Pas pour lui en tout cas , il semble reprocher à la structure de "l'enfer du devoir" ce qu'il reproche déjà à celle de "Sorcerer", et donc il en conclue sur ce qu'il pense du Friedkin scénariste.AtCloseRange a écrit :Il parle d'un film pourri là.
Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977)
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Outre sa propre déchéance, et le fait qu'il ne peut supporter de revoir sa femme qu'il aime, on parle de possible accusation de meurtre s'agissant de Cremer. Son directeur financier se suicide sous ses yeux. Ca suffit pour le "tuer" métaphoriquement dans le cadre du film. On peut discuter des moyens utilisés, mais l'intention de Friedkin est claire.AtCloseRange a écrit :Je suis désolé mais Cremer n'est pas "mort". Je sais bien que c'était une époque différente et que la déchéance de la prison pour un financier était sans doute vécue différemment à l'époque (voir le personnage de Bideau) mais "fichu", c'est un bien grand mot par rapport au cas de Scheider et d'Amidou.
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Euh, là, c'est de la surinterprétationStrum a écrit :Outre sa propre déchéance, et le fait qu'il ne peut supporter pas de revoir sa femme qu'il aime, on parle de possible accusation de meurtre s'agissant de Cremer. Son directeur financier se suicide sous ses yeux. Ca suffit pour le "tuer" métaphoriquement dans le cadre du film. On peut discuter des moyens utilisés, mais l'intention de Friedkin est claire.AtCloseRange a écrit :Je suis désolé mais Cremer n'est pas "mort". Je sais bien que c'était une époque différente et que la déchéance de la prison pour un financier était sans doute vécue différemment à l'époque (voir le personnage de Bideau) mais "fichu", c'est un bien grand mot par rapport au cas de Scheider et d'Amidou.
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
AtCloseRange a écrit :Ce que je veux dire, c'est qu'on ne passe pas d'un film à l'autre, ce sont les mêmes personnages avec les mêmes relations entre eux modifiées par l'effet de la guerre. La première partie interagit avec la 2ème et vice versa. Il n'y a rien de tel dans le Friedkin. Ok, je veux bien que ce soit un choix mais il ne me convainc pas dramatiquement parlant.Gounou a écrit : Bah si, il y a une rupture contextuelle et structurelle... et pas des moindres. Elle donne d'ailleurs lieu à l'un des cuts elliptique les plus saisissant que je connaisse. Et cette rupture ne serait pas aussi forte si ce qui précède n'avait pas duré de la sorte, au point d'être presque un film en soi. Friedkin, lui, s'appuie moins sur la durée que sur l'esthétique et l'énergie (documentaire) mais il y a dans les deux cas un avant et un après qui évoquent au final moins par leur liant narratif que par leur contraste, précisément.
Mais, si pareillement. La deuxième partie du film interagit avec la première. Le passé des personnages éclaire certains actes et notamment le principal et plus important : celui revenant à accepter cette mission. De la même manière que cette lutte pour la survie fait évoluer certains d'entre-eux : par ex, le personnage de Roy Scheider, seul survivant de la mission, ose danser avec cette femme à la fin du film, ou bien encore, avant cela, la confession du personnage interprété par Bruno Cremer (scène que tu n'as pas comprise). L'épreuve fait presque naitre un horizon.
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
De manière générale, tu accordes plus d'importance à l’événement et à son articulation qu'à l'idée et son esthétique; au pathos plutôt qu'à la portée symbolique. Sur un film aussi métaphorique, ça devient compliqué...AtCloseRange a écrit :Mais bon, on est en boucle là.
Ça me rappelle une discussion sur James Gray... ou plus récemment, l'histoire d'un marin et de son gilet de sauvetage...
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Je pense que c'est le but recherché par le metteur en scène avec cette scène. De mémoire, Cremer se retrouve d'ailleurs avec du sang sur lui et le pistolet dans les mains.AtCloseRange a écrit :Euh, là, c'est de la surinterprétation
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Exactement : Tavernier leur reproche la même chose. Une absence de cohérence dans la construction.mannhunter a écrit :... il semble reprocher à la structure de "l'enfer du devoir" ce qu'il reproche déjà à celle de "Sorcerer", et donc il en conclue sur ce qu'il pense du Friedkin scénariste.
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Merci, j'ai failli mourir con.G.T.O a écrit :AtCloseRange a écrit : Ce que je veux dire, c'est qu'on ne passe pas d'un film à l'autre, ce sont les mêmes personnages avec les mêmes relations entre eux modifiées par l'effet de la guerre. La première partie interagit avec la 2ème et vice versa. Il n'y a rien de tel dans le Friedkin. Ok, je veux bien que ce soit un choix mais il ne me convainc pas dramatiquement parlant.Mais, si pareillement. La deuxième partie du film interagit avec la première. Le passé des personnages éclaire certains actes et notamment le principal et plus important : celui revenant à accepter cette mission. De la même manière que cette lutte pour la survie fait évoluer certains d'entre-eux : par ex, le personnage de Roy Scheider, seul survivant de la mission, ose danser avec cette femme à la fin du film, ou bien encore, avant cela, la confession du personnage interprété par Bruno Cremer (scène que tu n'as pas comprise). L'épreuve fait presque naitre un horizon.
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
C'est exactement ce qui est suggéré. Il en est d'ailleurs, avec nous, le seul témoin et se condamne tout seul, en quelque sorte.Strum a écrit :Je pense que c'est le but recherché par le metteur en scène avec cette scène. De mémoire, Cremer se retrouve d'ailleurs avec du sang sur lui et le pistolet dans les mains.
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
C'est d'ailleurs pour ça que j'adore Lynch, Bunuel, Bergman...Gounou a écrit :De manière générale, tu accordes plus d'importance à l’événement et à son articulation qu'à l'idée et son esthétique; au pathos plutôt qu'à la portée symbolique. Sur un film aussi métaphorique, ça devient compliqué...AtCloseRange a écrit :Mais bon, on est en boucle là.
Ça me rappelle une discussion sur James Gray... ou plus récemment, l'histoire d'un marin et de son gilet de sauvetage...
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Comme s'il avait le moindre mobile de le tuer entre le fromage et le dessert...Gounou a écrit :C'est exactement ce qui est suggéré. Il en est d'ailleurs, avec nous, le seul témoin et se condamne tout seul, en quelque sorte.Strum a écrit :Je pense que c'est le but recherché par le metteur en scène avec cette scène. De mémoire, Cremer se retrouve d'ailleurs avec du sang sur lui et le pistolet dans les mains.
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Ça doit être plus tolérable quand la frontière est plus définie, moins poreuse, j'imagine....AtCloseRange a écrit :C'est d'ailleurs pour ça que j'adore Lynch, Bunuel, Bergman...
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Indeed. C'est cela de confondre le propre et le figuré.Gounou a écrit :De manière générale, tu accordes plus d'importance à l’événement et à son articulation qu'à l'idée et son esthétique; au pathos plutôt qu'à la portée symbolique. Sur un film aussi métaphorique, ça devient compliqué...AtCloseRange a écrit :Mais bon, on est en boucle là.
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Crois-moi, les voies de la justice sont parfois impénétrables.AtCloseRange a écrit :Comme s'il avait le moindre mobile de le tuer entre le fromage et le dessert...
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Re: Le Convoi de la peur - Sorcerer (William Friedkin - 1977
Strum a écrit :Crois-moi, les voies de la justice sont parfois impénétrables.AtCloseRange a écrit :Comme s'il avait le moindre mobile de le tuer entre le fromage et le dessert...