Dommage. Je considère pour ma part que c’est un plus lorsqu’un film réussit à allier réalisme et puissance d’évocation symbolique. Ce débat ressurgit régulièrement.. On va dire que Cimino a du faire ainsi pour que narrativement son film tienne la route (bien que logiquement cette scène tragique aurait dû se dérouler avant le retour de Michael au pays étant donné le « mode de vie » de Nick, et évidemment pas des semaines plus tard pile le jour où Mike revient à Saigon.Watkinssien a écrit : ↑13 févr. 23, 08:08Parce que c'est cohérent dramatiquement, c'est une boucle narrative. Ce n'est pas écrit pour que ce soit cohérent réalistiquement, c'est la dramaturgie et sa puissance d'évocation qui s'imposent.Supfiction a écrit : ↑12 févr. 23, 22:33 Un petit truc qui m’a fait tiquer dans le scénario tout de même : Mike retourne à Saïgon pour chercher Nick (après des semaines ou des mois) et le retrouve dans un tripot en train de jouer à la roulette russe. Tout porte à croire qu’il fait ça tous les soirs. Et comme par hasard, c’est le soir de leurs retrouvaIlles que… Bref.
Voyage au bout de l'enfer (Michael Cimino - 1978)
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Re: Voyage au bout de l'enfer (Michael Cimino - 1978)
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Re: Voyage au bout de l'enfer (Michael Cimino - 1978)
Mais que la fin de Nick se produise sous les yeux de Michael est pour moi à peu près aussi inéluctable que les gouttes de vin qui tâchent la robe de mariée.
Concernant cette tache, d'ailleurs, ça doit être à ma connaissance le seul film où ce genre de détails - symbole TRES appuyé - glace le sang au lieu de consterner (ou faire ricaner).
Concernant cette tache, d'ailleurs, ça doit être à ma connaissance le seul film où ce genre de détails - symbole TRES appuyé - glace le sang au lieu de consterner (ou faire ricaner).
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Re: Voyage au bout de l'enfer (Michael Cimino - 1978)
Le motif de la "balle unique" parcourt la fiction d'un bout à l'autre. "Une seule balle. Une seule balle." "Ça, c'est tout" . Il en est question la première fois que nous voyons Mike et Nick, ensemble. C'est le motif qui exprime à la fois une sorte d'éthique et son détournement par les perversions de la guerre, et aussi qui lie les deux hommes d'une manière privilégiée, à laquelle s'invite une homosexualité latente, ce qui est suggéré, je trouve.Robert Brisseau a écrit : ↑13 févr. 23, 10:27 Mais que la fin de Nick se produise sous les yeux de Michael est pour moi à peu près aussi inéluctable que les gouttes de vin qui tâchent la robe de mariée.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Voyage au bout de l'enfer (Michael Cimino - 1978)
oui très juste.Alexandre Angel a écrit : ↑13 févr. 23, 11:14C'est le motif qui exprime à la fois une sorte d'éthique et son détournement par les perversions de la guerre, et aussi qui lie les deux hommes d'une manière privilégiée, à laquelle s'invite une homosexualité latente, ce qui est suggéré, je trouve.
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Re: Voyage au bout de l'enfer (Michael Cimino - 1978)
Tout à fait. L'étude de la masculinité, de ce qui la définit, de son expression... c'est un fil rouge majeur de l'œuvre de Cimino (aucun film n'y fait exception).Robert Brisseau a écrit : ↑13 févr. 23, 11:20oui très juste.Alexandre Angel a écrit : ↑13 févr. 23, 11:14C'est le motif qui exprime à la fois une sorte d'éthique et son détournement par les perversions de la guerre, et aussi qui lie les deux hommes d'une manière privilégiée, à laquelle s'invite une homosexualité latente, ce qui est suggéré, je trouve.