c'est peut-etre le Renoir le plus "detendu" et "le plus tendre", mais il n'en reste pas moins un film très académique. La mise en scène sobre et fluide tranche par exemple avec la Modernité d'un A BOUT DE SOUFFLE (meme si la comparaison entre ces deux films est, je te l'accorde, un peu hors-sujet).Jeremy Fox a écrit :[Trop académique : amène moi celui qui a dit ça : c'est peut-être le film de Renoir le plus détendu, le plus tendre, point d'académisme dans ce chef d'oeuvre absolu.
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Dans le sentiment qu'on peut avoir pour un film il y a une partie de subjectivité, j'en conviens. Mais je t'assures que c'est totalement objectif que de dire que taxer d'académisme Une partie de campagne est faux ! C'est un film en liberté, point un seul centième de seconde d'académisme là dedans comme d'ailleurs dans La règle du jeu par exemple.William Munny a écrit :c'est peut-etre le Renoir le plus "detendu" et "le plus tendre", mais il n'en reste pas moins un film très académique. La mise en scène sobre et fluide tranche par exemple avec la Modernité d'un A BOUT DE SOUFFLE (meme si la comparaison entre ces deux films est, je te l'accorde, un peu hors-sujet).Jeremy Fox a écrit :[Trop académique : amène moi celui qui a dit ça : c'est peut-être le film de Renoir le plus détendu, le plus tendre, point d'académisme dans ce chef d'oeuvre absolu.
Donne moi ta définition de l'académisme car là je ne vois pas : le filmage de la nature est d'une sensibilité et d'un lyrisme qui ne peuvent pas être taxé de cet adjectif.
En te lisant j'ai l'impression que tu considères tous les films français antérieurs au Godard académiques.. Sobre et fluide n'a rien à voir avec l'académisme. Et Renoir est au moins aussi moderne que Godard dans sa mise en scène.
Ceci n'est point une attaque
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Oui, c'est clair. D'ailleurs la comparaison avec A bout de souffle n'est pas si incongrue puisqu'ils ont le même le caractère novateur. La liberté de ton de Partie de campagne, son style totalement délié des conventions et attentif à toutes les sensations, cette volonté de sonder jusqu'en son coeur la réalité sensible (le tournage en extérieur et l'attention aux micros-éléments : grain de peau, herbe, brise, etc.) au point de devenir lui-même aussi fluide que le cours d'eau qu'il filme - bref, tout en fait un tournant dans l'histoire du cinéma au moins aussi important que la première oeuvre de Godard. Ce n'est pas pour rien, d'ailleurs, que Renoir l'a tourné juste après Toni, considéré par beaucoup comme l'acte de naissance du néo-réalisme, et dont il constitue le pendant sensuel. Il m'apparaît être d'une modernité confondante, même s'il ne va pas du tout dans le sens de la discordance, du faux raccord cher aux tenants d'une définition plus qu'étriquée de la modernité.Jeremy Fox a écrit :Dans le sentiment qu'on peut avoir pour un film il y a une partie de subjectivité, j'en conviens. Mais je t'assures que c'est totalement objectif que de dire que taxer d'académisme Une partie de campagne est faux ! C'est un film en liberté, point un seul centième de seconde d'académisme là dedans comme d'ailleurs dans La règle du jeu par exemple.William Munny a écrit :
c'est peut-etre le Renoir le plus "detendu" et "le plus tendre", mais il n'en reste pas moins un film très académique. La mise en scène sobre et fluide tranche par exemple avec la Modernité d'un A BOUT DE SOUFFLE (meme si la comparaison entre ces deux films est, je te l'accorde, un peu hors-sujet).
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