Executive Action (David Miller - 1973)
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Executive Action (David Miller - 1973)
Un film de David Miller sur un complot organisé par l'industrie du pétrole pour assassiner Kennedy, avec Robert Ryan et Burt Lancaster. je ne l'ai pas vu, mais il m'intrigue.
Quelqu'un me le recommandera-t-il ?
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"One Day There'll Be a Place for Us"
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J'ai trouvé aucun titre français mais le film possède dors et déjà un très bon point (àpar le casting) : Dalton Trumbo à écrit le scénarioBeule a écrit :Ryan et Lancaster et pourtant à première vue ça ne me dit rien
. Tu connais le titre français?
- Errm. Do you want to put another meeting in?
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- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
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A ma connaissance, il n'y a pas eu de traduction du titre en français, tu peux aller voir ici si ça t'évoque quelque chose.Beule a écrit :Ryan et Lancaster et pourtant à première vue ça ne me dit rien
. Tu connais le titre français?


"One Day There'll Be a Place for Us"
- Beule
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Nop! rien du toutSwan a écrit :A ma connaissance, il n'y a pas eu de traduction du titre en français, tu peux aller voir ici si ça t'évoque quelque chose.Beule a écrit :Ryan et Lancaster et pourtant à première vue ça ne me dit rien
. Tu connais le titre français?

- cinephage
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Re: Notez les films napthas - Novembre 2009
Executive Action, de David Miller (1973)
Très inspiré par le blog des Morlocks, qui consacre sa semaine aux films avec Robert Ryan (pour fêter son 100ème anniversaire, apparemment), je choisis de découvrir ce film, dont je ne connais pas grand chose (pas même David Miller), et il s'avère que Executive Action est un film sur l'assassinat du président Kennedy.
Filmé de façon proche du photo-reportage, le film cumule les effets de réalisme : caméra à l'épaule, films d'archive, image en 16 mm en noir & blanc (fausses images d'archive). Le film surprend par son ton froid, distancié : c'est un vrai film dossier, scandé par la musique funêbre de Randy Edelman. On peut penser au dossier 51, plus radical encore, ou à d'autres films de ce genre (film parano-conspirationniste, à cause d'un assassinat, par exemple), n'était la dose fictionnelle que portent sur les épaules les deux principaux organisateurs du complot. En effet, ce sont Burt Lancaster et Robert Ryan qui, puissants industriels et hommes de l'ombre, conspirent contre cet homme dont ils redoutent la politique trop radicale.
Au final, la froideur du ton plombe un peu le film, et ses procédés sont parfois trop évidents. Volontairement effacée, la mise en scène n'en pêche pas moins par son absence (trop de discrétion nuit). A trop filmer les coulisses, on finit par ennuyer : le réalisateur s'intéresse aux procédures plutôt qu'au procédé. Ca pourrait être intéressant, mais ici, on en fait trop sur l'absence de sécurité, la complexité des services de renseignement... Sur le même thème, je préfère de beaucoup la version d'Oliver Stone, par exemple, qui parvenait à rythmer son enquête et asséner ses thèses tout en restant distrayant, ou la récente parabole tout aussi pertinente des frères Coen.
Bref, au final, le film témoigne d'une certaine période de l'histoire, tant par le regard qu'il porte sur l'affaire (on postule qu'un complot aurait pu se produire, et de cette supposition découle le film, qui nourrit les pires craintes de la plus gratuite des façons), que par le ton avec lequel il la traite (l'émergence d'une forme assez moderne, proche du documentaire, a quelque chose d'assez novateur). Mais il n'énonce que des faits désormais connu, avec une forme didactique parfois ennuyeuse. Restent quelques jolies séquences (certains entrainements au tir), et le plaisir des échanges entre Burt Lancaster et Robert Ryan, et une reflexion sur le rapport des américains à leurs présidents qui n'est pas sans intérêt en cette période particulière.
7/10
Très inspiré par le blog des Morlocks, qui consacre sa semaine aux films avec Robert Ryan (pour fêter son 100ème anniversaire, apparemment), je choisis de découvrir ce film, dont je ne connais pas grand chose (pas même David Miller), et il s'avère que Executive Action est un film sur l'assassinat du président Kennedy.
Filmé de façon proche du photo-reportage, le film cumule les effets de réalisme : caméra à l'épaule, films d'archive, image en 16 mm en noir & blanc (fausses images d'archive). Le film surprend par son ton froid, distancié : c'est un vrai film dossier, scandé par la musique funêbre de Randy Edelman. On peut penser au dossier 51, plus radical encore, ou à d'autres films de ce genre (film parano-conspirationniste, à cause d'un assassinat, par exemple), n'était la dose fictionnelle que portent sur les épaules les deux principaux organisateurs du complot. En effet, ce sont Burt Lancaster et Robert Ryan qui, puissants industriels et hommes de l'ombre, conspirent contre cet homme dont ils redoutent la politique trop radicale.
Au final, la froideur du ton plombe un peu le film, et ses procédés sont parfois trop évidents. Volontairement effacée, la mise en scène n'en pêche pas moins par son absence (trop de discrétion nuit). A trop filmer les coulisses, on finit par ennuyer : le réalisateur s'intéresse aux procédures plutôt qu'au procédé. Ca pourrait être intéressant, mais ici, on en fait trop sur l'absence de sécurité, la complexité des services de renseignement... Sur le même thème, je préfère de beaucoup la version d'Oliver Stone, par exemple, qui parvenait à rythmer son enquête et asséner ses thèses tout en restant distrayant, ou la récente parabole tout aussi pertinente des frères Coen.
Bref, au final, le film témoigne d'une certaine période de l'histoire, tant par le regard qu'il porte sur l'affaire (on postule qu'un complot aurait pu se produire, et de cette supposition découle le film, qui nourrit les pires craintes de la plus gratuite des façons), que par le ton avec lequel il la traite (l'émergence d'une forme assez moderne, proche du documentaire, a quelque chose d'assez novateur). Mais il n'énonce que des faits désormais connu, avec une forme didactique parfois ennuyeuse. Restent quelques jolies séquences (certains entrainements au tir), et le plaisir des échanges entre Burt Lancaster et Robert Ryan, et une reflexion sur le rapport des américains à leurs présidents qui n'est pas sans intérêt en cette période particulière.
7/10
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Notez les films napthas - Novembre 2009
c'est quoi ce blog?cinephage a écrit :Executive Action, de David Miller (1973)
Très inspiré par le blog des Morlocks, qui consacre sa semaine aux films avec Robert Ryan
j'adore Robert Ryan.
Top 5 Robert Ryan:
La maison dans l'ombre
Les implacables
Cote 465
Les rubis du prince birman
Berlin Express
- cinephage
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Re: Notez les films napthas - Novembre 2009
C'est un blog anglo-saxon tenu par une bande de passionnés, blog sous l'égide de TCM (la chaine US). On y trouve souvent d'excellents articles, ou des reflexions assez fouillées (j'ai à une occasion traduit un de leur post consacré au cinéma muet dans le topic idoine : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... &start=540). Là, ils s'imposent que chacun des rédacteurs du blog consacre une entrée à Robert Ryan. Du coup, j'ai cherché ce que j'avais avec ce comédien, leur enthousiasme étant communicatif.Tancrède a écrit :c'est quoi ce blog?cinephage a écrit :Executive Action, de David Miller (1973)
Très inspiré par le blog des Morlocks, qui consacre sa semaine aux films avec Robert Ryan
j'adore Robert Ryan.
Top 5 Robert Ryan:
La maison dans l'ombre
Les implacables
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Les rubis du prince birman
Berlin Express

http://moviemorlocks.com/
Pour moi, le top Robert Ryan serait (mais je reconnais volontiers ne pas avoir tout vu, loin s'en faut, notamment la maison dans l'ombre et Berlin express) :
Nous avons gagné ce soir
Cote 465
La horde sauvage
L'appat
Un homme est passé

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Re: Notez les films napthas - Novembre 2009
ok merci.cinephage a écrit :C'est un blog anglo-saxon tenu par une bande de passionnés, blog sous l'égide de TCM (la chaine US). On y trouve souvent d'excellents articles, ou des reflexions assez fouillées (j'ai à une occasion traduit un de leur post consacré au cinéma muet dans le topic idoine). Là, ils s'imposent que chacun des rédacteurs du blog consacre une entrée à Robert Ryan. Du coup, j'ai cherché ce que j'avais avec ce comédien, leur enthousiasme étant communicatif.Tancrède a écrit :
c'est quoi ce blog?
j'adore Robert Ryan.
Top 5 Robert Ryan:
La maison dans l'ombre
Les implacables
Cote 465
Les rubis du prince birman
Berlin Express![]()
http://moviemorlocks.com/
[/b]
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Re: Executive Action (David Miller, 1973)
Je déterre ce topic pour vous demander ce qui existe comme film dans le meme genre que celui-ci(à savoir la théorie du complot)?
J'ai vu Les 3 jours du Condor, A Cause d'un assassinat, Les hommes du Président mais y en a-t-il d'autres?
Sinon pour celui-là, le titre francais est Complots à Dallas.
J'ai vu Les 3 jours du Condor, A Cause d'un assassinat, Les hommes du Président mais y en a-t-il d'autres?
Sinon pour celui-là, le titre francais est Complots à Dallas.
- Jack Carter
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Re: Executive Action (David Miller, 1973)
tu peux essayer Sept jours en mai ou The Manchurian Candidate de Frankenheimer, films se rapprochant du genre 
Winter kills (William Richert), mais je ne sais pas si ça existe en dvd.
I comme Icare de Verneuil
Conversation secrete de Coppola

Winter kills (William Richert), mais je ne sais pas si ça existe en dvd.
I comme Icare de Verneuil
Conversation secrete de Coppola

El Llanto (Pedro Martín Calero, 2024)
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Re: Executive Action (David Miller, 1973)
Je les ais vu ceux-là...Jack Carter a écrit :tu peux essayer Sept jours en mai ou The Manchurian Candidate de Frankenheimer, films se rapprochant du genre
Winter kills (William Richert), mais je ne sais pas si ça existe en dvd.
I comme Icare de Verneuil
Conversation secrete de Coppola
Hormis Winter Kills que je ne connais pas. Je vais essayer de me renseigner là-dessus.
Merci pour l'info.

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Re: Executive Action (David Miller - 1973)
J'en ai un souvenir assez brumeux (d'autant plus que le film était plutôt cérébral) mais on peut peut-être ajouter Le dossier 51 de Michel Deville...
Et puis Z de Costa Gavras, Marathon Man, JFK, Les 39 marches...
Mais sans être personnellement paranoïaque, je crois que celui qui est le plus diaboliquement réaliste dans son fond (et même terriblement visionnaire, jusqu'à des hasards - ou coïncidences - troublants) reste Les 3 jours du Condor. Même si l'idée de l'influence d'un complexe militaro-industriel sur la politique remonte à la veille de la 1ère guerre mondiale et fut plus tard énoncée par Eisenhower.
Et puis Z de Costa Gavras, Marathon Man, JFK, Les 39 marches...
Mais sans être personnellement paranoïaque, je crois que celui qui est le plus diaboliquement réaliste dans son fond (et même terriblement visionnaire, jusqu'à des hasards - ou coïncidences - troublants) reste Les 3 jours du Condor. Même si l'idée de l'influence d'un complexe militaro-industriel sur la politique remonte à la veille de la 1ère guerre mondiale et fut plus tard énoncée par Eisenhower.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
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