Le Voyeur (Michael Powell - 1960)
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Le Voyeur (Michael Powell - 1960)
Descendu par la critique qui y voyait un film "malade" il y a de cela quarante ans, Peeping Tom reste une oeuvre vénéneuse, encore très troublante. La mise en scène de Powell est superbe de même que l'interprétation hallucinante de Carl Boehm tout à fait terrifiant dans un rôle complexe. Les victimes piégées dans l'obturateur de la caméra et les cris d'agonie résonnent encore longtemps après la projection. Un film peut paraître assez glacial à la première vision, mais dont la superbe se révèle à la seconde.
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salut,
excellente initiative que de parler de ce chef d'oeuvre absolu!!
Powell maitrise tout dans cette eouvre, son sujet, sa mise en scène et ses acteurs.
Il fallait un sacré courage pour se lancer dans un tel film!
Un film "d'horreur" sans la distance que permet habituellement le genre. L 'étude clinique d'un psychopathe malgré lui, qui trouve d'ailleurs écho dans les expériences psychologiques atroces que le père du héros tentait sur ce dernier. Ces séquences sont d'ailleurs parmis les plus galçantes et dérangeantes qui soient.
Le film est passionnant et originla de bout en bout et l'on se prend à avoir de la sympathie pour ce personnage pourtant totalement déjanté grâce au portrait réaliste qu'en dresse Powell et au jeu incroyable de Carl Boehm.
De plus, sa réflexion sur le cinéma et son vampirisme est d'une profondeur et d'un subtilité inégalées.
Plusieurs personnes m'ont engueulées car je leur ai montré ce film qui les à mis profondément mal à l'aise et c'est trés rare qu'un film des années 60 arrive à troubler un spectateur actuel.
Je prend cela pour un gage de qualité immense car Powell ne tombe jamais dans la facilité ou le démonstratif.
Un film immense, totalement indispensable même si assez désagréable de par sa noirceur et son réalisme.
A voir absolument!!
Stef
excellente initiative que de parler de ce chef d'oeuvre absolu!!
Powell maitrise tout dans cette eouvre, son sujet, sa mise en scène et ses acteurs.
Il fallait un sacré courage pour se lancer dans un tel film!
Un film "d'horreur" sans la distance que permet habituellement le genre. L 'étude clinique d'un psychopathe malgré lui, qui trouve d'ailleurs écho dans les expériences psychologiques atroces que le père du héros tentait sur ce dernier. Ces séquences sont d'ailleurs parmis les plus galçantes et dérangeantes qui soient.
Le film est passionnant et originla de bout en bout et l'on se prend à avoir de la sympathie pour ce personnage pourtant totalement déjanté grâce au portrait réaliste qu'en dresse Powell et au jeu incroyable de Carl Boehm.
De plus, sa réflexion sur le cinéma et son vampirisme est d'une profondeur et d'un subtilité inégalées.
Plusieurs personnes m'ont engueulées car je leur ai montré ce film qui les à mis profondément mal à l'aise et c'est trés rare qu'un film des années 60 arrive à troubler un spectateur actuel.
Je prend cela pour un gage de qualité immense car Powell ne tombe jamais dans la facilité ou le démonstratif.
Un film immense, totalement indispensable même si assez désagréable de par sa noirceur et son réalisme.
A voir absolument!!
Stef
- Zelda Zonk
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Le Voyeur (Michael Powell - 1960), ce soir sur Cinécinéma
Jamais vu, mais apparemment, ça vaut vraiment le coup.
Vous confirmez ?
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- Zelda Zonk
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Tu Dois y aller. Lorsque l'objectif inquisiteur et caressant de Karl-heinz Boehm cadre la danse inachevée de la sublime Moira Shearer, on atteint des sommets de séduction macabre.
Fabuleux film qui n'a rien perdu de son caractère fantasmagorique et troublant.
A ce suje, étrange qu'il ne se soit pas glissé dans la sélection hebdo de Jeremy et consorts...
Fabuleux film qui n'a rien perdu de son caractère fantasmagorique et troublant.
A ce suje, étrange qu'il ne se soit pas glissé dans la sélection hebdo de Jeremy et consorts...
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plus qu'un classique, un putain de film oui!!!
Depuis que je l'ai vu, je veux voir tous les autres Powell (j'attends notamment "les souliers rouges" au tournant)
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Je le voyais moi aussi pour la première fois hier soir.Ouf Je Respire a écrit :plus qu'un classique, un putain de film oui!!!
Depuis que je l'ai vu, je veux voir tous les autres Powell (j'attends notamment "les souliers rouges" au tournant)
Et j'ai été oppressé tout le long du film par une espèce d'angoisse sourde proche de l'indicible.
L'image est fantastique, jamais inutile (tès beau plan des stylos qui tombent de la poche de Mark planqué sur sur sa poutrelle).
Le propos psychologique est fort et absolument pas primaire car pas explicatif pour deux sous.
Télérama rappelle dans sa critique que Powell considérait ce film comme romantique... je souscrit à cette vision du film: un romantisme torturé et rédempteur.
C'est une grande découverte que ce film à la fois désuet et moderne... intemporel certainement.
Et un sujet de discussion et d'analyse sans fin, je suppose
Il me faut absolument redécouvrir Powell d'urgence !