John Anderton a écrit :Toi, t'as pas été voir le topic sur les visionnages de DVD en retard des forumeurs !
Bien sûr que si, mais ça n'a aucun rapport. Je n'en ai peut-être pas autant de dvd en retard que certains (loin s'en faut...

Modérateurs : Karras, Rockatansky, cinephage
John Anderton a écrit :Toi, t'as pas été voir le topic sur les visionnages de DVD en retard des forumeurs !
hansolo a écrit :ça m'arrive fréquemment de ne pas ouvrir quelques dvd quand j'ai commandé une dizaine de dvd a la fois
Mµ a écrit :hansolo a écrit :ça m'arrive fréquemment de ne pas ouvrir quelques dvd quand j'ai commandé une dizaine de dvd a la fois
Eh bien c'est mal !
leparisien.fr a écrit : Le téléchargement illégal explose
En France, le nombre de copies illégales de fi lms sur Internet dépasse aujourd’hui celui des entrées dans les salles de cinéma. Une inquiétante vague de fond. Catherine Balle | 23.08.2008, 07h00
LE CHIFFRE est frappant. Presque historique. Selon une récente étude de l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa), chaque jour, 450 000 films sont téléchargés illégalement en France*, soit environ 14 millions par mois. Un score qui dépasse certains mois le nombre quotidien d’entrées dans les salles de cinéma (368 333 en juin)… Si les films américains sont les plus touchés (66 % des piratages), les longs-métrages français subissent également le phénomène : selon l’Alpa, « Bienvenue chez les Ch’tis » a été téléchargé 682 000 fois.
Désormais, un film est disponible en version pirate dès sa sortie en salles parfois même avant…
Une redevance Internet
L’industrie du cinéma est-elle pour autant menacée ? Selon une étude du Centre national de la cinématographie, le nombre d’entrées en salles a augmenté de 2,5 % en un an. « Pour le moment, il est difficile d’évaluer avec précision le manque à gagner pour le marché du cinéma », reconnaît José Covo, directeur général de la Fox en France. En réalité, l’inquiétude porte sur le marché du DVD et sur l’avenir à long terme de l’exploitation en salles. Car, selon l’Alpa, une grande partie des pirates sont des adolescents, souvent inconscients de l’illégalité de leurs pratiques. « Cette génération avait 6 ans quand le haut débit est né, souligne Jean de Rivières, directeur général de Walt Disney Studios France. Pour eux, c’est normal d’obtenir des films en ligne gratuitement. »
Face à ces inquiétudes, la ministre de la Culture, Christine Albanel, a présenté le 18 juin dernier un projet de loi contre le téléchargement illégal, qui sera proposé au Parlement cet automne. Le texte repose principalement sur la prévention, avant une éventuelle suspension de l’abonnement Internet. Mais déjà, des associations de consommateurs s’émeuvent du projet : « Le ministère veut porter atteinte au secret des communications privées et appliquer une sanction totalement disproportionnée », argue Philippe Aigrain, du collectif citoyen la Quadrature du Net**, qui plaide pour une redevance Internet. Pour le cinéma, la rentrée sera décisive. Avec, comme spectre, la crise du disque.
En salles. Un film dans le film… Sur certaines copies pirates, le spectacle prête à sourire : en bas de l’écran, des têtes apparaissent ; certaines se transforment en silhouettes, tandis qu’un brouhaha se mêle aux dialogues des comédiens… Assez fréquents sur Internet, ces fichiers sont réalisés par des spectateurs ayant filmé l’écran lors d’une séance de cinéma publique, puis les ont mis ensuite à disposition sur Internet.
Appelée cam-cording, cette opération illégale donne aussi lieu à des vidéos d’assez bonne qualité, si le fraudeur utilise une caméra haut de gamme.
Le cam-cording est pourtant loin d’expliquer tous les cas de téléchargement illégal. Lorsque la copie pirate se révèle quasiment parfaite ou qu’un long-métrage est disponible avant sa sortie en salles, c’est que la fuite a eu lieu en amont de sa commercialisation. Soit au cours de l’une de ces deux étapes : la post-production (montage, mixage, étalonnage, doublage…) et la présentation du film aux professionnels lors de projections ou via l’envoi de DVD.
- Lors de la post-production. Il suffit en théorie qu’un technicien effectue une copie du film pour que celui-ci se retrouve sur Internet. Mais la sécurité est de plus en plus renforcée dans les studios : « Seuls les salariés de la production ont accès au film, assure Chris Tirtaine, directeur technique de la Fox. Par ailleurs, beaucoup de studios sont munis de caméras dans les couloirs et lorsqu’elles sortent, les copies sont transportées par des agents de sécurité. » A ce stade, les films sont en outre marqués de spoilers (la durée du long-métrage, des informations sur le montage ou des lignes rouges défilant en bas de l’écran), censés décourager la copie. « Les fuites sont difficiles lors de la post-production, mais aucun système de sécurité n’est parfait », conclut Chris Tirtaine.
- Au cours de la promotion. La présentation d’un film aux professionnels contient plus de risques encore. Si nombre de projections se déroulent désormais en présence de vigiles chargés de surveiller qu’aucun participant ne filme la séance, le contrôle devient quasiment impossible lorsque des DVD sont envoyés dans des salles, des rédactions ou à des particuliers (même si les disques font parfois l’objet d’un marquage numérique individuel). On se souvient qu’en 2006, une copie des « Bronzés 3 », prêtée à TF 1 pour que la chaîne réalise des bandes-annonces, s’était retrouvée sur Internet… Ce jour-là, les distributeurs avaient eu un sérieux coup de chaud.
1 Mettre fin aux fuites. Pour les studios de cinéma, il faut d’abord lutter contre les fuites, et ils ont mis en place des équipes à ces fins : désormais, chaque film, de la fin de son montage à sa diffusion, est étroitement surveillé. Un marquage spécial est apposé sur chaque copie fournie, pour que l’exploitant renforce sa vigilance durant les séances, sans pour autant « transformer les salles en espaces de contrôle policier », selon José Covo, DG de Fox France.
2 Instaurer une redevance Internet. Pour les associations de consommateurs, il faudrait augmenter le prix des abonnements des fournisseurs d’accès au haut débit (de quelques euros…) et reverser cet argent à l’industrie du cinéma au titre du manque à gagner sur les recettes des films. Mais le milieu du cinéma souligne que l’argent ainsi reversé serait très loin de compenser le manque à gagner.
3 Faire de la prévention. Selon les pouvoirs publics, le projet de loi Internet et création, que les professionnels du cinéma espèrent voir voter par le Parlement cet automne, consiste à « éduquer » ceux qui téléchargent illégalement avant de les réprimer (lire en page 2).
4 Accroître la vidéo à la demande. Selon les professionnels du cinéma, la « video on demand » (VOD) doit être développée. Ce procédé, très utilisé aux Etats-Unis, et qui décolle à peine en France, permet, en quelques touches, d’accéder depuis son téléviseur (via le haut débit ou le satellite) à un important catalogue de films, récents ou pas. Si le public pouvait bénéficier à faible coût de films à la demande, il aurait moins tendance à télécharger illégalement…
5 Raccourcir les délais entre la diffusion en salles et la sortie en DVD. Pour certains éditeurs vidéo, parmi ceux qui piratent, il y a les impatients, qui veulent vite voir les films récemment sortis. Ils doivent attendre six mois avant de pouvoir acheter un film en DVD ou via la VOD. Si les délais étaient raccourcis, ils n’auraient plus forcément le réflexe d’aller le « piquer » sur le Net. Mais certains distributeurs freinent, car ils veulent maintenir un délai suffisant pour exploiter correctement leurs films en salles…
Jordan White a écrit :leparisien.fr a écrit : Le téléchargement illégal explose
En France, le nombre de copies illégales de fi lms sur Internet dépasse aujourd’hui celui des entrées dans les salles de cinéma. Une inquiétante vague de fond.
mynameisfedo a écrit :il y en a également qui "testent" le film en le téléchargeant avant d'aller le voir au ciné, voire avant de l'acheter en vidéo.
mynameisfedo a écrit :ce qui manque effectivement pour le 7ème art, c'est ma clause "satisfait ou remboursé".
en espérant que ça arrive un jour.
avec la VoD peut-être? (genre on se fait rembourser si on arrête le visionnage d'un film avant la moitié)
ça serait pas mal comme principe.