Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977)

[Duke Red]

Quant à Cremer, il me semble que sa situation, il la doit à son épouse, non ? Ce n'est pas son beau-père qu'il faut convaincre pour le prêt ? Je n'ai pas l'impression que ce soit un roturier.
A cela s'ajoute sa réflexion sans appel sur l'officier français dont sa femme lit la biographie. "Il a fait ce qu'il devait faire", ou quelque chose du genre, ce qui pourrait laisser penser qu'il y a chez lui une résonance, peut-être parce qu'il aurait servi en Indochine ou en Algérie. Le souvenir du sergent qu'il jouait dans la 317e section n'est jamais très loin, je trouve.

Donc si c'est un roturier (un "non-noble").

[Demi-Lune]

Oui.

Bon, je m'en vais de ce topic.

[AtCloseRange]

Quant à Cremer, il me semble que sa situation, il la doit à son épouse, non ? Ce n'est pas son beau-père qu'il faut convaincre pour le prêt ? Je n'ai pas l'impression que ce soit un roturier.
A cela s'ajoute sa réflexion sans appel sur l'officier français dont sa femme lit la biographie. "Il a fait ce qu'il devait faire", ou quelque chose du genre, ce qui pourrait laisser penser qu'il y a chez lui une résonance, peut-être parce qu'il aurait servi en Indochine ou en Algérie. Le souvenir du sergent qu'il jouait dans la 317e section n'est jamais très loin, je trouve.

effectivement, son physique valide un peu le truc mais bon, s'il suffisait d'être un gros costaud pour être le meilleur conducteur des environs...

[Duke Red]

Oui.

Bon, je m'en vais de ce topic.

Où que tu ailles, je te poursuivrai, jusqu'à la fin…

[Anorya]

[El Dadal]

Dès qu'un des pourfendeurs du film viendra écrire une ânerie, on sait que Demi reviendra dans les parages, tel un Joss Beaumont des Internets.

[AtCloseRange]

Sinon, pour revenir sur le coup de la montre qui a enflammé Demi-Lune

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ce qui se passe juste après est à peu près aussi prévisible qu'une fin où Chuck Norris tatane tous les méchants

[Dale Cooper]

Sinon, pour revenir sur le coup de la montre qui a enflammé Demi-Lune

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ce qui se passe juste après est à peu près aussi prévisible qu'une fin où Chuck Norris tatane tous les méchants

Évidemment, c'est annoncé. Tu crois que Friedkin avait placé un

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gros plan de la roue

pendant leur discussion

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(quelques minutes avant qu'il éclate),

pour la beauté de ce plan ?

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De toute façon aucun d'entre eux ne s'en sortira, et ça, on s'en doute un peu pendant le film.

Mais même comme ça,

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ça surprend ceux qui ne veulent pas y croire, qui espèrent qu'ils vont s'en sortir.

C'était d'ailleurs assez jubilatoire d'un certain côté, quand on s'y attend à cet

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éclatement de pneu

, de le revoir avec quelqu'un (ma girlfriend en l'occurrence) qui ne s'y attendait pas

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(à cet éclatement donc)

et à qui ça a fait un choc.

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Elle répétait : "Mais... mais qu'est-ce que... oh non... Ils sont morts ?"

C'est à ce moment-là que je me suis dit que ce film était meilleur que ce que j'en avais pensé à la découverte.

Ça va les balises, là, Duke ?

[Rick Blaine]

[Duke Red]

Ça va les balises, là, Duke ?

Je serais bien tenté de spoiler la fin de la 2ème saison de Twin Peaks, moi…

[mannhunter]

J'ai enfin pu le voir (enfin le revoir - aucun souvenir de ma découverte du film il y a plus de 25 ans) en entier en salle et je continue à ne pas être convaincu.
Après une présentation des personnages inégale (très bon segment à Jérusalem, le segment français est moyen et le segment US vraiment pas terrible avec ce côté pieds nickelés et cet overacting d'un des acteurs), on a droit à un vrai tunnel une fois arrivé en Amérique du Sud où j'ai bien failli piquer du nez (Friedkin s'attache surtout à nous montrer sous toutes les coutures son bouge sans développer une seconde ses personnages).
Heureusement, au bout d'1h10, 1h15, le convoi démarre et enfin, le film devient ce qu'il aurait dû être. On a tout dit sur cette partie (la double traversée du pont, l'explosion de l'arbre ou le final halluciné) et ça aurait fait un formidable moyen métrage d'autant que si on excepte l'épisode de la montre ou le plan final, le film aurait quasiment pu démarrer avec le convoi tant tout ce qui est montré avant n'a strictement aucun impact sur ce qu'on voit après.
Cette partie vaut indéniablement le voyage et en fait un film d'une certaine façon "important" mais ça n'en fait pas un film réussi et encore moins un grand film.
Le Clouzot est définitivement une bien plus grande réussite.

Un film passé du statut de "sous-estimé" à "surestimé"?

[AtCloseRange]

J'ai enfin pu le voir (enfin le revoir - aucun souvenir de ma découverte du film il y a plus de 25 ans) en entier en salle et je continue à ne pas être convaincu.
Après une présentation des personnages inégale (très bon segment à Jérusalem, le segment français est moyen et le segment US vraiment pas terrible avec ce côté pieds nickelés et cet overacting d'un des acteurs), on a droit à un vrai tunnel une fois arrivé en Amérique du Sud où j'ai bien failli piquer du nez (Friedkin s'attache surtout à nous montrer sous toutes les coutures son bouge sans développer une seconde ses personnages).
Heureusement, au bout d'1h10, 1h15, le convoi démarre et enfin, le film devient ce qu'il aurait dû être. On a tout dit sur cette partie (la double traversée du pont, l'explosion de l'arbre ou le final halluciné) et ça aurait fait un formidable moyen métrage d'autant que si on excepte l'épisode de la montre ou le plan final, le film aurait quasiment pu démarrer avec le convoi tant tout ce qui est montré avant n'a strictement aucun impact sur ce qu'on voit après.
Cette partie vaut indéniablement le voyage et en fait un film d'une certaine façon "important" mais ça n'en fait pas un film réussi et encore moins un grand film.
Le Clouzot est définitivement une bien plus grande réussite.

Un film passé du statut de "sous-estimé" à "surestimé"?

L'un entraîne un peu l'autre. Mal aimé à tort à l'époque (le film ne pouvais clairement pas être écarté d'un simple revers de main) et par réaction il me semble qu'on en fait beaucoup en évacuant ce que je trouve être de réels défauts. Friedkin a fait d'autres films bien plus réussis et convaincants dans leur globalité.

[Jeremy Fox]

C'est quoi cette signature ?

Jamais écrit ça moi

[Jack Carter]

C'est quoi cette signature ?

Jamais écrit ça moi

et la mienne, tu en penses quoi ?

[Jeremy Fox]

C'est quoi cette signature ?

Jamais écrit ça moi

et la mienne, tu en penses quoi ?

J'approuve la citation ; pas le film auquel elle est accolée ; enfoiré