Miracle en Alabama (Arthur Penn - 1962)
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Après une première vague d'achat et en fouinant encore sur la promo de dvdsoon pour voir si je ne loupais rien que je ne regretterais, je suis tombé sur ce titre et immédiatement je me suis souvenu des moments forts et poignants que j'ai ressenti lorsque j'avais vu ce film pour la première fois pendant ma scolarité. Donc hop, dans le panier.
Rien à rajouter à ce qui a été dit par Marcusbabel, ce film m'a pronfondément touché et j'ai vraiment envie de le revoir.
Rien à rajouter à ce qui a été dit par Marcusbabel, ce film m'a pronfondément touché et j'ai vraiment envie de le revoir.
Please re-mix Death Magnetic Remastered in 2015 (digital download)!
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Scotché encore une fois. On sent le Penn qui n'édulcore rien dans ces films. La scène du repas est intense, une scène coup-de-poing. Et quelles émotions. Mais aurait-il loupé la fin ? A force de larmes on voit plus rien ... vieux filou ce Penn.
Superbes interprétations. Une grande découverte. Merci à tous ceux qui en ont parlé.
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Miracle en Alabama...
Si le noir et blanc n'était pas proscrit à la télévision, que de téléspectateurs remercieraient le noir et blanc d'exister, que de téléspectateurs seraient fiers de ne pas se laisser envoûter par les diktats de nos grands chaînes de télévision. Certes, il existe le cable. Mais la majorité (8 à 10 millions de personnes regardent Navarro ou Julie Lescaut), à cette majorité, il ne ferait aucun mal de découvrir le monde... du cinématographe. Mais je m'emporte, mon lyrisme est naïf, je rêve d'un monde où... Enfin. Miracle en Alabama.
Ce film est d'autant plus étonnent, qu'Arthur Penn parvient à restituer le sentiment spacial vécu par la jeune fille. Regardez comme il travaille les longues focales pour signifier façon qu'elle a de percevoir un espace déconstruit. Incapable de construire son espace, elle peut, d'un seul mouvement, être loin, être proche. La longue focale met en avant plan des éléments très très proches et des éléments très lointains, ce qu'on nomme aussi profondeur de champ. La lumière sculpte cet espace... Ces impressions sont de l'ordre du ressenti, non de l'intellect.
Quand à la fin, comment éviter ce lyrisme quand on pense à ce que cette jeune fille vient de découvrir : un accès au monde, un accès à l'autre. Arthur Penn ne tombe pas dans le mélodrame, il caresse ces derniers instants, comme l'eau caresse les mains de la jeune fille.
Si le noir et blanc n'était pas proscrit à la télévision, que de téléspectateurs remercieraient le noir et blanc d'exister, que de téléspectateurs seraient fiers de ne pas se laisser envoûter par les diktats de nos grands chaînes de télévision. Certes, il existe le cable. Mais la majorité (8 à 10 millions de personnes regardent Navarro ou Julie Lescaut), à cette majorité, il ne ferait aucun mal de découvrir le monde... du cinématographe. Mais je m'emporte, mon lyrisme est naïf, je rêve d'un monde où... Enfin. Miracle en Alabama.
Ce film est d'autant plus étonnent, qu'Arthur Penn parvient à restituer le sentiment spacial vécu par la jeune fille. Regardez comme il travaille les longues focales pour signifier façon qu'elle a de percevoir un espace déconstruit. Incapable de construire son espace, elle peut, d'un seul mouvement, être loin, être proche. La longue focale met en avant plan des éléments très très proches et des éléments très lointains, ce qu'on nomme aussi profondeur de champ. La lumière sculpte cet espace... Ces impressions sont de l'ordre du ressenti, non de l'intellect.
Quand à la fin, comment éviter ce lyrisme quand on pense à ce que cette jeune fille vient de découvrir : un accès au monde, un accès à l'autre. Arthur Penn ne tombe pas dans le mélodrame, il caresse ces derniers instants, comme l'eau caresse les mains de la jeune fille.
- k-chan
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Le chef-d'oeuvre de Penn !
J'ai enfin vu ce film que je voulais voir depuis longtemps. Je me doutais que ça serait émouvant, mais j'étais loin d'imaginer que ça me retournerait autant. Un film franchement dur et très bouleversant. L'histoire d'une jeune fille, Helen, devenue sourde et muette peu après sa naissance à cause d'une maladie, et par conséquent emprisonnée dans son monde, errant en retournant tout sur son passage. Ce quotidien devenu insupportable pour ses parents complètement démunis (le père pense la faire interner en hôpital psychiatrique) font appel en dernier recours à une personne spécialisée, Annie Sullivan, qui fut elle aussi aveugle et dû apprendre à vivre avec sa cécité, avant de recouvrer la vue suite à de nombreuses interventions chirurgicales. Superbement mis en scène par un grand Arthur Penn qui traite son sujet avec force, ce que j'ai le plus envie d'applaudir dans ce film magnifique, ce sont les deux principales interprètes. La sublime Anne Bancroft est littéralement époustouflante, tout comme la jeune Patty Duke qui fait vraiment preuve d'un courage exceptionnel dans ce rôle ô combien difficile. Et je pèse mes mots, elles sont hallucinantes et semblent réellement vivre leurs personnages. Toutes deux ont reçu un oscar et c'est largement mérité. Leurs personnages respectifs sont magnifiques, et comment ne pas être ému devant le courage, la conviction et la détermination de cette Annie Sullivan ? Convaincue qu'elle peut sortir de son monde cette petite Helen, à l'image de cet oeuf qui éclot dans leurs mains souvent liées pour communiquer, et duquel sort un petit oiseaux qui aura tout à apprendre. La longue scène où Annie tente d'apprendre à la pauvre Helen à manger convenablement durant tout un après-midi est un cauchemard : pincements et claques, assiettes, couverts et nourriture qui volent, très violent corps à corps, tout cela dans un chaos le plus total... Un spectacle à la limite du supportable auquel on a presque honte d'assister. C'est réellement l'effet que ça m'a fait. Je n'en dis pas plus, si ce n'est que je conseille très vivement ce film admirable, terrible et déchirant à ceux qui ne l'ont pas encore vu. J'ai eu les larmes aux yeux tout le long et j'ai dû lutter pour ne pas les laisser tomber. Sans doute le film d'Arthur Penn que je préfère (et pourtant dieu sait que j'adore Little Big Man et Bonnie & Clyde). Fabuleux !
Il sera sans doute mon film du mois.
- k-chan
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Re: The Miracle Worker / Miracle en Alabama (Arthur Penn)
Je quote ce message qui date déjà un peu.marcusbabel a écrit :L'apprentissage de la jeune fille donne forcément lieu à des situations tendant vers le comique. Ainsi de la scène ou Anne Bancroft cherche à faire sentir à Patty Duke la différence entre la joie et le mécontentement. Alors oui, on rit, mais il n'y a aucune honte dans ce rire, il est une pause au milieu de l'épreuve.
Je suis donc entièrement d'accord avec tout ce que tu dis moi aussi, si ce n'est qu'a aucun moment je n'ai pu rire. Non pas parce que ça me semble déplacé, mais parce que vraiment tout me donner envie de pleurer. Je suis peu être un peu trop sensible cela dit, mais pour moi il n'y a pas vraiment eu de moment de répit, si ce n'est certains moment peut-être un peu plus joyeux où j'ai retrouvé un petit sourire (toujours avec les larmes aux yeux). Snif snif !
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C'est en effet un très beau film, très prenant. La jeune patty Duke a ensuite fait carrière (et continue) dans des téléfilms bien en dessous de Miracle en Alabama.
Savez vous que ce film a fait l'objet d'un remake Bollywoodien qui fait grand bruit en Inde et qui devrait sortir en France cette année . Dans "Black" le rôle tenu par Anne bancroft est ici confié à la superstar masculine Amitabh Bachchan et celui de l'aveugle devenue adulte à la sublimement belle (et enlaidie pour le rôle) Rani Mukherjee. Evidemment, il y a tout un coté mélo et artificiel qui jure avec l'authenticité et la crudité du premier film. Ce remake (sans chansons, rareté pour un film indien) offre néanmoins des moments d'une grande émotion surtout grâce à la performance de Rani Mukherjee, et on peut beaucoup l'apprécier (si comme moi on a un faible pour les films de Bollywood) à condition de ne plus penser à l'original.
Savez vous que ce film a fait l'objet d'un remake Bollywoodien qui fait grand bruit en Inde et qui devrait sortir en France cette année . Dans "Black" le rôle tenu par Anne bancroft est ici confié à la superstar masculine Amitabh Bachchan et celui de l'aveugle devenue adulte à la sublimement belle (et enlaidie pour le rôle) Rani Mukherjee. Evidemment, il y a tout un coté mélo et artificiel qui jure avec l'authenticité et la crudité du premier film. Ce remake (sans chansons, rareté pour un film indien) offre néanmoins des moments d'une grande émotion surtout grâce à la performance de Rani Mukherjee, et on peut beaucoup l'apprécier (si comme moi on a un faible pour les films de Bollywood) à condition de ne plus penser à l'original.
- k-chan
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Petit HS :Music Man a écrit :(sans chansons, rareté pour un film indien)
Je ne suis pas expert en cinéma indien, mais je pense que cette affirmation n'est pas très juste. Ces films musicaux ne représentent à mon avis qu'un aspect de la production indienne, même si il est sûrement conséquent. Satyajit Ray déjà ne faisait pas de films musicaux. Sans compter Guru Dutt, Shantaram, Mrinal Sen...
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Je l'ai vu ce film dans mon école.... c'était en cours d'histoire... Moi-même étant sourde....j'ai appris la difference entre sourde et soude-avengule!... Pas drôle pour ce Helen Keller....mais elle a fait beaucoup de preuve de courage.... même Helen a obtenue le doctrat! Moi je suis sourde....alors je suis très visuelle.... j'observe facilement et remarquer vite..... c'est beaucoup different d'Helen bien sur ..... Je trouve ça triste de son handicap de ne pas pouvoir voir des belles choses!
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Revu Miracle en Alabama (Arthur Penn), qui reste une des oeuvres les plus poignantes et les plus puissantes du 7e art.
C'est toujours aussi fort. Rien à faire, les larmes coulent toutes seules dans les deux dernières séquences (surtout celle de la pompe), et pourtant je n'ai pas particulièrement la larme facile au ciné.
Plus je revois ce film, plus il monte haut dans mon panthéon Arthur Penn, et plus je me dis que Patty Duke tient là une des performances d'enfant-acteur/actrice les plus époustouflantes et mémorables de l'histoire du cinéma.
Grand film.
C'est toujours aussi fort. Rien à faire, les larmes coulent toutes seules dans les deux dernières séquences (surtout celle de la pompe), et pourtant je n'ai pas particulièrement la larme facile au ciné.
Plus je revois ce film, plus il monte haut dans mon panthéon Arthur Penn, et plus je me dis que Patty Duke tient là une des performances d'enfant-acteur/actrice les plus époustouflantes et mémorables de l'histoire du cinéma.
Grand film.
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Re: Miracle en Alabama (Arthur Penn, 1962)
posté par Gromit le 10 juin 2005
La veille de sa mort, j'ai reçu le DVD commandé il y a un mois d'un des plus célèbres films de (ou plutôt avec) Anne Bancroft :
THE MIRACLE WORKER / MIRACLE EN ALABAMA de Arthur Penn (1962)
Ce film m'était "maudit" : trois tentatives d'enregistrements ratés à la télé, 2 passages ratés à la Cinémathèque... Finalement, il me fallait simplement être patient... Et ma patience a été récompensée !
Ce film est tout proche du chef d'oeuvre et Arthur Penn (Le Gaucher, La Poursuite impitoyable, Bonnie & Clyde, Little Big Man, Alice's Restaurant, Missouri Breaks) m'aura, une fois de plus, enthousiasmé. L'histoire on la connaît : celle, célèbre jusqu'en Chine, de Helen Keller, cette enfant sourde, aveugle et muette, enseignée par une jeune femme elle-même mal-voyante (mais non aveugle),Anne Sullivan et qui finira diplômée et écrivain.
Outre l'histoire, extrêmement forte, et la réalisation de Penn, particulièrement inspirée, on retient bien sûr les incroyables performances d'actrices de ses deux principales protagonistes : Anne Bancroft dans le rôle de Annie, l'enseignante, et Patty Duke dans celui de Helen, et leurs deux Oscars respectifs (meilleure actrice et meilleur second rôle) ne furent que justice. Les deux actrices fondent littéralement leurs jeux l'un dans l'autre, les fusionnent de façon étonnante et bouleversante. Il faut dire qu'elles avaient joué ensemble la pièce sur scène pendant près d'un an. Pourtant on faillit ne pas les retrouver à l'écran puisque le rôle d'Annie fut d'abord proposé à Ingrid Bergman et que les producteurs renâclaient à embaucher Patty Duke, la considérant trop âgée (16 ans) pour jouer une petite fille de 7 ans. Si on peut comprendre leurs hésitations, soyons heureux qu'ils aient su les surmonter.
A aucun moment le film ne sombre dans le pathos et le sentimentalisme, il reste extrêmement acéré mais aussi souvent très drôle. Et toujours "naturellement" émouvant.
La veille de sa mort, j'ai reçu le DVD commandé il y a un mois d'un des plus célèbres films de (ou plutôt avec) Anne Bancroft :
THE MIRACLE WORKER / MIRACLE EN ALABAMA de Arthur Penn (1962)
Ce film m'était "maudit" : trois tentatives d'enregistrements ratés à la télé, 2 passages ratés à la Cinémathèque... Finalement, il me fallait simplement être patient... Et ma patience a été récompensée !
Ce film est tout proche du chef d'oeuvre et Arthur Penn (Le Gaucher, La Poursuite impitoyable, Bonnie & Clyde, Little Big Man, Alice's Restaurant, Missouri Breaks) m'aura, une fois de plus, enthousiasmé. L'histoire on la connaît : celle, célèbre jusqu'en Chine, de Helen Keller, cette enfant sourde, aveugle et muette, enseignée par une jeune femme elle-même mal-voyante (mais non aveugle),Anne Sullivan et qui finira diplômée et écrivain.
Outre l'histoire, extrêmement forte, et la réalisation de Penn, particulièrement inspirée, on retient bien sûr les incroyables performances d'actrices de ses deux principales protagonistes : Anne Bancroft dans le rôle de Annie, l'enseignante, et Patty Duke dans celui de Helen, et leurs deux Oscars respectifs (meilleure actrice et meilleur second rôle) ne furent que justice. Les deux actrices fondent littéralement leurs jeux l'un dans l'autre, les fusionnent de façon étonnante et bouleversante. Il faut dire qu'elles avaient joué ensemble la pièce sur scène pendant près d'un an. Pourtant on faillit ne pas les retrouver à l'écran puisque le rôle d'Annie fut d'abord proposé à Ingrid Bergman et que les producteurs renâclaient à embaucher Patty Duke, la considérant trop âgée (16 ans) pour jouer une petite fille de 7 ans. Si on peut comprendre leurs hésitations, soyons heureux qu'ils aient su les surmonter.
A aucun moment le film ne sombre dans le pathos et le sentimentalisme, il reste extrêmement acéré mais aussi souvent très drôle. Et toujours "naturellement" émouvant.
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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- Dédé du Pacifique
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Re:
Assez d'accord.Lord Henry a écrit :J'en garde un souvenir favorable, mais je suis plutôt méfiant à cet égard.
La découverte des films d'Arthur Penn se résumant pour moi à une succession de désillusions.
Je garde un souvenir éblouissant de la première fois que je vis ce film (ce générique de début ) confirmant la haute opinion que j'avais de Penn.
Un peu plus tard, je décidai de revoir Little Big Man, un de mes films de chevet et... je me retrouve en face d'un film militant très beau mais très manichéen.
A la lueur de cette déconvenue je me repasse Miracle en Alabama, et, sans surprise, retrouve les mêmes éléments qui m'avaient agacé dans Little Big Man: la "vieille" génération caricaturée à plaisir (à la fois croulants, méchants, ignorants, conservateurs, belliqueux, etc) et la nouvelle, du moins celle que représente Jack Crabb-Anne Sullivan-Penn lui-même et qui est bien entendu visionnaire au coeur pur, pourfendeuse d'injustice et ne se gêne pas pour le faire savoir.
Je vois plus de Miracle en Alabama dans les coudées franches que s'octroie un Jean Yanne pour faire passer ses nobles idées et se donner le beau rôle (Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil) que dans la démarche de Truffaut lorsqu'il réalise l'Enfant Sauvage, très bel hommage (et finement parodique) aux démarches scientifiques naissantes de la fin du XVIIIe siècle en France.
J'admets toutefois qu'on leur trouve des similitudes voire que le film de Penn soit mieux troussé que le film de Truffaut, mais j'ai de meilleurs espoirs en ce qui concerne une seconde vision de "Victor l'enfant sauvage".
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- Doublure lumière
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Re: Miracle en Alabama (Arthur Penn - 1962)
Tu fais bien de placer beaucoup d'espoir dans la révision du superbe L'enfant sauvage (je dis cela bien que j'aime bien aussi Miracle en Alabama) !
Un peu de prosélytisme ne peut pas faire de mal de temps à autre...
Je dis cela d'autant plus que je te rejoindrais hélas dans la déception concernant cette fois Little big man, un film que je plaçais a priori dans mon top 100 et dont la révision m'a laissé bien perplexe. Outre ses qualités évidentes, j'ai coincé moi aussi sur cet aspect caricatural tiré à gros trait ainsi que sur une certaine vulgarité (probablement celle que j'appréciais lors de mes précédents visionnages (?) ).
Un peu de prosélytisme ne peut pas faire de mal de temps à autre...
Je dis cela d'autant plus que je te rejoindrais hélas dans la déception concernant cette fois Little big man, un film que je plaçais a priori dans mon top 100 et dont la révision m'a laissé bien perplexe. Outre ses qualités évidentes, j'ai coincé moi aussi sur cet aspect caricatural tiré à gros trait ainsi que sur une certaine vulgarité (probablement celle que j'appréciais lors de mes précédents visionnages (?) ).