Le Mystérieux Docteur Korvo (Otto Preminger - 1949)

[Swan]

Après Otis B. Driftwood, c'est au tour de George Kaplan de se pencher aujourd'hui sur un film noir signé Otto Preminger, Le Mystérieux Docteur Korvo. Vos commentaires sont les bienvenus.

[Geoffrey Firmin]

Les caractères sont trop petit, j'arrive plus à lire

Sinon, la comparaison avec le style de Cantet est intéressante.
Je suis assez d'accord avec Kaplan sur les qualités et les défauts du film, le plaisir contemplatif l'emporte sur le sujet.

[Jeremy Fox]

Entièrement d'accord aussi. L'élégance de la mise en scène fait tout passer même les approximations du scénario. Mineur mais vraiment loin d'être désagréable. Nous sommes vraiment très très loin du soi disant 'navet absolu'.

[bogart]

Je pense différemment sur la qualité d'image de ce film : à mon avis la moins bonne de cette collection.

Copier/coller de mon avis posté là
Déception pour ma part retrouvant les mêmes accros que sur ma VHS (passages instables, images souffrant de la maladie de Parkinson)

[Nestor Almendros]

LE MYSTERIEUX DR KORVO d'Otto Preminger

C'était l'époque où Hollywod découvrait la psychanalyse (LA MAISON DU DR EDWARDS par exemple) et l'hypnose dont on parle ici. L'intrigue est intéressante, on pourrait presque la rapprocher d'un COLUMBO, à savoir: comment le coupable va-t-il se trahir (car on sait tout, bien avant les personnages). A ce titre la fin est un peu expédiée niveau scénario.

Le film se laisse voir surtout (dans mon cas) grâce au master presque parfait. Je m'explique: le télécinéma est excellent. J'ai rarement vu Gene Tierney dans une image aussi bien constrastée et aussi précise en définition (si le master de LAURA à paraitre la semaine prochaine est aussi bien traité de ces points de vue j'achète direct!). Malheureusement la copie chimique utilisée, bien que très propre, n'a pas été restaurée numériquement pour éviter toutes les sautes de pellicule. Cette instabilité constante tout au long du film est bien dommageable, même pour un film mineur. Et je vous le confirme aussi: j'adore la photographie des films américains en n&b de cette époque (et le film est très bien servi pour ça).

[mdubois]

Bonsoir,

Pas encore eu le temps de visionner le dvd mais la jaquette de l'edition Carlotta me semble encore plus mysterieuse que le Dr Korvo !!!
Que viennent faire Fabian, Gregorius et Kristo protagonistes des Forbans de la Nuit sur l'affiche (a droite du nom Korvo) ?



Allez sur ce je debale et je regarde le film ... bonne soiree ...

Michel

[cinephage]

Personnellement, je garde un souvenir très mitigé de ce film...

Le scénario est tout de même bourré d'invraisemblances, le moteur de l'intrigue est assez naïf... Par moments, le récit se rapproche d'une intrigue de feuilleton, que le titre français rend d'ailleurs mieux que le titre original.

Whirlpool avait été ma première expérience avec Preminger, je n'en ai plus approché pendant des années. C'est dommage, parce que tous ses autres films que j'ai vu m'ont beaucoup plu...

Je suis volontiers prêt à croire que le film était truffé de brillants mouvements de caméra, de cadrages de grande précision, ou d'une mise en scène aquatique, mais, quand on ne s'intéresse plus au récit ni aux personnages, ça finit par paraître un peu vain. En tout cas, ça m'était passé complètement au dessus de la tête, et n'a pas sauvé le film, que je n'ai pas aimé.

[Julien Léonard]

A la sortie de ce DVD, j'avais beaucoup hésité à le prendre... Cette chronique m'en donne envie !! J'irais le prendre dès que je le verrai pas trop cher, avec "Appelez nord 777"...

[someone1600]

Je suis d'accord avec Jeremy et Geoffrey. Je suis loin d'avoir passé un mauvais moment avec ce film...

[Profondo Rosso]

Le Mysterieux Docteur Korvo de Otto Preminger (1949)

Une tentative assez inégale de mêler le film noir à la psychanalyse. Toute la première partie qui voit une jeune femme (Gene Tierney qui retrouve Preminger après Laura) délaissée par son mari tomber sous l'emprise d'un manipulateur adepte de l'hypnose (José Ferrer) est vraiment brillante, les mailles du piège redoutable qu'il tend à Gene Tierney son parfaitement tissées et les scènes d'hypnose sont très bien amenée. Gene Tierney est excellente en épouse perturbée et kleptomane, José Ferrer (au visage sacrément vicelard déjà) fait un excellent méchant et Richard Conte est assez inhabituel en mari psychiatre ça change de ses rôle de crapule. La 2e partie où on mène l'enquête est par contre très poussive, trop bavarde et on perd trop Gene Tierney de vue même si la résolution finale à base d'autohypnose bien abracadabrantesque vaut le détour... 3,5/6

[Nestor Almendros]

Posté par Sybille le 27 octobre 2006

Le mystérieux docteur Korvo / Whirlpool d'Otto Preminger (1949) :

Une fois encore, Otto Preminger fait tourner Gene Tierney dans un film noir. Un peu à la manière de Laura (un film vu il y a 2,3 ans, mes souvenirs sont plutôt flous), elle incarne une femme victime, manipulée par les hommes. Ici, c'est le Dr Korvo qui s'empare d'elle, en vue de l'hypnotiser pour d'obscures desseins. C'est un film qu'on peut qualifier de "prévisible", mais cela n'empêche pas de passer un moment agréable, tant l'ensemble est bien construit et mené jusqu'à son terme sans fausse note. En tout cas, un film qui me semble caractéristique du genre "film noir des années 40", donc fort acceptable si on aime ce type de cinéma. 6/10


posté par Bruce Randylan le 13 septembre 2007

Le mysterieux Dr Korvo ( Otto Preminger - 1949 )
Pendant 1 heure, on se fait prendre au jeu manipilateur au possible de l'histoire où le calculateur Dr Korvo tisse sa toile autour de Gene Tierney pour notre plus grand plaisir.
Les pièces dont on voyait que vaguement les formes s'emboitent les unes dans les autres en devenant parfois vertigineuses. Malheureusement la fin assez raté avec son happy end de rigueur est rageante. Le méchant devient d'une bétise sans nom multipliant les erreurs et autres abérrations avec quelques ficelles un peu grosses dans la révélation du meurtrier.
Assez frustant au final d'autant que la mise en scène de Preminger manque de mordant et de fluidité. Les acteurs eux sont impeccables.

[awopbopaloobopalopbamboom]

Il m'avait bien plu ce Preminger. C'est tout de même le fantasme ultime ce film : hypnotiser Gene Tierney pour en faire ce qu'on veut^^. Souffrant de cleptomanie et souhaitant que sa maladie se résorbe sans en tacher la réputation de son respecté docteur/psychanalyste/mari, elle tente des séances d'hypnoses dont elle va devenir la proie facile d'un gigolo/hypnotisateur (ça se dit?) qui veut s'en mettre plein les poches.

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Et il va jusqu'au bout le bougre : il va jusqu'à même s'hypnotiser afin d'avoir un alibi en béton ahahahah !!!

B- (une bonne note en somme dans mon étrange système de notation)

[Watkinssien]

C'est une œuvre étrange, mineure après des films comme Laura, mais tout de même intéressante à défaut d'être fascinante.

Le souvenir provient surtout de la fabuleuse Gene Tierney et du sens de l'atmosphère concocté par le grand Preminger, plus que de l'intrigue et ses intensités dramatiques.

[Sybille]

Dans ce film, c'est le développement de l'histoire qui souffre ! La fin est à peu près nulle, pas du tout bien amenée, incohérente, et on la voit arriver à des km. Mais bon, en effet, ça se laisse regarder sans trop de déplaisir.