Le Giallo

[Thesix]

Moi qui ne sais jamais quoi demander à ma maman pour mon anniversaire...

[Addis-Abeba]

Quel dommage de devoir prendre un pseudo italien pour devoir écrire un livre sur les Gialli
Je prend aussi of course

[Kevin95]

Count me in.

[Major Tom]

Je le veux.

Je rectifie, je le veux dédicacé !

[Topolino]

Achat obligatoire bien entendu

En espérant qu'il sera vendu au-delà du site de l'editeur...pour une plus large diffusion surtout !

[didiersept]

intéressant !

[Addis-Abeba]

IL GATTO DAGLI OCCHI DI GIADA - Antonio Bido (1977) découverte

Premier long d'Antonio Bido, réalisateur italien de genre rentré sur le tard dans le train (1977, c'est le début de la fin chez les collègues transalpins) et qui ne réalisera qu'une poignée de films. L'influence de Dario Argento sur Il gatto dagli occhi di giada est évidente, le titre, la musique (le groupe Trans Europa Express pompe littéralement la musique des Goblin), mais surtout dans le sentiment post Profondo rosso, que tout a été dit, montré, explicité dans le giallo. Alors Bido pousse la bouchon plus loin, non plus dans un sens analytique (Dario est déjà passé) mais historique. L'origine du mal est connu, suffit juste de mettre les points sur les i. Il gatto dagli occhi di giada convoque la grande Histoire, pas toujours avec finesse mais avec un sacré culot. Les cartes du giallo sont distribuées au bout d'une heure de film, pour laisser place à un ventre mou (le héros patine et avec lui le rythme) puis enfin à un dynamitage de nos attentes (même si quelques indices sont perceptibles ici ou là) en prenant au premier degré une résolution qui chez d'autres fait figure de coup de théâtre grandiloquent. Un film pas forcément maitrisé d'un bout à l'autre (on sent le réalisateur presque gêné par la tournure que prend son entreprise) mais intriguant et attachant à mesure qu'on se le remémore.

Oui la filiation avec l'univers d'Argento est là,pareil avec la musique qui copie les Goblins avec un certains talent d'ailleurs. Mais c'est tout, tant Bido n'a pas un centième du talent du Maestro.
Typiquement le genre de Gialli qui se laisse voir, mais que je n'aurai jamais envie de revoir, c'est plus qu'un ventre mou, tout est mou, la réalisation, le rythme, les meurtres.
Ca manque de panache, de folie, de perversité.
Heureusement que je l'ai vu sur Amazon prime et pas acheté directement le bluray de Uncut Movies comme je l'avais prévu, sinon je serais encore entrain de pleurer ...