Publié : 7 nov. 06, 18:36
Je crois quand même que tu peux attendre un moment.Nikita a écrit :Je comptais me précipiter dessus, mais s'il sort en HD ...
https://www.dvdclassik.com/forum/
Je crois quand même que tu peux attendre un moment.Nikita a écrit :Je comptais me précipiter dessus, mais s'il sort en HD ...
C'est un slogan ou ton avis circonstancié ?Swan a écrit :Achetez français, monsieur.Sergius Karamzin II a écrit :Je n'ai toujours pas compris quelle édition privilégier entre la Z2 et la Z1.
Envoie-moi le Zone 1 et je te ferai un comparatif complet.Sergius Karamzin II a écrit :C'est un slogan ou ton avis circonstancié ?
Mais honteusement cher !! Et il y a longtemps que je n'avais pas eu ce genre de réaction devant un dvd. (que j'avais une furieuse envie d'acheter, en plus ! ouinnn !)someone1600 a écrit : En tout cas, pas a dire, le coffret Carlotta est tres joli.
27 euros le dvd?J'attendrai de le trouver sur PriceMinister à 10 euros.chrislou a écrit :suis passé à la caisse ! 26;99 euros !
un peu cher je trouve...
mais je pouvais pas passer à coté de ce chef d'oeuvre, ma vhs commençait à vieillir, par contre ! j'ai testé cinq minutes la VF par curiosité, c'est insupportable.
J'ai revu le Wilder il y a peu, et j'ai été estomaqué de bout en bout. On tient là l'archétype du film noir, avec tous les codes "obligatoires" du genre, mais ce n'est jamais académique ou référentiel, bien au contraire, Wilder distillant sa propre patte dans quasiment chaque plan et chaque réplique, avec quelques idées géniales (le coup de la "fausse panne", vu et revu, mais qui ici, comme par magie, fonctionne parfaitement ; le monologue en voix-off qui marque la rupture du récit et plonge le film dans une spirale inéluctable : "J’ai soudain su que tout irait mal. Je n’entendais plus mes pas. C’étaient ceux d’un mort. ". Etc, etc.)Sybille a écrit :
Double Indemnity / Assurance sur la mort
Billy Wilder (1944) :
"Assurance sur la mort" réunit tous les ingrédients qui en font un concentré absolu du film noir. L'appât du gain, quelques milliers de dollars, suffit pour que l'idée du meurtre germe dans l'esprit des amants, subtilement interprété par Fred MacMurray et Barbara Stanwyck. Ils baignent leurs personnages de noirceur, composant ainsi des héros mauvais jusqu'à la moelle, tout en les assortissant d'une touche d'ambiguité. Une ambivalence des sentiments qui cependant ne trompe pas longtemps, et surtout trop tard, alors même que l'écrasante fatalité s'abat sur le couple infernal. Dans une atmosphère nocturne sublimée par un noir et blanc délicat et contrasté, voilà un film au scénario intelligent, à la structure solide et efficace, tandis que s'égrènent les notes du très beau thème de l'excellent compositeur Miklos Rosza. Une oeuvre qui compte indéniablement parmi les chefs-d'oeuvre du genre, ainsi que de son réalisateur, le décidément toujours génial Billy Wilder. 8/10
Pour Assurance sur la mort que je mourais d'envie de voir depuis des années, c'est bizarre parce j'ai beaucoup aimé et j'ai été un peu déçue en même temps (et cependant "déçue" n'est pas vraiment ce que je ressens pour autant). Bon il faut que je le revois tout simplement.Memento a écrit : Deux immenses chefs-d'oeuvre pour ma part. J'ai revu le Wilder il y a peu, et j'ai été estomaqué de bout en bout. On tient là l'archétype du film noir, avec tous les codes "obligatoires" du genre, mais ce n'est jamais académique ou référentiel, bien au contraire, Wilder distillant sa propre patte dans quasiment chaque plan et chaque réplique, avec quelques idées géniales (le coup de la "fausse panne", vu et revu, mais qui ici, comme par magie, fonctionne parfaitement ; le monologue en voix-off qui marque la rupture du récit et plonge le film dans une spirale inéluctable : "J’ai soudain su que tout irait mal. Je n’entendais plus mes pas. C’étaient ceux d’un mort. ". Etc, etc.)
Décu parce que les commentaires ici et ailleurs portent le film en grande estime et que tu t'attendais a quelque chose d'encore meilleure... ou parce que quelque chose dans le film en particulier ?Sybille a écrit :Pour Assurance sur la mort que je mourais d'envie de voir depuis des années, c'est bizarre parce j'ai beaucoup aimé et j'ai été un peu déçue en même temps (et cependant "déçue" n'est pas vraiment ce que je ressens pour autant). Bon il faut que je le revois tout simplement.Memento a écrit : Deux immenses chefs-d'oeuvre pour ma part. J'ai revu le Wilder il y a peu, et j'ai été estomaqué de bout en bout. On tient là l'archétype du film noir, avec tous les codes "obligatoires" du genre, mais ce n'est jamais académique ou référentiel, bien au contraire, Wilder distillant sa propre patte dans quasiment chaque plan et chaque réplique, avec quelques idées géniales (le coup de la "fausse panne", vu et revu, mais qui ici, comme par magie, fonctionne parfaitement ; le monologue en voix-off qui marque la rupture du récit et plonge le film dans une spirale inéluctable : "J’ai soudain su que tout irait mal. Je n’entendais plus mes pas. C’étaient ceux d’un mort. ". Etc, etc.)
J'en pense la meme chose. J'adore tellement ce film, depuis que j'ai l'ai acheté, je l ai vu 3 fois, mais a chaque nouveau texte ici, j ai envie de le regarder encore une fois.Judyline a écrit :Assurance sur la mort (Double indemnity) de Billy Wilder (1944)
9/10
Il y a des films dont la réputation est tellement énorme qu’on prend presque peur à poser les yeux dessus. Mais la réputation d’'Assurance sur la mort’ est loin d’être surfaite…
Dans le genre ‘Film noir’, on fait difficilement plus noir : flash-back, voix-off, femme fatale, une certaine forme de corruption,… Les éléments sont bien là ! Mais ce film à quelque chose en plus.
Est-ce la fascination qu’exerce sur nous Phyllis, au même titre que celle qu’elle exerce sur Walter Neff? Est-ce notre sympathie pour le personnage de Walter, une sympathie qui mets mal à l’aise au début, qui semble être mal, et qui pourtant fait qu’on n’arrive pas à le voir comme un meurtrier, mais plutôt comme une victime? Car c’est pour lui qu’on tremble, pour lui qui est prisonnier d’une femme, de son parfum de chèvrefeuille et de sa petite chaînette. Lui qui est le passager d’un bateau sur lequel il embarque sans pouvoir en descendre, envoûté par une femme 'fatale'... dans tout les sens du terme. Ou est-ce cette scène finale, dans laquelle les sentiments semblent être plus sincères que tous ceux exprimés pendant tout le reste du film ?
Plus qu’un excellent film : une perle rare, une perle noire !