La Maison rouge

Une copie belle et bien restaurée, et qui nous donne enfin l'occasion de visionner ce curieux film d'une manière tout à fait confortable.  Un master qui s'avère remarquablement propre, parfaitement bien contrasté et compressé très correctement, seuls quelques voiles grisâtres venant parfois s'inviter sur les côtés de l'image lors des séquences les plus sombres. Une bonne surprise que nous n'attendions plus du fait que le film était tombé dans le domaine public et qu'il avait été pitoyablement édité à maintes reprises ! Reste que certains ne manqueront peut-être pas de critiquer des blancs un peu brûlés et surtout une définition bien trop douce qui a fait disparaitre beaucoup du grain de la pellicule argentique.

Une seule version est disponible, la VOST avec possibilité de faire disparaitre les sous-titres pour les plus anglophiles d'entre nous. Là aussi le travail de restauration a porté ses fruits, les dialogues étant clairs et la belle partition de Miklos Rozsa pouvant s'épanouir à son aise.

Comme suppléments, une introduction de 26 secondes par Christophe Champcleaux qui vient  juste nous signaler qu'il s'agit pour la première fois d'une copie restaurée ; et en effet, nous en avons la probante démonstration en bonus au sein d'un comparatif  en split-screen d'un extrait complet de 4 minute. Un module d'autant plus convaincant que la copie de départ est loin d'être la pire qui avait déjà été proposée en DVD, des éditions toutes plus hideuses les unes que les autres. L'autre bonus de 6 min 43 intitulé Maison rouge, perle noire est produit par la société Rose Night et ses créateurs Christophe Champcleaux et Linda Tahir. Ai-je vraiment besoin de m'étendre à nouveau sur ce que je pense de leur "travail" à peine digne - à tous les niveaux - de vidéastes d'écoles primaires ? Je m'en tiendrais donc là en me lamentant une fois encore du fait que les éditeurs, par manque de budget, se sentent obligés de faire appel à eux.