. Il fera mieux avec De l'or pour les braves en terme de nervosité. Ce n'est pas préjudiciable, tant le bonhomme a parfaitement capté une atmosphère enivrante et tant l'action est dépaysante, mais un montage un peu plus cut et une caméra un peu plus souple auraient produit un meilleur effet encore. En l'état, un très bon film de commando sublimé par l'excellente partition martiale de Ron Goodwin.
Sinon, le blu-ray n'est pas mauvais. On obtient un surcroit de définition par rapport au DVD, mais finalement pas tellement important. La HD fait son effet, mais sur un mode mineur. Restent beaucoup de plans au contraste discutable. Le véritable apport de la HD est perceptible dans certaines séquences, mais pas sur l'ensemble du film. La copie est visiblement la même que pour le DVD, à peu de choses près. La preuve que si on ne dépense pas un million de dollars pour la restauration du film et que l'on se contente de le mettre sur support HD, l'apport n'est pas toujours extrêmement significatif. Un bon blu-ray, mais pas transcendant.
Dernière modification par Julien Léonard le 15 juin 10, 08:35, modifié 3 fois.
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Re: Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1969)
Je me suis toujours un peu ennuyé devant ce film, partant cela dit d'une bonne idée. Je préfère De l'or pour les braves (aah, le gaucho Donald Sutherland qui joue une bidasse hippie à la tête d'une unité de Sherman) qui a plus de gueule à mon goût.
Pareil. Ça, et le souvenir de transparents pas terribles.Juventor a écrit :Quand les aigles attaquent m'a toujours un peu énervé à cause de la séquence de l'hélicoptère...
Question de réalisme...
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Re: Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1969)
Je m'étonne de n'avoir pas laissé de message...
En gros, je suis du même avis que Mynameisfedo... J'adorais quand j'avais 10 ans, mais après quelques années... le film de dézingage massif de soldats allemands (dont on finit par se demander comment ils ont pu envahir les deux-tiers de l'Europe), Clint qui appuie une fois sur la détente de son MP40 et qui zigouille 50 types en une seule fois... heu... muuuf ! J'ai passé l'âge.
Cela dit, ça reste du cinoche sympa, du film-confortable-comme-des-charentaises qui ne se prend pas trop au sérieux (contrairement aux films-de-héros-à-papa devenus agaçants... genre : "Les canons de Navarone").
En gros, je suis du même avis que Mynameisfedo... J'adorais quand j'avais 10 ans, mais après quelques années... le film de dézingage massif de soldats allemands (dont on finit par se demander comment ils ont pu envahir les deux-tiers de l'Europe), Clint qui appuie une fois sur la détente de son MP40 et qui zigouille 50 types en une seule fois... heu... muuuf ! J'ai passé l'âge.
Cela dit, ça reste du cinoche sympa, du film-confortable-comme-des-charentaises qui ne se prend pas trop au sérieux (contrairement aux films-de-héros-à-papa devenus agaçants... genre : "Les canons de Navarone").
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Re: Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1969)
Grrrr... (cf le topic sur Gregory Peck)Commissaire Juve a écrit :(contrairement aux films-de-héros-à-papa devenus agaçants... genre : "Les canons de Navarone").
Sinon, j'aime bien les expressions du commissaire, du genre "confortable comme des charentaises", c'est du langage imagé comme je l'aime.
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Re: Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1969)
Il faudrait que je vois le film en entier, mais personnelement je suis d'accord avec Julien... la fin est jouissive.
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Re: Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1969)
Voila, j'ai enfin regarder le film en entier et pas a dire, j'adore. De l'action, du suspence, c'est tout ce que je demande a ce type de film et celui-ci est rudement efficace. Et ce décor, absolument magnifique et carrément idéal pour un film de ce genre. WOW.
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Re: Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1969)
Mon film de "guerre" préféré. Je l'ai vu des dizaines de fois, et je ne m'en lasse pas.
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Re: Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1969)
Revu hier soir dans une copie recadrée à mort made in France 3 (recadrée au point que l'officier de la Gestapo, lorsqu'il fait irruption dans la salle du château où les masques tombent, avait totalement disparu de l'écran ! ). Je n'avais pas revu Quand les aigles attaquent depuis des années, et ne me souvenais vaguement que du tandem Eastwood-Burton, de l'hélicoptère anachronique et de la séquence du téléphérique. Eh bien, j'ai plutôt pris plaisir devant le spectacle guerrier offert par Brian G. Hutton. La construction du film est assez admirable dans la mesure où le réalisateur gère avec brio les 2h30 de son entreprise en enchaînant un nombre incroyable de séquences de bravoure, tout en ne donnant jamais l'impression de speeder au chronomètre. La première heure du film, qui voit le commando infiltrer le milieu hostile et se rapprocher du lieu de leur mission, étonne ainsi par sa relative nonchalence mais demeure néanmoins très prenante, l'alchimie certaine qui existe entre les charismatiques Clint Eastwood, tout juste évadé des westerns de Leone (toujours aussi laconique et crispé), et Richard Burton (distingué et calculateur), ainsi que la mise en valeur du cadre crépusculaire et enneigé de Hohenwerfen, conférant au film un charme certain. Dès lors que Burton et Eastwood commencent leur infiltration dans le Nid d'Aigle, Quand les aigles attaquent entre dans une sorte de climax d'une longueur affolante (plus d'une heure !), qui ne s'achèvera qu'avec le décollage final de l'avion de secours. Gestion habile du décor (Hutton n'est peut-être pas un grand cinéaste et sa mise en scène manque sans doute d'un peu de folie, mais on ne peut lui enlever sa minutie dans le déroulement de son histoire et des étapes de l'infiltration et exfiltration), canardages massifs, retournements de situations, rien ne manque et on jubile quand même pas mal, même si la sous-intrigue d'espionnage apparaît inutilement embrouillée. Le dézingage massif d'Allemands incapables, et l'héroïsme sans casse du commando, semblent venir d'une autre époque, et ceci constitue d'ailleurs éventuellement le gros point noir du film ; mais pris au second degré, le spectacle offert, diablement efficace, ne se boude pas et demeure représentatif d'une certaine recette filmique et populaire qu'Hollywood semble avoir perdue. D'où une certaine nostalgie... En tout cas, un très bon film de Seconde Guerre mondiale.
N.B. : Dans son cadre alpin et castral, et dans certaines de ses péripéties (le téléphérique), le film m'a souvent fait penser à Au service secret de sa Majesté de Peter Hunt, remarquable opus bondien sorti, lui aussi, en 1969. Une étrange coïncidence qui m'a interpelé mais qui ne reste qu'un détail.
N.B. : Dans son cadre alpin et castral, et dans certaines de ses péripéties (le téléphérique), le film m'a souvent fait penser à Au service secret de sa Majesté de Peter Hunt, remarquable opus bondien sorti, lui aussi, en 1969. Une étrange coïncidence qui m'a interpelé mais qui ne reste qu'un détail.
Dernière modification par Demi-Lune le 31 août 13, 10:26, modifié 2 fois.
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Re: Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1969)
pareil revu hier soir et j'ai encore bien aimé donc très bon film de guerre.
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- Duke forever
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Re: Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1969)
Je plussoie. Je trouve le film de Peter Hunt infiniment meilleur sur tout un tas de niveaux, mais la ressemblance entre les deux tons (notamment dans la photographie) est parfois assez frappante. Comme tu le dis, une étrange coïncidence.Demi-Lune a écrit :N.B. : Dans son cadre alpin et castral, et dans certaines de ses péripéties (le téléphérique), le film m'a souvent fait penser à Au service secret de sa Majesté de Peter Hunt, remarquable opus bondien sorti, lui aussi, en 1969. Une étrange coïncidence qui m'a interpelé mais qui ne reste qu'un détail.
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- Euphémiste
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Re: Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton - 1969)
Je n'ai personnellement pas fait le rapprochement, si ce n'est que les deux films racontent quelque chose a propos d'une forteresse dite imprenable...
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