Jeremy Fox a écrit :
C'est clair ; grosse déception me concernant mais pour l'instant je n'ai aimé aucun western de ce réalisateur.
Je vais quand même regarder les autres mais sans grand espoir. Je ne me suis pas ennuyé sur celui là, c'est déjà ça, ça meuble une soirée...
Je suis étonné de voir qu'il y a un bonus Tavernier, d'habitude il zappe ce genre de film. Je n'ai pas eu le temps de le regarder, il en dit du bien?
Jeremy Fox a écrit :
C'est clair ; grosse déception me concernant mais pour l'instant je n'ai aimé aucun western de ce réalisateur.
Je vais quand même regarder les autres mais sans grand espoir. Je ne me suis pas ennuyé sur celui là, c'est déjà ça, ça meuble une soirée...
Je suis étonné de voir qu'il y a un bonus Tavernier, d'habitude il zappe ce genre de film. Je n'ai pas eu le temps de le regarder, il en dit du bien?
Oui, assez mais surtout il en profite pour faire son Mea Culpa à propos de Audie Murphy
Rick Blaine a écrit :Les Sept Chemins du Couchant (Harry Keller, 1960)
Le bat blesse malheureusement dans la mise en scène insipide d'Harry Keller et dans une photo quelconque. Il en résulte un film sans grand intérêt esthétique et qui manque parfois de rythme.
Au final les acteurs et l'intrigue ont suffit à me divertir, mais les Sept Chemins du Couchant s’avère finalement un peu insignifiant. C'est dommage, j'ai l'impression que ce scenario dans les mains d'un réalisateur plus talentueux aurait pu nous offrir une série B de grande qualité.
C'est clair ; grosse déception me concernant mais pour l'instant je n'ai aimé aucun western de ce réalisateur.
pareil pour moi, vu en novembre sur classic, j'attendais beaucoup de cette histoire entre le personnages de Murphy et l'autre acteur principal, et au final, ennui poli, et la meme note que Jeremy.
Veneno para las hadas (Carlos Enrique Taboada, 1986)
O'Malley a écrit :The moonlighter de Roy Rowland (1953). un des plus mauvais westerns qu'il m'ait été donné de voir. La faute en un scénario d'une rare absurdité, sans aucune ligne narrative, sans aucune cohérence, ne défendant aucun point de vue, alternant les rebondissements et les changements de direction sans aucune logique, sans aucune construction. Roy Rowland fait preuve d'un sens du cadre et essaye de sauver les meubles avec une mise en scène dynamique mais là, sans espoir. Fred Mc Murray, Barbara Stanwyck et Ward Bond ne semblent pas du tout croire à leur personnage et à ce qui se passe autour d'eux.
Filmé en Natural Vision - 3D, on se demande pourquoi tant le sujet comme les péripéties (à part le générique et deux ou trois objets lancés à la tête du spectateur) ne s'y prêtent pas.
Le premier quart d'heure, qui semblait traité judicieusement, le thème du lynchage, augurait une bonne série B, nerveuse et pas bête. hélas, le reste est loin d'être à la hauteur.
Tout ceci est tout à fait juste (les réactions et motivations des personnages sont totalement absurdes et incompréhensibles) et pourtant, au vu du nombre de westerns Warner bien plus mauvais que celui-ci, je serais tenté d'être indulgent avec The Moonlighter d'autant qu'il ne m'a jamais ennuyé, que j'ai trouvé la photo vraiment très belle, les décors naturels superbes et que le film fourmille de détails assez cocasses et nouveaux à commencer par la voiture. Et puis le premier quart d'heure est quand même sacrément bon. A suivre vers la fin de la semaine au sein du parcours.
O'Malley a écrit :The moonlighter de Roy Rowland (1953). un des plus mauvais westerns qu'il m'ait été donné de voir. La faute en un scénario d'une rare absurdité, sans aucune ligne narrative, sans aucune cohérence, ne défendant aucun point de vue, alternant les rebondissements et les changements de direction sans aucune logique, sans aucune construction. Roy Rowland fait preuve d'un sens du cadre et essaye de sauver les meubles avec une mise en scène dynamique mais là, sans espoir. Fred Mc Murray, Barbara Stanwyck et Ward Bond ne semblent pas du tout croire à leur personnage et à ce qui se passe autour d'eux.
Filmé en Natural Vision - 3D, on se demande pourquoi tant le sujet comme les péripéties (à part le générique et deux ou trois objets lancés à la tête du spectateur) ne s'y prêtent pas.
Le premier quart d'heure, qui semblait traité judicieusement, le thème du lynchage, augurait une bonne série B, nerveuse et pas bête. hélas, le reste est loin d'être à la hauteur.
Tout ceci est tout à fait juste (les réactions et motivations des personnages sont totalement absurdes et incompréhensibles) et pourtant, au vu du nombre de westerns Warner bien plus mauvais que celui-ci, je serais tenté d'être indulgent avec The Moonlighter d'autant qu'il ne m'a jamais ennuyé, que j'ai trouvé la photo vraiment très belle, les décors naturels superbes et que le film fourmille de détails assez cocasses et nouveaux à commencer par la voiture. Et puis le premier quart d'heure est quand même sacrément bon. A suivre vers la fin de la semaine au sein du parcours.
Ah! tu l'as retrouvé!
C'est vrai que les décors naturels m'avaient aidé à ne pas décrocher totalement du film, notamment une chute d'eau (le seul décor qui me reste en mémoire en fait)!
En tout cas, très curieux de connaître la note finale et lire ta chronique.
Petit western plaisant mais sans rien de vraiment marquant, solidement emballé en 78 minutes et suffisamment mouvementé pour divertir cependant.
Contrairement à Jeremy Fox (je souscris d'ailleurs entièrement à sa chronique dans son parcours) je me doutais un peu du twist final, je dois avoir des idées préconçues sur Randy
Sinon le procédé Cinécolor me laisse un peu dubitatif, même si Brion dit que c'est un "bon procédé" voir des couleurs délavées et des personnages aux cheveux verts (sans oublier un torrent qu'on croirait sorti de Star Trek vu ses coloris ) m'a un peu...perturbé.
Autre déception le bonus sur Randy par Tatav annoncé sur la jaquette dure moins de 5 minutes
Allez, 4/6 (même si je m'attendais à mieux, c'est le seul que je n'avais pas vu du coffret, je me rattraperais avec les autres tournés par Boetticher)
Fury at Furnace Creek (Massacre à Furnace Creek, H Bruce Humberstone - 1948)
Un sympathique petit western, à la limite du polar. Le film s'ouvre notamment de manière très brillante, avec l'assaut d'un convoi par les indiens volontairement occulté pour donner plus de force à l'assaut du fort qui s'ensuit. L'ensemble est bien écrit, notamment dans la caractérisation des personnages qui beneficient d'une belle interprétation. Hormis Glenn Langan, un peu fade, on retrouve un sympathique casting de tronche au soutien de Victor Mature, qui retrouve Humberstone avec qui il avait tourné l'excellent I Wake Up Screaming pour une nouvelle belle performance. L'occasion de nouveau de souligner que cet acteur est certainement bien plus talentueux que sa réputation ne veut bien le dire.
Malgré un petit creux de rythme au cœur du film, Fury at Furnace Creek s’avère fort divertissant et bien rythmé dans une atmosphère noire assez réussie. Rien de véritablement mémorable, mais une sympathique découverte.
Jeremy Fox a écrit :Le meilleur film de la dernière fournée Sidonis avec Les bannis de la Sierra. En même temps, aucun des deux n'est un grand film non plus.
Si Les bannis de la Sierra est de la même trempe, ça me va, on est à un niveau de divertissement qui me plait. Pas un grand film effectivement, mais j'ai passé un bon dimanche après-midi!
Ne te fie pas à ça puisque je n'aime à priori aucun des films de McLaglen (excepté les oies sauvages). En revanche pas revu Rancho Bravo depuis l'âge de 15 ans
Mais à vrai dire, je pense tous me les reprendre pour le parcours avec un petit espoir car ils ont quand même bercé ma jeunesse et j'appréciais beaucoup à l'époque notamment Bandolero
L'espoir vient de s'évanouir à la revision de Bandolero. Ce n'est pas Leone et Peckinpah qui ont accéléré le déclin du western classique mais bien Andrew V. McLaglen. Même le score de Jerry Goldsmith est nul ; c'est dire !
Tu mettras ça sur l'insouciance de la jeunesse....même si je persiste en disant que Le Grand McLintock est une petite sucrerie que j'apprécie mais ça n'engage que moi
J'y reviendrais bien sur plus longuement dans plusieurs années (au sein du parcours si j'arrive jusque là) et je compte sur McLintock pour goûter une sucrerie mais sans trop y croire. Seuls Gun the Man Down, son premier western, et son western avec Doris Day se tenaient plutôt bien je trouve. Il était un peu plus inspiré dans le film de guerre à mon avis.