Shaw Brothers
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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- The Virgin Swiss Hyde
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Shaw Brothers
Voilà, je ne suis pas un grand spécialiste du cinéma asiatique et encore moins de la Shaw Brothers. Je n'ai vu environ qu'une douzaine de films de cette société dont LA RAGE DU TIGRE, HEROIC TRIO et COME DRINK WITH ME (ca, c'est pour les titres dont je me souviens). j'ai également vu un polar de de Chang Cheh, LE KID de....je ne sais plus!
J'aimerais savoir quels sont les meilleurs films de la célèbre firme? par lesquels je devrais commencer?
Y-a-t-il également des titres a éviter?
tout leur films sont-ils en scope?
J'aimerais savoir quels sont les meilleurs films de la célèbre firme? par lesquels je devrais commencer?
Y-a-t-il également des titres a éviter?
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y a deja eu un topic sur le sujet, mais y a des forums et sites plus adaptés
http://www.hkcinemagic2.fr.st/
super dossier sur les films de la sb, sur les dvds celestial etc...
sinon hkmania et cinemasie
http://www.hkcinemagic2.fr.st/
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Même réponse que Noar, sur le vaste sujet des Shaw, l' Hkcinémagic a longtemps été le site le plus au point, le premier a s'y interesser de façon détaillé...Cinémasie s'est bien complété depuis....
Sinon, si, en gros, tu as vu quelques films de Chang Cheh et de King Hu, pour découvrir de la nouveauté, interesse toi à ce qui fut le choc de la majorité de ceux qui se sont jeté sur la première vague de films shaw :
Chu Yuan
Parceque, moins connu que Chang Cheh, King Hu ou Liu Chia Lang, tout le monde s'est quand même pris une sacrée baffe au premier essai de ses ses films de sabres à tiroirs, élégants, raffinés, en glorieux "Shawscope" et souvent portés par probablement mon épéiste préféré du temps : Ti Lung, altier à en crever de classe...
Un indispensable, alors, pour commencer : "Magic Blade"
Je me souviens encore des débats sur le forum de Cinémasie, entre les premiers Chang Cheh sortis et les Chu Yuan , une espèce de réévaluation généralisée semblait s'opérer...
Surtout que, là ou l'ogre bancal Chang Cheh filme souvent à l'arrache, contre l'ésthétique de studio propre à la Shaw, et contre ses premiers films, salit le shawscope de toute sa rage d'écorcheur d'éphèbe Chu Yuan joue au contraire à fond le jeu de la joliesse artificieuse du décor, et des élégants mouvements d'appareils comme autant de mignardises...
Fin bon, comme un bon lien vaut mieux qu'une bonne platrée :
http://www.cinemasie.com/fiche/oeuvre/m ... iques.html
Aujourd'hui, je suis probablement plus curieux de nouveaux Chang Cheh que de nouveaux Chu Yuan, dont j'aurais peur de me lasser, mais il n'empêche qu'en posséder deux-trois relève de l'impératif catégorique
(tu sais : "Nourris ta Dvdthèque uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne universelle" )
Sinon, pour répondre à une autre de tes questions, j'imagine qu'une fois le shawscope imposé tous les films sont tournés dans ce format, tu pourras aussi trouver dans leur catalogue quelques films en format carrés. Comme l'excellent opéra "The Kingdom and the Beauty", que j'avais acheté histoire de voir si tous les opéras chinois étaient moitié aussi bien que le fabuleux "Princesse Chang Pin" de John Woo....et quand même, c'est pas mal, essaye à l'occasion...
Et pourquoi pas, pour commencer : "The Love Eterne", version originale du "The Lovers", de Tsui Hark, pas moins émouvant que le chef d'oeuvre du barbichu frappé?
Voilà voilà...
Sinon, si, en gros, tu as vu quelques films de Chang Cheh et de King Hu, pour découvrir de la nouveauté, interesse toi à ce qui fut le choc de la majorité de ceux qui se sont jeté sur la première vague de films shaw :
Chu Yuan
Parceque, moins connu que Chang Cheh, King Hu ou Liu Chia Lang, tout le monde s'est quand même pris une sacrée baffe au premier essai de ses ses films de sabres à tiroirs, élégants, raffinés, en glorieux "Shawscope" et souvent portés par probablement mon épéiste préféré du temps : Ti Lung, altier à en crever de classe...
Un indispensable, alors, pour commencer : "Magic Blade"
Je me souviens encore des débats sur le forum de Cinémasie, entre les premiers Chang Cheh sortis et les Chu Yuan , une espèce de réévaluation généralisée semblait s'opérer...
Surtout que, là ou l'ogre bancal Chang Cheh filme souvent à l'arrache, contre l'ésthétique de studio propre à la Shaw, et contre ses premiers films, salit le shawscope de toute sa rage d'écorcheur d'éphèbe Chu Yuan joue au contraire à fond le jeu de la joliesse artificieuse du décor, et des élégants mouvements d'appareils comme autant de mignardises...
Fin bon, comme un bon lien vaut mieux qu'une bonne platrée :
http://www.cinemasie.com/fiche/oeuvre/m ... iques.html
Aujourd'hui, je suis probablement plus curieux de nouveaux Chang Cheh que de nouveaux Chu Yuan, dont j'aurais peur de me lasser, mais il n'empêche qu'en posséder deux-trois relève de l'impératif catégorique
(tu sais : "Nourris ta Dvdthèque uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne universelle" )
Sinon, pour répondre à une autre de tes questions, j'imagine qu'une fois le shawscope imposé tous les films sont tournés dans ce format, tu pourras aussi trouver dans leur catalogue quelques films en format carrés. Comme l'excellent opéra "The Kingdom and the Beauty", que j'avais acheté histoire de voir si tous les opéras chinois étaient moitié aussi bien que le fabuleux "Princesse Chang Pin" de John Woo....et quand même, c'est pas mal, essaye à l'occasion...
Et pourquoi pas, pour commencer : "The Love Eterne", version originale du "The Lovers", de Tsui Hark, pas moins émouvant que le chef d'oeuvre du barbichu frappé?
Voilà voilà...
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Pas un spécialiste des Shaw (ni forcément un grand amateur), mais j'ai tendance à davantage apprécier les films de Liu Chia-liang, très chorégraphiés et souvent impressionnants, ils développent aussi des personnages attachants (et puis j'aime beaucoup Gordon Liu). Chez Wild Side: la 36ème chambre de Shaolin et ses deux suites, Shaolin contre Ninja, le Combat des maîtres, Martial club...Boubakar a écrit :Quels titres conseillez-vous dans ceux parus chez Wild Side ?
Merci pour votre aide.
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J'étais un néophyte comme toi il y a encore deux mois, mais j'en ai vu un certain nombre récemment (pas de Chu Yuan hélas).Boubakar a écrit :Je déterre ce topic (moteur de recherche en rade), vu que j'ai envie de commencer une collec' Shaw Brothers (tout ça à cause de Jimmy Wang-Yu, vu dans Zatoichi ). Quels titres conseillez-vous dans ceux parus chez Wild Side ?
Merci pour votre aide.
Tout comme Helward, je me suis découvert une certaine affection pour les films de Liu Chia-liang, pour leurs chorégraphie certes, pour Gordon Liu certainement (très bon acteur), mais aussi et sans doute davantage pour leur tendance à valoriser l'apprentissage et la transmission du maître à l'élève. A cet égard, les aspects spirituels du kung-fu y sont rarement négligés, ce qui leur confère un intérêt supplémentaire.
Des films de Liu Chia-liang que j'ai vus, un film surnage, le plus rageur, le seul paradoxalement d'où toute quiétude est absente : Les 8 diagrammes de Wu-Lang, porté par une musique funèbre absolument superbe, une ambition dans la mise en scène que je n'ai retrouvée dans aucun autre Liu Chia-liang, et un récit profondément émouvant. L'interprétation est également remarquable, à condition de ne pas être réfractaire aux "haa!" et autres râles gutturaux proférés ici à profusion. On peut regretter quelques effets sanguinolents superflus ici et là, mais cela n'ôte pas au film sa grande efficacité narrative.
La 36eme chambre de Shaolin et Shaolin contre Ninja, plus modestes mais très distrayants, sont tout à fait recommandables.
En revanche, j'ai trouvé La Rage du Tigre de Chang Cheh, un film qui peut pourtant se prévaloir d'une certaine réputation, complètement con, pour le dire sans ambages.
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C'est dommage, tu sembles passer à côté de la grandeur cinématographique de ce film en le jugeant sur ce qu'il laisse logiquement apparaître aujourd'hui (du kitsch, du toc ; c'est rigolo, pas réaliste pour un sou, etc.)Strum a écrit :En revanche, j'ai trouvé La Rage du Tigre de Chang Cheh, un film qui peut pourtant se prévaloir d'une certaine réputation, complètement con, pour le dire sans ambages.
Tu peux certes trouver à redire sur certaines situations, qui dans leur délire purement viscéral et décompléxé, font tache. Mais il s'agit d'un film de chevalerie, les thèmes et sentiments évoqués sont naturellement très forts : l'amitié, la vengeance, l'honneur, etc. Chang Cheh se met à hauteur de son sujet, et ce qui est stupéfiant c'est tout le soin qu'il apporte dans le placement de la caméra, sa distance par rapport à l'action, l'usage de la focale, etc. Il y a une véritable finesse à ce niveau, c'est remarquable. Rien que pour ses qualités formelles, ce film ne peut être qualifié de con.
Au-delà de cela, il y a cette science de la dramaturgie, de la catharsis, qui font plaisir à voir à notre époque où les films d'action ne suivent plus qu'un cahier des charges.
Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
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Je suis en général tout à fait sensible aux thèmes que tu évoques, et certains films me font parfaitement concevoir ce que c'était que de devoir obéir aux règles impérieuses de l'honneur. Mais pas celui-ci. Je crois que cela tient à la bétise des deux personnages principaux, qui agissent souvent sans la moindre once de réflexion et tombent dans les pièges les plus évidents têtes baissés. Or, si une dramaturgie peut naître du conflit existant chez un héros entre la raison et l'honneur, il faut pour que cette dramaturgie trouve sa plénitude que le héros soit lucide, intelligent, et que le conflit intérieur qui le ronge soit exposé par le film. Ce n'est guère le cas ici, car si le film s'achève, d'ailleurs abruptement, au moment où Lei Li devient (peut-être) lucide, que de niaiseries devons-nous endurer pour arriver à ce point ! Jamais l'intelligence du réalisateur ou du conteur n'est à la hauteur des principes chevaleresques qu'il prétend évoquer, il n'en donne qu'une version puérile, dont le visage enfantin de David Chiang est le reflet. En dernière analyse, cela est dû, je crois, à un scénario qui n'est pas assez travaillé, pas assez fin.Blue a écrit :C'est dommage, tu sembles passer à côté de la grandeur cinématographique de ce film en le jugeant sur ce qu'il laisse logiquement apparaître aujourd'hui (du kitsch, du toc ; c'est rigolo, pas réaliste pour un sou, etc.)
Tu peux certes trouver à redire sur certaines situations, qui dans leur délire purement viscéral et décompléxé, font tache. Mais il s'agit d'un film de chevalerie, les thèmes et sentiments évoqués sont naturellement très forts : l'amitié, la vengeance, l'honneur, etc. Chang Cheh se met à hauteur de son sujet, et ce qui est stupéfiant c'est tout le soin qu'il apporte dans le placement de la caméra, sa distance par rapport à l'action, l'usage de la focale, etc. Il y a une véritable finesse à ce niveau, c'est remarquable. Rien que pour ses qualités formelles, ce film ne peut être qualifié de con.
Au-delà de cela, il y a cette science de la dramaturgie, de la catharsis, qui font plaisir à voir à notre époque où les films d'action ne suivent plus qu'un cahier des charges.
Enfin, s'agissant de la catharsis que tu évoques, je suis sceptique quant à la manière dont Chang Cheh gère le grand combat final. Lei Li arrive sur le pont. Sans un mot de dialogue, sans qu'il se dévoile ou n'indique son but, bref, sans qu'aucune situation intermédiaire ou évènement narratif ne permette à la catharsis de prendre son élan, d'accumuler une énergie cinétique qui pourrait imploser ensuite, il se met à tuer 200 personnes. C'est un final décevant, qui ne compense nullement les errements précédents. Je suis navré de le dire car je vois bien que tu as beaucoup d'affection pour ce film, mais c'est là mon sentiment.
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Il faut s'attaquer aux films de Liu Chia Liang, Chu Yuan et Chang Cheh dans un 1er temps, chacun ayant un univers qui lui est propre.
Pour Liu Chia Liang, La trilogie de la 36ème chambre te donnera une bonne idée. En ce qui concerne Chu Yuan, Le sabre infernal me paraît idéal. Et pour finir un petit Le justicier de Shanghai de Chang Cheh. Après tu pourras creuser dans celui des trois où tu accroches le plus.
Pour Liu Chia Liang, La trilogie de la 36ème chambre te donnera une bonne idée. En ce qui concerne Chu Yuan, Le sabre infernal me paraît idéal. Et pour finir un petit Le justicier de Shanghai de Chang Cheh. Après tu pourras creuser dans celui des trois où tu accroches le plus.
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- subMarine
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Ne critiquerais-tu pas là une certaine forme de naïveté qu'on retrouve pourtant dans de nombreux films HK ?Strum a écrit :Je crois que cela tient à la bétise des deux personnages principaux, qui agissent souvent sans la moindre once de réflexion et tombent dans les pièges les plus évidents têtes baissés. Or, si une dramaturgie peut naître du conflit existant chez un héros entre la raison et l'honneur, il faut pour que cette dramaturgie trouve sa plénitude que le héros soit lucide, intelligent, et que le conflit intérieur qui le ronge soit exposé par le film. Ce n'est guère le cas ici, car si le film s'achève, d'ailleurs abruptement, au moment où Lei Li devient (peut-être) lucide, que de niaiseries devons-nous endurer pour arriver à ce point ! Jamais l'intelligence du réalisateur ou du conteur n'est à la hauteur des principes chevaleresques qu'il prétend évoquer, il n'en donne qu'une version puérile, dont le visage enfantin de David Chiang est le reflet. En dernière analyse, cela est dû, je crois, à un scénario qui n'est pas assez travaillé, pas assez fin.
Le propre des grands films, c'est aussi d'exploiter brillament des codes (thématiques/esthétiques) de la cinématographie auquels ils se rapportent.
N'oublions pas que John Woo reprendra par la suite une bonne partie des obsessions de Chang Cheh, avec la réussite qu'on lui connait.
Au passage, certaines personnes trouvent bien que "The Killer" ou "Une balle dans la tête" sont - principalement hors action - des films niais... Seulement, cette niaiserie apparente sert à mon avis très bien la violence par le puissant contraste qu'elle apporte.
Je suis tout de même étonné de lire ça Il me paraît pourtant évident que l'explosion de violence finale est la conséquence :Strum a écrit :Enfin, s'agissant de la catharsis que tu évoques, je suis sceptique quant à la manière dont Chang Cheh gère le grand combat final. Lei Li arrive sur le pont. Sans un mot de dialogue, sans qu'il se dévoile ou n'indique son but, bref, sans qu'aucune situation intermédiaire ou évènement narratif ne permette à la catharsis de prendre son élan, d'accumuler une énergie cinétique qui pourrait imploser ensuite, il se met à tuer 200 personnes. C'est un final décevant, qui ne compense nullement les errements précédents. Je suis navré de le dire car je vois bien que tu as beaucoup d'affection pour ce film, mais c'est là mon sentiment.
- des humiliations subies par David Chiang après sa défaite en début de film, défaite l'ayant privé du membre lui donnant quelque part toute sa fierté et sa grandeur (il y a un passage où il re-songe à son glorieux passé, avec une habile superposition d'images annonçant justement une figure de style Wooïenne).
- de la mort de son frère d'armes, et on sait bien que chez Chang Cheh l'amitié à tendance à être fusionnelle, voire foncièrement pédérastique. C'est une nouvelle partie de lui-même que le héros perd, et Chang Cheh insiste au cours d'une scène sur l'intention qu'à David Chiang de se venger (il le répète plusieurs fois de vive voix, d'ailleurs, dans ce passage nocturne là aussi esthétiquement bouleversant).
Pour moi cette ascension est on ne peut plus claire, et la libération cathartique justifiée.
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