Les DVD Bach Films
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- hellrick
- David O. Selznick
- Messages : 13823
- Inscription : 14 mai 08, 16:24
- Liste DVD
- Localisation : Sweet Transylvania, Galaxie Transexuelle
- Contact :
Re: Bach Films
Porno Holocaust c'est beaucoup plus cul que la Nuit érotique des morts vivants mais le principe est le même.
Tous ces films "érotico exotico gore" ont en effet étaient tourné au même moment façon films de vacances
Pour les intéressés sur d'Amato ketchup ce livre est incontournable:
Sinon ma chronique: http://bis.cinemaland.net/html/movies/p ... ocaust.htm
Tous ces films "érotico exotico gore" ont en effet étaient tourné au même moment façon films de vacances
Pour les intéressés sur d'Amato ketchup ce livre est incontournable:
Sinon ma chronique: http://bis.cinemaland.net/html/movies/p ... ocaust.htm
- hellrick
- David O. Selznick
- Messages : 13823
- Inscription : 14 mai 08, 16:24
- Liste DVD
- Localisation : Sweet Transylvania, Galaxie Transexuelle
- Contact :
Re: Bach Films
SESSO NERO
Cette petite production appartient à la vague « érotico-exotique » de Joe d’Amato. Faisant suite à la période « Black Emanuelle » du cinéaste, ces longs-métrages forment un corpus informel d’une dizaine de titres tournés à Saint-Domingue à la charnière des années ’70 et ‘80. Navigant entre érotisme et porno, ces films, tournés dans des décors enchanteurs, possèdent également - pour la plupart - un argument fantastique, voir horrifique ou gore. L’influence du mondo et des films de cannibales, alors en vogue, se fait également sentir et ce dès ET MOURIR DE PLAISIR (alias Papaya Love goddess of the cannibals), l’opus initial tourné en 1978, ensuite suivi par LES PLAISIRS D’HELENE, EXOTIC LOVE (remontage hardcore de VOLUPTUEUSE LAURA avec de nouvelles scènes), PORNO HOLOCAUST, LA NUIT EROTIQUE DES MORTS VIVANTS, etc.
Date importante de la cinématographie italienne, SESSO NERO constitue, en effet, le premier porno officiel de ce pays et lance tout le système du hardcore italien. Le film donne la vedette à Mark Shannon, comédien moustachu aperçu dans le thriller LE PORNO KILLERS et repéré par Joe d’Amato qui lui promet des vacances au soleil et de belles actrices si le suit dans le X alors balbutiant. Shannon accepte et se lance dans l’aventure du hard, tournant (souvent pour d’Amato) une trentaine de films en trois ans. Destin similaire pour Annj Goren, première actrice « spécialisée » italienne qui tourna une dizaine de X avant de retourner à l’anonymat. A leurs côtés, le fidèle George Eastman est de la partie pour un petit rôle anecdotique, d’autant qu’il signe également le scénario marqué par un climat pesant, voire glauque empreint d’influences vaudous et imprégné par des relents psychanalytiques liant la mort à la crainte de la castration.
Apprenant qu’une maladie incurable nécessite sa castration, le séducteur Mark Lester (Shannon) retarde l’opération d’une quinzaine de jours afin de retourner aux Caraïbes. Là, il retrouve un de ses amis, tenancier d’une discothèque (Eastman) où les danseurs se laissent aller à des numéros hot sur une musique typiquement italo-disco d’époque (« Sexy Night »). Mark retrouve également son ancien amour, Majra. Or celle-ci est censément décédée depuis dix ans…Mark perd-il la raison ou la jeune femme est-elle revenue d’entre les morts. Et si oui pourquoi ?
Elaborant une intrigue qui laisse la part belle à l’étrange et aux rites vaudous, avec cette présence supposée d’une revenante, SESSO NERO (connu à l’international sous le titre ORGASMO NERO III) est fort joliment photographié (une constante chez Joe) et bénéficie d’une partition apaisée et réussie de Nico Fidenco. Il se distingue surtout par une atmosphère pesante et mortifère, laquelle culmine lors d’un final abrupt et mémorable dans lequel on reconnaît le goût de Joe d’Amato pour l’outrance et l’image choc. Le cinéaste, en effet, conclut son intrigue par une scène sanglante d’auto-castration particulièrement dérangeante censée surenchérir sur l’auto-cannibalisme écoeurant de son ANTROPOPHAGOUS.
Proposé dans sa version uncut par Bach Films , SESSO NERO comporte des scènes hardcore assez classiques mais relativement brèves qui évitent la lassitude du spectateur et permettant au film d’avancer à un rythme enlevé, aidé par une durée adéquatement restreinte (environ 80 minutes).
En résumé, un plaisant porno tropical qui se distingue surtout de la concurrence par son climat fantastique et sa conclusion « choc ». Un bon moment qui plaira aux fans de Joe d’Amato.
Cette petite production appartient à la vague « érotico-exotique » de Joe d’Amato. Faisant suite à la période « Black Emanuelle » du cinéaste, ces longs-métrages forment un corpus informel d’une dizaine de titres tournés à Saint-Domingue à la charnière des années ’70 et ‘80. Navigant entre érotisme et porno, ces films, tournés dans des décors enchanteurs, possèdent également - pour la plupart - un argument fantastique, voir horrifique ou gore. L’influence du mondo et des films de cannibales, alors en vogue, se fait également sentir et ce dès ET MOURIR DE PLAISIR (alias Papaya Love goddess of the cannibals), l’opus initial tourné en 1978, ensuite suivi par LES PLAISIRS D’HELENE, EXOTIC LOVE (remontage hardcore de VOLUPTUEUSE LAURA avec de nouvelles scènes), PORNO HOLOCAUST, LA NUIT EROTIQUE DES MORTS VIVANTS, etc.
Date importante de la cinématographie italienne, SESSO NERO constitue, en effet, le premier porno officiel de ce pays et lance tout le système du hardcore italien. Le film donne la vedette à Mark Shannon, comédien moustachu aperçu dans le thriller LE PORNO KILLERS et repéré par Joe d’Amato qui lui promet des vacances au soleil et de belles actrices si le suit dans le X alors balbutiant. Shannon accepte et se lance dans l’aventure du hard, tournant (souvent pour d’Amato) une trentaine de films en trois ans. Destin similaire pour Annj Goren, première actrice « spécialisée » italienne qui tourna une dizaine de X avant de retourner à l’anonymat. A leurs côtés, le fidèle George Eastman est de la partie pour un petit rôle anecdotique, d’autant qu’il signe également le scénario marqué par un climat pesant, voire glauque empreint d’influences vaudous et imprégné par des relents psychanalytiques liant la mort à la crainte de la castration.
Apprenant qu’une maladie incurable nécessite sa castration, le séducteur Mark Lester (Shannon) retarde l’opération d’une quinzaine de jours afin de retourner aux Caraïbes. Là, il retrouve un de ses amis, tenancier d’une discothèque (Eastman) où les danseurs se laissent aller à des numéros hot sur une musique typiquement italo-disco d’époque (« Sexy Night »). Mark retrouve également son ancien amour, Majra. Or celle-ci est censément décédée depuis dix ans…Mark perd-il la raison ou la jeune femme est-elle revenue d’entre les morts. Et si oui pourquoi ?
Elaborant une intrigue qui laisse la part belle à l’étrange et aux rites vaudous, avec cette présence supposée d’une revenante, SESSO NERO (connu à l’international sous le titre ORGASMO NERO III) est fort joliment photographié (une constante chez Joe) et bénéficie d’une partition apaisée et réussie de Nico Fidenco. Il se distingue surtout par une atmosphère pesante et mortifère, laquelle culmine lors d’un final abrupt et mémorable dans lequel on reconnaît le goût de Joe d’Amato pour l’outrance et l’image choc. Le cinéaste, en effet, conclut son intrigue par une scène sanglante d’auto-castration particulièrement dérangeante censée surenchérir sur l’auto-cannibalisme écoeurant de son ANTROPOPHAGOUS.
Proposé dans sa version uncut par Bach Films , SESSO NERO comporte des scènes hardcore assez classiques mais relativement brèves qui évitent la lassitude du spectateur et permettant au film d’avancer à un rythme enlevé, aidé par une durée adéquatement restreinte (environ 80 minutes).
En résumé, un plaisant porno tropical qui se distingue surtout de la concurrence par son climat fantastique et sa conclusion « choc ». Un bon moment qui plaira aux fans de Joe d’Amato.
-
- Machino
- Messages : 1463
- Inscription : 22 avr. 06, 21:11
- Localisation : Belgique
Re: Bach Films
Annoncé pour le 2 mai
Le carnaval des truands de Giuliano Montaldo (1967)
Le Joyeux fantôme d'Amleto Palermi (1941)
La Comtesse de Parme d'Alessandro Blasetti (1938)
Nightmare in Wax de Bud Townsend (1969)
The Wedding Party de Brian De Palma (1969)
https://www.amazon.fr/s/ref=sr_st_date- ... -desc-rank
Le carnaval des truands de Giuliano Montaldo (1967)
Le Joyeux fantôme d'Amleto Palermi (1941)
La Comtesse de Parme d'Alessandro Blasetti (1938)
Nightmare in Wax de Bud Townsend (1969)
The Wedding Party de Brian De Palma (1969)
https://www.amazon.fr/s/ref=sr_st_date- ... -desc-rank
- Jack Carter
- Certains l'aiment (So)chaud
- Messages : 30347
- Inscription : 31 déc. 04, 14:17
- Localisation : En pause
Re: Bach Films
le Montaldo, le Blasetti e le De Palma pour bibi si la qualité des copies est correcte.Juventor a écrit :Annoncé pour le 2 mai
Le carnaval des truands de Giuliano Montaldo (1967)
Le Joyeux fantôme d'Amleto Palermi (1941)
La Comtesse de Parme d'Alessandro Blasetti (1938)
Nightmare in Wax de Bud Townsend (1969)
The Wedding Party de Brian De Palma (1969)
https://www.amazon.fr/s/ref=sr_st_date- ... -desc-rank
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
- Kevin95
- Footix Ier
- Messages : 18368
- Inscription : 24 oct. 04, 16:51
- Localisation : Devine !
Re: Bach Films
Yeeeees, pourvu que la copie suive !Juventor a écrit :Annoncé pour le 2 mai
Le carnaval des truands de Giuliano Montaldo (1967)
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
- Shin Cyberlapinou
- Assistant opérateur
- Messages : 2209
- Inscription : 1 févr. 09, 09:51
Re: Bach Films
Blue Underground avait sorti une copie a priori correcte, donc ça reste une possibilité. Tout dépend ensuite de l'effort que Bach est disposé à faire... J'avais été tenté par le titre lors de ma phase polizioteschi, le film vaut le coup?
- Kevin95
- Footix Ier
- Messages : 18368
- Inscription : 24 oct. 04, 16:51
- Localisation : Devine !
Re: Bach Films
Le film n'est pas un poliziottesco mais un film de casse, exotique car brésilien et très décontracté. C'est très agréable à regarder, la musique de Morricone est chaude comme une samba et l'ambiance fin des 60's transpire à merveille. Giuliano Montaldo première période, quand il servait la série B et pas encore le film à thèse.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
- Rockatansky
- Le x20, c'est dangereux
- Messages : 44839
- Inscription : 13 avr. 03, 11:30
- Last.fm
- Liste DVD
Re: Bach Films
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
- Kevin95
- Footix Ier
- Messages : 18368
- Inscription : 24 oct. 04, 16:51
- Localisation : Devine !
Re: Bach Films
C'est pas sympa Rocka !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
- Rockatansky
- Le x20, c'est dangereux
- Messages : 44839
- Inscription : 13 avr. 03, 11:30
- Last.fm
- Liste DVD
Re: Bach Films
Pourquoi ? il n'y a pas d'ironie dans mon propos
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
- Kevin95
- Footix Ier
- Messages : 18368
- Inscription : 24 oct. 04, 16:51
- Localisation : Devine !
Re: Bach Films
L'affiche est... comment dire, chargée.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
- Rockatansky
- Le x20, c'est dangereux
- Messages : 44839
- Inscription : 13 avr. 03, 11:30
- Last.fm
- Liste DVD
Re: Bach Films
Oui mais représentative de son époque
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
- odelay
- David O. Selznick
- Messages : 13148
- Inscription : 19 avr. 03, 09:21
- Localisation : A Fraggle Rock
Re: Bach Films
C'est chargé, mais oui ça donne envie. On sent le film qui a beaucoup à offrir (sans esprit mal placé) même si peut être on sera déçu sur ce point.
-
- Monteur
- Messages : 4602
- Inscription : 20 mai 03, 16:41
Re: Bach Films
Sûrement même. Un bon film de casse, décontracté mais qui ne transcende jamais le genre. Le thème principal de Morricone est en effet très bon.odelay a écrit : On sent le film qui a beaucoup à offrir (sans esprit mal placé) même si peut être on sera déçu sur ce point.
-
- Machino
- Messages : 1024
- Inscription : 7 avr. 14, 14:16
Re: Bach Films
On dirait du Bacharach.O'Malley a écrit :Sûrement même. Un bon film de casse, décontracté mais qui ne transcende jamais le genre. Le thème principal de Morricone est en effet très bon.odelay a écrit : On sent le film qui a beaucoup à offrir (sans esprit mal placé) même si peut être on sera déçu sur ce point.