Totò qui vécut deux fois

Si la copie proposée n’est pas exempte de rayures, taches et autres marques du temps, celles-ci sont somme toute suffisamment limitées pour ne pas entraver un visionnage généralement plaisant. La définition pourrait gagner encore en précision mais elle offre déjà une image assez correcte. Et il en va de même concernant la gestion des contrastes. Si elle s’avère parfois un peu hasardeuse, notamment lors des séquences les plus ensoleillées, elle ne démérite pas pour autant. Le noir et blanc soigneusement composé par Daniele Ciprì et Franco Maresco est finalement correctement restitué. Précisons, enfin, que l’image s’avère assez granuleuse. Mais sans doute demeure-t-elle en cela fidèle à la version initiale, donc argentique, de Totò qui vécut deux fois.

Le film est proposé uniquement en version originale, avec des sous-titres français optionnels. La bande-son, globalement propre et claire, s’avère plutôt satisfaisante.

Mise à part la bande-annonce de L’Oncle de Brooklyn, aux images entrecoupées de propos laudateurs de Marco Bellocchio ou de critiques français, aucun supplément n’est proposé. Précisons, en outre, que le chapitrage est des plus minimalistes puisqu’il se réduit à trois parties, chacune coïncidant avec les trois actes du film.