Merci pour cette biographie de la pétulante Dolores Gray, dont je ne me souviens que dans le très beau It's always fair weather, où son énergie et son abattage font paradoxalement que j'en garde un souvenir plus fort que de Cyd Charisse (dans ce film) [je vais me faire lyncher].
Hélas, comme tu l'as souligné, cette période était celle pendant laquelle les musicals de la MGM brillaient de leurs derniers feux...
Quant à La Femme modèle, je ne me souviens à vrai dire plus du film . Il faut dire que les comédies de Minnelli ne m'enthousiasment guère (ainsi que certains de ses musicals, qui me paraissent un peu lourds), et que je préfère -de loin- sa veine mélodramatique...
Lylah Clare a écrit : Merci pour cette biographie de la pétulante Dolores Gray, dont je ne me souviens que dans le très beau It's always fair weather, où son énergie et son abattage font paradoxalement que j'en garde un souvenir plus fort que de Cyd Charisse (dans ce film) [je vais me faire lyncher].
[pas du tout puisque j'ai pensé exactement la même chose, malgré ma grande admiration pour la Cyd]
Lylah Clare a écrit : Merci pour cette biographie de la pétulante Dolores Gray, dont je ne me souviens que dans le très beau It's always fair weather, où son énergie et son abattage font paradoxalement que j'en garde un souvenir plus fort que de Cyd Charisse (dans ce film) [je vais me faire lyncher].
[pas du tout puisque j'ai pensé exactement la même chose, malgré ma grande admiration pour la Cyd]
Dès l’écoute du générique du Dernier métro (1982), le fameux film de François Truffaut, on se retrouve plongé en pleine période de l’occupation par la magie d’une chanson, la célèbre valse « Mon amant de Saint Jean »popularisée par Lucienne Delyle et reprise à l’aube du nouveau millénaire par Patrick Bruel.
Rendons grâce à la voix évocatrice et au charmant accent parisien de Lucienne Delyle, une des vedettes les plus aimées de la variété française des années 40-50. Si les apparitions de la chanteuse à l’écran ne furent pas nombreuses, elle a en revanche beaucoup enregistré de chansons tirées des films les plus célèbres de l’époque.
Née en 1913 dans une famille aisée, Lucienne Delyle entreprend des études de préparatrice en pharmacie, tout en se présentant à des radio crochets. Remarquée par Jacques Canetti, célèbre découvreur de talents, elle débute à la radio d'abord sous le nom de Lucienne Delyne (avec un n, comme son actrice préférée Christiane Delyne) : la valse romantico-poétique « sur les quais du vieux paris », que n’aurait pas renié Lucienne Boyer l’installe immédiatement dans les premiers rangs des chanteuses populaires.
La voix chaleureuse et intimiste, sachant distiller l’émotion avec beaucoup de retenue, donne une nouvelle dimension aux javas et autres valses populaires qu’elle met à son répertoire. En 1942, elle triomphe avec Mon amant de Saint Jean, dont le succès sera immense et fera bien des jalouses (notamment Edith Piaf qui menaçait ses compositeurs qui proposaient leurs créations à Lucienne).
Lucienne look quai des brumes
En 1947, elle épouse le trompettiste et chef d’orchestre swing Aimé Barelli qui va l’accompagner avec talent durant toute sa carrière et donner un coté plus « américain » au répertoire de sa femme.
Il serait difficile de citer les nombreux succès de Lucienne Delyle, tant sa courte carrière sera fructueuse (Zumba (1939), Pour lui (1946), Printemps (1946), Boléro (1948), les feuilles mortes (1949), Domino (1951- qui lancera la mode du prénom Dominique), Judas (1953), tu n’as pas très bon caractère (1957), Java (1957)
On aura plus vite fait de passer en revue ses rares apparitions au cinéma, où elle se contente de venir chanter un refrain, comme dans 24 heures de perm, tourné en 1940 mais sorti en 1945 (car censuré par les nazis) et le bienfaiteur avec Raimu (où elle entonne c’est trop beau pour durer toujours).
Au début des années 50, alors qu’elle est au sommet se sa gloire, elle chante dans le chef d’ouvre « La poison » de Guitry (dans l’original préambule, Sacha nous présente la chanteuse), et fait deux apparitions aux cotés de son mari dans de comédies musicales la route du bonheur (1953), et boum sur Paris (1954). Les duos sympas mais totalement creux qu’elle interprète avec son mari dans les 2 films n’ont rien de bien mémorables et ne sont pas du tout représentatifs du style et du talent de l’artiste. (A noter que dans le DVD de Boum sur Paris, une de ses chansons a été coupée et que de son coté Aimé Barelli a été la vedette d’un film musical dans le même esprit que ceux de Ray Ventura : les joyeux pèlerins).
Je la préfère nettement quand elle fredonne « on dit qu’t’es un voyou » dans filles de joie (1957). Très bobonne, avec son vieux pull-over et ses mains sur les hanches, la chanteuse nous livre un petit morceau très « titi parisien » dans un café mal famé, qui plante d’amblée le décor.
Mais c’est surtout sur disque qu’on retrouvera l’éclectisme et le talent d’interprète de la chanteuse. Parmi les bijoux à redécouvrir : sa touchante interprétation de ça tourne pas rond sans ma p’tite tête de Francis Blanche(étrange complainte d’un gamin vicieux et détraqué), de mon petit copain perdu, ou l’étonnant « je ne suis pas une compliquée » où en 3 minutes elle trousse impeccablement le portrait d’une prostituée « zen » qui mène son petit bonhomme de chemin avec ce principe « pour vivre heureux, vivons couchés ». Des morceaux étonnants qui permettant d’avoir une vision différente de l’artiste, souvent capable de transcender un répertoire archi moyen (romanes à deux sous avec des mots de tous les jours) (je pense à l’émotion qu’elle insuffle dans sa version de « ça m’fait quelque chose » du Chanteur de Mexico de Francis Lopez).
Lucienne Delyle a si souvent interprété des chansons de films, qu’on ne va lister ici que ses versions les plus mémorables :
La valse des orgueilleux (du film Les orgueilleux, un gros succès de la chanteuse), Paradis perdu (du film d’Abel Gance), dans mon cœur (du film Retour à l’aube de Decoin), schön war die zeit (de la sérénade de Willi Forst), je sais qu’un jour (du grand amour avec Z Leander), smile (des temps modernes de Chaplin), mon oncle (du film de Tati), quel temps fait-il à Paris (adorable mélodie tirée des vacances de M Hulot de Tati), la rose tatouée (du film avec Brando), amour castagnettes et tango (de pique nique en pyjama)deux petits chaussons (des feux de la rampe de Chaplin), la fontaine des amours (du film éponyme), Gelsomina (de la Strada de Fellini- un de ses plus gros tubes et une de ses meilleurs interprétations), si toi aussi tu m’abandonnes (du train sifflera 3 fois) les pavés de paris (de la fête à Henriette)sans oublier l’impayable rififi (du Rififi chez les hommes).
En revanche, elle n’a jamais doublé vocalement des actrices à l’écran contrairement à ces collègues de l’époque comme Marie José (Françoise Arnoul) ou Elyane Embrun (Vera Ellen).
Lucienne Delyle est décédée prématurément de la leucémie en 1962. Compte tenu du changement radical intervenu dans la musique populaire cette année là, il n’est pas certain qu’elle aurait pu poursuivre une aussi brillante carrière si elle avait survécu. Elle avait pourtant fait un tabac lors de son dernier Bobino en décembre 1960 alors que la profession prévoyait un bide.
Sa fille Minouche, disparue en 2004, n’est jamais parvenue à égaler le succès de son illustre maman (il faut dire aussi qu’elle n’a pas été aidée par le tonitruant et déconcertant Boum ba da boum qu’un Gainsbourg en panne d’inspiration lui avait confié pour l’eurovision).
Si Lucienne Delyle nous a quitté depuis très longtemps, on n’a pas fini d’entendre son « amant de Saint Jean », refrain immortel des années noires et on est conquis par sa voix directe et sa façon d’aller droit au cœur sans jamais en faire trop, « sans chichis » pour reprendre les mots de Lucienne.
La chanson n'est pas bonne du tout mais les vidéos de lucienne ne courrent pas le Net
Dernière modification par Music Man le 20 avr. 08, 11:06, modifié 8 fois.
Si tout le monde connaît encore aujourd'hui "Mon amant de Saint Jean", ce n'est pourtant pas la chanson d'elle que je préfère, mais "Paradis perdu". En fait, je garde un souvenir ému du charmant film d'Abel Gance, avec une Micheline Presle éblouissante, dans la splendeur de ses 18 ans.
Bonsoir Lylah!
Comme toi, j'ai une préférence pour ce Paradis perdu.
...le coeur cherche sans cesse
l"écho de sa jeunesse
et chaque amour
est un retour
au paradis perdu...
Dernière modification par Music Man le 10 mars 08, 23:45, modifié 1 fois.
Impossible d'évoquer la comédie musicale hindi sans parler de l'incontournable Zeenat Aman qui reste dans l'esprit de nombreux fans de ce cinéma comme une figure légendaire et indétrônable. Née en 1951 en Allemagne, le 19 novembre pour être plus précis, Zeenat est issue d'une famille dont la mère est hindoue et le père musulman. Son père était notamment connu pour avoir été un des auteurs du classique de 1960 Mughal E Azam avec Dilip Kumar et Madhubala. Unique dans tous les sens du terme bien que souvent imitée, Zeenat est fille unique par sa famille. Le premier drame arrive vite dans sa vie avec la disparition de son père quand elle a treize ans. Elle obtient après son Bac une bourse pour aller étudier aux Etats-Unis. Quand elle en revient, elle s'engage pour le magazine Femina vers 1968 dont elle est journaliste avant d'être très vite remarquée pour faire du mannequinat. Les campagnes de pub entre autres l'a font apparaître sur le devant de la scène d'un milieu qui s'ouvre de plus en plus à la promotion en rotation lourde. Son visage va ainsi acquérir un impact dans le monde la mode de Bombay. Elle se présente au concours de Miss India dont elle arrive à la troisième place. Plus tard dans quelques un de ses films elle jouera la mannequin qui arrive toujours première, distinguée pour sa beauté ! Elle devient la première Miss Asia/Pacific. Une constante pour Zeenat : celle de représenter un idéal de beauté, beauté indienne s'entend mais beauté tout court également. Sa vie sera associée tant personnellement que professionnellement à l'idée d'anticiper les modes et de les construire autour de son image.
Comme bon nombre de comédiennes nées depuis le milieu jusqu'à la fin des années 70, elle consacrera une première partie de sa carrière à la mode avant de se tourner vers une carrière florissante de comédienne. On peut aussi compter Aishwarya Rai, Priyanka Chopra, Lara Dutta, Bipasha Basu ou Preity Zinta parmi ses comédiennes anciennes modèles, et plus récemment la sublime Deepika Padukone. Zeenat se lance dans le ciné en 1971. Elle vient d'avoir vingt ans et son visage stupéfiant lui ouvre grand les portes. Mais cela ne suffit pas, et son talent précoce s'illustre dès lors. Zeenat sait tout jouer, et même si ses premiers pas peuvent paraître maladroits ou balbutiants cela n'enlève rien au charisme évident dont elle se pare. Sa voix douce, ses yeux de biche, et son sourire attirent les grands réals. Elle est aussi considérée derechef comme un sex symbol pour toute une génération. Elle assumera ce statut tout en le faisant régulièrement exploser par des audaces qui n'appartiennent qu'à elles et qui seront reproduits par d'autres actrices débutantes, à toutes les époques.
Un de ses premiers grands rôles dans lequel elle paraît pourtant très timide est Yaadoon Ki Baraat en 1973, fameux pour ses chansons entrées dans l'imaginaire collectif et laissant chanter (en playback) une Zeenat Aman alors fraîche et pimpante en comédienne quasi débutante. Malgré ses faiblesses et la banalité de sa mise en scène, le film reste célèbre pour son final.
Ajanabee
qu'elle signe en 1974 l'a met face à la caméra aux côtés d'un Rajesh Khanna fort convaincant en homme échappant d'un village qui l'a condamné pour ce qu'il n'a pas fait. Fou d'amour (on le comprend) pour le personnage de Reshmi il décide de partir à la ville pour le vivre au grand jour. Ajanabee replace la femme dans la modernité alors naissante du ciné hindi qui vit ses premiers grands masalas mélangeant chansons époustouflantes et narrations parfois décousues mais mettant l'accent sur les performances techniques et comiques. Intime et frontal, traversé de fulgurances plastiques, Ajanabee est un des premiers classiques de la belle Zeenat. Fascinés par son jeu, les réalisateurs s'arrachent l'actrice qui tournent avec les monstres sacrés d'alors (Dev Anand, Raj Kapoor, Manoj Kumar). En 1975 elle joue dans Warrant, elle tourne beaucoup entre 1975 et 1978, dans des genres très différents, du masala au drame, de la comédie à la fresque. En 1978, elle tourne avec des acteurs internationaux dans Shalimar, invraisemblable navet doublé plus tard en anglais pour une exploitation aux Etats-Unis. Sa beauté est un temps reléguée derrière l'indigence du script et la pauvreté de la mise en scène. Cependant son charme inaltérable imprime la pellicule. Pas à l'abri de tourner dans des films à la teneur improbable Zeenat se fait un renom mondial par des films encensés tout de suite ou des années plus tard. Avec Rajesh Khanna elle forme un beau couple. Elle se trouve souvent avec Prem Chopra ainsi qu'Amitabh Bachchan avec lequel elle enchaîne une série de six films jusqu'en 1983.
Elle bouleverse les normes et la donne en tournant un de ses grands classiques Satyam Shivam Sundaram
en 1978 dans lequel elle fait scandale pour poser en petite tenue blanche sous une fontaine, où dévoilées ses formes font tourner la tête des spectateurs. Aucune actrice ne s'était alors dévoilée ainsi et avait été filmée de la sorte avec une telle liberté et frontalité. Sa légende est née. Le film réalisé par Raj Kapoor étonne par sa modernité, ses enjeux d'actualité et l'apparition de séquences oniriques.
Dans la foulée elle est une femme qui en veut mortellement à Amitabh Bachchan dans Don où elle apparaît sous des airs rappelant ceux de Pam Grier dans les oeuvres qui la rendirent célèbre à l'époque de la Blaxpoitation dont Dont est une adaptation sauce curry, comme Sholay a pu l'être à celle du western spaghetti. A noter qu'un item visuel reviendra souvent dans ses films : on la voit souvent dans une chanson apparaître dans un sari blanc qui très vite bercé par les flots et laissant apparaître son corps dénudé. Une charge érotique qui ne tombera cependant jamais dans la vulgarité. Très fort.
L'année suivante elle tourne dans le chef-d'oeuvre bis Qurbani,
où elle apparaît comme une des actrices les plus incroyables de son temps, arrivant à faire fantasmer de concert deux hommes que tout sépare et qui pourtant vont vivre une intense amitié. Présenté à Cannes durant le festival et tourné en pleine fureur disco le film continue aujourd'hui de surprendre par ses audaces formelles, la qualité de sa BOF et le jeu des comédiens, tous excellents dont Vinod Khanna le papa d'Akshaye Khanna. Encore aujourd'hui le film brille par son originalité, ses séquences délirantes et ses chansons dont Aap Jaise Koi. On a rarement fait mieux dans le genre film d'action disco.
Eprise de justice elle l'est dans le discutable et discuté Insaaf Ka Tarazu
dans lequel elle réclame justice après avoir été victime d'un viol par un agresseur sans scrupule. A la fois bouleversant et tirant sur la corde sensible du tire-larmes par le long réquisitoire final, Insaaf montre une actrice sidérante de charisme,à l'aise dans les registres difficiles de l'émotion et de l'intériorisation, tout en montrant un sex appeal débordant. Ce qui ne sera pas le cas dans Gopichand Jasoos en 1982 où elle est trop grimée, maquillée quasi outrageusement dans une comédie bien faiblarde dans laquelle elle retrouve pourtant Raj Kapoor qui l'avait dirigé dans Satyam Shivam Sundaram. Leur complicité ne fait cependant aucun doute.
Après avoir tourné plus de soixante films, Zeenat délaisse les écrans à partir de la fin des années 80 pour s'occuper de sa famille. Veuve, mère de deux fils, elle les élève en restant loin des studios de cinéma. Sa vie privée est entachée de drames personnels mais aussi d'affaires politiques. Son amitié forte avec Dimple Kapadia, admirable actrice des 70's (c'est elle qui tient le rôle féminin principal de Bobby en 1973 et qui joue la femme esseulée quarantenaire dans Dil Chahta Hai dont tombe amoureux Akshaye Khanna) la sauve du pire. Elle fait un retour au ciné dans Bhopal Express en 1999 puis Jaana avec Rajesh Khanna un de ses partenaires les plus singuliers et doués. Elle devrait être à l'affiche en 2008 dans un nouveau film actuellement en postproduction.
En vingt ans de carrière très active Zeenat Aman a changé la face du cinéma indien, pimenté le ciné hindi par ses audaces constantes, réinventé la figure de la femme moderne, apporté une attitude nonchalante comme très pro, conjugué la beauté incandescente au jeu d'actrice développé voire surdoué. Figure adulée, modèle pour de nombreuses actrices ayant commencé leurs carrières au début des années 90, elle est à mon sens celle qui a inspirée sur de nombreux points Kajol, Nandita Das et Deepika Padukone. La légende de Zeenat Aman n'a en tout cas pas fini de s'écrire.
Ce post est bien entendu dédicacé à Music Man, Juan et tous les amoureux(ses) de Zeenat.
Dernière modification par Jordan White le 24 mars 08, 20:07, modifié 2 fois.
Merci Jordan pour ce portrait de cette splendide actrice, dont tu as vu beaucoup de films. Si le cinéma bollywoodien a toujours compté à son actif beaucoup de très jolies créatures de Mumtaz à Rani Mukherjee, de Meena Kumari à Kajol,Zeenat Aman demeure à mes yeux la plus sensuelle de toutes.
A tous les cinéphiles qui voudraient découvrir le cinéma bollywoodien, mais ne savent par où commencer, ou craignent de tomber sur un navet à paillettes, creux et commercial, je leur conseille Satyam Shivam Sundaram - love sublime, le role qui a marqué la carrière de la belle Zeenat. Ce film n'a d'ailleurs recueilli que des éloges sur le topic Bollywood de Jordan.
Music Man a écrit :Merci Jordan pour ce portrait de cette splendide actrice, dont tu as vu beaucoup de films.
J'en ai vu huit. J'en ai dix neuf en DVD et sa filmographie en compte un peu plus de soixante cinq.
Zeenat Aman demeure à mes yeux la plus sensuelle de toutes.
Sans hésitation c'est l'une des cinq actrices que je préfère, toutes périodes confondues aux côtés de Natalie Wood et Françoise Fabian. Je suis curieux de savoir comment va évoluer la carrière de Deepika, s'il s'avérait qu'elle confirme après deux trois films (elle n'en a tourné qu'un) ce pourrait être la nouvelle Zeenat. La Zeenat du XXIème siècle. Je crois qu'il y a deux trois grandes actrices qui s'illustrent par décennie, Kajol pour les 90's, Zeenat pour les 7O's, pourquoi pas Deepika pour les années 2000 même si on s'approche de 2010 ?
A tous les cinéphiles qui voudraient découvrir le cinéma bollywoodien, mais ne savent par où commencer, ou craignent de tomber sur un navet à paillettes, creux et commercial, je leur conseille Satyam Shivam Sundaram - love sublime, le role qui a marqué la carrière de la belle Zeenat. Ce film n'a d'ailleurs recueilli que des éloges sur le topic Bollywood de Jordan.
Je conseille aussi bien entendu Satyam Shivam Sundaram
Un classique indémodable pour s'en convaincre yashomati maiya se bole nandalala
Mais on peut aussi si on aime le disco, les morceaux de bravoure et les beaux yeux de Zeenat regarder Qurbani.
Dernière modification par Jordan White le 26 mars 08, 19:15, modifié 1 fois.
Peu de cinéphiles se souviennent de Claude Farell, actrice élégante des années 40-50 décédée le 17 mars dernier, qu’on a vu notamment dans des seconds rôles dans diverses comédies musicales allemandes et françaises d’après guerre. Outre la médiocre qualité d’une grande part de ses films, le fait que l’actrice ait changé à de nombreuses reprises de pseudonyme a fini par brouiller les pistes ainsi que son souvenir.
Née en 1914, après avoir joué sur les scènes bruxelloises, la jeune actrice viennoise obtient, sous le nom de Paulette Collar, un petit rôle en Allemagne dans « Je t’aimerai toujours »1941, un musical dont la vedette est Johannes Heesters, qui passait pour le chanteur préféré d’Hitler (A noter à son sujet qu’il vient de donner un tour de chant en février en Hollande, à l’âge vénérable de 104 ans, ce qui a provoqué quelques remous compte tenu de son attitude pendant la guerre).
Sa prestation lui vaut un contrat avec l’UFA, firme nationalisée. Paulette adopte alors le pseudo de Monika Burg Elle est la vedette de la comédie romantique « Zwei in einer grosse stadt »1942, très apprécié par le jeune public. La chanson éponyme est sur toutes les lèvres (elle a marqué les esprits et on l’entend encore dans les shows nostalgiques à la télé). En 1943, Monika fait partie de la distribution de Ris donc Paillasse, un film opéra avec le sensationnel ténor Benjamino Gigli et surtout de Titanic. Ce film de propagande insiste sur le fait que la ploutocratie juive serait à l’origine du naufrage de l’insubmersible. Les scènes finales de la catastrophe vont s’avérer finalement si angoissantes et si crédibles , que le film juge démoralisant sera finalement interdit en Allemagne,(il bénéficiera en revanche d’une sortie chez nous). Notons au passage que le réalisateur périra dans les geoles de la gestapo. Un film achevé juste à la fin de la guerre semble avoir totalement disparu de la circulation (probablement détruit dans les bombardements).
Après guerre, Monika s’installe en France, à Nice plus précisément et tente de recommencer sa carrière à zéro, bien décidée à faire oublier son passage dans les studios UFA. "deux années de galère et de pauvreté". Le public français étant alors hostile aux allemands, c’est sous le nom de Catherine Farrell puis de Claude Farell, avec un ou deux r selon l’humeur et le film, que Monika refait surface dans les journaux français qui la présentent comme « une nouvelle actrice ! ».
Parmi les rares bons films de Miss Farell, on peut distinguer Dédée d’Anvers, un des premiers grands succès de Simone Signoret (dans lequel elle tient le rpole d’une prostituée allemande) et I Vitelloni de Fellini.
Sinon, beaucoup de comédies musicales ou non, où elle paraît le plus souvent dans des rôles secondaires et interchangeables de mondaine, chic et capricieuse, moulée dans d’impeccables tailleurs.
Dans sa filmographie, deux films avec Georges Guétary, tournés en Allemagne et le fort décevant remake du chemin du paradis (1955) où elle fait tapisserie avec beaucoup d’élégance. Dans le genre musical teuton, on préférera « Otto le joli cœur » qui compte quelques jolis numéros avec la charmante Germaine Damar. Claude Farell retrouve Johannes Heesters dans l’opérette Nuits de noces au paradis (1950) dont on distinguera la merveilleuse mélodie so stell ich mich die liebe vor.
Claude y est doublée pour le chant, comme dans Clivia (1954) où Annelise Rottenberger, la prestigieuse soprano se charge de la partie vocale.
Dans les années 60, la comédienne se fait plus discrète et tourne dans quelques feuilletons télé comme les Compagnons de Jéhu (1966).
Elle s’installe ensuite en Bourgogne à Mâcon , où elle vient de nous quitter à 94 ans.
Dernière modification par Music Man le 14 nov. 08, 23:42, modifié 1 fois.
Rares furent les vedettes de comédies musicales aussi aimées que la chanteuse d’opérette Jeanette MacDonald. Sa popularité en France fut immense, notamment en raison de sa participation à plusieurs comédies aux cotés de Maurice Chevalier, le chouchou des spectateurs des années 30 et de l’engouement du public pour les opérettes romantiques comme Rose-Marie. Pourtant quand on revoit ses films avec le recul, sa voix grinçante et aigüe de bigote n’a rien pour charmer les oreilles, surtout quand elle a le culot de s’attaquer à de grands airs d’opéra. En revanche, on peut toujours apprécier son talent de comédienne et sa présence indéniable, particulièrement mis en valeur dans les films de Lubitsch mais également dans certaines des opérettes qu’elle a tourné ensuite pour la MGM, et dont certaines méritent vraiment d’être redécouvertes car elles sont loin d’être aussi mièvres qu’on pourrait l’imaginer.
Née en 1901, dans une famille de petits commerçants, Jeanette prend très tôt des cours de chant et suit les traces de sa sœur ainée Blossom (qui fera une petite carrière à la MGM sous le pseudo de Mary Blake), dans des revues new yorkaises. De simple girl, elle devient chanteuse puis vedette d’une série de spectacle (même si sa renommée n’atteindra jamais sur scène le statut d’une Marilyn Miller).
Dès l’arrivée du parlant, les grands studios se mettent en quête d’acteurs de théâtre qui pourront sans mal affronter les nouvelles conditions de tournage. Jeanette tourne un bout d’essai aux cotés de Richard Dix dès 1928, mais ses producteurs de Broadway refusent de la laisser partir pour Hollywood. Ce n’est que l’année suivante que le grand Ernst Lubitsch, roi de la comédie légère, à la recherche d’une reine pour son film la parade d’amour tombe sur l’essai qui le séduit immédiatement. L’actrice est embauchée sur le champ pour donner la réplique à Maurice Chevalier dans cette délicieuse farce sophistiquée, un brin coquine. Elle y chante la marche des grenadiers qui remporte un gros succès commercial, aux USA et chez nous.
Après une opérette filmée en technicolor bichrome « le roi des vagabonds », et un sketch dans Paramount en parade (1930) qui curieusement ne sera conservé que dans la version espagnole, Jeanette retrouve Lubitsch dans l’opérette Monte Carlo où son charme subtil et son regard pétillant font merveille, et éclipsent l’acteur anglais Jack Buchanan. Lubitsch, amoureux de la comédienne, sait comme nul autre la mettre en valeur, dans ses comédies légères finement ciselées. Cependant, hormis la chanson « beyond the blue horizon », le film ne rencontrera pas un grand succès, le public étant alors rassasié des innombrables musicals tournés à la va-vite à l’arrivée du parlant.
Il lui faut alors rebondir et son manager-amant Bob Ritchie (qui fut ensuite le chevalier servant de nombreuses stars d'Hollywood de Grace Moore à Dorothy Lamour) a plus d’un tour dans son sac pour faire parler de Jeanette ; A-t-il inventé de toutes pièces la rumeur de l’accident de voiture à Bruges de MacDonald, assassinée par une rivale jalouse de sa prétendue liaison avec un prince italien ? En tous les cas, cette histoire délirante fera la une des journaux français, et l’actrice se sentira obligée de venir à Paris pour prouver qu’elle est toujours en vie (on racontait même que sa sœur avait été obligée de la remplacer dans Don’t bet on women ) et qu’il ne s’agissait que de mensonges.
L’actrice déjà très aimée du public français pour son film aux cotés de Chevalier, l’enfant du pays, est accueillie avec la même ferveur que Lindbergh, et fait un tabac au théâtre de l’Empire puis à Londres.
Après ce triomphe continental, c’est la tête haute que Jeanette rejoint la Paramount où Lubitsch lui confie deux autres superbes rôles aux cotés de Chevalier, Une heure près de vous(1932) de Lubitsch et Cukor, tourné en versions anglaise et française et le sublime Aimez moi ce soir de Rouben Mamoulian, un modèle de cohérence pour un film musical. Rarement, on aura réussi la symbiose de l’intrigue et de la musique avec autant d’habileté. Et tant pis si les trilles de Jeanette nous emblent un peu pénibles et stridentes, 70 ans après, son jeu tout en finesse séduit toujours.
En 1933, Jeanette Mac Donald quitte la Paramount pour la MGM, la firme dirigée par Louis B Mayer, complètement séduit par les vocalises de l’artiste (des mauvaises langues et notamment un livre paru dans les années 70 parleront même d’une liaison entre le mogol et la divette). Après le médiocre chat et le violon avec l’ex star du muet Ramon Novarro (dont on retiendra seulement la séquence finale, en technicolor, qui révèle la chevelure rousse de la chanteuse), Jeanette retrouve Lubitsch et Chevalier dans la luxueuse et célèbre adaptation de l’opérette de Franz Lehár, la veuve joyeuse (en fait, la cantatrice Grace Moore avait été initialement pressentie mais pour des problèmes d’égo refusera de figurer après Chevalier sur l’affiche). C’est une comédie délicieuse et un peu irrévérencieuse où la Lubitsch touch fait des miracles : un vrai régal.
Après ce petit bijou, Mayer, rassuré par le triomphe des films de Grace Moore pour la firme Columbia, entame le tournage de toute une série d’opérettes dans lesquelles le ténor Nelson Eddy lui donne la réplique. Le public américain va immédiatement s’enticher du nouveau couple et leur réserver un accueil qui confère à l’hystérie. Il existe encore d’ailleurs des fanzines publiés par des accros qui essaient encore de se persuader que Jeanette et Nelson s’aimaient aussi hors de l’écran : ce qui est peu vraisemblable, Nelson Eddy était gay et Mac Donald avait épousé en 1937 l’acteur Gene Raymond(au grand désespoir des fans du couple de la MGM). En outre, Jeanette le trouvait stupide et certaines sources racontent qu’elle s’arrangeait toujours pour le ridiculiser à l’écran et qu’elle suppliait Meyer pour obtenir un autre partenaire (elle eut gain de cause pour l’Espionne de Castille). Apparemment, le public ne s’en rendait pas compte et fit un triomphe à la fugue de Mariette (1935), Rose Marie (1936) et au chant du printemps (1938)(à tel point que ces films bénéficièrent d’une ressortie dans les années 50).
A la lecture de certaines encyclopédies, on a l’impression que Jeanette a joué ses meilleures cartes à la Paramount avec Lubitsch et Mamoulian et qu’elle s’est enlisée ensuite à la MGM dans une mélasse d’opérettes culcul et populaires. Ce jugement mérite d’être révisé. En effet, autant certains films rediffusés par TCM comme Amants (1938, en technicolor) ou Emporte moi mon amour (1939) m’ont paru insupportables, la fugue de Mariette(1935) est un film passionnant, au rythme haletant bâti sur un scénario solide(dire que je l’avais laissé dormir pendant des années dans ma vidéothèque, en pensant que c’était un navet) . Nelson Eddy est loin d’y être fadasse et ridicule et vocalement Jeanette assure mieux qu’ailleurs (je pense à la note finale de la chanson italian street song) .
J’ai également adoré l’Espionne de Castille (1937), film d’aventures situé sous l’ère napoléonienne, où Jeanette est éblouissante et magnétique. Jamais elle n’a été aussi belle et surprenante (pas même chez Lubitsch). Déguisée en bohémienne, elle danse à pour séduire le chef des armées avec beaucoup de souplesse, de rythme et de sensualité. Les très bonnes chansons (sérénade à la mule, sympathie) seront des tubes en France.
De cette période MGM, on retient surtout San Francisco (1936), film catastrophe à grand spectacle, qui fit d’elle la plus populaire actrice du moment. Pourtant, je n’ai guère été enthousiasmé par sa prestation dans ce célèbre film et encore moins par son approximative interprétation de quelques airs d’opéra (elle est un peu meilleure dans la chanson titre qui aurait de toute façon mieux convenu à une Ethel Merman). Avec le recul, on ne peut s’empêcher de penser à la mordante parodie qu’en fit Judy Garland dans sa reprise de l’air principal du film, avec ce préambule : « je n’oublierais jamais comment cette brave Jeanette Mac Donald, au milieu des ruines, chan-an-an-an-teeeee… ». Entièrement en couleurs! au moins, on en a pour son argent!
Jusqu’au milieu de la guerre, Jeanette va continuer de paraître dans des opérettes filmées (l’île des amours, chante mon amour). Celle que l’on surnomme le papillon de fer veille de près au tournage de chacun de ses films, y compris à l’aspect technique afin d’y être constamment mise en valeur. Elle s’oppose néanmoins souvent à Meyer qui privilégie la rapidité et le coté commercial, et lui refusera sa demande de se doubler systématiquement pour les versions françaises, car cela prenait trop de temps (en plus, on a parfois du mal à comprendre ce qu’elle baragouine quand elle s’essaie à langue de Molière) . En 1942, J’ai épousé un ange, tentative ratée d’opérette satyrique et moderne, ne remporte pas le succès escompté. La MGM dans un grand mouvement de rajeunissement du staff (Sheraer, Garbo et Crawford seront évincées en même temps), ne renouvèle pas son contrat : ses films son trop chers, et la fermeture du marché européen prive la MGM d’un public potentiel. Même sa grande « amitié » pour Meyer ne lui sera d’aucun secours.
Avec son mari Gene Raymond dans chagrin d’amour (1941)
Qu’à cela ne tienne, Mac Donald veut profiter de ce hiatus cinématographique pour tenter enfin de se produire à l’opéra, ce qui peut sembler courageux quand on écoute les interprétations qu’elle en fait dans San Francisco et ses autres films.
Curieusement, malgré la réticence des professionnels, Mac Donald remportera des critiques très encourageantes lors de ses prestations dans Faust et Roméo et Juliette en 1943 et 1944(avait-elle fait de gros progrès ?). Elle consacre aussi beaucoup de son temps pour soutenir le moral des Gis et participe au film « Hollywood parade »(à la même époque, on avance que Lubitsch envisage de tourner avec elle une adaptation du cavalier à la rose, mais le projet restera lettre morte.
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En 1947, Jeanette revient à la MGM, dans l’équipe du producteur Pasternak, le découvreur de Deanna Durbin, spécialiste du musical mêlant variété et classique. Cupidon mène la danse est un petit musical sympa et inoffensif, remake de Three smart girls, qui pourtant connaîtra bien des soucis auprès des censeurs jugeant que le film donne une trop bonne image d’un divorce ! En tous les cas, Jeanette y est resplendissante voire plus belle que jamais en gentille maman (le technicolor lui sied à ravir). Pourtant la MGM lui inflige ensuite de partager la vedette avec la chienne Lassie dans Lassie perd et gagne. Décidemment, cette firme ne respectait guère ses grands comédiens. Après cette série B, Mac Donald quitte l’écran.
Dans les années 50, on l’aperçoit de temps à autres à la télévision dans des émissions de musique classique et parfois dans des cabarets . En 1957, le succès d’un 33 tours enregistré en HIFI où elle reprend en stéréo ses vieux tubes avec Nelson Eddy plus the breeze and i le récent succès de Caterina Valente étonne la profession et prouve qu'elle est encore "bankable". Hélas la santé déclinante de Jeanette (graves problèmes cardiaques) ne lui permettra pas de faire un grand come back à l’écran (elle avait été pressentie pour tenir le rôle de la comtesse dans la mélodie du bonheur). Celle qu’on surnommait le papillon de fer en raison de son perfectionnisme et de sa volonté inébranlable s’éteint en 1965.
Pendant longtemps aux USA, la rediffusion à la télé, dans des programmes spécialisés a continué à attirer beaucoup d’admirateurs et des clubs de fans sont encore actifs de nos jours (du moins, il y a 3 ans à Londres, j’avais aperçu un fanzine mensuel consacré à la star. J’imagine pourtant qu’elle doit fédérer plutôt un public très âgé ; en tout état de cause, si sa façon de chanter a extrêmement vieilli, son sens de la comédie dans les chefs d’oeuvre de Lubitsch mais aussi dans certaines des opérettes MGM n’a pas pris une ride.
Jeanette, surprenante dans l’espionne de Castille.
Dernière modification par Music Man le 1 mai 08, 23:06, modifié 8 fois.
Petite précision :
Rosenkavalier ça se traduit généralement par Le Chevalier à la Rose !
Sinon "Amants" ce n'est pas d'après une pièce de Coward ? Selon Tavernier et Coursodon c'est le meilleur de la série. Je me trompe peut-être : le film auquel je pense s'appelle en anglais Bitter-Sweet, je crois.
Je connais un lyricophile (un rien provocateur) qui dit que les extraits de sa Marguerite de Faust (dans San Francisco) devraient faire référence pour l'intelligence stylistique, la beauté de la diction française, la clarté du timbre.
Sinon je ne connais que San Francisco en fait .... qui m'a laissé un bon souvenir, mais essentiellement pour le rythme et la construction du film (et aussi pour les effets spéciaux) .. mais j'ai mieux aimé la réponse de la fox, In Old Chicago.
Merci pour cette bio commentée (qui m'a appris, comme toujours, plein de choses) et j'attends maintenant celle de Grace Moore avec impatience
June Allyson
Mary Astor
Carroll Baker
Leslie Caron
Joan Collins
Joan Crawford
Bette Davis
Doris Day
Irene Dunne
Edwige Feuillère
Greer Garson
Betty Grable
Gloria Grahame
Susan Hayward
Miriam Hopkins
Betty Hutton
Jennifer Jones
Zarah Leander
Gina Lollobrigida
Jeanette MacDonald
Anna Magnani
Jayne Mansfield
Sara Montiel
Maria Montez
Merle Oberon
Anna Neagle
Lilli Palmer
Eleanor Parker
Rosalind Russell
Lizabeth Scott
Norma Shearer
Lana Turner
Jane Wyman
Loretta Young
Music Man a écrit :Rares furent les vedettes de comédies musicales aussi aimées que la chanteuse d’opérette Jeanette MacDonald.... J’imagine pourtant qu’elle doit fédérer plutôt un public très âgé...
Elle me fédère et tu viens de me donner un sacré coup de vieux, Music Man !
Ses strilles peuvent en effet faire grincer des dents mais elle y met tellement de coeur... et elle avait sans doute la plus belle paire d'yeux de l'histoire du cinéma !
Et merci une fois de plus pour cette bio parfaite de Jeanette !
francesco a écrit :Sinon "Amants" ce n'est pas d'après une pièce de Coward ? Selon Tavernier et Coursodon c'est le meilleur de la série. Je me trompe peut-être : le film auquel je pense s'appelle en anglais Bitter-Sweet, je crois.
Bonsoir Francesco!
L'adaptation de bitter sweet de Noel Coward est sortie en France sous le titre Chante mon amour (1941). Je l'ai enregistré sur TCM il ya longtemps et...jamais regardé! Il faudrait donc que je m'y penche car j'avais de même laissé dormir pendant des mois la fugue de Mariette avant de découvrir que c'était un excellent film! J'ai vu sur Ciné Cinéfil la version très moyenne tournée par Herbert Wilcox en 1933. Jeanette était déjà prévue pour le rôle principal (elle était alors en stand-by après son départ de la Paramount), mais finalement Wilcox a confié le rôle à sa copine et future épouse Anna Neagle.
Amants (sweethearts) est en revanche l'adaptation d'une opérette de Victor Herbert, qui ne m'avait pas du tout convaincu.
Dernière modification par Music Man le 1 mai 08, 22:10, modifié 2 fois.