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Re: Frank Capra (1897-1991)

Publié : 5 juil. 17, 00:56
par kiemavel
Juve est donc contagieux. J'espère qu'on va quand même pas être obligé de le mettre en quarantaine :mrgreen:


EDIT : Je n'ai pas vu si cela avait été relayé ailleurs ... donc éventuellement pour rappel, ce film ouvrait la série des 4 Capra décortiqués dans Les chemins de la philosophie de Adele Van Reeth en mars dernier

https://www.franceculture.fr/emissions/ ... -avec-vous
https://www.franceculture.fr/emissions/ ... h-au-senat
https://www.franceculture.fr/emissions/ ... t-mr-deeds
https://www.franceculture.fr/emissions/ ... -est-belle

Re: Frank Capra (1897-1991)

Publié : 5 juil. 17, 09:43
par Rashomon
kiemavel a écrit :Juve est donc contagieux. J'espère qu'on va quand même pas être obligé de le mettre en quarantaine :mrgreen:
Me comparer au Comissaire est un coup bas dont je me souviendrai le moment venu. :mrgreen:
Plus sérieusement, j'aime Capra mais pas dans sa veine idéaliste et moralisatrice. Je préfère New York-Miami et La Blonde platine à Monsieur Deeds et - sacrilège! - La Vie est belle. Sans doute suis-je trop cynique.

Re: Frank Capra (1897-1991)

Publié : 5 juil. 17, 10:20
par rodoliv
Rashomon a écrit :
kiemavel a écrit :Juve est donc contagieux. J'espère qu'on va quand même pas être obligé de le mettre en quarantaine :mrgreen:
Me comparer au Comissaire est un coup bas dont je me souviendrai le moment venu. :mrgreen:
Plus sérieusement, j'aime Capra mais pas dans sa veine idéaliste et moralisatrice. Je préfère New York-Miami et La Blonde platine à Monsieur Deeds et - sacrilège! - La Vie est belle. Sans doute suis-je trop cynique.
Disons que 2/10 c'est vache quand même, ça vaut combien "les bronzés 3" sur ton échelle? :D

Re: Frank Capra (1897-1991)

Publié : 5 juil. 17, 10:44
par kiemavel
Rashomon a écrit :
kiemavel a écrit :Juve est donc contagieux. J'espère qu'on va quand même pas être obligé de le mettre en quarantaine :mrgreen:
Me comparer au Comissaire est un coup bas dont je me souviendrai le moment venu. :mrgreen:
Plus sérieusement, j'aime Capra mais pas dans sa veine idéaliste et moralisatrice. Je préfère New York-Miami et La Blonde platine à Monsieur Deeds et - sacrilège! - La Vie est belle. Sans doute suis-je trop cynique.
Je ne te suis pas sur La vie est belle mais je vois évidemment le rapprochement. Rien de comparable cependant avec l'optimisme - contagieux ou pas, la preuve- d'un film comme Vous ne l'emporterez pas avec vous que j'aime néanmoins mais c'est loin d'être mon Capra préféré. Je ne rentre pas dans le détail mais la conversion finale des affreux et sinistres riches rejoignant finalement la communauté des farfelus me fait aussi tousser un peu.

Re: Frank Capra (1897-1991)

Publié : 31 août 17, 11:13
par Supfiction
Tiens, je n'avais meme pas vu qu'un Capra venait de sortir en blu ray (le quatrième en France). Le film le mérite amplement.

https://www.amazon.fr/State-Union-Lenje ... 1_1&sr=8-1

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Re: Frank Capra (1897-1991)

Publié : 31 août 17, 11:43
par Nestor Almendros
bientôt en test sur Classik

Re: Top Frank Capra

Publié : 3 déc. 17, 20:18
par Supfiction
Ann Harding a écrit : Ladies of Leisure (1930, Frank Capra) avec Barbara Stanwyck, Ralph Graves, Lowell Sherman et Marie Prevost

Kay Arnold (B. Stanwyck) est une 'party-girl' qui vit avec son amie Dot (M. Prevost). Un soir, elle rencontre Jerry Strong (R. Graves), un fils à papa qui a décidé devenir artiste peintre. Il l'embauche comme modèle...

Ladies of Leisure est un film important car il marque la première collaboration entre Frank Capra et Barbara Stanwyck. Elle n'avait alors tourné que deux films (dont The Locked Door, voir ci-dessus). Mais, c'est dans ce film que sa personnalité éclate à l'écran. Capra utilise un scénario sur un sujet éculé au possible : la pauvre fille qui se prostitue et le fils à papa qui tombent amoureux provoquant l'ire de son père. On est devant une version modernisée de La Dame aux camélias issue d'une pièce produite par David Belasco à Broadway. Mais, Capra arrive à surmonter ce handicap grâce à une subtile direction d'acteurs. Barbara, dès sa première apparition, impose son personnage de fille entretenue, gouailleuse et naturelle. Son visage encore enfantin est en contraste avec son attitude de fille revenue de tout. Elle dérobe le portefeuille de Ralph Graves avant de lui restituer plus tard, car entre temps, elle est tombée amoureuse de lui et veut changer de vie. Comme le dit Capra dans ses mémoires (qui sont parfois sujet à caution) elle donnait tout dès la première prise. On sent une jeune actrice sensible qui s'implique à 100% dans son personnage. Elle apprendra plus tard à conserver une saine distance avec son rôle. Joseph Walker, le collaborateur habituel de Capra, fait des merveilles à la photo particulièrement sur les gros plans du visage radieux de Barbara. Dans les rôles secondaires, on remarque un excellent Lowell Sherman en fêtard éméché (qui fait des peintures sur le dos dénudé de jeunes femmes) et Marie Prevost, une actrice du muet qui jouait souvent les filles de mauvaise vie, qui est maintenant un peu replète et joue avec ironie de son physique face à la très mince Barbara. Le film est réellement un produit de la période Pre-Code en n'hésitant pas à nommer un chat un chat. La première scène est de ce point de vue parfaite avec les fêtards dans l'appartement de Ralph Graves qui jettent des bouteilles dans la rue depuis le toit du gratte-ciel et se livrent aux pires délires sous l'emprise de l'alcool. Si l'on considère que le film est de 1930, Capra réussit brillamment à donner du mouvement à sa caméra. Il n'y a aucun statisme dans ce film qui conteint de nombreux travellings et qui est monté très intelligemment. Espérons qu'il sera un jour disponible en DVD comme les autres grands films de Capra avec Stanwyck que sont The Miracle Woman et The Bitter Tea of General Yen.
Dernier Capra parlant qui me restait à voir en fait. La parenté avec La dame aux camélias est évidente dans la dernière partie du film plus tragique. Il y a un peu de Pretty woman avant l’heure également dans le personnage de Barbara Stanwyck. L’actrice est absolument étonnante dans ce film. Elle ne joue pas tout à fait comme on la connaît dans ses films ultérieurs. Elle est beaucoup plus fragile et à fleur de peau. Le film repose entièrement sur elle déjà car le scénario ne porte que partiellement la patte usuelle de Capra. Ou juste in extremis..

Re: Frank Capra (1897-1991)

Publié : 7 mars 18, 17:29
par Flol
Arthur555 a écrit :Salut ! Tu ne me croiras pas, mais j’ai commencé à voir les films de Frank Capra l’an dernier.
Tu mens.

Re: Frank Capra (1897-1991)

Publié : 7 mars 18, 17:30
par Joshua Baskin
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Re: Frank Capra (1897-1991)

Publié : 7 mars 18, 17:32
par cinephage
Flol a écrit :
Arthur555 a écrit :Salut ! Tu ne me croiras pas, mais j’ai commencé à voir les films de Frank Capra l’an dernier.
Tu mens.
Flol vient-il de rater le test de Turing ? :o :D

Re: Top Frank Capra

Publié : 9 mars 19, 11:17
par Dan
Ann Harding a écrit :Image
Ladies of Leisure (1930, Frank Capra) avec Barbara Stanwyck, Ralph Graves, Lowell Sherman et Marie Prevost

Kay Arnold (B. Stanwyck) est une 'party-girl' qui vit avec son amie Dot (M. Prevost). Un soir, elle rencontre Jerry Strong (R. Graves), un fils à papa qui a décidé devenir artiste peintre. Il l'embauche comme modèle...

Ladies of Leisure est un film important car il marque la première collaboration entre Frank Capra et Barbara Stanwyck. Elle n'avait alors tourné que deux films (dont The Locked Door, voir ci-dessus). Mais, c'est dans ce film que sa personnalité éclate à l'écran. Capra utilise un scénario sur un sujet éculé au possible : la pauvre fille qui se prostitue et le fils à papa qui tombent amoureux provoquant l'ire de son père. On est devant une version modernisée de La Dame aux camélias issue d'une pièce produite par David Belasco à Broadway. Mais, Capra arrive à surmonter ce handicap grâce à une subtile direction d'acteurs. Barbara, dès sa première apparition, impose son personnage de fille entretenue, gouailleuse et naturelle. Son visage encore enfantin est en contraste avec son attitude de fille revenue de tout. Elle dérobe le portefeuille de Ralph Graves avant de lui restituer plus tard, car entre temps, elle est tombée amoureuse de lui et veut changer de vie. Comme le dit Capra dans ses mémoires (qui sont parfois sujet à caution) elle donnait tout dès la première prise. On sent une jeune actrice sensible qui s'implique à 100% dans son personnage. Elle apprendra plus tard à conserver une saine distance avec son rôle. Joseph Walker, le collaborateur habituel de Capra, fait des merveilles à la photo particulièrement sur les gros plans du visage radieux de Barbara. Dans les rôles secondaires, on remarque un excellent Lowell Sherman en fêtard éméché (qui fait des peintures sur le dos dénudé de jeunes femmes) et Marie Prevost, une actrice du muet qui jouait souvent les filles de mauvaise vie, qui est maintenant un peu replète et joue avec ironie de son physique face à la très mince Barbara. Le film est réellement un produit de la période Pre-Code en n'hésitant pas à nommer un chat un chat. La première scène est de ce point de vue parfaite avec les fêtards dans l'appartement de Ralph Graves qui jettent des bouteilles dans la rue depuis le toit du gratte-ciel et se livrent aux pires délires sous l'emprise de l'alcool. Si l'on considère que le film est de 1930, Capra réussit brillamment à donner du mouvement à sa caméra. Il n'y a aucun statisme dans ce film qui conteint de nombreux travellings et qui est monté très intelligemment. Espérons qu'il sera un jour disponible en DVD comme les autres grands films de Capra avec Stanwyck que sont The Miracle Woman et The Bitter Tea of General Yen.
J'ai vu ce film il y a assez longtemps et je n'arrive plus à me souvenir de la fin... Kay se jette du bateau, mais en réchappe-t-elle ? Merci de restituer mes souvenirs !

Re: Frank Capra (1897-1991)

Publié : 29 déc. 20, 14:41
par Supfiction
martinbrady a écrit : 29 déc. 20, 14:31 après doc sur Capra que je vais pas louper
Déjà dispo depuis plusieurs jours:
https://www.arte.tv/fr/videos/094480-00 ... -amerique/

Re: Frank Capra (1897-1991)

Publié : 10 janv. 22, 10:19
par hansolo
Découverte de Horizons Perdus (1937)

Belle fable humaniste bien interprétée et mise en scène.
J'ai une remarque sur les 6 minutes sans images (perdues) qui sont incluses (l'audio est présent, accompagnée d'images fixes): c'est assez irregardable car c'est construit en dépit du bon sens et accompagné souvent de visages fixes ...
Surpris que cette partie n'ai pas été mieux mise en valeur ou, a défaut, incluse dans un bonus; parce qu'en l'état ça impacte très défavorablement l'immersion dans le film!

Re: Frank Capra (1897-1991)

Publié : 3 avr. 23, 09:30
par Barry Egan
L'extravagant Mr Deeds

J'adorais vraiment ce film, mais avec le recul, il est en deçà de "Mr. Smith". Gary Cooper dans le rôle principal est moins impliqué que James Stewart et aujourd'hui, ça me dérange pas mal, alors qu'avant, je pouvais m'en tenir à l'histoire et à ses beaux idéaux. Par contre, je suis toujours béat devant Jean Arthur, l'âme de tout ça c'est elle ! Non, en fait, je crois que j'adore toujours ce film !

Re: Frank Capra (1897-1991)

Publié : 3 avr. 23, 14:26
par sebamas
Meet John Doe (L'homme de la Rue) est annoncé pour cet automne aux USA en version restaurée 4K
https://www.classicflix.com/blog/2023/0 ... y-and-more