Le Cri de la victoire (Raoul Walsh - 1955)
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- Jeremy Fox
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Le Cri de la victoire (Raoul Walsh - 1955)
De Raoul Walsh : il sort donc en DVD dans son format respecté en septembre. Je pense craquer mais qui peu me dire ce qu'il en pense car j'ai lu deux très bons papiers ce matin, l'un par Tavernier, l'autre dans un guide. Je l'ai vu moi même mais il y a très longtemps et à mon avis recadré.
- Beule
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Encore? Ben quoi on a la mémoire qui flanche Jeremy? A l'annonce de la sortie du Z1 il y avait déja eu tout un topic de Fatalitas au sujet de ce Battle Cry.
Très beau film, apologie du corps des marines certes, mais poignant et humain, faisant la part belle aux atermoiements sentimentaux des bidasses. Dans un petit rôle Dorothy Malone est inoubliable. Prends...
Très beau film, apologie du corps des marines certes, mais poignant et humain, faisant la part belle aux atermoiements sentimentaux des bidasses. Dans un petit rôle Dorothy Malone est inoubliable. Prends...
- Jeremy Fox
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Je me rappelle du topic mais je ne me rappelais plus des avisBeule a écrit :Encore? Ben quoi on a la mémoire qui flanche Jeremy? A l'annonce de la sortie du Z1 il y avait déja eu tout un topic de Fatalitas au sujet de ce Battle Cry.
Très beau film, apologie du corps des marines certes, mais poignant et humain, faisant la part belle aux atermoiements sentimentaux des bidasses. Dans un petit rôle Dorothy Malone est inoubliable. Prends...
J'achète, tu m'as convaincu
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- Jeremy Fox
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Le topic étant remonté, je poste quand même mon avis
Film qui laisse assez dubitatif la première fois si l'on s'attend à un film de guerre, ce qu'il n'est absolument pas, la seule bataille anti-spectaculaire ayant lieu 10 minutes après deux heures de film.
Il s'agit plutôt d'un mélodrame que certains trouveront ternes, d'autres comme moi plutôt modeste et anti-lyrique, humain tout simplement décrivant les histoires d'amour de ces Marines lors des permissions. Pas d'esbrouffe visuelle ou dramatique, un film finalement très moderne par son absence d'enjeu dramatique. A revoir en tout cas pour pouvoir en dire plus car c'est vrai que la première fois, ça étonne. Ne peut se placer dans les grands films de Walsh mais ne mérite pas non plus le mépris qu'on lui voue habituellement.
Le DVD est très bon
Film qui laisse assez dubitatif la première fois si l'on s'attend à un film de guerre, ce qu'il n'est absolument pas, la seule bataille anti-spectaculaire ayant lieu 10 minutes après deux heures de film.
Il s'agit plutôt d'un mélodrame que certains trouveront ternes, d'autres comme moi plutôt modeste et anti-lyrique, humain tout simplement décrivant les histoires d'amour de ces Marines lors des permissions. Pas d'esbrouffe visuelle ou dramatique, un film finalement très moderne par son absence d'enjeu dramatique. A revoir en tout cas pour pouvoir en dire plus car c'est vrai que la première fois, ça étonne. Ne peut se placer dans les grands films de Walsh mais ne mérite pas non plus le mépris qu'on lui voue habituellement.
Le DVD est très bon
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- Mogul
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et bien zou +1Jeremy Fox a écrit :Le topic étant remonté, je poste quand même mon avis
Film qui laisse assez dubitatif la première fois si l'on s'attend à un film de guerre, ce qu'il n'est absolument pas, la seule bataille anti-spectaculaire ayant lieu 10 minutes après deux heures de film.
Il s'agit plutôt d'un mélodrame que certains trouveront ternes, d'autres comme moi plutôt modeste et anti-lyrique, humain tout simplement décrivant les histoires d'amour de ces Marines lors des permissions. Pas d'esbrouffe visuelle ou dramatique, un film finalement très moderne par son absence d'enjeu dramatique. A revoir en tout cas pour pouvoir en dire plus car c'est vrai que la première fois, ça étonne. Ne peut se placer dans les grands films de Walsh mais ne mérite pas non plus le mépris qu'on lui voue habituellement.
Le DVD est très bon
Un film sensible et pudique qui met à mal l'image de films de mec viril qui colle à Walsh
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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Re: Notez les films naphtas - Mai 2009
Le cri de la victoire de Raoul Walsh (1954)
San Diego, 1942. Le commandant Sam Huxley, que ses hommes nomment affectueusement "La Grande Perche", commande une section de futurs "Marines" appelés à participer aux durs combats du Pacifique. Les recrues viennent des quatre coins des États-Unis. Il y a là Andy, d’origine suédoise, grand amateur de jolies filles, que sa fiancée, Pat, attend au pays ; "Sky" Wronski, un garçon pauvre, qui économise pour amener après la guerre sa promise, Susan, en Californie ; Danny, un jeune Texan qui a lui aussi sa petite amie, Kathy ; un intellectuel solitaire, Marion ; Jones, le boute-en-train de la bande ; Gomez, dit "l’Espagnol", à l’humeur querelleuse, adepte des coups tordus ; et jusqu’à deux Indiens Navajos, Lighttower et "Crazy Horse". Mac, le sergent, un vieux briscard des fusiliers marins, va mener à ces gosses la vie dure, pour en faire de vrais "Marines".
Un Walsh assez faible. On suit le parcours de jeunes marines de leurs formations initiale jusqu'à l'épreuve du champ de bataille, cette dernière n'intervenant qu'à la toute fin et le reste du film s'attardant sur le quotidien des soldats dans les différents lieux de séjours (Nouvelle Zélande entre autres). L'aspect ouvertement patriotique et un propagande (la guerre de Corée n'est pas terminée quand est lancé le film même s'il ne la prend pas pour cadre) avec sa voix off bienveillante et exaltante pour les jeune recrues n'est pas particulièrement gênant, Walsh s'en étant déjà bien sorti sur ce terrain avec "Aventure en Birmanie". Le gros problème c'est l'intrigue se focalisant sur les démêlés amoureuses des soldats, et très ponctuellement de leurs peur et leur doute. Les jeunes acteurs sont pour la plupart assez lisse, pas aidés par le scénario qui en fait de gros archétype sans reliefs et les quelques un potentiellement intéressants sont un peu sacrifié par le montage (la femme adultère joué par Dorothy Malone qui disparaît vite pour cause de morale, l'intellectuel Marion qui meurt sans que l'on ne ressente rien) où on sent les coupes franches. Du coup avant la brève batailles finales, quasiment 2h de soap roman photo gentillet, pas désagréable mais assez anecdotique. Du coup on s'accroche à ce qu'on peut notamment un Walsh qui se permet pas mal de situations érotique assez osées bousculant le code Hays comme Dorothy Malone entièrement nue mais dissimulée par une chaise ou le couple non mariés (ça sera vite réparé) attendant un enfant. L'émotion fonctionne par intermittence néanmoins comme l'histoire d'amour entre le bucheron américain bien rustre et une néozélandaise, notamment toute la partie où il refuse de retourner au combat pour rester avec elle. Il n'y a bien que l'interprétation de Van Heflin, totalement habité en commandant humain et charismatique qui retient vraiment l'attention. Très moyen donc, dans la même veine mélangeant récit de guerre et intrigue intimiste, "Tant qu'il y aura des hommes" de Zinneman est autrement plus intéressant. 3/6
San Diego, 1942. Le commandant Sam Huxley, que ses hommes nomment affectueusement "La Grande Perche", commande une section de futurs "Marines" appelés à participer aux durs combats du Pacifique. Les recrues viennent des quatre coins des États-Unis. Il y a là Andy, d’origine suédoise, grand amateur de jolies filles, que sa fiancée, Pat, attend au pays ; "Sky" Wronski, un garçon pauvre, qui économise pour amener après la guerre sa promise, Susan, en Californie ; Danny, un jeune Texan qui a lui aussi sa petite amie, Kathy ; un intellectuel solitaire, Marion ; Jones, le boute-en-train de la bande ; Gomez, dit "l’Espagnol", à l’humeur querelleuse, adepte des coups tordus ; et jusqu’à deux Indiens Navajos, Lighttower et "Crazy Horse". Mac, le sergent, un vieux briscard des fusiliers marins, va mener à ces gosses la vie dure, pour en faire de vrais "Marines".
Un Walsh assez faible. On suit le parcours de jeunes marines de leurs formations initiale jusqu'à l'épreuve du champ de bataille, cette dernière n'intervenant qu'à la toute fin et le reste du film s'attardant sur le quotidien des soldats dans les différents lieux de séjours (Nouvelle Zélande entre autres). L'aspect ouvertement patriotique et un propagande (la guerre de Corée n'est pas terminée quand est lancé le film même s'il ne la prend pas pour cadre) avec sa voix off bienveillante et exaltante pour les jeune recrues n'est pas particulièrement gênant, Walsh s'en étant déjà bien sorti sur ce terrain avec "Aventure en Birmanie". Le gros problème c'est l'intrigue se focalisant sur les démêlés amoureuses des soldats, et très ponctuellement de leurs peur et leur doute. Les jeunes acteurs sont pour la plupart assez lisse, pas aidés par le scénario qui en fait de gros archétype sans reliefs et les quelques un potentiellement intéressants sont un peu sacrifié par le montage (la femme adultère joué par Dorothy Malone qui disparaît vite pour cause de morale, l'intellectuel Marion qui meurt sans que l'on ne ressente rien) où on sent les coupes franches. Du coup avant la brève batailles finales, quasiment 2h de soap roman photo gentillet, pas désagréable mais assez anecdotique. Du coup on s'accroche à ce qu'on peut notamment un Walsh qui se permet pas mal de situations érotique assez osées bousculant le code Hays comme Dorothy Malone entièrement nue mais dissimulée par une chaise ou le couple non mariés (ça sera vite réparé) attendant un enfant. L'émotion fonctionne par intermittence néanmoins comme l'histoire d'amour entre le bucheron américain bien rustre et une néozélandaise, notamment toute la partie où il refuse de retourner au combat pour rester avec elle. Il n'y a bien que l'interprétation de Van Heflin, totalement habité en commandant humain et charismatique qui retient vraiment l'attention. Très moyen donc, dans la même veine mélangeant récit de guerre et intrigue intimiste, "Tant qu'il y aura des hommes" de Zinneman est autrement plus intéressant. 3/6
- Watkinssien
- Etanche
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Re: Le cri de la victoire (Raoul Walsh, 1955)
Un film moyennement captivant, non pas à cause de sa mise en scène, d'une belle solidité (même si moins inspirée que celle d'autres oeuvres des années 50, le merveilleux L'esclave libre en tête), mais à cause d'un scénario conventionnel, avec des personnages à moitié convaincants.
Cela se suit néanmoins sans déplaisir.
Cela se suit néanmoins sans déplaisir.
Mother, I miss you