Nestor Almendros a écrit :j'ai raté LE DESORDRE ET LA NUIT cet aprèm...
...euh oups, pardon, j'ai cru que c'était Fata.
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Nestor Almendros a écrit :j'ai raté LE DESORDRE ET LA NUIT cet aprèm...
je suis consterné par cette remarque...GASTON a écrit :(Re)Vu ce soir. Marrant, Cavalier est encore le réalisateur seconde équipe d'Ascenseur pour l'échafaud dans ce film, côté ambiance et photo. Delon y est déjà mauvais car mal dirigé, il en fait des tonnes, le montage est bancal, le mélo assez navrant, malgré Garel et Massari, bref c'est sympa mais parfois assez scolaire côté réalisation. Melville aurait fait autre chose de ce sujet, en plus épuré (comme aurait dit Castel !).
ah, enfin un jugement sympa et pas blasé comme certains !O'Malley a écrit :bon film, d'une forte intensité avec un très beau final...
effectivement si tu compares avec Un homme amoureux, on est très très loin du compte Un homme amoureux sonne très néo-romantique alors que "L'insoumis" lorgne plus du coté de Bartok ou de Serge NiggO'Malley a écrit :Par contre, la musique de Delerue ne m'a pas emballé plus que ça: je n'ai pas retrouvé l'émotion qui se dégage de ses plus beaux lamentos mélancoliques (ex: L'important c'est d'aimer, Un homme amoureux...)
ah, dit comme ça, nos divergences passent nettement mieux qu'avec les jugements tout de même très lapidaires de Gaston , tu as raison, c'est uniquement une question de sensibilité... et c'est vrai que très (trop ?) peu de personnes semble apprécier le coté plus abstrait de la musique de Delerue (Quelque part quelqu'un, l'Immortelle ou Police python 357)Mais c'est une question de sensibilité
oui mais le film aurait pu très bien se passer dans les rangs des nationalistes corses...Le film ne prend pas position; il s'agit avant tout d'une histoire d'amour étrange entre deux êtres qui s'opposent par leur conviction, leur milieu culturel, leur tempérament et le portrait d'un être qui agit par pulsion!!!JamesCicero a écrit :Excellent film du malheureusement peu prolifique Alain Cavalier. L'un des rares films français qui traite très honnêtement et même sur le mode mineur des affreux desperados de l'OAS, et donc d'une certaine ambiance déjà post-coloniale (la fin de l'Algérie française est proche !) qui n'a pas fini (comme chacun peut le constater encore aujourd'hui) d'empoisonner la mémoire à trous de nos chers compatriotes.
Il me semble que le sujet explicite du film consiste précisément à se demander ce qui peut rester d'essentiel dans une vie quand on a tout perdu de ses illusions politiques, ce qui dans le film de Cavalier est assez magistralement réalisé. Puisque l'insoumis comme d'ailleurs "l'insoumise" (l'avocate aimée par Delon, située "politiquement" de l'autre bord) finissent par comprendre que pour sortir de ce cauchemar qu'est l'histoire (en l'occurrence la guerre d'Algérie et ses camps bien tranchés) il est nécessaire de déserter tous les camps et donc toutes les idéologies. Question de survie ou plus simplement de vie tout court. Je trouve la fin du film de Cavalier remarquable, et j'y vois personnellement un hommage à la fin similaire pour son héros du génial The Asphalt Jungle de John Huston.O'Malley a écrit :
oui mais le film aurait pu très bien se passer dans les rangs des nationalistes corses...Le film ne prend pas position; il s'agit avant tout d'une histoire d'amour étrange entre deux êtres qui s'opposent par leur conviction, leur milieu culturel, leur tempérament et le portrait d'un être qui agit par pulsion!!!
je suis completement fada du final musical de Police Python 357, sorte de cousin majestueux du theme du meprischristian a écrit : (trop ?) peu de personnes semble apprécier le coté plus abstrait de la musique de Delerue (Quelque part quelqu'un, l'Immortelle ou Police python 357)
C'était à la mi-novembre 2005.Commissaire Juve a écrit :
Sinon, il est sympa ce Delon ... Je me rends compte que je l'avais déjà vu. Heureusement, j'ai tout oublié !
Commissaire Juve a écrit :C'est marrant, j'aurais dit l'inverse... Il y avait chez Massari un côté "théâtral" un peu too much des fois et j'ai trouvé Delon plutôt bien (bon, vers la fin, ça dérape un peu)... En fait, le film commence plutôt bien et se termine dans une ambiance "roman de gare" pour midinette.GASTON a écrit :(Re)Vu ce soir. Marrant, Cavalier est encore le réalisateur seconde équipe d'Ascenseur pour l'échafaud dans ce film, côté ambiance et photo. Delon y est déjà mauvais car mal dirigé, il en fait des tonnes, le montage est bancal, le mélo assez navrant, malgré Garel et Massari...