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Test dvd
Image de la jaquette

Casablanca

DVD - Région 1
Warner
Parution : 15 février 2000

Image

Une première édition du film était sortie chez Warner en 1999. A l’époque, la presse spécialisée s’extasiait sur cette galette qui aujourd’hui, à l’aune de ce qui s’est fait depuis en terme de DVD pour les classiques, si elle reste d’un niveau vraiment très honnête est loin d’être aussi satisfaisante que, pour en rester chez l’éditeur, l’étonnante beauté des copies et la parfaite compression de films comme Les contrebandiers de Moonfleet ou Aventures en Birmanie, sans parler de ce miracle de technologie que constitue la restauration prodigieuse chez Paramount de Sunset Boulevard. Nous serons donc assez succincts pour ce premier jet sachant que l’édition collector vient de sortir en France.


La copie est dans l‘ensemble très propre, le noir et blanc très beau, bien contrasté et la définition excellente. Cependant certaines séquences ou plans se révèlent assez abîmés (la scène précédent le flash-back au cours de laquelle Rick se retrouve seul et désemparé avec sa bouteille) et la compression laisse à désirer à de nombreuses reprises (de gros pâtés de compression ou des effets de brillance assez accentués lors de scènes sombres : voir par exemple à 32’11’’ ou à 1h15’34’’) sans qu’il n’y ait rien de rédhibitoire, ces défauts n’arrivant jamais à nous gâcher la vision du film.

Son

La piste monophonique anglaise se révèle bien claire et d’excellente qualité, peu de souffle ou de grésillement venant gêner l’écoute des merveilleux dialogues ou de la musique de Max Steiner. La version française est quand à elle à vomir : la musique de Max Steiner a purement et simplement été supprimée en fond ; quand on sait à quel point elle est importante pour l’atmosphère éminemment romantique du film, c’est tout simplement scandaleux. A ce propos, comparez pour vous amuser la scène finale en anglais et en français et vous serez dégoûtés à vie de voir des films en VF !!! Une bonne thérapie finalement ;-)

Suppléments

Un menu assez plaisamment animé nous amène aux suppléments : une bande annonce assez abîmée et non sous titrée, non polluée par des slogans vieillots de l’époque venant saturer l’image mais dans laquelle une voix-off raconte le film sans malheureusement aucune retenue pour les éventuels spoilers. Un documentaire de 36 minutes sur la feuilletonesque histoire du tournage, brassant diverses anecdotes assez intéressantes. Vous ne trouverez en revanche aucune analyse du film. Un bonus intéressant mais qui nous laisse un peu sur notre faim. A signaler que le prologue est présenté par la grande Lauren Bacall.

Par Erick Maurel - le 28 janvier 2009