Même réponse que Noar, sur le vaste sujet des Shaw, l' Hkcinémagic a longtemps été le site le plus au point, le premier a s'y interesser de façon détaillé...Cinémasie s'est bien complété depuis....
Sinon, si, en gros, tu as vu quelques films de Chang Cheh et de King Hu, pour découvrir de la nouveauté, interesse toi à ce qui fut le choc de la majorité de ceux qui se sont jeté sur la première vague de films shaw :
Chu Yuan
Parceque, moins connu que Chang Cheh, King Hu ou Liu Chia Lang, tout le monde s'est quand même pris une sacrée baffe au premier essai de ses ses films de sabres à tiroirs, élégants, raffinés, en glorieux "Shawscope" et souvent portés par probablement mon épéiste préféré du temps : Ti Lung, altier à en crever de classe...
Un indispensable, alors, pour commencer : "Magic Blade"
Je me souviens encore des débats sur le forum de Cinémasie, entre les premiers Chang Cheh sortis et les Chu Yuan , une espèce de réévaluation généralisée semblait s'opérer...
Surtout que, là ou l'ogre bancal Chang Cheh filme souvent à l'arrache, contre l'ésthétique de studio propre à la Shaw, et contre ses premiers films, salit le shawscope de toute sa rage d'écorcheur d'éphèbe Chu Yuan joue au contraire à fond le jeu de la joliesse artificieuse du décor, et des élégants mouvements d'appareils comme autant de mignardises...
Fin bon, comme un bon lien vaut mieux qu'une bonne platrée :
http://www.cinemasie.com/fiche/oeuvre/m ... iques.html
Aujourd'hui, je suis probablement plus curieux de nouveaux Chang Cheh que de nouveaux Chu Yuan, dont j'aurais peur de me lasser, mais il n'empêche qu'en posséder deux-trois relève de l'impératif catégorique
(tu sais : "Nourris ta Dvdthèque uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne universelle" )
Sinon, pour répondre à une autre de tes questions, j'imagine qu'une fois le shawscope imposé tous les films sont tournés dans ce format, tu pourras aussi trouver dans leur catalogue quelques films en format carrés. Comme l'excellent opéra "The Kingdom and the Beauty", que j'avais acheté histoire de voir si tous les opéras chinois étaient moitié aussi bien que le fabuleux "Princesse Chang Pin" de John Woo....et quand même, c'est pas mal, essaye à l'occasion...
Et pourquoi pas, pour commencer : "The Love Eterne", version originale du "The Lovers", de Tsui Hark, pas moins émouvant que le chef d'oeuvre du barbichu frappé?
Voilà voilà...