Ken Russell (1927-2011)
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Re: Ken Russel
Une photo récente de Ken Russell, en train d'attendre que Les Diables sorte en DVD :
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
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Re: Ken Russel
Et toujours en activité, comme l'atteste cette récente photo prise sur un tournage.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Ken Russel
On dirait Jean Douchet.julien a écrit :Et toujours en activité, comme l'atteste cette récente photo prise sur un tournage.
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Re: Ken Russel
Bon Dieu, les Diables en DVD, ça pue l'Arlésienne.
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Re: Ken Russel
En plus, ce film continue d'inspirer les réalisateurs. L'autre jour j'ai vu un extrait du film de Christian de Chalonge, "Le Bourgeois Gentilhomme", actuellement en post-production, avec Christian Clavier et j'y ai senti une nette référence aux "Diables" dans le maquillage de la fille de Mr Jourdain.Ouf, papa ours a écrit :Bon Dieu, les Diables en DVD, ça pue l'Arlésienne.
on faisait queue devant la porte des WC comme au ciné lors du passage de l'Atlantide à l'écran. Jean Ray, Hôtel de Famille, 1922
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Re: Ken Russel
Quand à la perspective d'avoir enfin une édition dvd de The Music Lovers j'y crois tout autant que celle d'avoir un rencard avec Luba Shumeyko.
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Re: Ken Russel
Et moi j'aimerais avoir Valentino dans une version dvd bourrée de bonus sur le tournage, sur le Hollywood de l'époque, etc. C'est trop demander ?
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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Re: Notez les films septembre 2009
Revoir ce film que j'avais adoré en vidéo à l'époque (bon j'avais 12 ans ça explique tout ) a été une sacré douche froide tant j'ai trouvé l'intrigue pelante, les scènes de dialogues pesantes ou stupides (même si Anthony Perkins a droit a un paquet de répliques bien hard quasi cultes) et le tout assez laborieux. Et pis Turner qui fait la pute on ne sait pas trop pourquoi dans l'attente de son prince charmant qui viendra la sortir de cet enfer (dans laquelle elle se sent bien apparemment) c'est tellement cliché...Les scènes chaudes ne le sont plus tellement même dans la version intégrale (avec la matraque de flic) et finalement le film ne vaut que par la confrontation entre Turner et Perkins qui en font des tonnes.
On va dire 3/6 mais bon...
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Re: Ken Russell
Au-delà du réel (Altered States, 1980)
On s'approche du Kubrick de 2001, c'est dire le niveau.
Une vraie expérience cinématographique qui porte bien son nom : Ken Russell nous amène au-delà du réel, dans des séquences hallucinatoires extraordinaires échappant à toute compréhension cartésienne. Ce film métaphysique et existentialiste, formidablement intelligent, sur l'origine et l'évolution de l'Humanité, sur les états de la conscience, sur l'obsession scientifique, sur l'Amour, est une transe éveillée, riche, dont on sent que le tournage fut difficile, et dont on ne sort pas indemne. Dans le rôle principal, le jeune William Hurt trouve d'emblée un de ses plus beaux rôles. Dommage dès lors que la scène finale, aux trucages datés (peut-être bien les seuls du film), verse dans une petite surenchère dispensable et laisse un arrière-goût d'inachevé. On était à deux doigts du chef-d'oeuvre ; on se contentera d'un très grand film, à réhabiliter d'urgence.
5,5/6
On s'approche du Kubrick de 2001, c'est dire le niveau.
Une vraie expérience cinématographique qui porte bien son nom : Ken Russell nous amène au-delà du réel, dans des séquences hallucinatoires extraordinaires échappant à toute compréhension cartésienne. Ce film métaphysique et existentialiste, formidablement intelligent, sur l'origine et l'évolution de l'Humanité, sur les états de la conscience, sur l'obsession scientifique, sur l'Amour, est une transe éveillée, riche, dont on sent que le tournage fut difficile, et dont on ne sort pas indemne. Dans le rôle principal, le jeune William Hurt trouve d'emblée un de ses plus beaux rôles. Dommage dès lors que la scène finale, aux trucages datés (peut-être bien les seuls du film), verse dans une petite surenchère dispensable et laisse un arrière-goût d'inachevé. On était à deux doigts du chef-d'oeuvre ; on se contentera d'un très grand film, à réhabiliter d'urgence.
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Re: Ken Russell
C'est sans doute son dernier bon film.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Ken Russell
Valentino
Premier point à noter: quelle splendeur visuelle!
C'est ce qui m'a passionné pendant la première moitié du film. On s'en prend vraiment plein les mirettes. C'est du Ken Russsell pur jus même si on peut considérer qu'il a un poil mis de l'eau dans son vin sur ce film. Photo sublime, décors et costumes rutilants (voir le costume de Leslie Caron au funérarium).
Sinon on ne pouvait évidemment pas s'attendre de sa part à une biographie conventionnelle de Valentino. Elle ne l'est donc pas et c'est plutôt à une recréation fantasmatique du Hollywood du cinéma muet, de l'ascension du danseur italien et de son rapport avec les femmes et de sa "supposée" homosexualité. C'est d'ailleurs ce dernier aspect qui aurait tendance à l'intéresser.
Néanmoins sur 2h, les personnages sont tellement des fantoches au service de l'imagination de Russell que c'est difficile d'être totalement concerné par le sort des personnages.
Mais bon, c'est un tel régal visuel que c'est un scandale qu'on il soit encore inédit en DVD.
Premier point à noter: quelle splendeur visuelle!
C'est ce qui m'a passionné pendant la première moitié du film. On s'en prend vraiment plein les mirettes. C'est du Ken Russsell pur jus même si on peut considérer qu'il a un poil mis de l'eau dans son vin sur ce film. Photo sublime, décors et costumes rutilants (voir le costume de Leslie Caron au funérarium).
Sinon on ne pouvait évidemment pas s'attendre de sa part à une biographie conventionnelle de Valentino. Elle ne l'est donc pas et c'est plutôt à une recréation fantasmatique du Hollywood du cinéma muet, de l'ascension du danseur italien et de son rapport avec les femmes et de sa "supposée" homosexualité. C'est d'ailleurs ce dernier aspect qui aurait tendance à l'intéresser.
Néanmoins sur 2h, les personnages sont tellement des fantoches au service de l'imagination de Russell que c'est difficile d'être totalement concerné par le sort des personnages.
Mais bon, c'est un tel régal visuel que c'est un scandale qu'on il soit encore inédit en DVD.
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Re: Notez les films septembre 2009
Tu l'as revu comment?hellrick a écrit :
Revoir ce film que j'avais adoré en vidéo à l'époque...
+100Demi-Lune a écrit :Au-delà du réel (Altered States, 1980)
... à réhabiliter d'urgence.
5,5/6
- hellrick
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Re: Notez les films septembre 2009
parlons-en en MPgnome a écrit :
Tu l'as revu comment?
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Re: Ken Russell
Les Jours et les Nuits de China Blue :
J'ai vraiment adoré. Perkins campe un rôle franchement hallucinant, celui du prêtre fou - sa frénésie est un modèle du genre - les dialogues sont à ce propos délicieux, bien menés, ça enchaîne bien. Il y a aussi des scènes érotiques de toute beauté. Les musiques jazzy confèrent à l'ensemble un côté moite et crasseux qui se conjugue parfaitement avec l'esthétique urbaine et ses couleurs criardes. Le parcours de China Blue reste emblématique de notre modernité, celle des couples qui se quittent dès le moindre coup de foudre - incapable d'affronter les difficultés et de les surmonter pour créer son petit bonheur, privilégiant le plaisir, la jouissance, à l'accomplissement de soi. En cela, le film est un petit document de notre monde contemporain, avec ses ambiguïtés, ses errances, ses révélations.
Et je n'ai pas pu m'empêcher de comparer l'héroïne à Lady Gaga (mais je veux bien reconnaître que Gaga soit un moins bon coup )
J'ai vraiment adoré. Perkins campe un rôle franchement hallucinant, celui du prêtre fou - sa frénésie est un modèle du genre - les dialogues sont à ce propos délicieux, bien menés, ça enchaîne bien. Il y a aussi des scènes érotiques de toute beauté. Les musiques jazzy confèrent à l'ensemble un côté moite et crasseux qui se conjugue parfaitement avec l'esthétique urbaine et ses couleurs criardes. Le parcours de China Blue reste emblématique de notre modernité, celle des couples qui se quittent dès le moindre coup de foudre - incapable d'affronter les difficultés et de les surmonter pour créer son petit bonheur, privilégiant le plaisir, la jouissance, à l'accomplissement de soi. En cela, le film est un petit document de notre monde contemporain, avec ses ambiguïtés, ses errances, ses révélations.
Et je n'ai pas pu m'empêcher de comparer l'héroïne à Lady Gaga (mais je veux bien reconnaître que Gaga soit un moins bon coup )
Ne rien faire qui puisse attenter à la grâce.
- Alphonse Tram
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Re: Ken Russell
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- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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