Tommy Udo a écrit :
Il était interdit aux moins de 18 ans...
Et totalement interdit dans certains pays comme en G-B.
je reviens la dessus pour dire que c'est certainement faux car l'interdiction aux moins de 18 ans n'existait pas à l'epoque, la seule possibilité soit que tu parles d'une ressortie après 1960
sinon à propos de browning, j'ai été un peu deçu par Freaks mais peut être est ce du à sa forte reputation et aussi au fait que la fin soit mal construite; en revanche sur le même collector de fraks on trouve The unknow qui m'a soufflé par sa modernité aidé par une musique que je trouve excellente (apparemment c'est pas le cas de quelqu'un sur ce topic, mais on ne parles peut être pas de la même musique)
Tommy Udo a écrit :
Il était interdit aux moins de 18 ans...
Et totalement interdit dans certains pays comme en G-B.
je reviens la dessus pour dire que c'est certainement faux car l'interdiction aux moins de 18 ans n'existait pas à l'epoque, la seule possibilité soit que tu parles d'une ressortie après 1960
Je n'ai jamais précisé que c'était lors de la sortie du film en 1932 car je ne sais même pas s'il est sorti cette même année en France.
Je disais simplement que le film avait été interdit aux moins de 18 ans.
Freaks !!! Quel film ! Un de mes premiers chocs (positif) à la télé ! Merci M. Brion. Je respecte évidemment toutes les opinions mais j'ai du mal à imaginer que l'on puisse le trouver faible ou décevant tellement il est parfait à mes yeux. Unknown est lui aussi d'une grande puissance romantique. Le collector est une merveille indispensable.
Freaks est sorti aux USA le 10 février 1932 et une première fois en France le 5 octobre 1932. Sans interdiction particulière...
Par contre, lors de sa ressortie, en 1969, il fut accompagné d'un avertissement: « Ce film, tourné en 1932 dans le monde du cirque, présente des personnages atteints de difformités physiques, particulièrement dramatiques et ne saurait, pour ce motif, être vu que par un public averti. ». Et donc, interdit aux moins de dix-huit ans.
A sa sortie en 1932, le film fut interdit dans certains états d'Amérique ainsi qu'au Royaume-Uni pendant... trente ans !
astral_week a écrit :Freaks !!! Quel film ! Un de mes premiers chocs (positif) à la télé ! Merci M. Brion. Je respecte évidemment toutes les opinions mais j'ai du mal à imaginer que l'on puisse le trouver faible ou décevant tellement il est parfait à mes yeux. Unknown est lui aussi d'une grande puissance romantique. Le collector est une merveille indispensable.
Tout à fait d'accord. L'édition collector de "Freaks" avec "The unknown" en bonus est une merveille inespérée tant ces deux films sont extraordinaires (Jodorowsky a d'ailleurs construit la trame de son génial "Santa Sangre" en partie sur ces deux films et grand bien lui a pris car son film est un chef-d'oeuvre. Comme quoi, les bonnes histoires donnent toujours du bon...).
Vivement les autres Browning car ce cinéaste a sans doute réalisé d'autres films tout aussi indispensables.
"Il est toujours préférable d'être un faux-méchant que d'être un faux-gentil. (Le faux-gentil est souvent un vrai méchant)". J.-L. Fournier
Un Browning relativement mineur mais non dénué de charmes. Malgré sa courte durée, le film est fragilisé par son intrigue policière un peu lourde et laborieuse...en conséquence, la révélation sur la présence des vampires est attendue et sa présentation reste mécanique. Mais si le récit est faible, Browning sait se faire plaisir au niveau de la mise en scène, qui mêle distanciation amusée et puissance iconique de l'image (permettant à Bela Lugosi de se régaler). Les plans d'ombre sont particulièrement soignés, la portée symbolique des décors garde une certaine fascination...en faisant presque abstraction des états d'âme des protagonistes. La marque du vampire s'observe donc avec un certain recul...son rythme assez lent, son scénario assez gratuit peuvent dérouter mais la vision reste constamment plaisante grâce au savoir-faire du réalisateur.
La marque du vampire (1935).
Un Browning assez médiocre, principalement à cause d'une intrigue tirée par les cheveux et une certaine lourdeur dans l'interprétation. Restent quelques plans superbes, notamment tous ceux qui concernant l'apparition des vampires, le cimetierre ou le château et plus particulièrement
le plan du vol de la femme vampire ,d'une beauté plastique et d'une poésie incroyable
. Rien que pour ce plan très court (5 secondes pas plus), La marque du vampire révèle le génie de Browning qui a l'air içi de s'offrir une petite récréation après une série de chefs d'oeuvres...