Le Western américain : Parcours chronologique II 1950-1954
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Merci pour toutes ces précisions!
Si je mets en avant deToth c'est grâce à ma meilleure connaissance de celui-ci :None shall escape, Day of the outlaw, Springfield rifle,Pitfall, Play dirty sont de sacrés films!Je suis un peu plus réservé sur Carson city ou house of wax...
Dwan sera un continent à découvrir un de ces quatre par delà ce Montana Belle au souffle un peu court!
Quels autres films ayant fait appel à ce procédé photographique peut-on retenir?
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Quels autres films ayant fait appel à ce procédé photographique peut-on retenir?
- Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
daniel gregg te parlera certainement de A man Alone de Ray Milland car le reste m'est totalement inconnuballantrae a écrit : Quels autres films ayant fait appel à ce procédé photographique peut-on retenir?
- Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Tiens, puisque je pensais faire ça pour l'année 1952 qui ne va pas tarder à s'achever, je ne vois pas pourquoi je ne reviendrais pas sur les deux années précédentes. Un mini bilan tout à fait subjectif qui s'ajouterait au résumé de l'année.
1950
Western préféré de l'année : La Porte du Diable (Devil’s Doorway) : Anthony Mann
Année dominée par Anthony Mann et John Ford
Plus belle découverte (film quasiment inconnu) : L'Aigle et le Vautour (The Eagle and the Hawk) : Lewis R. Foster
Les grands classiques qui m'ont beaucoup déçu : Aucun
1951
Western préféré de l'année : Au-delà du Missouri (Across the Wide Missouri) : William Wellman
Année dominée par William Wellman
Plus belle découverte (film quasiment inconnu) : Tomahawk : George Sherman
Les grands classiques qui m'ont déçu : Les Aventures du Capitaine Wyatt (Distant Drums) : Raoul Walsh et, dans une moindre mesure, Une Corde pour te pendre (Along the Great Divide) : Raoul Walsh
1950
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Les grands classiques qui m'ont beaucoup déçu : Aucun
1951
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Pour en revenir à La mission du commandant Lex (désolé pour le retour en arrière) qui m'avait laissé un souvenir agréable mais loin d'être enthousiasmant, à la manière des autres de Toth avec Randolph Scott, je trouve l'anecdote du réalisateur, rapportée par Tavernier, sur la version de 2h30 peu vraisemblable compte-tenu des contraintes de productions de ce western (une série B avec ses limitations de temps et d'argent). Vouloir faire un nouvel Autant en emporte le vent avec ce sujet et les moyens dont De Toth disposait me paraît aussi peu crédible. Soit la Warner disposait d'un budget de série A et le vendait tel quel, soit il s'agit d'une prod de série et le tournage et la logistique du film était en accord avec les conditions de production.
- Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
O'Malley a écrit :Pour en revenir à La mission du commandant Lex (désolé pour le retour en arrière) qui m'avait laissé un souvenir agréable mais loin d'être enthousiasmant, à la manière des autres de Toth avec Randolph Scott, je trouve l'anecdote du réalisateur, rapportée par Tavernier, sur la version de 2h30 peu vraisemblable compte-tenu des contraintes de productions de ce western (une série B avec ses limitations de temps et d'argent). Vouloir faire un nouvel Autant en emporte le vent avec ce sujet et les moyens dont De Toth disposait me paraît aussi peu crédible. Soit la Warner disposait d'un budget de série A et le vendait tel quel, soit il s'agit d'une prod de série et le tournage et la logistique du film était en accord avec les conditions de production.
(désolé pour le retour en arrière)
Au contraire, ils sont toujours les bienvenues

Sinon justement, le film a des allures de série B mais du point de vue du budget, il s'agit d'un film de série A pour la Warner ; les moyens alloués pour le film ont l'air d'avoir été considérables d'après ce que j'ai pu lire. Et la comparaison avec le film de Fleming portait uniquement sur la durée.
Ceux qui auraient lu ce livre pourraient peut-être nous en dire plus

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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Jeremy Fox a écrit :Sinon justement, le film a des allures de série B mais du point de vue du budget, il s'agit d'un film de série A pour la Warner ; les moyens alloués pour le film ont l'air d'avoir été considérables d'après ce que j'ai pu lire. Et la comparaison avec le film de Fleming portait uniquement sur la durée.
oui c'est ce tu précises justement au début mais de là à bénéficier des moyens et d'une durée d'une super-production (De Toth n'était pas De Mille ou Ford ou Walsh pour les majors?). Pour ensuite réduire le film a un volume de série B et de couper des séquences dites "superbes" ou cruciaux dont certaines (celles qui développent les personnages) étaient prévues dans le scénario initial.
Je ne veux pas dire que De Toth affabule (mais presque...


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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Tu as probablement raison et je préfère d'ailleurs ta version de l'histoire auquel cas contraire j'aurais toujours rêvé qu'on puisse retrouver la version longueO'Malley a écrit :Jeremy Fox a écrit :Sinon justement, le film a des allures de série B mais du point de vue du budget, il s'agit d'un film de série A pour la Warner ; les moyens alloués pour le film ont l'air d'avoir été considérables d'après ce que j'ai pu lire. Et la comparaison avec le film de Fleming portait uniquement sur la durée.
oui c'est ce tu précises justement au début mais de là à bénéficier des moyens et d'une durée d'une super-production (De Toth n'était pas De Mille ou Ford ou Walsh pour les majors?). Pour ensuite réduire le film a un volume de série B et de couper des séquences dites "superbes" ou cruciaux dont certains (celles qui développent les personnages) étaient prévues dans le scénario initial.
Je ne veux pas dire que De Toth affabule (mais presque...). En tout cas, elle me laisse dubitatif. Je ne vois pas La mission du commandant Lex en un projet initial de 2h30.

Il y avait de la matière je trouve à rallonger le film d'au moins un quart d'heure notamment pour s'appesantir plus longuement sur les relations du couple (je me suis dit à plusieurs reprises qu'il devait manquer des scènes avant de lire cette anecdote). En même temps, c'est justement la grande qualité de De Toth que d'arriver à boucler le tout avec cette faible durée. Ca file à 100 à l'heure et mon enthousiasme ne date d'ailleurs que de cette dernière revision.
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Hangman's Knot

Le Relais de l'or maudit (Hangman's Knot, 1952) de Roy Huggins
COLUMBIA
Avec Randolph Scott, Donna Reed, Lee Marvin, Claude Jarman Jr, Frank Faylen, Clem Bevans, Ray Teal
Scénario : Roy Huggins
Musique : Mischa Bakaleinikoff
Photographie : Charles Lawton Jr. (Technicolor)
Un film produit par Harry Joe Brown et Randolph Scott pour la Columbia
Sortie USA : 15 novembre 1952
Cette année 1952 avec laquelle nous en aurons bientôt fini s'avère être la première à avoir mis la série B westernienne à son plus haut. Voyez plutôt cette liste de très belles réussites sans le domaine : A Feu et à sang (The Cimarron Kid) et Le Traître du Texas (Horizons West) de Budd Boetticher, Fort Osage de Lesley Selander, Au Mépris des lois (The Battle of Apache Pass) de George Sherman, Duel sans merci (Duel at Silver Creek) de Don Siegel, La Mission du Commandant Lex (Springfield Rifle) de André De Toth... Le Relais de l'or maudit vient les rejoindre sans avoir à rougir devant n'importe lequel d'entre eux.





- Matt : What’s happened to you ? Is it that easy to kill a man ?
- Ralph : Well, isn’t it ? What else we been doing for the past five years ?
Cette séquence et l’individu incarné par Lee Marvin nous amènent une petite réflexion sur la violence et les tueries en temps de guerre. De bout en bout, Randolph Scott et Lee Marvin rivaliseront de talent, chacun dans un style bien différent, les rictus de Lee Marvin opposant un étonnant contraste avec le visage de pierre de Randolph Scott.

En résumé, 81 minutes sans temps morts, sans mots en trop, d’une tension quasi constante, sans vraiment d’originalité mais d’une efficacité à toute épreuve. Il ne devrait plaire qu’aux mordus du genre mais ces derniers seront ravis de tomber sur une aussi rare pépite ! Ceux qui ont apprécié Rawhide (L’Attaque de la malle-poste) de Henry Hathaway, devraient y trouver pas mal de ressemblances et y prendre tout autant de plaisir. Ce sera le plus gros succès public de la maison de production fondée par Randolph Scott et Harry Joe Brown. Une série B de très haut niveau !
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- Euphémiste
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
tres interessant en tout cas !

Top 20 actuel
http://www.shompy.com/someone1600/l10080_frfr.html
Mes dvd
http://someone1600.dvdaf.com/
- Jeremy Fox
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The Pathfinder

Le Trappeur des grands lacs (The Pathfinder- 1952) de Sidney Salkow
COLUMBIA
Avec George Montgomery, Helena Carter, Jay Silverheels, Walter Kingsford
Scénario : Robert E. Kent d’après un roman de James Fenimore Cooper
Musique : Mischa Bakaleinikoff
Photographie : Henry Freulich (1.37 Technicolor)
Un film produit par Sam Katzman pour la Columbia
Sortie USA : 09 décembre 1952
En 1754 débute la guerre entre anglais et français pour la domination des territoires entourant la région des grands lacs dans le Nord Est du continent américain. Les Indiens Mingos alliés avec les français massacrent la pacifique tribu des Mohicans affiliée aux anglais et dans laquelle avait été élevé le trappeur blanc surnommé Pathfinder (George Montgomery). Ce dernier rallie les forces britanniques pour se venger. Les anglais en profitent pour faire d’une pierre deux coups et envoient Pathfinder et son ami indien Chingachgook (Jay Silverheels) dans le camp français en mission d’espionnage pour essayer de s’approprier des plans secrets détenus au fort St Vincent, destinés à anéantir les forces ennemis. On leur adjoint un interprète sachant parfaitement parler le français qui se révèle être… une femme, la charmante Alison (Helena Carter). Même si cela ne plait guère à Pathfinder, les voici tous trois partis se jeter dans la gueule du loup…



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- Euphémiste
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The Raiders

L'heure de la vengeance (The Raiders - 1952) de Lesley Selander
UNIVERSAL
Avec Richard Conte, Richard Martin ,Viveca Lindfors, Barbara Britton, Dennis Weaver, Morris Ankrum
Scénario : Polly James & Lillie Hayward
Musique : Henry Mancini & Herman Stein sous la direction de Joseph Gershenson
Photographie : Carl E. Guthrie (Technicolor 1.37)
Un film produit par William Alland pour la Universal
Sortie USA : 12 décembre 1952
La ruée vers l’or de 1849 en Californie. Les habitants de la région pensent que la montée de violence qui s’en est ensuivie pourrait être éradiquée si leur territoire entrait dans le giron de l’Union. En effet, en plus de supporter ce climat de constante brutalité, beaucoup se sont fait déposséder de leurs terres en toute impunité par des ranchers sans scrupules ; ces derniers, corrompus jusqu’à l’os, font tout pour que la Californie devienne une République indépendante afin que l’on ne vienne pas fouiller de trop près dans leurs louches et meurtrières affaires. Le contexte politique étant posé, les pro-unionistes étant éliminés les uns après les autres, le prospecteur Jan Morell (Richard Conte) entre en scène. En rentrant chez lui après une dure journée de labeur, il trouve son épouse Mary assassinée, son or pillé. Son frère Frank a eu le temps de voir s’enfuir quatre hommes ; ils décident de se venger mais Frank est tué à son tour, Jan blessé à l’épaule. Ce dernier est soigné par le mexicain Felipe (Richard Martin) qui lui apprend l’identité des tueurs, des hommes à la solde du gros propriétaire terrien Thomas Ainsworth (Morris Ankrum), l’homme qui les spolie de leurs terres. Avec d’autres péons victimes des méfaits de ce dernier et faisant de Jan leur chef, ils décident de lui rendre la monnaie de sa pièce. Jan accepte surtout pour réussir à tuer les meurtriers de sa femme et parce qu'il est tombé sous le charme d’Elena (Viveca Lindfors), la sœur de Felipe. Lors de l’attaque d’une diligence transportant l’argent d’Ainsworth destiné à la cause de l’indépendance de la Californie, les hommes de Jan capturent Hank Purvis (Hugh O’Brian), le plus violent du groupe des assassins à la solde du tyran local sur qui ils trouvent le médaillon pris sur le cadavre de Mary : ils décident de le lyncher s’il ne dévoile pas les noms de ses complices…






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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Vu ce week-end, un film que j'ai trouvé gentillet mais qui ne m'a pas emballé plus que ça. Curieux de te lire.Jeremy Fox a écrit : Bref, dernier film pour l'année 52 à venir : La Dernière flèche (Pony Soldier) : Joseph M. Newman avec Tyrone Power
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Oui à priori c'est une constante. D'autant que la superbe scène de bataille initiale est celle du Buffalo Bill de WellmanRick Blaine a écrit :Vu ce week-end, un film que j'ai trouvé gentillet mais qui ne m'a pas emballé plus que ça. Curieux de te lire.Jeremy Fox a écrit : Bref, dernier film pour l'année 52 à venir : La Dernière flèche (Pony Soldier) : Joseph M. Newman avec Tyrone Power
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Bravo Jeremy, c'est très intéressant de lire tes chroniques, ça me donne envie de voir tous les westerns
J'ai hâte de connaitre ton avis sur La dernière flèche avec T. Power 

