Dvdclassik : cinéma et DVD

Gounou a écrit :L'un de mes 5 Burton préférés. Un de ceux que je revois le plus aujourd'hui. Mais pas forcément représentatif du tournant de sa carrière (pour cela, ça se joue plutôt entre Big Fish et Charlie...)

Tim Burton ne s'est sans doute jamais vu comme un grand cinéaste. Son Hommage à Ed Wood est sans doute très symptomatique.

Amistad qui n'a pas foncierement de défauts est l'exemple d'un Spielberg traumatisé par la remarque de Truffaut l'encourageant à faire du vrai cinéma. Parfois ca donne la liste de Schindler, des fois Amistad. Spielberg faisant un film à passer en cours d'histoire.

Effectivement, c'est pas mon préféré, ca manque de souffle.

la_vie_en_blueray a écrit :Amistad qui n'a pas foncierement de défauts est l'exemple d'un Spielberg traumatisé par la remarque de Truffaut l'encourageant à faire du vrai cinéma.

Comme si Les dents de la mer et Rencontres du troisième type, c'était pas du "vrai" Cinéma...
Heureusement que Truffaut a fait acte de contrition, après.

la_vie_en_blueray a écrit :Polanski a eu une carrière "difficile". Je pense qu'il n'a clairement pas eu la carrière internationale qu'il méritait au départ.

Avec une palme d’Or à la clé et la reconnaissance mondiale, y’a pire comme carrière.
La vie de l’homme Roman Polanski me semble avoir été plus difficile que celle du cinéaste.

Demi-Lune a écrit :Il passe bientôt sur Arte, effectivement.

Je l'ignorais. Ma remarque ne se référait pas à une prochaine diffusion TV, mais bien au fait que quitte à découvrir les deux Spielberg qui me manque, je préférerais commencer par le plus ancien. Quoi qu'il en soit et si j'y pense (je ne suis pas au fait des programmations et ne regarde presque jamais les films diffusés sur les chaînes), j'essaierai de le voir.

Truffaut Chocolat a écrit :Avec une palme d’Or à la clé et la reconnaissance mondiale, y’a pire comme carrière.
La vie de l’homme Roman Polanski me semble avoir été plus difficile que celle du cinéaste.

J'allais faire la même remarque. Difficile de faire plus glorieux que la carrière de cinéaste de Polanski. Fertile en virages, en ré-inventions, en évolutions certes, mais d'autant plus admirable.

Thaddeus a écrit :

Truffaut Chocolat a écrit :Avec une palme d’Or à la clé et la reconnaissance mondiale, y’a pire comme carrière.
La vie de l’homme Roman Polanski me semble avoir été plus difficile que celle du cinéaste.

J'allais faire la même remarque. Difficile de faire plus glorieux que la carrière de cinéaste de Polanski. Fertile en virages, en ré-inventions, en évolutions certes, mais d'autant plus admirable.

N'exagerons pas. Entre Tess et le pianiste, y a 20 ans très laborieuses. Et son histoire privée a surement un impact dessus.

Pour répondre à la question, je dirais Tarantino. Ce type m’épate.
Nolan aussi parfois il m’épate, à un degré moindre et pour diverses raisons.
Ces deux-là, j’attends leur prochain film comme le Messie.

En France, pour moi c’est Bertrand Bonello. En fait, j’ai une admiration sans bornes pour ceux qui écrivent et réalisent leurs propres films.

En Europe, je ne peux pas ne pas citer Lars Von Trier dont la simple nouvelle d’un prochain film m’excite totalement.
Au contraire d’un Almodovar dont j’aime tout mais sans rien attendre de spécial à l’avenir.

Ça en fait beaucoup au final.

la_vie_en_blueray a écrit :N'exagerons pas. Entre Tess et le pianiste, y a 20 ans très laborieuses. Et son histoire privée a surement un impact dessus.

Je ne trouve pas cette période laborieuse, même si elle n'a évidemment pas la plénitude absolue de ce qui court de Répulsion au Locataire.
Frantic et Lunes de Fiel sont des films plus que recommandables. Et j'ai à titre personnel beaucoup d'affection pour La Neuvième porte.

Thaddeus a écrit :

la_vie_en_blueray a écrit :N'exagerons pas. Entre Tess et le pianiste, y a 20 ans très laborieuses. Et son histoire privée a surement un impact dessus.

Je ne trouve pas cette période laborieuse, même si elle n'a évidemment pas la plénitude absolue de ce qui court de Répulsion au Locataire.
Frantic et Lunes de Fiel sont des films plus que recommandables. Et j'ai à titre personnel beaucoup d'affection pour La Neuvième porte.

Dans le tas, il y en a 2 qui font partie de mes favoris. Et pour avoir revu La Jeune fille et la mort il n'y a pas si longtemps, ça mérite aussi une bonne réévaluation.

Truffaut Chocolat a écrit :Pour répondre à la question, je dirais Tarantino. Ce type m’épate.
En Europe, je ne peux pas ne pas citer Lars Von Trier dont la simple nouvelle d’un prochain film m’excite totalement.

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Truffaut Chocolat, ma Némésis.

Truffaut Chocolat a écrit : En fait, j’ai une admiration sans bornes pour ceux qui écrivent et réalisent leurs propres films.

C'est une notion très francaise de la notion d'auteur. Si tu fais pas tout, t'es pas un vrai auteur.

Aux Us, le scénariste est rarement le réalisateur. La compréhension que ce sont deux métiers différents. Beaucoup de réals français, je me dis, mais arréte d'écrire les scénarios de tes films ...

Kubrick n'a jamais écrit un seul scénario.

Thaddeus a écrit :

Truffaut Chocolat a écrit :Pour répondre à la question, je dirais Tarantino. Ce type m’épate.
En Europe, je ne peux pas ne pas citer Lars Von Trier dont la simple nouvelle d’un prochain film m’excite totalement.

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Truffaut Chocolat, ma Némésis.

Tu n'as même pas cité Lynch, faux fan.

Truffaut Chocolat a écrit :Tu n'as même pas cité Lynch, faux fan.

Ah non, ne le relance pas là-dessus malheureux... !

la_vie_en_blueray a écrit :Tu n'as même pas cité Lynch, faux fan.

Si tu parles de ma liste de quinze cinéastes, je rappelle que je me suis borné aux quinze dernières années, période au cours de laquelle Lynch n'a à mes yeux rien fait de potable. Je me considère donc comme un Lynchophile repenti.

Sinon, tout à fait d'accord avec la_vie_en_blueray sur la dissociation à opérer entre auteur et scénariste.