Merci encore les amis!
Julien Léonard a écrit :Il méritait bien ça, lui qui se voit ignoré par l'édition française (à part le livre de chez Edilig et son autobiographie, je n'ai rien d'autre). Encore bravo !
Remarque, l'intérêt, c'est que ça laisse de la place à l'imagination. Je ne sais pas si j'aurais osé inventer ma théorie du courage, lien "philosophique" dans l'oeuvre de Walsh, même en m'aidant d'une citation d'un éminent philosophe, s'il avait été le sujet de nombreuses études très sérieuses
Le livre de Walsh La colère des justes est assez éclairant sur son style. Il mélange du début à la fin de multiples scènes qu'on retrouve dans un grand nombre de ses films. Cela montre vraiment ce qu'il aime, ce qui fait sa patte. Et le rythme du livre est complétement délirant, je crois avoir rarement lu un bouquin où l'on courre tout le temps comme cela. Cela lui enlève de la qualité littéraire, mais ça montre bien combien le mouvement est un impératif presque physique chez Walsh: quand il écrit un roman à plus de 80 ans, il faut que ça bouge encore plus que dans ses films
Il y avait eu une édition France Loisirs, on en trouve donc assez facilement des exemplaires pas cher chez les bouquinistes ou sur le net.
Jeremy Fox a écrit :Juste un regret (toujours pour chipoter hein !) : que tu n'ais cité nulle part Saskatchewan (mais je sais très bien que tu le considères comme un de ses moins bons films alors qu'au contraire, c'est peut être celui que je préfère de ses années 50 avec Hornblower tout de même)
Visuellement, il y a de très belles choses mais je pense que j'ai mal vu ce film. J'étais persuadé d'avoir vu un film complétement raté et c'était une évidence pour moi. J'ai donc été surpris quand tu as dit le contraire, d'autant que je suis bon public en général et particulièrement avec Walsh. Je pense donc tout simplement que je l'ai vu fatigué ou en ayant été dérangé plusieurs fois, et qu'il faut que je le revoie.