oui,mais dans la scène d'ouverture il demande à sa femme de signer des papiers,on peut supposer qu'il s'agit de la fortune de Julia...dans mon lointain souvenir le bouquin évoquait un peu plus les rapports entre Magnus et Julia,l'échec de leur relation.Anorya a écrit :Au début du film, avant l'accident qui arrive à la petite, on a une facette de lui à peu près normale)
Le Cercle infernal (Richard Loncraine - 1977)
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Re: Ne vous retournez pas/Le cercle infernal (Roeg & Loncrai
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Re: Ne vous retournez pas/Le cercle infernal (Roeg & Loncrai
Ne vous retournez pas (Don't Look Now - Nicolas Roeg, 1973) SPOILERS
Quel curieux film que voilà ! J'avoue que je ne sais pas trop quoi en penser. Je crois que je me faisais dès le départ une idée erronée sur la nature de ce film. Je n'y ai pas vu l’œuvre sublime dont on parle, mais il s'agit d'un film tellement étrange, tellement singulier, qu'il pourrait bien vieillir dans mon esprit. Ou pas.
Dans un restaurant, Laura et John Baxter (Julie Christie et Donald Sutherland), qui se sont installés à Venise après la noyade accidentelle de leur petite fille, rencontrent deux sœurs dont l'une, aveugle, affirme que leur fillette n'est pas tout à fait partie.
Un pitch intéressant, tiré d'une nouvelle de Daphne du Maurier publiée en 1971 et qui n'est pas sans préfigurer, dans une certaine mesure, celui d'Audrey Rose par Frank De Fellita. Histoire de deuil mélancolique, ville de Venise fantomatique et déserte, hantée par un tueur qui égrène les cadavres dans les canaux, voyante extralucide et inquiétante... le récit multiplie les pistes et intrigue le spectateur dès l'entame, cette séquence assez étonnante de noyade, dans lequel le montage impose un rythme ainsi qu'une ambiance pesante dont le film ne se défera jamais.
Pourtant, le film, après son ouverture maîtrisée, sombre très rapidement dans une mollesse assez désespérante pour quiconque s'attendait à voir un "thriller psychique", pour reprendre la jaquette. Trompé sur la nature de l’œuvre, j'ai longuement attendu que le récit décolle, nous montre enfin où il veut nous mener, me fasse frissonner. Peu prenant en tant que thriller ou même film fantastique (il ne faut pas s'attendre à un suspense insoutenable ou à un polar à rebondissements, malgré l'assassin mystérieux qui sévit dans les ruelles sombres et putrides de Venise), le film me semble en fait être, par son rythme lancinant, dilaté à l'extrême, une représentation assez unique du sentiment de deuil. La froideur des décors, la lenteur du film, la tristesse de la photographie, le jeu affecté des comédiens, ainsi que l'atmosphère de tristesse et d'agonie qui émane d'une Venise hivernale, concourent à créer chez le spectateur un état d'esprit proche de la dépression. J'ai tendance, rétrospectivement, à penser que c'est avant tout - malgré les apparences de "psychic thriller" - ce qui a le plus intéressé Roeg, cette tentative de partager la douleur et l'affliction intériorisée créée par la perte d'un enfant.
Sur le coup, il faut quand même s'accrocher face à la lenteur extrême de l'ensemble. Roeg étire ses scènes, parfois au-delà de l'utile (les exemples sont légions : Christie et Sutherland à l'hôtel, la très longue scène d'amour, le hissage de la statue, l'accident de Sutherland, les errances dans Venise), et on se demande vraiment ce que ce cocktail confus de médium, de fillette en ciré rouge et de prémonitions en flash forward signifie. Le bizarre surgit à plusieurs reprises (le sang sur la diapositive, le commissaire italien, Sutherland qui aperçoit sa femme sur le bateau, etc) et l'envie de savoir où tout cela mène permet de maintenir l'intérêt, d'autant que la fin est réputée pour être marquante. La révélation finale m'a finalement déçu dans la mesure où la coïncidence (l'assassin naine habillé comme la fille disparue) est quand même énorme - à moins que je n'ai rien compris, ce qui est tout à fait possible. Cependant, ce twist semble avoir marqué en son temps, puisqu'il m'a rappelé Dario Argento et son Phenomena. Surtout, la déception engendrée par ce twist fait s'interroger sur la solidité du pot-pourri scénaristique, puisqu'il déçoit à tous les niveaux et ne semble déboucher, en définitive, vers rien. Par exemple, quel est le rôle de l'évêque dans cette histoire ? Pourquoi cette fille en rouge sur la diapositive dès le début ? Sentiment de désappointement renforcé par la mise en images parfois mal maîtrisée dans ses effets de Nicolas Roeg : montage alterné lors de la scène d'amour moins convaincant que celui de l'ouverture, zooms rapides, plans très longs sur des détails insignifiants, etc.
Bref, une œuvre très étrange, complexe, nécessitant une attention poussée du spectateur. Le film n'est pas inintéressant mais le mélange de pistes, qui échoue selon moi à aboutir concrètement, peut mettre la patience à rude épreuve. Sans doute faudrait-il que je le redécouvre, sachant maintenant à quoi m'attendre. J'ai l'impression que le film fut influent (la Florence d'Obsession de De Palma, une certaine esthétique que l'on retrouve dans les œuvres d'Argento ; j'ai également pensé, sans que je sache trop pourquoi d'ailleurs, à du Polanski), mais ce Ne vous retournez pas m'apparaît quand même boiteux, d'une confusion, d'une lenteur et d'une quasi abstraction qui m'ont personnellement déplu et épuisé.
Quel curieux film que voilà ! J'avoue que je ne sais pas trop quoi en penser. Je crois que je me faisais dès le départ une idée erronée sur la nature de ce film. Je n'y ai pas vu l’œuvre sublime dont on parle, mais il s'agit d'un film tellement étrange, tellement singulier, qu'il pourrait bien vieillir dans mon esprit. Ou pas.
Dans un restaurant, Laura et John Baxter (Julie Christie et Donald Sutherland), qui se sont installés à Venise après la noyade accidentelle de leur petite fille, rencontrent deux sœurs dont l'une, aveugle, affirme que leur fillette n'est pas tout à fait partie.
Un pitch intéressant, tiré d'une nouvelle de Daphne du Maurier publiée en 1971 et qui n'est pas sans préfigurer, dans une certaine mesure, celui d'Audrey Rose par Frank De Fellita. Histoire de deuil mélancolique, ville de Venise fantomatique et déserte, hantée par un tueur qui égrène les cadavres dans les canaux, voyante extralucide et inquiétante... le récit multiplie les pistes et intrigue le spectateur dès l'entame, cette séquence assez étonnante de noyade, dans lequel le montage impose un rythme ainsi qu'une ambiance pesante dont le film ne se défera jamais.
Pourtant, le film, après son ouverture maîtrisée, sombre très rapidement dans une mollesse assez désespérante pour quiconque s'attendait à voir un "thriller psychique", pour reprendre la jaquette. Trompé sur la nature de l’œuvre, j'ai longuement attendu que le récit décolle, nous montre enfin où il veut nous mener, me fasse frissonner. Peu prenant en tant que thriller ou même film fantastique (il ne faut pas s'attendre à un suspense insoutenable ou à un polar à rebondissements, malgré l'assassin mystérieux qui sévit dans les ruelles sombres et putrides de Venise), le film me semble en fait être, par son rythme lancinant, dilaté à l'extrême, une représentation assez unique du sentiment de deuil. La froideur des décors, la lenteur du film, la tristesse de la photographie, le jeu affecté des comédiens, ainsi que l'atmosphère de tristesse et d'agonie qui émane d'une Venise hivernale, concourent à créer chez le spectateur un état d'esprit proche de la dépression. J'ai tendance, rétrospectivement, à penser que c'est avant tout - malgré les apparences de "psychic thriller" - ce qui a le plus intéressé Roeg, cette tentative de partager la douleur et l'affliction intériorisée créée par la perte d'un enfant.
Sur le coup, il faut quand même s'accrocher face à la lenteur extrême de l'ensemble. Roeg étire ses scènes, parfois au-delà de l'utile (les exemples sont légions : Christie et Sutherland à l'hôtel, la très longue scène d'amour, le hissage de la statue, l'accident de Sutherland, les errances dans Venise), et on se demande vraiment ce que ce cocktail confus de médium, de fillette en ciré rouge et de prémonitions en flash forward signifie. Le bizarre surgit à plusieurs reprises (le sang sur la diapositive, le commissaire italien, Sutherland qui aperçoit sa femme sur le bateau, etc) et l'envie de savoir où tout cela mène permet de maintenir l'intérêt, d'autant que la fin est réputée pour être marquante. La révélation finale m'a finalement déçu dans la mesure où la coïncidence (l'assassin naine habillé comme la fille disparue) est quand même énorme - à moins que je n'ai rien compris, ce qui est tout à fait possible. Cependant, ce twist semble avoir marqué en son temps, puisqu'il m'a rappelé Dario Argento et son Phenomena. Surtout, la déception engendrée par ce twist fait s'interroger sur la solidité du pot-pourri scénaristique, puisqu'il déçoit à tous les niveaux et ne semble déboucher, en définitive, vers rien. Par exemple, quel est le rôle de l'évêque dans cette histoire ? Pourquoi cette fille en rouge sur la diapositive dès le début ? Sentiment de désappointement renforcé par la mise en images parfois mal maîtrisée dans ses effets de Nicolas Roeg : montage alterné lors de la scène d'amour moins convaincant que celui de l'ouverture, zooms rapides, plans très longs sur des détails insignifiants, etc.
Bref, une œuvre très étrange, complexe, nécessitant une attention poussée du spectateur. Le film n'est pas inintéressant mais le mélange de pistes, qui échoue selon moi à aboutir concrètement, peut mettre la patience à rude épreuve. Sans doute faudrait-il que je le redécouvre, sachant maintenant à quoi m'attendre. J'ai l'impression que le film fut influent (la Florence d'Obsession de De Palma, une certaine esthétique que l'on retrouve dans les œuvres d'Argento ; j'ai également pensé, sans que je sache trop pourquoi d'ailleurs, à du Polanski), mais ce Ne vous retournez pas m'apparaît quand même boiteux, d'une confusion, d'une lenteur et d'une quasi abstraction qui m'ont personnellement déplu et épuisé.
Dernière modification par Demi-Lune le 22 oct. 13, 13:48, modifié 6 fois.
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Re: Ne vous retournez pas/Le cercle infernal (Roeg & Loncrai
D'autant plus influent que De Palma et Argento récupèreront par la suite, Pino Donaggio, qui avait signé une partition assez inspirée sur ce film. L'une de ses première musique de film je crois bien.Demi-Lune a écrit :J'ai l'impression que le film fut influent (la Florence d'Obsession de De Palma, une certaine esthétique que l'on retrouve dans les oeuvres d'Argento)

"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Ne vous retournez pas/Le cercle infernal (Roeg & Loncrai
Quelques mots sur l'étrange et obsédant Ne Vous Retournez Pas de Nicolas Roeg que j'ai découvert hier. Si la mise en scène et l'ambiance envoûtante du film m'ont particulièrement plus, j'avoue que je m'interroge toujours sur le film. En fait j'ai l'impression d'un "tout ça pour ça ?", comme si la mise en scène était trop travaillé pour un scénario finalement banal.
Cela vient sans doute du fait que je ne pense pas avoir saisi le sens de toutes les scènes. Par exemple : Pourquoi ce plan sur les deux soeurs en train de rire comme quelqu'un ayant fomenté un mauvais coup lorsque Sutherland les soupçonne d'être des charlatans ? Pourquoi le comportement bizarre du prêtre et du policier ?
Enfin, je m'interroge aussi sur le meurtrier à l'imperméable rouge :
Des avis ?
Cela vient sans doute du fait que je ne pense pas avoir saisi le sens de toutes les scènes. Par exemple : Pourquoi ce plan sur les deux soeurs en train de rire comme quelqu'un ayant fomenté un mauvais coup lorsque Sutherland les soupçonne d'être des charlatans ? Pourquoi le comportement bizarre du prêtre et du policier ?
Enfin, je m'interroge aussi sur le meurtrier à l'imperméable rouge :
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Re: Ne vous retournez pas/Le cercle infernal (Roeg & Loncrai
Je pense surtout que le film ne contient aucune réponse claire, perso je le trouve intéressant mais largement surestimé, il est souvent cité parmi les meilleurs films d'épouvante des seventies ce que je trouve largement exagéré...m'enfin comme j'ai décidé de revoir tous les films d'horreur (et assimilé) des années 70 je vais le revoir prochainement pour me faire un avis plus frais 

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Re: Ne vous retournez pas/Le cercle infernal (Roeg & Loncrai
Pas tant que ça et, je crois, plus par les chroniqueurs ciné ou journalistes que les cinéphiles en général, ou alors ceux qui ont grandi avec Starfix peut-être...hellrick a écrit :Je pense surtout que le film ne contient aucune réponse claire, perso je le trouve intéressant mais largement surestimé, il est souvent cité parmi les meilleurs films d'épouvante des seventies ce que je trouve largement exagéré...


C'est cadeau, hellrick.

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Re: Ne vous retournez pas/Le cercle infernal (Roeg & Loncrai
Je m'étais moi-même formulé ces interrogations. Ça me rassure que quelqu'un d'autre ait été largué.Frank N Furter a écrit :Cela vient sans doute du fait que je ne pense pas avoir saisi le sens de toutes les scènes. Par exemple : Pourquoi ce plan sur les deux soeurs en train de rire comme quelqu'un ayant fomenté un mauvais coup lorsque Sutherland les soupçonne d'être des charlatans ? Pourquoi le comportement bizarre du prêtre et du policier ?
Enfin, je m'interroge aussi sur le meurtrier à l'imperméable rouge :
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Je pense comme hellrick que la quasi abstraction de ce film l'ouvre à toutes les interprétations possibles. Ce qui, en soi, peut être intéressant voire stimulant, sauf que sur Ne vous retournez pas, je me suis senti carrément plus profondément emmerdé qu'envoûté (c'est sans doute, rétrospectivement, le film le plus chiant que j'aie jamais vu, avec Le Nouveau monde de Malick

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Re: Ne vous retournez pas/Le cercle infernal (Roeg & Loncrai
Ah mais je ne suis pas spécialement fans des films que tu cites donc ça vaMajor Tom a écrit :Pas tant que ça et, je crois, plus par les chroniqueurs ciné ou journalistes que les cinéphiles en général, ou alors ceux qui ont grandi avec Starfix peut-être...hellrick a écrit :Je pense surtout que le film ne contient aucune réponse claire, perso je le trouve intéressant mais largement surestimé, il est souvent cité parmi les meilleurs films d'épouvante des seventies ce que je trouve largement exagéré...Même si j'avoue ne pas être extrêmement fan du film de Roeg qui vaut surtout pour la mise en scène (et encore la longue scène chaude, bof), je lui reconnais la qualité d'avoir été et d'être encore très influent, notamment pour De Palma
et Lynch peut-être, sûrement... Concernant les films d'épouvante les plus cités, pour moi c'est l'inverse. J'ai l'impression qu'aujourd'hui on crie de plus en plus au caviar pour les trucs bis et séries B de merde, surtout depuis leur récupération par les jeunes cinéastes à la Aja, genre La Dernière maison sur la gauche, La Colline a des yeux, Œil pour œil ou Amityville, plutôt que des films plus intelligents, et dans le cas de Ne vous retournez pas, vraiment portés vers une réflexion plus complexe.
C'est cadeau, hellrick.

Je pense quand même qu'ils ont eu leur importance en rendant l'horreur plus réaliste mais Last House et La colline à des yeux je n'aime pas plus que ça quoiqu'ils soient efficaces (même si certains y voient des paraboles sur la famille désagrégée et bla bla bla ce sont surtout des films efficaces


Je dois revoir Don't look now mais je suis en train de lire "Horror Movies of the Seventies" et il a la note maximum et j'ai pas mal de bouquins sur le sujet qui le cite comme un des sommets des seventies.
Pour moi le film de Roeg s'inspire surtout de certains giallo comme Qui l'a vue mourir? et des tentatives plus arty de Tinto Brass (le coeur aux lèvres) et Questi (La mort a pondu un oeuf) et je me demande si il n'est pas cité surtout par des américains qui justement n'ont pas vu les giallos en question...faut que je revoie le film mais dans mon souvenir c'était surtout ça, un giallo tendance "intellectuelle", pas mal mais avec beaucoup de faiblesses
Pour ma part, dans les 70's, je citerais plutôt comme top 10 (sans ordre):
- Massacre à la tronçonneuse, Zombie, Halloween, Alien, Carrie, L'Exorciste, La Malédiction, Les Dents de la mer, Suspiria, L'abominable Dr Phibes
Mention à La sentinelle des maudits, The Wicker Man et Phantasm pour leur originalité et sans doute (à revoir) Chromosome 3, Burnt Offering
Et petit coup de coeur pour Histoires d'outre tombe de mon cher Freddie Francis

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Re: Ne vous retournez pas/Le cercle infernal (Roeg & Loncrai
Tinto Brass?hellrick a écrit :et des tentatives plus arty de Tinto Brass (le coeur aux lèvres) et Questi (La mort a pondu un oeuf) et je me demande si il n'est pas cité surtout par des américains qui justement n'ont pas vu les giallos en question...faut que je revoie le film mais dans mon souvenir c'était surtout ça, un giallo tendance "intellectuelle", pas mal mais avec beaucoup de faiblesses


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Re: Ne vous retournez pas/Le cercle infernal (Roeg & Loncrai
Oui, Tinto a eu sa période zarbi, ma chronique de son film ici: http://bis.cinemaland.net/html/movies/deadly-sweet.htm, ce n'est pas trop ma tasse de thé mais j'ai un copain plus sensible à ce genre de cinéma arty qui le considère comme un chef d'oeuvre...Il a aussi fait un western à la même époque
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Re: Le cercle infernal ( Richard Loncraine - 1977)
Projection du film de Loncraine le 22 Juillet au Fantasiafestival:
http://www.fantasiafest.com/2012/fr/fil ... g-of-julia
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Re: Le Cercle infernal ( Richard Loncraine - 1977)
J'ai découvert Ne vous retournez pas hier soir et je dois dire que le film m'a pas mal travaillé. Non pas pour son côté horrifique ou fantastique (finalement assez anecdotiques) mais surtout pour les mystères qui le composent, pour toutes les questions qui restent en suspens. Et aussi, car ce matin encore, je ne suis pas vraiment capable de dire si j'ai aimé ce film, ou pas. Les 2 compères avec qui j'ai vu le film l'ont copieusement détesté, ce qui nous a valu un débat enflammé et m'a quand même plutôt conforté dans l'idée que je l'ai apprécié...
Ceci étant, j'ai le sentiment que sa réputation de "chef d’œuvre" est un peu exagérée et je dois avouer que je me suis totalement reconnu dans le commentaire de Demi-Lune
Une atmosphère envoutante, une Venise ultra-mystérieuse et fantomatique, une mise en scène impeccable mais à côté de ça des longueurs difficilement soutenables et un scénario au final décevant...
D'ailleurs, Demi-Lune, ton avis datant du 10 juin 2010, quelle est ton opinion sur ce film à posteriori ?
Dans la série des trucs incompréhensibles, en + du curé ambigu, de l'agent de police chelou, du rire diabolique des deux vieilles, j'ajouterais :
Ceci étant, j'ai le sentiment que sa réputation de "chef d’œuvre" est un peu exagérée et je dois avouer que je me suis totalement reconnu dans le commentaire de Demi-Lune

D'ailleurs, Demi-Lune, ton avis datant du 10 juin 2010, quelle est ton opinion sur ce film à posteriori ?
Dans la série des trucs incompréhensibles, en + du curé ambigu, de l'agent de police chelou, du rire diabolique des deux vieilles, j'ajouterais :
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Re: Le Cercle infernal ( Richard Loncraine - 1977)
Oui même sentiment pour moi aussi. Un film un peu surfait même s'il reste intéressant sur certains points. La réalisation a du style mais la conclusion finale de l'intrigue est peut-être un peu décevante par rapport à ce que l'on pouvait s'imaginer attendre.

"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.